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Réponses

  • Bonjour

    Je précise concernant les certifié que la plupart (130) ont été admis à l'interne et ne se sont donc pas présenter aux oraux de lexterne (ou presque) . Sans quoi je pense le nombre de certifié admis serait beaucoup plus important (pour ma part j'ai eu de bonnes notes aux écrits mais je ne me suis pas présenté aux oraux et je pense que c'est le cas de beaucoup d'autres admis à l'interne )

    Dans tous les cas, je précise également que d'un sujet à l'autre (écrit ou oral) la note du candidat peut grandement variée puisque ce dernier peut se sentir plus ou moins alaise avec le sujet.

    Félicitations aux admis et courage aux autres.
  • @ev bravo! c'est exactement cette ville.
  • Je rebondis sur la question de la barre d'admission : est-elle fixee en fonction de la densite de certifies (selon une directive du ministere? mais alors a quoi bon publier 395 postes ?) ou bien y-a-t-il une difference significative de niveau entre le dernier admis et les premiers recales? Si c'est le premier cas de figure, c'est effectivement bien mal traiter ses personnels : les premiers recales certifie ont pourtant du merite a atteindre presque le niveau du dernier etudiant recu en ayant leurs 18h (ou plus) de cours par semaine a assurer. J'attends avec impatience de lire le rapport ou un communique du jury...
  • Le jury est composé d'universitaires et d'enseignants; je ne pense pas qu'il ait accès à ces informations personnelles sur les candidats.

    Aléa: très bien dit!
  • Suis-je le seul à rester bouche bée devant ce que je lis là?

    - placer volontairement une barre d'admission là où une densité de population spécifique devient élevée, c'est déjà énorme! Pourquoi continue-t-on d'anonymiser les copies d'écrit dans ce cas?

    - Se forcer en bon bisounours à croire que malgré cette incroyable tambouille, le barbu tremblant un peu raide ne vas pas prendre automatiquement 2-3 points en moins à prestation mathématique égale par ailleurs?

    Il faut se réveiller. L'éthique n'est pas une question de "nombres de postes à l'interne". Quand on connait le niveau des très jeunes étudiants (qui ont eu leur bac entre 2005 et 2010), on peut naturellement se demander si on va encore réussir longtemps à les mettre coûte que coûte devant des personnels déjà en poste qu'on ne veut pas voir se servir de l'externe pour simple changement d'échelon.

    J'espère me tromper sur ce que je pense avoir lu. Le post de [franchement] n'a hélas pas l'air d'une intervention exaltée. Ceux de alea et Parisse, qui sont préparateurs, non plus.
  • Je doute que les directives du ministère fixent la barre en fonction du nombre de certifiés qui la passent. Le ministère est dans l'affichage qu'il recrute des profs nouveaux, et donc donner beaucoup de places à l'agreg et les faire pouvoir au moins en affichage est vital pour lui (même si après c'est du mensonge) ; je rappelle qu'il y a eu beaucoup de pression du ministère sur le jury lorsque dans les 90' il ne pourvoyait pas tous les postes, je doute que cela aie changé.

    En même temps, je comprends bien que le jury n'aie pas envie d'agréger certains candidats. Lors d'oraux auquel j'ai assisté cette année, j'ai tout de même vu certaines planches où lors de réponses aux questions, le niveau maximal de certains candidats était le calcul de dérivées de polynômes. Certains candidats sont incapables de tracer, même après 5 minutes de réflexion, le graphe de fonctions type $x \mapsto e^{-x^2}$ voire $x \mapsto\ln(1+x)$ ! Sur les 18 planches auxquelles j'ai assisté, on peut raisonnablement penser qu'en 2005 seulement 3 ou 4 auraient été agrégés.

    Alors il est vrai que le programme a été inutilement chargé et est en complet décalage avec le niveau réel de l'immense majorité des candidats. Je préfèrerais que les candidats soient capables de tracer les deux fonctions plus hauts, ce que savaient faire presque sans hésiter des élèves de terminale il n'y a pas encore si longtemps, qu'ils ne maîtrisent les représentations.

    En revanche, il me semble normal que le jury refuse de descendre en dessous d'un certain niveau. On ne va tout de même pas agréger des personnes qui sont absolument incapables de tracer des fonctions élémentaires, ou qui ne savent rien faire d'autre que dériver un polynôme lors de la séance de questions qui dure une vingtaine de minutes, au prétexte qu'il y a beaucoup de postes ouverts.


    Et je le rappelle, il est assez probable que le nombre de postes suive les besoins et donc la démographie et chute drastiquement les prochaines années. Je préfère largement me dire qu'aujourd'hui on ne recrute pas les personnes au niveau jugé (par le jury) très insuffisant et qu'on soit en pénurie pendant 4 ou 5 ans, et que dans 5 ans au lieu d'avoir moins de 100 postes à l'agrég (ce qui serait le chiffre raisonnable au vu des départs) on en aie 150 ou 200.
  • @BlueBerry :
    Si tu es bon et intéressé par les mathématiques... tu peux faire un petit M2 et ensuite partir "facilement" bosser dans le monde de l'entreprise : tu commence a minima à 2500 € / mois...

    Dans ces conditions pourquoi faire une agrétation ?

    a.Ppar passion pour l'enseignement ?
    b.Obtenir comme un certificat de compétence ?
    c.comme une assurance d'avoir un boulot à vie ?
    d.comme un prerequis pour faire un thèse ? ...

