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identité jury ens oral?

Comment savoir le nom du jury pour l'ens cachan?

Réponses

  • Regarde sur le site du BO de l'éducation nationale. Sinon, dans mes souvenirs d'oraux, les jurys avaient leurs noms sur des cartons dans la salle d'examen (mais là c'est un peu tard pour chercher leur page web !)
  • Salut,

    pour ma part, je trouve ta demande relativement déplacée (??)
    pourquoi demander les noms des membres du jury ? pourquoi ne pas travailler tout simplement des points hors programmes... qui te permettront de faire la différence d'avec les autres candidats, par exemple en bûchant les sujets de thèse les plus récents du domaine
  • Pour répondre à capesard, la liste est publiée par arrêté, c'est pas un secret. Et elle est affichée pendant les oraux.
    c'est pas déplacé d'anticiper un peu, plutôt que regarder dans l'urgence en deux jours. On connaît la liste totale mais jamais la sous-commission d'examinateurs devant qui on passe, ce qui là , j'en conviens, serait excessif.


    Là où je te rejoins aussi c'est qu'il faut suivre l'actualité, voir les thèmes à la mode. Le programme est vaste, de la micro, de la macro, l'histoire des faits économiques, de la pensée économique.. L'enjeu est à la fois de suivre mes centres d'intérêts à moi et de pouvoir proposer des modèles(pertinents pour le sujet) qui m'ont plu et en même temps circonscrire , éviter un blanc total sur un sujet qui tient à cœur à 1 membre du jury ( ex : les finances publiques d'un point de vue éco).

    Par exemple, en sociologie, un membre de l'an dernier( et peut-être de cette année) publie un repère ' sociologie des prénoms' in extremis le 9 juin, dix jours avant les épreuves. Si j'ai un peu de temps, j'essaierai de le feuilleter, et au pire j'ai lu son blog où il parle de ce thème.
    En quoi est-ce déplacé?
  • Bonjour,

    je te rappelle la déontologie des examens et concours:
    il y a un programme officiel. Les candidats , selon leur capacité de travail,
    peuvent s'en tenir aux connaissances exigibles ou compléter leur préparation
    en étudiant des points de programme de l'année A+1, voire de l'année A+2 pour faire la différence.

    En classes prépas (en maths), rien n'interdit à un lycéen en spé d'avoir quelques connaissances en homotopie des surfaces et variétés, ou en théorie de la mesure qui lui permettront de prendre un peu de recul, et de faire la différence d'avec les autres candidats.

    Ceci écrit, j'ai crû sentir, dans quelques unes de nos meilleures prépas parisienne, un climat qui ne doit pas être encouragé, qui consisterait, pour les candidats, à s'attacher de trop près à tel ou tel examinateur ou tel ou tel membre du jury, à ses sujets d'intérêts , à ses recherches personnelles. ça conduirait à un climat malsain si c'était le cas.

    Il y a un programme. Rien n'interdit aux candidats d'étudier un peu plus loin
    et plus avant.

    Mais il ne faut pas confondre la fonction (être membre d'un jury) et l'être humain.

    Si , par exemple, une dame va à la messe, on lui demande de suivre l'office et pas d'être intéressée par la personnalité ou l'égo du prêtre.
    Et bien, pour les profs , c'est pareil. Il y a la fonction et il y a les êtres
    humains.
    si tu ne comprends pas ça, c'est que tu as un problème.

    De plus, si tu sais que Mr Untel est un spécialiste de la cohomologie étale (par exemple)
    ça serait absurde , pour toi candidat, de négliger le programme pour travailler spécifiquement ce point des mathématiques, d'autant que l'examinateur peut te piéger en préparant des questions éloignées de sa spécialité.
  • En classes prépas (en maths), rien n'interdit à un lycéen en spé d'avoir quelques connaissances en homotopie des surfaces et variétés

    Rien ne l'interdit, mais en pratique cela doit concerner de l'ordre de 1 candidat tous les 5 ans en moyenne.
  • philradjesh bis écrivait:

    > Là où je te rejoins aussi c'est qu'il faut suivre les thèmes à la mode
    > Le programme est vaste, de la micro, de la macro,

    bah vi. Tu peux travailler , par exemple, le micro-crédit.
    C'est une invention récente de la finance et de la banque, en direction des démunis,
    tout à fait atypique du point de vue économique.
    quant aux sujets d'actualité, ils ne manquent pas, comme le rôle du FMI, la volatilité des prix
    des matières premières, le poids des problèmes climatiques dans l'Economie mondiale
    et bien d'autres sujets auquels on songe sans difficulté
  • capesard écrivait:

    >
    >
    >
    > Et bien, pour les profs , c'est pareil. Il y a la
    > fonction et il y a les êtres
    > humains.
    > si tu ne comprends pas ça, c'est que tu as un
    > problème.
    >

    A ton ton, pour le coup très abrupt, je vois que mon exemple sur le sociologie des prénoms gagnerait à être précisé. Aucun candidat n'est tenu de s'intéresser à un tel thème qui n'est pas au programme. Sauf qu'il y a une épreuve de dossier où le candidat découvre des articles sur un thème original et doit les commenter en les raccrochant au thèmes généralistes du programme. D'où l'intérêt d'avoir jeté un coup d'oeil.
  • Pour répondre à Philradjesh :
    le jury du concours qu'il évoque est public, et il est affiché ici
    JURY2011
  • @membre_du_jury: bah oui, mais ça ne règle pas ce que l'on appelerait
    "un léger sentiment de malaise de déontologie". Ce n'est pas parce que une liste de membres d'un jury est publique qu'un candidat doit en demander la liste a-priori
    avant d'avoir passé le concours.
    Est-ce que l'on demande la liste des gens qui travaillent à la cour des comptes
    ou la liste des sages du conseil constitutionnel ?
    mon sentiment, c'est que disposer d'une liste de membres de jury,
    c'est bien si c'est un droit que finalement on utilise pas. je ne vois pas l'intérêt de demander à consulter a-priori cette liste avant l'épreuve.
  • Merci pour la liste!

