Suite de Syracuse
dans Arithmétique
Bonjour à tous
Je suis sur qu la suite de Syracuse vous dit quelque chose on la définit comme suit:
$U_{n+1}$=$\frac {U_n}{2}$ si $U_n$ pair
=3 $U_n$+1 si $U_n$ impaire
il s'agit en fait de mon sujet de TIPE ( je suis en MPSI).
Mon binome et moi nous interressons au probleme de la convergence de cette suite, plusieur voie ont été exploré et formerons le principale de notre exposé. Je m'interresse à votre avis et vos critiques sur les suggestions de méthode d'approche auxquels nous avons pensé.
I] Poser $I_n$ la suite extraite des entier impaire de la suite, et considérer le nombre de fois que l'on a divisé par deux entre chaque terme. Puis dévelloper une formule(que nous avons démontré) qui permet de relier n'importe quel terme de la suite à nimporte quel autre du moment que l'on connait les coefficient de division qui les sépares, celle-ci s'exprime sous la forme d'une fonction affine dont les deux parametre sont calculé grace aux dit coefficients.
Cela nous mène à une équation diofantienne qui permet de générer des tout les couples $I_0$ $I_n$ pouvant satisfaire au division succesive que nous pourrions suggerrer.L'idée serait de minorerles solutions de L'équ diofantienne et à trouver un critere qui découle de la divergence de la suite ou du moins d'une certaine classe de premier terme qui mènerrai à la divergence et de montrer un lien entre les deux.
Nous avons éléboré d'autres voie mais celle-ci est la plus dévellopé.
Si les détail vous interresse je peut les fournir si vous les demandez.
Je suis sur qu la suite de Syracuse vous dit quelque chose on la définit comme suit:
$U_{n+1}$=$\frac {U_n}{2}$ si $U_n$ pair
=3 $U_n$+1 si $U_n$ impaire
il s'agit en fait de mon sujet de TIPE ( je suis en MPSI).
Mon binome et moi nous interressons au probleme de la convergence de cette suite, plusieur voie ont été exploré et formerons le principale de notre exposé. Je m'interresse à votre avis et vos critiques sur les suggestions de méthode d'approche auxquels nous avons pensé.
I] Poser $I_n$ la suite extraite des entier impaire de la suite, et considérer le nombre de fois que l'on a divisé par deux entre chaque terme. Puis dévelloper une formule(que nous avons démontré) qui permet de relier n'importe quel terme de la suite à nimporte quel autre du moment que l'on connait les coefficient de division qui les sépares, celle-ci s'exprime sous la forme d'une fonction affine dont les deux parametre sont calculé grace aux dit coefficients.
Cela nous mène à une équation diofantienne qui permet de générer des tout les couples $I_0$ $I_n$ pouvant satisfaire au division succesive que nous pourrions suggerrer.L'idée serait de minorerles solutions de L'équ diofantienne et à trouver un critere qui découle de la divergence de la suite ou du moins d'une certaine classe de premier terme qui mènerrai à la divergence et de montrer un lien entre les deux.
Nous avons éléboré d'autres voie mais celle-ci est la plus dévellopé.
Si les détail vous interresse je peut les fournir si vous les demandez.
Réponses
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Bonjour
Sur ce site
<http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?f=2&i=180941&t=180941>
Le post du 20 juillet 2005 à 5h 17 fait apparaitre la formule évoquée par Magnat Leo.
Bonne recherche -
Pour Magnat Leo
Je recopie ci-dessous quelques résultats établis sur ce forum il y a quelque temps :
{\bf CNS pour les Vols Rasants (VR) }
$p$ étant un entier $p\geq1$ ,on pose $e_{p-1}=E\left((p-1)\frac{Log3}{Log2}\right)$
{\bf 1 – Lemme} (ou théorème de Jules, ainsi baptisé par Claude (Oum) )
On peut montrer les équivalences :
$$e_p=e_{p-1}+1 \Longleftrightarrow p=E\left((e_{p-1}+2)\frac{Log2}{Log3}\right)$$
$$e_p=e_{p-1}+2 \Longleftrightarrow p=E\left((e_ {p-1}+2)\frac{Log2}{Log3}\right) + 1$$
Appelons $P_1$ l’ensemble des valeurs de $p$ définies par $p=E\left((e_{p-1}+2)\frac{Log2}{Log3}\right)$et $P_2$ l’ensemble des valeurs de $p$ définies par $p=E\left((e_{p-1}+2)\frac{Log2}{Log3}\right)+1$
$P_1= [1,3,5,8,10,….]$
$P_2=[2,4,6,7,9,11…]$
Les équivalences ci-dessus sont écrites :
$$e_p=e_{p-1}+1\Longleftrightarrow p\in P_1$$
$$e_p=e_{p-1}+2\Longleftrightarrow p\in P_2$$
Remarquons que $P_1$ et $P_2$ réalisent une partition de $N$
{\bf 2 – Construction et définition d’un Vol Rasant (VR) }
- L’algorithme de Syracuse est appliqué à $n_1=4x+3$.
- Quelquesoit $x$, jusqu’au rang 4, on obtient le vecteur parité $V_4= (1,0,1,0)$
- A partir du 5 ème rang on procède ainsi :
- Chaque fois que l’on a une incertitude sur la parité d’un $n_r$
- si $n_r2n_1$ on rend $n_r$ pair.
Résultat : Pour tout VRM, jusqu’au rang des impairs, on a pour tout impair de rang $i -
Bonjour Magnat Leo,
tu en es où de ton TIPE ? une chose est sûre, c'est que l'étude du vecteur parité conduit à beaucoup de résultats et pousse à partitionner en classes mod 2^k : c'est l'axe de travail le plus répandu. je le recommande donc.
Jules, tu es dans les parages ?
je me replongeais dans ta démo et je bute déjà sur la dernière ligne du chapitre 2 : ce n'est malheureusement pas assez justifié. Autant il vrai que le dernier élément d'un VRM, s'il est impair, vérifie N(i)<2*N(1), autant pour les impairs non indéterminés sur le vol, ce n'est pas justifié. Du coup le chapitre 3 est peut être faux.
J'ai relu également le poste "puissances de 2 et 3" tout y est vrai, mais on aurait pu l'écrire en 2 lignes :
si pour B(n) donné, 2^A(n)>3^B(n) avec A(n) max, comme B(n)=E[A(n)*ln(2)/ln(3)] et A(n)=E[B(n)*ln(3)/ln(2)], si A(n+1)=A(n)+2, alors B(n+1)=1+E[(E[B(n)*ln(3)/ln(2)]+2)*ln(2)/ln(3)].
On peut relancer la discussion si tu veux. -
Salut Kashmir, très heureux de te retrouver ici!
Depuis plus d'un an j'ai abandonné mes "recherches" n'ayant plus de correspondant avec qui les échanger et puis aussi une certaine lassitude...
Je passe tout à fait par hasard et me voilà déja repris par cette maudite passion...
Je vais me replonger sans trop de hate dans mes papiers mais d'ores et déjà je puis te dire que ta critique de la dernière ligne du chapitre 2 me parait sans fondement. Chaque impair d'un VRM, tant que le VRM demeure en altitude est tel que n_i<2n_1 (par construction même du VRM)
Bien amicalement. -
Salut Jules !
même si c'est vrai (n_i<2n_1), ça manque de justification. Même si c'est vrai (et ça l'est) à partir du moment où ce n'est pas clairement justifié, je considère que c'est faux. Et ici il n'est écrit nulle part que c'est vrai pour les impairs non terminaux.
De mon côté, j'ai continué de temps en temps. Comme je développe des librairies en C pour la manipulation de grands nombres, de temps en temps je les teste sur Syracuse, ça m'amuse. -
Et tu as bien raison !