    Quelle proportion de candidat dans chacune de ces catégories ?

    Les bons élèves desertent l'agrégation... soit en faisant un M2, soit en utilisant une des nombreuses passerelles entre université et grande école...
  • L'agrégation externe, comme son nom l'indique, sert à recruter de nouveaux enseignants.

    Or on dit qu'il y avait cette année environ 250 étudiants inscrits dans une préparation à l'agreg. Dans ces conditions, il est déjà difficile de pourvoir 275 postes ; vraisemblablement la plupart des étudiants sont reçus, plus quelques certifiés et des réorientations professionnelles (ex-ingénieur, etc.).

    Actuellement, vu le faible niveau de la barre d'écrit, certains certifiés non admissibles à l'interne sont admissibles à l'externe. Mais ensuite à l'oral c'est plus difficile : le spectre de connaissances est plus large et l'épreuve de modélisation fait des dégâts pour qui n'a pas suivi une préparation spécifique.

    Quand à l'épreuve Agir, le but n'est pas de faire un gros écart-type mais de détecter et éventuellement barrer des gens bizarres. Les certifiés déjà en poste ne devraient pas la passer (ce concours n'est pas prévu pour eux) mais comme tout le monde passe les mêmes épreuves, ils la passent quand même mais ne doivent pas s'attendre à être bonifiés pour cela.
  • visiteurs a écrit:
    je ne pense pas qu'il ait accès à ces informations personnelles sur les candidats

    Réfléchis. Sans même parler des dossiers d'inscription (ni des statistiques du rapport du jury...), on n'a pas encore inventé de crèmes antirides assez efficaces (malgré les pubs).

    - les carences citées par edp sont estudiantines

    - je m'en fiche de savoir qui est meilleur que qui et je ne suis absolument pas concerné. Pour le droit des certifiés à se présenter à tel ou tel concours, il y a des lois, je ne crois pas qu'inviter à l'amiable des gens à passer leur chemin soit pertinent ici.

    J'aimerais ne pas avoir l'impression d'être un bisounours quand je tente de me forcer à croire que les trentenaires et les quadras (voir le troisième âge) reçoivent les mêmes notes à l'oral à prestation égale. Je connais trop la nature humaine pour ne pas savoir à quel point "la souveraineté" donne des ailes à certains esprits fragiles, d'autant plus si un impératif catégorique consensuel et quasi officiel commandant l'embauche des jeunes par priorité absolue les décomplexe.

    Je connais aussi trop bien le niveau des jeunes étudiants et des agrégés post 2000 globalement pour avaler des arguments sur la préparation spécifique ou l'épreuve de modélisation.

    Citoyennement, un écrit officiel dans le rapport de jury 2014 réaffirmant l'équité des évaluations orales (hélas même quitte à mentir) me paraîtrait préférable à un silence. Je n'ai rien de plus à dire, je m'en tiendrai là. Plusieurs posts ont tout de même jeté un sacré doute et la barrière "on les jette mais on les évalue objectivement avant pour vérifier" ne me semble pas aller tant de soi que ça (même si ça reste vrai) quand on connait les fonctionnements généraux de ces instances souveraines
  • "vraisemblablement la plupart des étudiants sont reçus"

    Pas sûr, dans la prépa agreg où je me suis inscrit il y avait 46 admissibles pour finalement 22 admis.
    Certains des nons-admis m'ont paru avoir un niveau tout à fait honorable.
    Est ce qu'ils sont tombés sur un mauvais couplage? Est ce qu'ils n'ont pas réussi à gérer leur stress? Ou est ce qu'ils n'avaient pas assez de recul sur le programme de l'agrégation?
  • edp: je suis bien d'accord qu'il ne faut pas donner l'agreg sous le seul pretexte qu'il y avait presque 400 postes, d'ou mon interrogation sur l'existence d'une difference de niveau significative ou pas entre le dernier recu et le premier recale. Quant a la demographie, je ne vois pas ce qui vous fait predire une chute drastique des besoins (sauf a anticiper une baisse des horaires de maths), au contraire, fin des annees 90 on etait a 730000 naissances/an, debut des annees 2000 a 770000 naissances, fin des annees 2000 un peu au-dessus de 790000. Ou alors vous raisonnez sur les departs en retraite (sur quels chiffres) ?

    Sur le statut des candidats, je pense que les membres du jury ne le connaissent pas au moment ou le candidat passe son oral, et que meme si ils le connaissent (ou le devinent), ils font leur travail d'evaluation sans en tenir compte. Par contre une fois les candidats classes, au moment de fixer la barre, je suis persuade que cette information est connue d'une partie des membres du jury. La question est de savoir si c'est un critere de decision important voire decisif.

    concours externe: on peut etre d'accord sur le fait que l'agreg externe sert a recruter de nouveaux enseignants lorsque le nombre de postes a l'interne est suffisant, ce qui n'est pas le cas. Les personnes qui decident du nombre de postes a l'externe et a l'interne connaissent le nombre d'etudiants inscrits dans les prepas agreg, ils savaient donc pertinement qu'il y aurait significativement plus de postes publies que d'etudiants, et ils savaient tout aussi bien que le nombre reduit de postes publies a l'interne incite beaucoup de certifies a passer l'externe. Si c'est uniquement de l'affichage avec une directive de placer la barre d'admission en fonction de la densite des certifies, je trouve le procede cynique et meme malhonnete envers les certifies.
  • C'est donc un complot de grande ampleur ... ?
    En tout cas, je regrette a posteriori en vous lisant d'avoir préparer avec autant d'acharnement cette année, étant jeune, ayant suivi une prépa et présentant bien, j'étais visiblement "sûr" d'être admis... ceux qui tiennent des propos pareils marchent sur la tête... je pense qu'il faut un peu modérer les choses car des amis suivant une prépa et ayant tout donné cette année n'ont pas réussi à décrocher ce qu'ils voulaient... Attendons un peu, le jury se devra de s'expliquer à la vue des chiffres ! Je crains cependant que le motif soit exactement le même que celui de l'an dernier, n'en déplaise aux plus sceptiques...
  • parisse écrivait:

    > concours externe: on peut etre d'accord sur le
    > fait que l'agreg externe sert a recruter de
    > nouveaux enseignants lorsque le nombre de postes a
    > l'interne est suffisant, ce qui n'est pas le cas.

    Le nombre de poste à l'interne est ce qu'il est actuellement
    depuis environ 15 ans.

    > Les personnes qui decident du nombre de postes a
    > l'externe et a l'interne connaissent le nombre
    > d'etudiants inscrits dans les prepas agreg,

    Rien n'est moins sûr.

    > ils savaient tout aussi bien que
    > le nombre reduit de postes publies a l'interne
    > incite beaucoup de certifies a passer l'externe.

    Non, cf. remarque ci dessus. C'est le faible niveau moyen
    des candidats à l'externe qui produit un effet d'aubaine
    pour les certifiés mais ce concours n'est pas prévu pour eux.

    > Si c'est uniquement de l'affichage avec une
    > directive de placer la barre d'admission en
    > fonction de la densite des certifies, je trouve le
    > procede cynique et meme malhonnete envers les
    > certifies.

    Les politiques fixent le nombre de postes, en fonction
    d'objectifs plus ou moins électoraux (les 60 000 postes de Hollande)
    et le jury décide en son âme et conscience de pourvoir ou non en fonction
    du niveau qu'il constate.

    Cela peut aller dans les deux sens, il me semble qu'à la session 2013
    de l'interne il y a eu une liste complémentaire, donc si les gens ont le niveau
    les postes sont pourvus.
  • Dans la prepa agreg où je me suis inscrit il y avait entre autre deux "vieux" qui présentaient très bien et qui avaient un excellent niveau.
    Ils ont étés admis et ont obtenu un très bon classement. Je ne vois pas où est l'erreur.

    Je veux bien croire que le jury ait baissé volontairement la barre pour éviter qu'un nombre trop important de certifiés obtiennent l'externe, cependant de là à dire qu'ils discriminent volontairement une certaine tranche d'âge...
    Sans preuve concrête c'est de la simple diffamation.
  • Je suis tout à fait d'accord qu'il faille envoyer des postes de l'externe vers l'interne. De toutes façons, malgré un programme qui va moins loin, et si bien entendu la tête des reçus à l'externe est bien supérieure à celle de l'interne, il me semble qu'un reçu "médian" à l'interne n'aie rien à envier à un 200ème à l'externe.

    Pour la démographie, je raisonnais en effet sur les départs à la retraite. Ces estimations sont extrapolées à partir de celles qui ont été faites selon une amie qui est à la DGRH mais sur une autre agreg que celles de maths : ils prévoyaient d'ici 5 à 7 ans diviser le nombre de postes par 4 s'ils suivaient les départs. Après entre temps il se pourrait que pour certaines raisons on ne le fasse pas (ce serait sans aucun doute très impopulaire, au moins chez les profs), et que ceci concerne une agreg et pas une autre.
  • Je n'ai pas lu les dernières pages mais parmi les 4 admissibles à l'externe de la prépa agreg interne où j'étais cette année, 2 ont été admis. Et ils ne font pas particulièrement jeunes...
  • @ concours externe:
    Peut-etre que les recus a l'agreg interne sont en nombre constant depuis 15 ans, je reconnais volontiers que je decouvre le probleme aujourd'hui, n'etant pas personnellement concerne. Mais ca ne me semble pas justifier qu'il doive rester a ce niveau, d'autant que d'apres les chiffres de Samuel DM, il y avait en 1996 246 recus a l'agreg interne (sur 1150 candidats), et en 2013 135 recus pour 1510 candidats.
    Quant a la publication du nombre de postes a l'externe, si les personnes qui decident sont dans votre optique ("l'externe n'est pas faite pour les certifies") et ne se renseignent pas sur le nombre d'etudiants inscrits en prepas agreg, je trouve que ce n'est vraiment pas professionnel, car cela donne de faux espoirs aux certifies (mais aussi a certains etudiants un peu limite). On peut aussi se demander pourquoi la barre d'admissibilite n'a pas ete plus haute, pour eviter de donner de faux espoirs a de nombreux candidats.
  • parisse a écrit:
    On peut aussi se demander pourquoi la barre d'admissibilite n'a pas ete plus haute, pour eviter de donner de faux espoirs a de nombreux candidats.