J'avais montré l'équivalence entre les deux algorithmes (en fait on peut en trouver un troisième ) Je vais essayer de retrouver çà. Bon après-midi. -
Je te cite :
« Autant il vrai que le dernier élément d'un VRM, s'il est impair, vérifie N(i)<2*N(1), autant pour les impairs non indéterminés sur le vol, ce n'est pas justifié. Du coup le chapitre 3 est peut être faux. »
Quel que soit x, le vol initié par 4x+3 est rasant jusqu’au deuxième impair
On obtient la suite : 4x+3, 12x+10, 6x+5,18x+16, 9x+8
Les impairs 4x+3 et 6x+5 sont respectivement < 2(4x+3)
La parité du dernier terme 9x+8 est fonction de la parité de x et puisque 9x+8>2(4x+3) nous rendons ce terme pair en remplaçant x par 2x
On obtient la suite : 8x+3, 24x+10, 12x+5, 36x+16, 18x+8, 9x+4
Les 5 premiers termes ce cette suite sont les transformés des 5 termes de la précédente par l’opération x en 2x et par conséquent les impairs 8x+3 et 12x+5 sont < 2(8x+3)
Puisque 9x+4<2(8x+3) nous rendons ce terme impair en remplaçant x par 2x+1
On obtient la suite : 16x+11, 48x+34, 24x+17, 72x+52, 36x+26, 18x+13, 54x+40, 27x+20 qui détermine un VR jusqu’au 3ème impair.
Les 6 premiers termes de cette suite sont les transformés des 6 termes de la suite précédente par l’opération x en 2x+1 et par conséquent les impairs 16x+11, 24x+17, 18x+13 sont <2(16x+11)
On obtient ainsi une série de suites dont chacune se déduit de la précédente par une transformation des termes qui n’affecte pas, pour les impairs, la relation N(i)<2N(1)
Je pense que tu sauras mieux que moi formaliser ce résultat -
Bonjour,
Je suis nouveau sur ce forum, et m'interesse en tant qu'amateur depuis de nombreuses années à ce problème.
Vous pouvez retrouver sur mon site http://collatz.freehostia.com/index.html quelques modèles interressant, en particulier pour le Stopping Time qui semble être ce que vous appelez un vol rasant.
Ces éléments datent d'une dizaine d'années mais sont toujours d'actualité.
Pour ma part je me suis surtout intéréssé à la recherche de vols records et je ne desepère pas d'approcher un jour les maxima prévu par la théorie...
Si vous êtes interessés et avez un peu de CPU disponible, n'hesitez pas à rejoindre cette recherche.
Amicalement -
Bonjour,
\begin{enumerate}
\item Je ne suis qu’un modeste amateur qui de plus n’a aucune pratique de l’Anglais.
Il y a trois ans nous avions entamé ici une étude avec quelques participants au Forum dont Kashmir en particulier.
\item Vous pourrez trouver quelques-unes de nos discussions en utilisant le moteur de recherche en tapant mon nom « Jules Renucci » ou bien le pseudo « Kashmir »
\item Ma démarche est très scolaire et utilise essentiellement des procédures de calcul et j’ai de la peine à formaliser mes résultats.
\item Il n’en est pas de même pour Kashmir qui lui est un pur mathématicien et qui est un de éléments moteurs de ce forum.
\end{enumerate}
Voilà pour la présentation.
En ce qui me concerne je vous livre les éléments principaux de mon « étude »
\begin {enumerate}
\item J’utilise l’algorithme de Syracuse en ne m’intéressant qu’aux nombres de la forme $4x+3$
\item Dans les suites engendrées par l’application de l’algorithme je m’intéresse principalement aux nombres impairs.
\item Je note $n_i$ l’impair de rang $i$ et $s_i$ le nombre de pairs qui précèdent $n_i$
\item Par exemple, dans la suite $7,22,11,34,17,52,26,13,40,$
\item $n_1=7, n_2=11, n_4=13$ et $s_1=0, s_2=1, s_4=4$
\item J’ai montré qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’un vol reste en altitude au rang $i$ des impairs est $ s_i\leq E (i-1)\frac{\log(3)}{\log(2}$
\item J’appelle Vol Rasant tout vol qui quelque soit $i< p$ engendre le maximum de pairs jusqu’à l’impair de rang $p$. Le vecteur paritaire d’un tel vol est $(1,0,1,0,0,1,0,1,0,0,1,0,1,0,0,1,0,0,1,0,1,0,0,1,\ldots)$ La suite n’est bien entendu pas périodique.
\item La suite des $s_i$ pour un Vol Rasant est : $0,1,3,4,6,7,9,11,12,14,15,17,19,20,22,\ldots$
\item J’ai montré que cette suite coïncide avec la suite $E\big(i\cdot \frac{\log(3)}{\log(2)}\big)$
\item Une propriété des vols rasant jusqu’au rang $p$ des impairs est le fait que quelque soit $i\leq p$ on a $n_i< 2n_1$
\end{enumerate}
Voilà quelques éléments de mon travail qui, je le redis, est celui d’un amateur qui tatonne.
Bien cordialement
[Corrigé selon ton indication + quelques modifs de mise en page AD] -
Salut Collatzfan,
je vais aller faire un tour sur ton site. Je lance aussi parfois mes programmes à la course aux records, pour le fun (et pour tester mes librairies). Ca va être dur d'égaler les records de Roosendaal quand même. Mais y a de l'espoir : la construction automatique de cribles me permet de faire des bonds de vitesse de calcul.
Jules,
je regarde ce que tu as écris dans la semaine. Tu devrais continuer tes recherches, on ne sait jamais. Et arrête de dire des bétises : je ne fais pas grand chose pour le site comparé à des personnes comme Bruno et Alain ! -
Kashmir, je retire donc "élément moteur" mais le remplace par "élément de référence". Es-tu satisfait ou bien dis-je encore une bêtise?
-
Jules,
Merci pour les éléments, je ne suis moi-même qu'un amateur (d'ou ces messages vesperaux).
La notion de vol rasant est interessante, j'ai regardé si par hasard, une boucle eventuelle devait en être un, mais malheureusement sur les 4 connues, seules deux satisfont a cette condition... Dommage.
Kashmir,
J'ai moi-même du developper mes propres routines de calcul en multiprecision pour pouvoir rechercher des records jusqu'à la classe 20000 (20000 pas de type (3x+1)/2 ; x/2) soit des chiffres jusqu'à 250 digits, mais j'ai bien peur qu'elles ne soient pas trés performantes.
En ce qui concerne Eric Roosendaal, je correspond avec lui depuis plus de dix ans; je pense que les records actuels sont battables.
En effet si on cherche dans des classes plus elevées (il s'arrète vers la classe 5000), les records théoriques sont plus hauts même si moins facilement atteignables. Mes algos ont déjà produits plusieurs dizaines de milliers de nombres avec une finesse (nombre_de_pas/ln(x)) supérieur à 36 et plusieurs centaines de records actuels sont à un ou deux niveau du records absolu d'eric (36,716) pour la classe 1848). Je tiens le numéro deux avec (36,678 pour la classe 8563).
Il y a de l'espoir, mais ce serait plus facile avec plusieurs ordinateurs... -
Kashmir salut!
J'ai avancé sur Syracuse, du moins je crois.
J'aurais besoin de ton avis.
Je pense avoir montré que tout vol initié par un impair de la forme n_1= 4x+3 ne peut demeurer en altitude au delà d'un rang des impairs supérieur à 3*n_1+1.
Je ne peux croire qu'il n'y ait pas de faille dans mon raisonnement et c'est la raison qui me fait solliciter ton concours si tu as un peu de temps.
J'attendrai que le Latex fonctionne à nouveau pour transcrire les éléments de ma démo.
bien amicalement -
Pas de souci, Jules, je suis dans les parages.
Je suis allé voir le site de collatzfan, c'est pas mal. s'il titille vraiment la classe 20 000 au sens où je l'entends, c'est très impressionnant, je ne demande qu'à voir les algos ;-)
Jules, j'avais eu le temps de regarder ce que tu as écrit dans les derniers posts, c'est ok pour moi, continue. -
Merci Kashmir.