    Pourquoi ces candidats pleins d'espoir n'ont-ils pas lu le programme, et, s'ils l'ont lu, pourquoi ont-il gardé espoir après avoir constaté que ce programme leur était étranger ?

    Ceci me dépasse.

    (Encore une fois, mille fois d'accord pour dire que le programme de l'agrégation est mauvais, et que cela va en empirant. Mais il est ce qu'il est, et il est public.)
  • je suis admis cette année en ayant fait des écrits très moyens, certainement n'aurais-je pas été admissible il y a quelques années... et pourtant je suis plutôt large après les oraux, comme quoi je suis la preuve vivante qu'il n'y avait pas que des étudiants "un peu limite" qui ont "eu des espoirs pour rien"...
  • Mouais, le programme... Si le jury de l'agrégation externe de mathématiques se met à communiquer, sur les forums et par mail pour dire "on fait ce qu'on peut, mais SVP, ne venez pas, ce n'est pas pour vous, et on vous recalera car on ne veut pas que notre système de recrutement serve à des agents déjà dans la maison qui profitent des déboires de la situation estudiantine pour passer de 18 à 15h et gagner 400E de plus*", ça invite à la réflexion pour rester dans l'euphémisme.

    Quant aux histoires d'évaluation orales objectives, quand on connait la difficulté qu'il y a à jauger un individu à l'oral et le niveau moyen des prestations des reçus, avec un très fort regroupement médian autour d'une même valeur, et si on se rappelle la démission d'un quart du jury il y a peu (avec un motif officiellement autre)... Ca devient un spectacle toute cette histoire

    En tout cas, Il sera difficile de satisfaire tout le monde: ET ceux qui demandent un resserrement sur les bases du programme (là pour le coup, les étudiants partent dans les cordes), ET ceux qui ne veulent pas voir de vieux se présenter sans faire une loi formelle qui leur interdit l'accès
  • * je cite
  • parisse a écrit:
    On peut aussi se demander pourquoi la barre d'admissibilite n'a pas ete plus haute, pour eviter de donner de faux espoirs a de nombreux candidats.
    Je pensais comme toi, mais je connais au moins une personne admise en 2014 avec un total d'écrit inférieur à la barre d'écrit de 2013. Bien sûr, cet étudiant a eu plus de la moyenne a toutes les épreuves orales.

    Si l'agreg veut survivre, elle ne fera pas l'économie d'une mise en question de sa capacité à classer les candidats de 2014, que ce soit pour l'écrit ou l'oral. Si l'écart entre le niveau affiché et le niveau réel est trop important, on ne mesure le niveau mathématique que pour les premiers, pour les autres, on mesure la résistance au stress ou le bruit de l'aléa du thème du sujet.
  • Au fond, c'était peut-être une erreur d'instaurer cette double agrégation, qui crée tant de soucis de stratégie.
    Voici mon expérience,
    J'étais professeur certifié depuis 1972 et comme les math me plaisaient, j'ai passé l'agrégation et je l'ai réussie en 1977, c'était l'agrégation un point c'est tout. Le blabla sur "est-ce bien nécessaire pour enseigner en quatrième ?" avait déjà cours à l'époque, les ignorantins sévissent à toutes les époques.
    Ce qu'il y avait ce bien c'était que les épreuves portaient sur les mathématiques, et non sur des trucs comme "agir en fonctionnaire" où il faut je suppose régurgiter l'idéologie dominante sur " vivre-ensemble" et autres foutaises.
    Espérons qu'on verra revenir le temps de la primauté du contenu, autrement dit de la science et de la culture.
  • xhpwh a écrit:
    Pourquoi ces candidats pleins d'espoir n'ont-ils pas lu le programme, et, s'ils l'ont lu, pourquoi ont-il gardé espoir après avoir constaté que ce programme leur était étranger ?

    Je pense que tu ne peux pas empêcher certaines personnes d'y aller la fleur au fusil, c'est une démarche que tu peux retrouver dans n'importe quel concours.

    Personnellement j'avais réussi le CAPES avec presque $15$ de moyenne en 2008. Parce que j'ai réalisé l'écart de niveau avec l'agrégation, parce que je démarrais dans le métier (on veut bien faire...) je me suis auto-censuré : je ne me suis jamais présenté à l'externe.

    J'ai passé 5 ans à tracer des triangles en sixième-cinquième sans trop d'espoir de monter de niveau puisque j'étais le dernier arrivé dans mon bahut. Au début de cette année scolaire j'avais même des trous de mémoire sur mon formulaire d'intégration, alors ne parlons même pas du formulaire de trigo ou des développements limités autres que $\exp$. Mais j'en ai eu tellement raz-le-bol d'enseigner à un niveau qui ne me convenait pas que j'ai décidé de suivre sérieusement une prépa agreg interne et je me suis présenté aux deux concours. En travaillant comme un forcené j'ai réussi à décrocher l'interne du premier coup malgré des tirages aux oraux pas forcément en ma faveur. Je pense que si j'avais eu ce raz-le-bol avant, n'ayant pas l'ancienneté pour passer l'interne, je me serais présenté à l'externe avec cette idée de "après tout, je n'ai rien à y perdre". J'aurais donc fait partie de ceux qui arrivent aux oraux en étant très limite. C'est un fait : si on ne se maintient pas au niveau en gardant un contact avec les études, on oublie tout. Il me semble qu'un IPR disait que de manière générale, un professeur de math en exercice depuis au moins $10$ ans a un niveau de math égal à celui d'un terminale S s'il ne bosse pas dans son coin.

    Je pense que beaucoup de certifiés voient en l'agrégation un moyen d'améliorer leur quotidien de prof (ORS moindre et paye plus élevée), mais aussi un moyen de faire des choses un peu plus sympa en cours. Je ne pense pas que l'agrégation en ait perdu de sa superbe.
  • Il me semblait que cette épreuve "agir en fonctionnaire" était neutralisée (tout le monde a la même note, en dehors des candidats vraiment inquiétants). N'est-ce plus le cas ? Les témoignages que j'ai survolés semblaient indiquer que c'était encore le cas.
  • Bonjour,

    Tiens, Rouletabille, tu l'as réussie la même année que moi.
    C'était effectivement une autre époque et un autre contenu.

    Cordialement,

    Rescassol
  • samuel dm a écrit:
    Il me semble qu'un IPR disait que de manière générale, un professeur de math en exercice depuis au moins 10 ans a un niveau de math égal à celui d'un terminale S

    Bon, elle est facile, mais je ne résiste pas: et un ipr en exercice depuis 10ans?
  • xhpwh: je ne pense pas qu'on puisse dire que le programme de l'externe est completement etranger aux certifies, surtout ceux qui passent l'interne, meme si c'est bien sur vrai pour certaines parties. Je pense aussi que l'agreg a toujours ete consideree comme un concours et pas comme un examen (dont on aimerait savoir comment la barre est fixee), et qu'il est donc normal que les certifies s'y presentent (avec un certain espoir d'y etre recu vu le nombre de candidats etudiants) vu la difficulte du concours interne, consequence du nombre de places a l'interne. Je pense aussi que le jury de l'externe n'est pas mecontent d'avoir beaucoup de candidats certifies pour avoir un nombre raisonnable d'admissibles mais qu'il semble ensuite en faire peu de cas.
  • Les coupes sont faites pour ne pas passer en dessous d'un certain rapport de présents par poste pourvu non?
    C'est comme ça que je l'ai compris
    En tout cas je suis admis cette année et ce ne sont certainement pas certains commentaires prétentieux et arrogants que j'ai pu lire ici et là qui gâcheront ma joie même si je n'ai pas brillé par mon classement.
  • merci pour ce dernier poste wh. Je me sens un peu comme toi je crois !
  • Je n'ai pas lu avant la page 7, mais je suis le débat depuis la page 7. Pour une fois, si j'ose dire, je n'ai pas vu de prétention ni d'arrogance mais des échanges assez sincères sur des sujets peut-être plus conséquents qu'il n'y parait au premier abord par des intervenants inquiets (alea, Parisse, qui sont préparateurs-agreg en fac, etc). Après le naufrage du secondaire, le naufrage du jury du capes dans la guimauve pédagogiste et maintenant le démon de midi de celui de l'agreg qui tient à pratiquer son jeunisme coûte que coûte et vient pleurer anonymement pour prier à l'amiable ses collègues de zep de pas les approcher on peut même trouver que les échanges sont d'une extrême modération.

    J'espère que alea sera entendu quand il dit
    alea a écrit:
    Si l'agreg veut survivre, elle ne fera pas l'économie d'une mise en question de sa capacité à classer les candidats de 2014, que ce soit pour l'écrit ou l'oral

    mais je crains que non. Il y a une autre cartouche possible dont la proba qu'elle soit dégainée est élevée: un changement de technique d'évaluation de l'écrit. Une entrée décomplexée dans le jeunisme à la mode ailleurs, des sujets où on ne demande plus de démontrer, des barèmes récompensant "les idées" et les conjectures, des dissertations sur la calculette ou une augmentation des questions de probas et de stats appliquées. Ca a plus de chances de se terminer comme ça qu'autrement.

    En plus, c'est pratique, y a toutes les autres disciplines pour conseiller, l'agreg de philo, de littérature, etc ont une expérience à partager. En bref, les facs et les GE françaises vont devenir les seules gardiennes de la mémoire mathématique (j'avais entendu une rumeur disant qu'elles avaient un peu tendance à se reposer sur les concours enseignants pour les épauler dans ce job silencieux)

    Comme dit foys: ça va se baccalauréatiser
  • parisse a écrit:
    je ne pense pas qu'on puisse dire que le programme de l'externe est completement etranger aux certifies

    Je ne pense pas que l'on puisse dire que les certifiés ont échoués en masse à l'agrégation externe.

    On dirait que tu le sous-entends fortement, mais je pense qu'une telle assertion mériterait au moins une argumentation. Je pense qu'il serait plus sage d'attendre le rapport avec le taux de réussite réel au sein de cette population pour pouvoir en débattre sereinement (et, surtout, factuellement).