Dès que Latex fonctionnera je présenterai mon travail. J'aboutis à une conclusion, celle qui figure dans mon post ci-dessus, dont je n'ose envisager la portée si mes calculs sont exacts et c'est pour cela que je suis sûr qu'il y a plus d'une faille.
Peux-tu me dire quel est le domaine de recherche de Collatzfan? -
Kashmir:
> Je suis allé voir le site de collatzfan, c'est pas
> mal. s'il titille vraiment la classe 20 000 au
> sens où je l'entends, c'est très impressionnant,
> je ne demande qu'à voir les algos ;-)
>
Merci du compliment, la partie "théorique" du site est ancienne (une dizaine d'année) mais rien n'a fondemmentalement changé. Je me suis surtout interréssé a améliorer mes algorythmes de recherche et a essayer de caractériser des boucles eventuelle ces dernières années. Je mettrais tout ça on-line quand j'arriverai à des conclusions suffisement interressantes.
En ce qui concerne les algos pas de problème, il sont briévement décrit sur le site et si tu veux des renseignements complémentaires, je suis à ta disposition.
Jules:
> Peux-tu me dire quel est le domaine de recherche de Collatzfan?
>
Je ne suis qu'un amateur, donc pas de domaine de recherche...
Je suis tombé dans ce sujet lorsque j'étais en prepa et j'y consacre quelques heures de temps en temps depuis. -
Latex ne fonctionne toujours pas.. ; Je poste mon texte tel qu’il a été prévu avec Latex.
Je résume les quelques résultats que j’ai pu obtenir et je demande aux amis de Syracuse (toi Kashmir, en particulier, et si Benoît est toujours dans les parages)) qu’il veuillent bien me donner leur opinion voire quelques suggestions quitte à me dire que je tourne en rond, que mes résultats sont connus, etc.
{\bf 1- Préambule et notations} :
J’applique l’algorithme aux nombres $n=3 \pmod 4$ . Soit $n_1$ un tel nombre.
Dans la suite de Syracuse appliquée à $n_1$ je désigne par $i$ le rang d’un impair $n_i$ quelconque, par $s_i$ le nombre de pairs qui précèdent $n_i$.
On obtient facilement la formule générale :
$$n_i=\frac{3^{i-1} n_1 +A_i(n_1)}{2^{s_i}}$$
Qui peut s’écrire :
$$n_i-n_1 =\frac{(3^{i-1}-2^{s_i})n_1 + A_i(n_1)}{2^{s_i}}$$
Pour simplifier l’écriture on écrit $A_i$ au lieu de $A_i(n_1)$
{\bf 2- Résultats obtenus} :
{\bf 2A- Vol Rasant (VR)}
{\bf Définition} : On appelle vol rasant jusqu’au rang $p$ des impairs tout vol pour lequel chaque impair $n_i$ est précédé d’un nombre maximum de pairs. ($i\leq p$)
A chacune des étapes impaires d’un tel vol on a $ s_i= E((i-1) \dfrac{\log(3)} {\log(2)})$
Nous noterons le deuxième membre $e_{i-1}$ donc $s_i=e_{i-1}$
{\it Exemple} : Le vol initié par le nombre $941051$ est un VR jusqu’au 13ème impair :
(Je désigne par la lettre $p$ les emplacements des pairs.)
941051,p,1411577,p,p,1058683,p,1588025,p,p,1191019,p,1786529,p,p,1339897,p,p,
1004923,p,1507385,p,p,1130539,p,1695809,p,p,1271857,p,p,953893
Le vecteur parité jusqu’au rang 13 s’écrit : (1,0,1,0,0,1,0,1,0,0,1,0,1,0,0,1,0,0,1,0,1,0,0, 1,0,1,0,0,1,0,0,1)
La suite des $s_i$ est : 0,1,3,4,6,7,9,11,12,14,15,17,19
Je pense avoir montré que les suites $s_i$ et $e_{i-1}$ coîncident.
{\bf Propriété des VR} : Pour tout VR jusqu’au rang $p$ des impairs on a : $n_i<2n_1$ avec $i\leq p$ (démontré)
{\it Conséquence} : Un VR initié par $n_1$ ne peut demeurer en altitude au-delà du rang $2n_1-1$ des impairs.
{\bf 2B- Vol en Haute Altitude (VHA)} : On appellera VHA tout vol qui jusqu’au rang $p$ des impairs est tel que chaque impair $n_i$ est précédé d’un nombre minimum de pairs.
Le vecteur parité d’un tel vol est évidemment : (1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,1...)
En conséquence : Tout Vol en Altitude (VA) se situe entre un VR et un VHA en ce qui concerne le nombre de pairs rencontrés avant chaque impair.
Pour tout VA jusqu’au rang $p$ des impairs on a la relation :
$$ i-1 \leq s_i \leq e_{i-1}$$ avec $i\leq p$
{\bf 2C-} Tant qu’un vol demeure en altitude ($n_i>n_1$)
$$3^{i-1}-2^{i-1} \leq A_i < (i-1)3^{i-2}$$
L’expression de $A_i$ est complexe ( voir post ci-dessus). Le fait d’avoir une majoration et une minoration de $A_i$ semble intéressant.
Une condition nécessaire et suffisante pour qu’un vol demeure en altitude est :
$$3^{i-1}>2^{s_i}$$
Cette CNS est déterminante. Je pense sincèrement l’avoir démontrée. Que l’on me dise si c’est du déjà vu. Merci.
{\bf 3-} En partant de la CNS $3^{i-1}>2^{s_i}$ pour qu’un vol demeure en altitude et en revenant à la formule établie au premier paragraphe il en résulte que dès que le vol chute la quantité $n_1(3^{i-1}-2^{s_i})$ devient négative et que sa valeur absolue est donc supérieure à $A_i$
Toutes les simulations que j’ai pu faire font apparaître le fait suivant :
La valeur absolue de $n_1(3^{i-1}-2^{s_i}$, en altitude ou après la chute, est non seulement supérieure à $A_i$ mais aussi à sa majoration $(i-1)3^{i-2}$
Je vais donc tenter de montrer que, en particulier, tant qu’un vol demeure en altitude on a :
$$n_1(3^{i-1}-2^{s_i})> (i-1)3^{i-2}$$
(Le fait que pour un vol qui passe de l’altitude à la chute, la valeur absolue de $n_1(3^{i-1}-2^{s_i})$ soit supérieure à $A_i$, incite à penser que cette relation est également vraie avant la chute, ce que confirment les simulations)
{\bf Préambule} : On peut montrer simplement que :
Si $n_1$ ( de la forme $4x+3$, rappelons le) atteint le rang $i$ des impairs en demeurant en altitude, tout $n$ de la forme $n=n_1+k*2^{s_i+1}$ atteint le même rang $i$ avec le même vecteur parité jusqu’au rang $i$
{\it Exemple} : $31$ atteint le rang $6$ des impairs avec $s_6=6$. Il en est de même pour tout nombre de la forme $n=31+k 2^7$. En particulier les nombres $159,287,415,543$ ont même vecteur parité que $31$ jusqu’au rang $6$ des impairs.
{\bf Conclusion} : Il existe une infinité de nombres $n$ qui atteignent un rang donné $i$ avec un Vecteur Parité donné jusqu’au rang $i$
Pour les nombres cités ci-dessus le vecteur parité commun est :
(1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,0,1)
{\it Démonstration} :
Soit un Vol en altitude (VA) initié par $n_1$ jusqu’au rang $i$ des impairs.