    Par ailleurs, ton post semble sous-entendre que, à partir du moment où un concours n'est pas un examen, le programme de ce concours n'a pas d'importance, il faut valoriser les meilleurs sans tenir compte du programme. C'est un point de vue avec lequel je suis totalement en désaccord : s'il en est ainsi, à quoi bon écrire un programme ? Encore une fois, je pense que tu te trompes de cible : il faut militer pour un programme de l'agrégation plus raisonnable vis-à-vis de la crise actuelle, et non pas pour qu'on ne tienne pas compte du programme.

    cc a écrit:
    En tout cas, Il sera difficile de satisfaire tout le monde: ET ceux qui demandent un resserrement sur les bases du programme (là pour le coup, les étudiants partent dans les cordes), ET ceux qui ne veulent pas voir de vieux se présenter sans faire une loi formelle qui leur interdit l'accès.

    Le vrai problème est celui que tu as signalé, et je suis totalement d'accord avec toi sur ce point : l'augmentation dramatique de candidats hors-sujet (qui pensent que les maths sont question d'arguments d'autorités, d'apprentissage par coeur, de saupoudrage de culture générale large mais superficielle, de théorèmes qui n'ont surtout pas à être démontrés, etc.).

    L'histoire de la conspiration anti-vieux, c'est du délire.

    Beaucoup de recalés ont dû être recalés par leur état de "hors-sujet" (hélas, tous ceux-là n'ont pas été recalés, j'en ai peur).

    Beaucoup d'autres, et, on veut tout à fait l'imaginer, les élèves de parisse dont il estime l'echec anormal, n'ont simplement pas pu faire preuve de leur connaissance du programme, soit parce qu'ils ne le connaissaient pas, soit parce qu'ils ont fait un mauvais tirage, soit parce que - ça arrive - ils ont ponctuellement perdu leurs moyens. Dans les deux derniers cas ils ont tout intérêt à repasser le concours. Dans tous les cas l'augmentation du volume du programme pour la session 2015 est une mauvaise chose, à condamner ; un recentrage sur l'essentiel serait, au vu de la situation de crise actuelle, plus raisonnable.
  • timide a écrit:
    En plus, c'est pratique, y a toutes les autres disciplines pour conseiller, l'agreg de philo, de littérature, etc ont une expérience à partager. En bref, les facs et les GE françaises vont devenir les seules gardiennes de la mémoire mathématique (j'avais entendu une rumeur disant qu'elles avaient un peu tendance à se reposer sur les concours enseignants pour les épauler dans ce job silencieux)

    Comme dit foys: ça va se baccalauréatiser

    Je ne comprends pas cette comparaison avec les autres disciplines. Es-tu en train de dire que les agrégations externes de Philosophie et de Lettres Modernes se sont baccalauréatisées ?! Aurais-tu des éléments à apporter pour soutenir ceci ?
  • L'histoire de la conspiration anti-vieux, c'est du délire

    Pas une conspiration, juste une tendance. Ce sont les intervenants "concours-externe" et "franchement" qui sont venus poster ce désir de ne pas agréger à l'externe (je cite) des déjà en poste (et ils ont détaillé pourquoi ce désir)
    un recentrage sur l'essentiel serait, au vu de la situation de crise actuelle, plus raisonnable.

    Ca se heurte justement au problème précédent. Plus tu recentres, moins tu disposes d'un épouvantail*** "anti-certifiés, anti-jenesaisqui" et plus tu envoies les jeunes étudiants dans les choux (ce sont plutôt eux en moyenne qui n'ont pas les bases et arrivent maquillés de culture). Ce qui semble justement être déploré par "concours-externe"** et "franchement"**, c'est que l'épouvantail mis en place ne fait plus peur (l'effet d'aubaine évoqué par "concours-externe").

    On peut ajouter à ça la vitrine: jusqu'où descendre sans que les pouvoirs publics ne disent pas "eh, oh, autant ne garder que le capes dans ces conditions et recruter directement les enseignants de CPGE dans les ENS" (cette idée n'est pas la mienne, je me contente de la reproduire en la résumant)

    En bref, je crois qu'on peut tomber d'accord (comme tu l'as dit) sur le fait que ni le problème ni la solution ne se situe à cet aval final de certains parcours estudiantins que sont les concours d'enseignants

    ** [small]à préciser que rien de plus que le contenu de leur post à ces deux là ne permet de dire qu'ils s'expriment au nom du jury. C'est de "l'auto-déclaration". Mais dans le cas contraire, pourquoi avoir délivré ces messages relativement catégoriques et détaillés[/small] :-S
    *** [small]Les distributions (par exemple) sont juste une tête de mort pour faire fuir les badauds et durcir le ***** de la toute petite sous-structure qui départage les 10 premiers[/small]
  • siméon a écrit:
    Es-tu en train de dire que les agrégations externes de Philosophie et de Lettres Modernes se sont baccalauréatisées

    pas du tout: juste que ces disciplines ont un savoir-faire dans l'art de noter des dissertations.
  • Je m'interroge sur cette façon que vous avez tous de parler des vieux. Déjà, le mot n'est pas très agréable. Ensuite, il y a tout un tas de raisons pour lesquelles on peut ne pas passer l'agreg à 22 ans. Il y a aussi d´autres raisons que la paye et les 15 h qui peuvent expliquer qu'on souhaite la passer plus tard : le plaisir de faire des maths, le défi personnel : y arriver alors qu'on n'est plus un étudiant bachoteur dans ses études.
    Vouloir réserver l'agreg aux jeunes étudiants, c'est entretenir ce dont il n'y a vraiment pas de quoi être fier dans le système français, l'importance démesurée donnée au diplôme et aux jeunes années (math sup donc Term S, etc.). Et en plus, c'est illégal. Bref, je ne comprends vraiment pas la raison d'être de votre débat.
    Par ailleurs, ne minimisons pas le facteur chance pour la réussite au concours de la grande masse des étudiants moyens.
  • 100% d'accord, mais note que le "débat" n'est que pour critiquer la même chose que celle que tu dénonces et qualifies d'illégale
  • Il y a une différence entre "remarquer à posteriori que prendre plus d'agrégés aurait pénalisé le système" et "choisir les agrégés en fonction de leur âge".

    Je ne sais pas si c'est le doyen mais il y a un agrégé de 60 ans cette année.
  • Pour favoriser le recrutement des jeunes, mes propositions :

    Tirer les couplages en haut d'un portique après un grimper de corde de 5m.
    Remaquer que c'est en droite ligne de ce qui se fait en ce moment, à savoir grimper les quatre étages de l'ENC, contre deux étages seulement à l'interne. C'est un signe, non ?

    Changer les couplages de fond en comble. Un exemple :
    100m papillon contre grand écart facial. Les croulants feraient moins les malins j'vous l'dis.

    Au lieu de vérifier que les candidats n'utilisent pas leurs pompes pendant la préparation, les appariteurs feraient mieux de leur en imposer : cinq cents par planche dont vingt claquées dans le dos. À la rentrée, on pourra reconnaitre les profs cacochymes à leur fracture de la machoire. "Tiens t'as passé l'oral cette année ?"

    Le jury pourra inciter à la souplesse dans ses rapports : "Le jury aurait apprécié que les démonstrations les pieds au mur soient réalisées avec le sourire."

    Dès l'année suivante, on retrouverait tous les vieux débris dopés à la verveine à l'interne, d'où ils n'auraient jamais dû sortir.

    Quant à ces féroces soldats, j'le dis, c'est pas pour cafter, mais y font rien qu'à mugir dans nos campagnes.

    e.v.

    [Merci Pierrot.]
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • ev

    les sourires gênés des étudiants à vos plaisanteries vous ont donné une fausse idée de votre capacité à faire rire.
  • Moi ça m'a fait beaucoup rire, merci ev :)
  • xhpwh : je ne pense pas que le rapport du jury nous renseignera sur le statut des etudiants classes apres la 276eme place. Ce n'est pas moi qui ai emis le premier l'hypothese que la densite de certifies a eu une importance dans le choix de la barre d'admission, si vous relisez mes posts vous verrez que la premiere supposition que j'ai faite etait que le jury pourrait vouloir sanctionner la presentation d'un seul developpement aux oraux d'algebre et d'analyse. Ce qui est par contre parfaitement exact c'est que je suis tres choque par la reaction de certains intervenants qui laisse entendre que c'est peut-etre bien ce qui s'est passe et qu'on peut resumer en "certifies passez votre chemin" (mais venez quand meme faire de la figuration aux ecrits pour qu'on ait suffisamment d'admissibles).
    Je ne dis pas que le programme ne sert a rien, je dis qu'il faut sortir de sa tour d'ivoire, on vit dans un monde ou il n'y a pas que l'agreg de maths, si on a du mal a recruter au niveau agreg, il ne faut pas encore augmenter les exigences en terme de programme, mais se concentrer sur les bases, et au niveau capes, il faut pouvoir proposer une evolution de carriere vers l'agreg moins malthusienne que ce que permet l'agreg interne aujourd'hui, y compris en utilisant l'agreg externe pour ca lorsqu'on a des postes en rab si les gestionnaires ne veulent pas creer des postes a l'interne. Je ne suis pas en position de decideur, c'est a eux de prendre leurs responsabilites, je pense juste que l'attitude actuelle est suicidaire et comparable a celle des caciques de l'ile de Paques.
    Enfin, je pensais avoir ete clair sur le fait que je ne ferai aucun commentaire sur le succes des etudiants que j'ai eu en preparation, argumenter sur ce sujet comme vous le faites dans votre dernier post est hors sujet.
  • Il y en a même un de strictement plus de 60 ans si je ne m'abuse et qui est vraiment bien classé.

    Il faut arrêter le délire "anti-vieux".

    Evidemment je ne doute pas que parfois même inconsciemment certains membres du jury notent un peu différemment selon l'âge du candidat, mais j'ose espérer que c'est au moins inconscient chez eux et non délibéré.

    Il me semble simplement que malgréune formation en maths générales, certes plus solide que l'actuelle, est plus lointaine et surtout le programme a fortement évolué : la modélisation avec notamment une place importante de l'info ne favorise pas nécessairement les anciens (il suffit de voir l'usage de l'info à l'interne par exemple), avec mon âge d'un peu plus de 40 ans maintenant j'ai pu avoir une formation de maths pures et de maths appli à la fac sans une ligne de probas ou de stat (que j'ai appris en grande école), qui sont désormais importantes dans les programmes des lycées, de l'université et de l'agreg.