Considérons l’expression $1-\dfrac{i}{3 n_1}$
Montrons que l’inégalité :
$$\frac{2^{s_i}}{3^{i-1}}> 1-\frac{i}{3 n_1}$$ est impossible lorsque $i< 3n_1$
Cette inégalité conduit à
$$n_1<\frac{i}{3(1-\frac{2^{s_i}}{3^{i-1}})}$$
Si cette inégalité est vraie, elle conduit à conclure qu’il existe une borne supérieure pour tout nombre $n_1$ qui initie un VA jusqu’au rang $i$ des impairs. Or nous savons (voir préambule) qu’il existe une infinité de nombres qui atteignent ce rang $i$ avec le même vecteur parité. En fait il s’agit de la classe des $n_1 \pmod{ 2^{s_i+1}}$ Il n’existe donc pas de borne supérieure pour $n_1$ et donc l’inégalité proposée est Non Vraie.
Si cette inégalité est Non Vraie puis-je affirmer que l’inégalité opposée est Vraie ? Je pense que oui... et donc je continue :
Donc l’inégalité $$ n_1>\dfrac{i}{3 (1-\frac{2^{s_i}}{3^{i-1}})} $$ avec la condition $i<3 n_1$, est vraie.
Cette inégalité conduit à : $$n_1 (3^{i-1}-2^{s_i})>i 3^{i-2}$$ donc a fortiori
$$ n_1 (3^{i-1}-2^{s_i})>i 3^{i-2}-3^{i-2}$$, soit :
$$n_1 (3^{i-1}-2^{s_i})>(i-1) 3^{i-2}$$
Le deuxième membre n’est autre que la majoration de $A_i$ dans la relation suivante que nous avons établie :
$$n_i-n_1=\frac{n_1 (3^{i-1}-2^{s_i}) + A_i}{2^{s_i}}$$
(Tant qu’un vol demeure en altitude nous avons montré que : $A_i< (i-1) 3^{i-2}$)
On peut donc conclure : Pour toute valeur de $i<3 n_1$, tant qu’un vol initié par $n_1$ demeure en altitude jusqu’au rang $i$ des impairs ($n_i>n_1$), la relation suivante est vérifiée :
$$n_1 (3^{i-1}-2^{s_i})>(i-1) 3^{i-2}$$, et donc
$$n_1 (3^{i-1}-2^{s_i}> A_i$$
La réciproque est évidemment vraie car si $n_1 (3^{i-1}-2^{s_i})> A_i$ alors $n_i-n_1>0 $ et $n'_bf _i>n_1$
Théorème} : Une Condition nécessaire et suffisante pour qu’un vol initié par $n_1$ demeure en altitude jusqu’au rang $i$ des impairs tel que $i<3n_1$ est $n_1 (3^{i-1}-2^{s_i})>(i-1) 3^{i-2}$ ou bien $n_1 (3^{i-1}-2^{s_i})> A_i$
Remarque : Si le vol chute au rang $j > i$ alors nécessairement $n_1 (-3^{j-1}+2^{s_j})> A_i$
(la majoration de $ A_i$ n’est vraie que tant que le vol demeure en altitude)
La CNS ci-dessus peut également s’écrire :
$$\frac{2^{s_i}}{3^{i-1}}<\frac{3 n_1-i-1}{3 n_1}$$
Cette inégalité ne peut être vérifiée que si $3 n_1-i-1>0$, soit $ i< 3 n_1+1$
Conclusion (émise sous toutes réserves) :Le vol initié par tout $n_1$ chute nécessairement avant le rang $i=3 n_1$
{\it Observation complémentaire} : Il faudrait montrer à présent, à condition que le raisonnement ci-dessus soit juste, qu’il ne peut y avoir une boucle avant le rang $ i=3 n_1$
Il me semble, encore une fois si ce qui précède est sans faute, que le problème d’une boucle éventuelle en altitude ne se pose plus. Mais là je m’avance un peu trop. -
Bonjour,
Collatzfan a dit "Pour ma part je me suis surtout intéréssé à la recherche de vols records et je ne desepère pas d'approcher un jour les maxima prévu par la théorie... "
Quelqu'un pourrait il m'expliquait en quoi la recherche de vol record est interessante ? Il me semble que l'on peut construire des exemples tres simples de nombres ayant une durée de vol aussi grande que l'on veut !
Quelqu'un peut il m'éclairer ? -
julien b,
il y a au moins le nombre 2^n qui rejoint 1 en n étape(s), mais il en existe de plus petits. Quand tu trouves le plus petit, tu peux t'intéresser à ses caractéristiques et peut être en déduire des choses nouvelles.
tu peux t'intéresser aussi au plus petit nombre (le delay record) qui donne lieu à un vol plus long que le delay record précédent. Pour accélérer leur recherche, tu fais appel à des cribles qui sont intéressants à mettre en place. Il existe 129 delay records connus aujourd'hui.
tous ces types de records (glide / strengh / lengh / delay / class records) apportent toujours plus d'informations.
Collatzfan ne voulait pas parler de la durée max d'un vol. Il peut être aussi long qu'on veut. -
Mais de quel "maxima" parlait il alors ?
-
Par construction, il est evident que la durée du vol est fonction du log du nombre.
On introduit donc une fonction que j'appelle finesse (d'autre gamma) qui est le rapport entre la durée d'un vol et l'altitude de départ (le log du nombre de départ).
De façon triviale on peut montrer que la moyenne de cette finesse est 2/ln(4/3) (en prenant en compte x/2 et (3x+1)/2 comme transformations.
Si on prend (x/2 et 3x+1) on obtient 3/ln(4/3).
Il à été montré par J Lagarias et moi de façons indépendantes qu'un maximum pratique pour cette finesse est de 41.6776.
J'appelle Record de Classe c le nombre le plus petit tel que la durée du vol soit c, (donc ayant une finesse maximale), C'est ça les maxima que j'essaie d'approcher.
Aujourd'hui les finesses les plus fortes jamais trouvées sont entre 36,5 et 36,75, soit assez loin de 41.6776
A part le plaisir de rechercher de nouveaux records, cela n'a aucune espece d'interet theorique :-) -
Jules,
Mes commentaires sur ton post, pour ce qu'ils valent...
En notant que je n'utilise pas les mêmes transformations ni notations que toi, mais on peut transposer sans problème.
1)
Pour moi les transformations sont (3x+1)/2 et x/2
j'appelle o (odd) le nombre de transformations de type (3x+1)/2 : equivalent à ton (i-1)
et n le nombre total de transformation : equivelent à s_i-(i-1).
2A)
OK pour s_i=e_(i-1)
OK pour n_i<2*n_1 pour toute étape en altitude d'un vol rasant.
En revanche, l'assertion selon laquelle un VR issu de n_1 ne peut demeurer en altitude au_delà du rang 2n_1-1 me semble abusive. Ce serait vrai si l'on avait prouvé n_i<2*n_1-i.
Néanmoins cette proposition est vraisemblement vraie du fait que les n_i evoluent de façon exponentielle de i, sous condition que la conjecture soit vraie...
2B)
OK pour i-1<=s_i<e_(i-1)
2C)
3^(i-1)-2^(i-1)<=A_i<(i-1)3^(i-2)
pas vérifié mais ca me semble juste.
Pour une trajectoire quelconque on a (3^o-2^o)<=A_i<=(2^(n-o).(3^o-2^o)) et il faut enlever les valeurs les plus grandes pour que le vol reste en altitude.
En revanche la condition pour qu'un vol reste en altitude 3^(i-1)>2^s_i est suffisante mais non necessaire, en effet on peut construire une trajectoire ou la valeur de A_i vient compenser le deficit. Soit 3^o.x+A>2^n.x avec 3^o<2^n, il suffit qu'il existe une trajectoire issue de x telle que A>(2^n-3^o)x.
Tu dois pouvoir fabriquer une vraie CNS en prenant en compte l'encadrement de A.
La suite depends de 2A et 2C, en reprenant ton raisonnement tu devrait arriver a un resultat du même ordre, mais la conclusion qu'il n'y a pas de boucle en altitude ne pourra être tirée du fait du 2A.
Ta propriété est vraie si la conjecture est vraie, tu ne peut donc t'en servir pour prouver cette dernière.