    En plus, c'est objectivement plus difficile de se remettre dans le bain de la formation en ayant une vie de famille ou une santé qui n'est plus la même qu'à 25 ans. Pour parler de mon cas, j'ai clairement eu une baisse de régime, de capacité de concentration et de travail vers mes 36-37 ans. A supposer que l'agreg soit au même niveau que celle que j'ai passé, ce qui n'est pas, je ferais sans doute moins bien aujourd'hui simplement parce que les produits semi-directs c'est loin, parce que je n'arrive plus à me concentrer plus de 2 h sur un travail alors qu'à 23 ans je pouvais bosser 10h d'affilée ...
  • L'humour d'ev est très bon, mais celui pince sans rire de edp est encore plus excellent:
    edp a écrit:
    [...] importante de l'info ne favorise pas nécessairement les anciens [...]
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • ccnc a écrit :

    > Ca se heurte justement au problème précédent. Plus tu recentres, moins tu disposes d'un épouvantail*** "anticertifiés,
    > anti-jenesaisqui" et plus tu envoies les jeunes étudiants dans les choux (ce sont plutôt eux en moyenne qui n'ont pas
    > les bases et arrivent maquillés de culture). Ce qui semble justement être déploré par "concours-externe"** et
    > "franchement"**, c'est que l'épouvantail mis en place ne fait plus peur (l'effet d'aubaine évoqué par
    > concours->externe").

    Réaction épidermique et interprétation assez étonnante.

    Ce que je disais, et je le redis puisque ce n'est pas compris, c'est qu'un concours externe n'a pas vocation a priori
    à recruter des gens en poste. Ce qui explique que les épreuves ne soient pas formatées pour les gens en poste
    (modélisation, agir, etc.). Après, en déduire que le jury saque délibérément les certifiés ou que l'on veut disposer
    d'un « épouvantail » relève du délire de cncc.

    Le débat de fond me semble-t-il, devant une pénurie de candidats préparés, est de savoir si l'on doit pourvoir
    coûte que coûte tous les postes indépendamment du niveau des candidats ou bien trouver une barre dite de
    qualité.

    Cette année si j'ai bien suivi la barre est à 178/460 soit 7,7 de moyenne.
    Rappel des barres antérieures (cf. rapport 2013) :

    2013 : 7,9
    2012 : 8,1
    2011 : 9,3
    2010 : 9,8
    2009 : 10,1
    2008 : 10,1

    Dans ces sessions, le taux de certifiés reçus est autour de 5%. On verra ce qu'il en est pour 2014
    mais je ne vois pas pourquoi ce serait différent.

    En supposant que le jury note de la même manière chaque année (je ne sais pas si c'est vrai)
    on peut s'inquiéter de l'évolution de la barre et comprendre que lors des sessions 2013 et 2014 tous
    les postes n'aient pas été pourvus.
  • @concours_externe : La barre ne veut rien dire. Ca dépend du barème (le barème initial est variable, une épreuve peut-être notée sur 200, 300, 400, 600, bref c'est variable. Et pour ramener sur 20, on applique l'algorithme top secret un peu plus compliqué qu'une règle de 3! Si le jury voulait, il donnerait chaque année la même barre, il suffit pour cela d'aligner les quartiles de l'année $n$ et $n+1$. Bref, la barre est non significative!
  • parisse a écrit:
    Je ne pense pas que le rapport du jury nous renseignera sur le statut des etudiants classes apres la 276eme place.

    Décidément, je n'ai pas dû comprendre votre propos. Dans le rapport 2013, on voit clairement que le ratio admis/présents-à-l'oral est très faible pour les certifiés (19%, ce qui est beaucoup plus faible que pour les étudiants par exemple). Je pensais que vous disiez que ce serait la même chose en 2014 et que vous appuyiez vos critiques là-dessus (il se peut que ce soit vrai, ou pas, j'attends le rapport). Manifestement, ce n'est pas ce que vous disiez, et je n'ai pas compris votre propos. Peut-être le préciserez-vous.

    Je maintiens que les critiques devraient être adressées au programme et pas aux membres du jury qui se conforment à celui-ci (et je ne vois pas bien comment ils pourraient faire autrement, sauf à être malhonnêtes). Vos propos vont dans le même sens, mais vous mettez un point d'honneur à ne pas en convenir, je ne comprends pas pourquoi.


    PS : ma remarque sur vos étudiants ne s'adressait pas à vous mais à cc. Par conséquent, c'est à lui de dire s'il l'estime hors-sujet ou pas. Si toutefois ma remarque vous a blessé, sachez que ce n'était pas mon intention, que cela m'attriste et que je vous présente mes excuses.
  • > Si le jury voulait, il donnerait chaque année la
    > même barre, il suffit pour cela d'aligner les
    > quartiles de l'année $n$ et $n+1$. Bref, la barre
    > est non significative!

    Oui, je sais bien que le jury pourrait le faire, mais il ne le fait pas.
    Le jury affiche plutôt une barre décroissante sur les dernières années, ce
    qui n'était pas le cas avant 2010.
    Donc la barre est significative : elle renvoie un message. Et le message
    des dernières années est que le niveau est inquiétant, d'où les postes
    non pourvus.
  • Quelqu'un sait si c'est la même chose dans les autres agregs ou si c'est propre aux maths ?
  • Au risque de passer pour quelqu'un qui s'attache aux petits détails, même si je rejoins
    l'idée que la publication d'un barême ne guarantit rien mais tout de même, je me permets de corriger ceci:

    Barre d'admission en 2104 : 178/420 (420=20x4x4+20x5) c'est à dire 8,47 donc plus haute que celle de 2013...
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