Tout ceci étant sans garantie de justesse de mes raisonnements. -
Oui Kashmir, la durée d'un vol peut être aussi longue que l'on veut. Cependant il me semble avoir démontré qu'il y a une corrélation entre la valeur de n_1 et la durée du vol. En particulier pour la durée du vol en altitude. Une fois n_1 donné, le sort est jeté. n_1 ne pourra aller plus loin que 3*n_1 étapes impaires.Au delà, et même certainement bien avant, il chutera.
J'attends avec impatience ton avis sur ce sujet. -
Bonjour à tous,
Tous les résultats que vous avez montré sur la suite de Syracuse m'intéressent beaucoup, mais je n'arrive pas à comprendre les notations même en regardant les anciens postes. C'est quoi un "vecteur de parité", un n indice i et un s indice i, pourrais-je avoir un exemple simple sur un petit nombre svp.
Merci -
Pour Collatzfan
Merci pour tes commentaires que je vais relire avec soin.
Cependant je continue à affirmer que la relation 3^(i-1)>2^s_i est bien une CNS pour qu'un vol initié par n_1=4x+3 ne chute pas avant le rang i des impairs.
La condition est évidemment suffisante. J'ai montré de deux manières qu'elle était nécessaire.D'une part en utilisant les propriétés des Vols Rasant et, d'autre part en utilisant l'algorithme lui-même. Dès que possible je mettrai en ligne ces démos.
Du reste, je n'ai pas trouvé jusqu'à présent de contre exemple.Tu affirmes la possibilité de construire une trajectoire pour laquelle au rang i le vol demeurerait en altitude avec 3^(i-1)<2^s_i. Je ne pense pas que cela soit possible. Précision : Pour moi, être en altitude au rang i signifie que le vol est en altitude à tous les rangs précédant i
Essaye de faire, à partir du nombre 27 par exemple, le graphique des variations de (1- i/3*27) et de (2^s_i/3^(i-1)) La droite représentant la première fonction demeure, à partir du rang 2, au dessus du graphique de la deuxième jusqu'au rang 38 des impairs qui est le rang de rupture.
bien amicalement -
Retour sur la proposition en 2A, j'ai peut-être été un peu rapide en la rejetant.
Je ne vois néanmoins pas comment tu la justifie ,tu peux expliquer ,
On pourrait dire que pour un vol rasant issu de n_1, toutes les étapes impaires devant être inferieures à 2n_1, il ne reste que (n_1-1)/2 nombre différents disponibles (n_1+2, n_1+4... 2n_1-1) et donc qu'un tel vol ne peut rester en altitude au_dela du rang (n_1-1)/2 (ce qui est meiux que 2n_1-1) mais là encore ce raisonnement ne vaut que si l'on considère que toutes ces étapes sont distinctes, donc que la conjecture est vraie... -
Collatzfan, bonjour.
(entre guillemets tes citations)
« Retour sur la proposition en 2A, j'ai peut-être été un peu rapide en la rejetant.
Je ne vois néanmoins pas comment tu la justifie ,tu peux expliquer ,
On pourrait dire que pour un vol rasant issu de n_1, toutes les étapes impaires devant être inferieures à 2n_1, il ne reste que (n_1-1)/2 nombre différents disponibles (n_1+2, n_1+4... 2n_1-1) et donc qu'un tel vol ne peut rester en altitude au_dela du rang (n_1-1)/2 (ce qui est meiux que 2n_1-1) mais là encore ce raisonnement ne vaut que si l'on considère que toutes ces étapes sont distinctes, donc que la conjecture est vraie... »
Je dis, en effet, que tout vol rasant jusqu’à un rang donné des impairs est initié par un nombre n_1 que l’on peut construire en appliquant l’algorithme relatif aux VR.
Ainsi, par exemple, le nombre n_1=1989627 (modulo 2^21) est rasant jusqu’au 14ème impair.
La condition n_i<2n_1 pour les VR implique naturellement que tout VR initié par n_1 ne peut demeurer en altitude au-delà d’un rang des impairs égal à (n+1)/2. (et non (n-1=/2)
Et pour affirmer cela il n’est pas vrai qu’il faille admettre la conjecture. Pourquoi ?
Parce que nous sommes certains que pour un VR, tant qu’il demeure en altitude, les étapes sont nécessairement distinctes. Un VR ne peut engendrer une boucle en altitude puisque la suite des s_i ne peut devenir périodique. Pour un VR la suite des s_i coïncide avec la suite des e_(i-1), avec e_(i-1) = E ((i-1)Log(3)/Log(2)) qui est une suite non périodique.
« 3^(i-1)-2^(i-1)<=A_i<(i-1)3^(i-2)
pas vérifié mais ca me semble juste.
Pour une trajectoire quelconque on a (3^o-2^o)<=A_i<=(2^(n-o).(3^o-2^o)) et il faut enlever les valeurs les plus grandes pour que le vol reste en altitude.
En revanche la condition pour qu'un vol reste en altitude 3^(i-1)>2^s_i est suffisante mais non necessaire, en effet on peut construire une trajectoire ou la valeur de A_i vient compenser le deficit. Soit 3^o.x+A>2^n.x avec 3^o<2^n, il suffit qu'il existe une trajectoire issue de x telle que A>(2^n-3^o)x.
Tu dois pouvoir fabriquer une vraie CNS en prenant en compte l'encadrement de A. »
L’encadrement des A_i est juste et démontré. Cet encadrement ne peut être utilisé que durant le Vol en Altitude.
(i-1)3^(i-2) est une majoration des A_i quelque soit n_1 , tant que le vol demeure en altitude, y compris dans le cas ou le vol se mettrait à boucler en altitude.
La condition 2^s_1<3^(i-1) est nécessaire et suffisante pour qu’un vol demeure en altitude. Cette CNS est en effet fondamentale pour la suite de mon raisonnement. Je mettrai en ligne cette démo dès que possible. Il faut, en effet, éliminer l’idée que mon raisonnement serait juste si j’admets la conjecture. Cela n’aurait alors aucun sens.
Je t’invite à faire quelques simulations graphiques (je les fais avec Excel) comme je te le signalais ci-dessus. En particulier tu remarqueras que la droite d’équation 1-i/3n_1, avec n_1 donné, joue un rôle particulier en ce sens qu’elle limite les valeurs du rapport 2^s_i/3^(i-1) pour un vol quelconque tant qu’il demeure en altitude . La droite coupe l’axe des valeurs de i au point d’abscisse i=3n_1
Dès que le vol chute le graphique de (2^s_i/3^(i-1)) traverse la droite.
Bien amicalement -
Bonjour
J'ai compris les notations (en fait, quelques coquilles dans les messages précédents me faisaient douter) mais maintenant c'est bon.
Encore une question cependant, que signifie, on "rend" n indice r impair si il est plus petit que 2* n indice 1 ??? pour quel raison ?
Merci -
Jules,
2A : L'aperiodicité de la suite des s_i d'un VR suffit en effet à prouver la condition.
S. Elihaou a utilisé les VR et les propriétés des fractions continues de ln(3)/ln(2) pour demonter une limite inferieure à la longueur des boucles, je ne ma rapelle pas s'il a considéré la periodicité du vecteur de parité. -
Collatzfan merci. Tu es donc d'accord pour 2A. Cela me rassure
La suite pour bientôt.
Julien : L'expression "on rend" signifie que l'on fabrique pas à pas un nombre de départ n_1 qui initie une VR jusqu'à un rang donné. -
Jules,
Il se peut que je n'ai pas bien compris tes notations, mais peux-tu regarder les cas suivants :
Vol 219: (219 , 329 , 247 , 371 , 557 , 209), s_i: (0 , 1 , 3 , 4 , 5 , 8)
Vol 175: (175 , 263 , 395 , 593 , 445 , 167), s_i: (0 , 1 , 2 , 3 , 5 , 8)
Vol 95 :(95 , 143 , 215 , 323 , 485 , 91), s_i: (0 , 1 , 2 , 3 , 4 , 8)
Il me semble bien que 3^(i-1)^=243, 2^s_i=256 > 243 et pourtant il ne reste pas en altitude au rang 6.
C'est la raison pour laquelle je pensais que la condition est nécessaire mais pas suffisante, mais j'ai pu me tromper.
En ce qui concerne le 2A, je suis d'accord avec le raisonnement, comment as-tu prouvé l'apériodicité du vecteur de parité ? Cela ne me parait pas trivial ? -
Collatzfan, je ne te comprends pas. Les tois vols que tu cites chutent au 6e rang avec pour chacun d'eux s_i=8
on a bien pour chacun de ces vols 3^5 -2^8=-13<0 ce qui est en conformité avec ce que j'ai dit jusqu'à présent.
Pour qu'un vol demeure en altitude au rang i des impairs il faut et il suffit que 3^(i-1)>2^s_i. Dès que l'inégalité change de sens et c'est le cas pour chacun de tes trois nombres, alors le vol chute.
L'apériodicité du vecteur parité d'un VR est liée à l'apériodicité de la suite
e_(i-1) = E ((i-1)Log(3)/Log(2)) à cause bien entendu de l'irrationalité du rapport Log(3)/Log(2)
J'ai montré que les suites s_i et e_(i-1) coïncident.
à bientôt -
L'apériodicité vient de la suite de Beatty, apériodique, qui a la bonne idée de coïncider avec le vecteur parité des VRM.
mais effectivement, ça a sans doute à voir avec l'irrationnalité du rapport. -
Julien b,
quelques rappels pour toi :
Dans un vol (suite de maillons), le vecteur parité est la suite faite de 1 si le maillon est impair, et de 0 sinon.
Vol rase-motte (VRM) : Prenons x1 = 4x + 3. On applique Syracuse à x1. on a :
x1 = 4x + 3 impair
x2 = 6x + 5 impair
C’est pour cela que Syracuse appliquée à un nombre de la forme 4x + 3 commence toujours par le vecteur parité : 1,1
Continuons :
x3 = 9x + 8 pair ou impair ?
Chaque fois que nous aurons cette incertitude nous choisirons pair à condition de ne pas entraîner une rupture
du vol en altitude. Donc pour que x3 soit pair il faut que x soit pair. Remplaçons, dans x1, x par 2x et le nouvel
x1 est 8x + 3 et l’on a :
x3 = 18x + 8 pair (le vecteur parité devient (1,1,0))
x4 = 9x + 4 pair ou impair ?
Choisissons impair sinon le vol en altitude se termine et par conséquent imposons x impair et remplaçons x dans x1 par
2x + 1. D’où le nouvel x1 = 16x + 11 et l’on a :
x4 = 18x + 13 impair (le vecteur parité devient (1,1,0,1))
x5 = 27x + 20 pair ou impair ?
Si nous imposons pair, le vol en altitude va se terminer donc imposons impair et remplaçons x par 2x + 1 ce
qui donne x1 = 32x + 27 et donc :
x5 = 54x + 47 impair (le vecteur parité devient (1,1,0,1,1))
x6 = 81x + 71
On continue ainsi à imposer les parités successives de x de manière à ”flirter” avec la rupture mais à l’éviter.
le "on rend" de Jules vient de ce choix qui se fait à différentes étapes.
Donc le choix revient à regarder si le dernier maillon du VRM est inférieur à (2 fois x1) et pair.
MAIS si, comme le suppose Jules, la CNS (si nb impairs * log 3 < nb pairs * log 2 <=> le VRM chute) est vraie, alors on a montré en 2004 qu'il n'était pas nécessaire de savoir si le dernier maillon du VRM est inférieur à (2 fois x1) et pair, on peut se contenter de comparer le nombre d'impairs rencontré le long du vol par rapport au nombre de pairs. -
Jules,
Tu as raison, je me mélange avec les différentes notations et définitions, je vais y regarder de plus près.
Pour l'apériodicité, l'irrationnalité de ln(3)/ln(2) ne prouve uniquement qu'aucune suite periodique ne peut representer cette quantité.
En revanche on doit pouvoir le prouver par l'absurde:
Supposons une suite periodique (n_i, o_i) correspondant à approcher la droite de pente ln(3)/ln(2) par valeurs supérieures strictes
pour une periode (N,O) et par définition on doit avoir :
0.ln(2)/ln(3) < N < O.ln(2)/ln(3) +ln(2)
soit :
ln(2)/ln(3) < N/O < ln(2)/ln(3) + ln(2)/O
N/O de la forme ln(2)/ln(3)+eps avec 0<eps<ln(2)/O
en cumulant k periodes
N'= kN
O'= kO
N'/O' reste egal à N/O soit ln(2)/ln(3)+eps
En revanche la condition devient
ln(2)/ln(3) < N'/O' < ln(2)/ln(3) + ln(2)/O'
le rapport N/O reste a eps de ln(3)/ln(2) alors que la tolerance est divisée par k.
On pourra donc toujours trouver k sufisemment grand pour que N'/O' sorte de l'intervalle.
Aucune representation periodique ne peut donc repondre au problème sauf a considérer eps nul, ce qui est exclu du fait de l'irrationnalité de ln(3)/ln(2)
J'espère ne pas avoir écrit d'anerie cette fois. -
Kashmir, je ne suppose plus et j’énonce :
Une CNS pour qu’un vol initié par un impair n_1 = 3(modulo 4) ne chute pas à tout rang i des impairs est :
3^(i-1)>2^si
Deux démonstrations sont possibles, soit en utilisant les propriétés des VR soit en utilisant l’algorithme lui-même.
Je propose ici la deuxième version.
En reprenant la formule générale qui donne n_i-n_1 (que je ne retranscris pas car elle se trouve sur un post précédent) et en remplaçant dans cette formule n_1 par 4x+3, on obtient :
n_i-(4x+3) = (4*3^(i-1)/2^s_i)*x + (3^i+A_i)/2^s_i
Posons : a=4, b=3, c=4*3^(i-1)/2^s_i , d= (3^i+A_i)/2^s_i
Le nombre de départ sera noté a*x+b, l’impair au rang i est noté c*x+d
1- d/c= (3^i+A_i)/4*3^(i-1) = b/a + A_i/4*3^(i-1)
Donc quelque soit x on a d/c> b/a
2- Le vol étant supposé en altitude n_1(3^(i-1)-2^s_i) + A_i >0
Donc A_i > à la valeur absolue de n_1(3^(i-1)-2^s_i) et à fortiori
A_i > à la valeur absolue de 3*(3^(i-1)-2^s_i)
Par suite : 3(3^(i-1)-2^s_i) + A_i >0 ou encore (3^i+A_i)/2^s_i>3
Que nous écrivons : d>b
3- a>b par définition (4>3)
Nous montrons que dans l’hypothèse ou : a>b, d>b, d/c>b/a, une CNS pour que
c*x+d> a*x+b
Est : c>a
La condition est nécessaire : En effet, si c<a, c*x+d>a*x+b implique
x<(b-d)/(c-a)
L’inégalité ne peut être vérifiée quelque soit x. .
La condition est suffisante : c>a implique c*x>a*x qqsoit x
Sachant d/c>b/a on déduit d/b>c/a et puisque c/a>1 on déduit d/b>1 et donc d>b
Puisque c*x>a*x et d>b on déduit c*x+d>a*x+b quelque soit x
On peut donc écrire : Une CNS pour que n_i>n_1 est c>a, soit en reprenant les notations
c/a=3^(i-1)/2^s_i >1
La démo en utilisant les VR est plus immédiate mais elle suppose que ma démo selon laquelle les suites S_i et e_(i-1) coïncident, soit authentifiée. -
juste une correction que je ne parviens pas à effectguer en modifiant :
Il faut lire : La condition est nécessaire
En effet si c<a, c*x+d>a*x+b implique x<(b-d)/(c-a) -
Collatzfan, la suite de Beatty comme le rappelle Kashmir est reconnue comme apériodique.
Donc pas besoin de démo, sous réserve que ma démo de la coïncidence de la suite des s_i et de celle de Beatty soit authentifiée. -
j'aime ton enthousiasme.
ça on est d'accord, si on admet la CNS, S_i = e_(i-1) est immédiat (2 lignes) et inversement.
en tous cas j'ai un petit programme qui tourne en ce moment (je l'ai appelé syracuserenucci.exe !) et il ne trouve pas de contrexemple à la CNS.
j'ai relu ton post d'hier à tête reposée, je ne sais toujours pas par quel bout le prendre. mais je vais l'emmener avec moi ce week-end.
Sur la forme, ce qui serait bien, c'est de ne pas rajouter de nouveaux éléments dans un nouveau post, mais d'essayer de faire évoluer un seul et même post, en le clarifiant, sinon on ne va jamais s'en sortir. Profitons des convéniences du forum -
D'accord avec toi Kashmir.
En ce qui me concerne je vais rejoindre ma montagne corse pour un peu plus d'un mois et je serai privé d'ordinateur !
J'espère qu'on se retrouvera en septembre.
A bientôt
PS : si tu as le temps dis moi ce que tu penses de la démo de la CNS que je viens de poster ci-dessus. Merci -
Kashmir, encore moi.
Il me semble que tu avais pris soin d'examiner le post dans lequel je tentais d'étalir la coîncidence de la suite e_(i-1) avec la suite s_i des vols rasants et que tu m'avais écrit :" pour moi c'est ok"
Peux-tu confirmer?
Si tu as un moment essayes ceci : Prends un nombre n_1 qui ait un vol en altitude relativement long, 27 par ex. ou tout autre. Trace le graphe des variations du rapport 2^s_i/3^(i-1) ainsi que le graphe de 1-i/3*n_1 dont le support est une droite de pente -1/3.
Tu constates alors que le premier graphe reste au dessous de la droite qu'il traverse dè que le vol chute ( au 38 ème rang pour 27)
J'ai tenté de démontrer cette propriété dans mon post du 19/07 à 11h.59 (page 1)
Je pars en fin d'après-midi...
Bonnes vacances -
Bonjour,
excusez-moi, je change complètement de sujet.
Imaginons que l'on montre que le comportement de la suite de Syracuse se passe comme
une promenade non aléatoire, "relativement simple", dans les décimales de $\sqrt{65}$.
On a aucune information sur l'ordre d'apparition des décimales de $\sqrt{65}$ ? si ?
cordialement. -
Bon, Jules est parti en vacances, c'est dommage. En lui cherchant des contre exemples j'ai observé des trucs assez fun board :
Si on prend les vols de type 4x+3, avec le mode opératoire 3x+1 x/2, on constate que l'on quitte l'altitude et que l'on y re rentre exactement quand
nb impairs * log 3 - nb pairs * log 2 change de signe.
il n'y a que 353 vols qui y font exception et ce à des étapes très précises du vol.
- soit l'étape 13 (on a alors nb impairs = 5 et nb pairs = 8)
- soit l'étape 13*2=26 (on a alors nb impairs = 10 et nb pairs = 16)
- soit l'étape 11*4=44 (on a alors nb impairs = 17 et nb pairs = 27)
- soit l'étape 5*5*3=75 (on a alors nb impairs = 29 et nb pairs = 46)
- soit l'étape 5*5*3*2=150 (on a alors nb impairs = 58 et nb pairs = 92)
- soit l'étape 17*7=119 (on a alors nb impairs = 46 et nb pairs = 73)
- soit l'étape 53*2=106 (on a alors nb impairs = 41 et nb pairs = 65)
- soit l'étape 53*2*2=212 (on a alors nb impairs = 82 et nb pairs = 130)
Certains de ces 353 vols présentant jusqu'à 3 exceptions.
55 vols présentent 2 exceptions : c'est le cas de 171 en l'étape 44 (175) et en l'étape 106 (184).
11 vols présentent 3 exceptions : c'est le cas de 411 en l'étape 44 (412), en l'étape 75 (425) et en l'étape 106 (433).
Ce qui fait que l'on dénombre 430 exceptions en tout.
Le dernier vol à présenter une exception débute par 9 227.
A l'occasion de ces exceptions, la quantité (nb impairs * log 3 - nb pairs * log 2) est toujours négative (et bien sûr très proche de 0).
Ces vols butent souvent sur les mêmes maillons, on n'en dénombre que 68 pour 430 exceptions : 8,16,20,40,52,92,106,160,175,184,233,244,263,325,334,350,395,412,425,433,466,
479,488,502,526,566,577,593,638,650,668,700,719,754,790,850,866,890,911,958,976,
1079,1132,1154,1186,1276,1300,1336,1367,1438,1619,1732,1780,1822,2051,2158,2308,
2429,2734,3077,3238,3644,4102,4616,4858,6154,7288,9232
Par exemple les 33 derniers vols (à partir de celui qui démarre par 8707) butent tous sur 9232 : le vol qui débute par 8707 bute sur 9232 à l'étape 106
Il n'y a qu'un vol qui bute à l'étape 26 : le vol initié par le 39 et qui bute sur 4.
Il n'y a que 2 vols qui butent à l'étape 212 : le vol initié par le 6943 et qui bute sur 7288 et le vol initié par le 8959 et qui bute sur 9232.
Je n'ai pas trouvé d'exception à la première sortie d'altitude. -
Kashmir,
J'espère que les vacances de jules sont bonnes et qu'il en reviendra avec plein de nouvelles idées.
Je regarde de près ses travaux car il suit exactement le même raisonnement que Terras en 76 puis Gardner en 81, mais ces dernier n'en ont déduit qu'une limite inférieure au nombre de pas dans une boucle.
Néanmoins si on arrive a demontrer que la condition est réellement une CNS, une partie de la conjecture serait prouvée, ca vaut le coup d'y regarder de près.
Concernant son dernier post, je suis d'accord A_i > abs(...). Le "par suite..." me pose toujours quelques problème.
Pour tes vols exeptionnels, il sont assez logiques dans la mesure ou il interviennent pour des aproximations proches de ln(3)/ln(2) par des fractions rationnelles, si tu continues tu en trouvera plein d'autres pour (149, 94), (176, 111), (195, 123). C'est en utilisant les fractions continues de ln(3)/ln(2) que les auteurs cités ont pu determiner les longueurs minimales des boucles...
Le probleme d'une conjecture c'est bien qu'elle est vraie, donc que nous ne puissions produire de contre-exemple sans pouvoir la demontrer pour autant. -
Collatzfan,
je relis aussi ce qu'écrit Jules, mais j'ai du mal : dans son message du 20/07/07 17:14:11, on peut reconstituer ce qu'il a voulu dire, mais il manque un passage dans sa démonstration (au niveau de la phrase "L’inégalité ne peut être vérifiée quelque soit x. ."), et c'est le passage le plus attendu, le reste c'est même du détail comparé à la partie manquante.
Sinon son encadrement de A_i me pose problème, il me semble qu'il utilise les conclusions comme hypothèse.
Pour mes exceptions, tu as raison, le rapprochement avec les fractions rationnelles est immédiat. Je m'attendais donc à voir apparaître d'autres exceptions. Et pourtant non, je n'en ai pas vu depuis 9 227, ça s'arrête brutalement (j'ai vérifié jusqu'à 3 000 000 000 et lundi je devrais avoir les résultats jusqu'à 6 000 000 000) -
Salut à vous deux !
Je bénéficie, à temps partiel, de l'ordi de ma fille
J'en profite pour vous manifester ma joie de revoir le débat de nouveau ouvert.
Kashmir, tu as raison pour la majoration de A_i. J'utilisais la CNS sans l'avoir montrée.
Je pense cependant avoir progressé en me concentrant sur les Vols Rasants.J'ai montré que, par construction, un VR obéit à la loi s_i=e_(i-1)
C'est-à-dire que pour les VR il y a identification entre la suite des s_i et celle des e_(i-1)
Autrement dit : la relation s_i=e_(i-1) est caractéristique des VR
A partir de là peut-on généraliser aux Vols en Altitude? Je pense que oui, puisque, par construction , un VR est celui qui accumule le maximum de pairs avant chaque impair. Il en résulterait que pour un vol quelconque la relation
s_i<=e_(i-1) serait une condition nécessaire et suffisante de son maintien en altitude.
Dans mon dernier post je te demandais de comparer le graphe d'un vol simple, en l'occurrence celui de 27 au graphe de la droite 1 - i/3.n_1
As-tu essayé?
Je pense que la piste suivante est à explorer, à savoir : Tout nombre n=4x+3 ne
peut excéder un nombre d'étapes impaires supérieur à 3n
J'attends toujour un contre exemple à la CNS !!
Collatzfan je te remercie d'apporter tes contributions. Je ne connais pas un mot d'Anglais et par conséquent je ne puis guère m'inspirer des travaux de Terras ou d'autres, si ce n'est la référence aux vecteurs parité et quelques broutilles. Aussi suis-je flatté que tu veuilles bien me rapprocher de ces éminents spécialistes!
Bien amicalement à vous et j'espère à bientôt.
Je vous signale que mon e-mail est disponible. Il serait même possible, si vous le souhaitiez que je puisse vous adresser par écrit et par voie postale mes notes. -
Kashmir, Collatzfan, salut !
Je romps le silence ... en espérant que vous ferez un passage ici.
Je voudrais, ici, démontrer que pour les Vols Rasants (VR) la relation $s_i= e_{i-1}$ est établie.
Je tape le texte en Latex en espérant que cela passera.
Quitte à lasser je reviens d’abord sur la construction d’un VR
{\bf1 – Définition d’un VR} : On appelle Vol Rasant (VR) tout vol initié par $n_1=4x+3$ pour lequel $s_i$ est maximum à chaque rang $i $ des impairs.
Le VR est maintenu en altitude ($n_i>n_1$) jusqu’à un rang donné $p$ des impairs.
$s_i$ maximum signifie qu’à chaque rang $i\leq p$ des impairs le vol se trouve en limite de rupture.
{\bf2 – Construction d’un VR} :
Appliquons l’algorithme de la conjecture au nombre $4x+3$. On obtient jusqu’au 5ème terme la suite :
$4x+3,\ 18x+10,\ 6x+5,\ 18x+16,\ 9x+8$ et le Vecteur Parité correspondant $(1,0,1,0, ?)$
Le 5ème terme $n_5=9x+8$ est de parité indéterminée. On a $n_5>2n_1$, donc on peut « rendre » $n_5$ pair sans faire chuter le vol. Pour cela on effectue la transformation $x$ en $2x$ et on obtient la nouvelle suite :
$8x+3,\ 24x+10,\ 12x+5,\ 36x+16,\ 18x+8,\ 9x+4$
Avec le vecteur parité : $(1,0,1,0,0, ?)$
Le 6ème terme $n_6= 9x+4$ est de parité indéterminée et $n_6<2n_1$. Pour éviter la rupture il est nécessaire de rendre $n_6$ impair en effectuant la transformation $x$ en $2x+1$. D’où la nouvelle suite :
$16x+11,\ 48x+34,\ 24x+17,\ 72x+52,\ 36x+26,\ 18x+13,\ 54x+40,\ 27x+20$
Et le vecteur parité : $(1,0,1,0,0,1,0, ?)$
Cette opération peut être poursuivie indéfiniment. Les termes de chacune des suites ainsi obtenues sont les transformés des termes de même rang de la suite précédente par l’une des transformation $x\mapsto 2x$ ou $x\mapsto 2x+1$
Par construction, les impairs de chacune des suites que nous désignerons désormais par $ n_i$ sont tels que $n_i<2n_1$
Cette relation est caractéristique du VR.
{\bf Conséquence : Un VR ne peut comporter plus de 2 pairs entre deux impairs consécutifs.}
Nous savons donc construire le premier terme d’une suite qui initie un VR jusqu’à un rang $p$ donné.
Désignons le premier terme d’une telle suite par $a_1.x+b_1$
Par construction du VR et quelque soit $x$ on a la relation :
$$a_1 x+b_1< a_i x +b_i< 2(a_1 x+b_1)$$
Pour $x=0$ nous aurons la suite initiée par $b_1$ et par conséquent :
$$b_1<b_i<2b_1$$
Puisque, quelque soit $x$, tant que le VR demeure en altitude, $b_i>b_1$, on peut écrire :
$a_i x+b_i>a_1 x+b_1$ équivaut à $a_i>a_1$
La formule générale donnant l’impair $n_i$ (dans un vol quelconque, en altitude ou pas), à savoir :
$$n_i=\frac{3^{i-1} n_1+A_i}{2^s_{i}}$$ peut s’écrire :
$$a_i x+b_i = \frac{3^{i-1}(a_1 x+b_1)+A_i}{2^{s_i}}$$ soit
$$a_i x+b_i = \frac{3^{i-1}}{2^{s_i}}a_1 x + \frac{3^{i-1}b_1+A_i}{2^{s_i}}$$ et donc :
$a_i=\dfrac{3^{i-1}}{2^{s_i}}a_1$
$b_i=\dfrac{3^{i-1} b_1+A_i}{2^{s_i}}$
{\bf Exemple} : Soit la suite du VR initié par $128x+123$ jusqu’au 5ème rang des impairs :
$a_5 x+b_5=\dfrac{3^4}{2^6}.128.x + \dfrac{3^4.123+85}{2^6}$
$a_5 x+b_5=162x+157$ et donc $a_5=162,\ b_5=157$
($A_5$ se calcule par la relation $A_i=3A_{i-1} +2^s_{i-1}$ avec $A_1=0,\ A_2=1,\ A_3=5$
L’équivalence caractéristique des VR établie ci-dessus, implique, quelque soit $x$ et quelque soit $i\leq p$ :
$a_i>a_1$ équivaut à $\dfrac{3^{i-1}}{2^s_{i}} a_1>a_1$ soit $\dfrac{3^{i-1}}{2^{s_i}}>1$
$s_i$ étant maximum par construction, on aura :
$\dfrac{3^{i-1}}{2^{s_i}}>1,\ s_i $ max équivaut à $s_i=E\left((i-1)\dfrac{\log(3)}{\log(2)}\right)$
Ce que nous écrivons :
$$s_i=e_{i-1}$$
Kashmir, Collatzfan, est-ce du verbiage, est-ce que je tourne en rond, ou bien cela a-t-il un sens ?
[Merci à Jean-Louis Lambda pour la correction du LaTeX. AD] -
Salut Jules,
Chose que je n'avais jamais formalisé avant il me semble (alors que c'est gros comme un éléphant au milieu du couloir) : $a_1<a_i<2a_1 \Leftrightarrow b_1<b_i<2b_1$ et, dans la foulée, toutes les étapes d'un VR vérifient ça.
Mais c'est là que le bas blesse ! Ce n'est pas prouvé.
Tu fais donc l'hypothèse que l'on sait toujours positionner $a_ix+b_i$ par rapport à $a_1x+b_1$. Que se serait-il passé si on était tombé sur le cas $a_1<a_i<2a_1$ et $b_i>2b_1$ ?
Du coup, tu sous-entends que l'on peut construire des VR aussi grands que l'on veut (alors qu'il aurait fallu l'écrire pour avoir le droit de dire $a_1x+b_1 < a_ix+b_i < 2(a_1x+b_1)$).
De plus il aurait fallu clairement faire apparaître que $\frac{3^{i-1}}{2^{s_i}}a_1$ est un entier.
Détail : il y a quelques coquilles d'indices sur les $s_i$ dans ton post -
Idem pour moi
-
Salut Jules,
je viens de faire ma réponse en modifiant mon message au dessus.
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