    Elle est effectivement affichée de manière très visible sur le site de l'ENS Ulm.
  • capesard a écrit:
    "un léger sentiment de malaise de déontologie"
    Mais de quoi parles-tu au juste ? Sais tu au moins que la déontologie concerne les règles de conduite à l'intérieur d'un profession ? La personne qui pose la question est un candidat à un concours, tu saisis la différence ?
    capesard a écrit:
    c'est que disposer d'une liste de membres de jury,
    c'est bien si c'est un droit que finalement on utilise pas.
    Un droit qui est bien quand on l'utilise pas, génial ce nouveau concept !
  • Même si le mot n'est pas exact, on comprend bien ce que capesard veut dire. Le but du concours est de comparer le niveau des candidats dans certaines disciplines. Les critères d'évaluation ne doivent pas dépendre des centres d'intérêt des membres du jury. Si un candidat regarde la liste des membres du jury avant le concours, c'est qu'il espère que le jury émette un jugement subjectif en sa faveur.
  • Bien au contraire. Quand on met les pieds dans un domaine connu et apprécié par un interrogateur, on a intérêt à assurer. A l'inverse, si on a du répondant c'est le meilleur moyen d'être apprécié à sa juste valeur. Donc je trouve ça tout à fait défendable, même sous un angle '' morale du concours''.
  • @blueberry:tjrs pas d'accord. Admettons qu'il y ait une "culture de la personnalisation" en France (ou ailleurs), que les candidats se focalisent sur les êtres humains qui composent les jurys et non pas sur les programmes des concours. Admettons.

    A ce moment là, le candidat sait qu'il va passer devant Mr Untel. spécialiste disons "de l'ergodicité des systèmes dynamiques holomorphes" (le truc bien pointu) et Mr Untel sait que le candidat est "focalisé" sur sa spécialité, parce que ça serait dès lors une sorte de culture dominante.

    Le pire se produirait alors, c'est que Mr Untel décide ou non , sachant que les candidats sont "focalisés", d'interroger ou non, sur l'ergodicité des systèmes dynamiques holomorphes, en personnalisant également. On voit , sur cet exemple,
    que la personnalisation conduit à plus d'arbitraire que la non-personnalisation.

    Ce qui me parait sain, c'est qu'il y ait un programme, avec des connaissances exigibles, et que les candidats renoncent à s'intéresser à la présence de tel ou tel, dans un jury.
    ça me parait si évident que j'ai trouvé la question initiale "déplacée"..

    @blueberrry: pour les droits que l'on n'utilise pas, en voilà un: l'existence d'une presse
    libre et satyrique (je voulais dire satirique:D) me donne le droit, comme simple citoyen, de connaitre la vie privée de mes dirigeants
    politiques.
  • Il y a une part d'incertitude que les candidats conjurent en discutant et en s'échangeant les ragots des années précédentes, à défaut de rapport suffisamment précis.
  • Il y a, il me semble, dans un certain lycée une sorte de cahier de notes sur les examinateurs de l'X, avec les exercices qu'ils aiment donner, leur lubies, et je ne sais quoi d'autre encore.
    J'ai moi-même tendance à penser que ce genre de choses est amoral, les concours sélectionnent uniquement sur des critères de réussite disciplinaires.
    Maintenant, d'un point de vue plus objectif, rien de tout cela n'est interdit.
  • On m'a rapporté l'histoire d'un enseignant d'une grande prépa parisienne qui donnait instruction à ses élèves de rédiger de telle manière une question afin que le correcteur identifie d'où venait l'élève.
    Là, il y a effectivement un problème de déontologie.
  • @deufeufeu:
    Qu'est ce qui se passerait si des jurys de X donnaient (parfois) des sujets simples mais déroutants: "démontrez-moi le théorème de Pick" , "montrez-moi que l'heptagone n'est pas constructible" , etc..:D on voit le style d'énoncés, qui réclament de l'imagination de la part du (resp. de la ) candidat(e)
  • Epilogue :
    ceux qui ont cité 'sociologie des prénoms' de Baptiste C, l'ancien membre du jury, se sont bien plantés à la dissertation 'consommation et utilité' pour le concours BL de l'Ens.

    Lequel conclut sur son blog en citant ce fil de discussion :
    Après quatre ans de participation au jury d’entrée à l’Ecole normale supérieure, j’ai participé à mes dernières délibérations. La proclamation des résultats a eu lieu il y a quelques heures et la liste des admis est ici.
    Je ne vais pas ici faire un rapport sur les épreuves (c’est en cours de rédaction avec mon collègue, Charles Soulié). Il me semble que les candidates, pour ce qui est de l’épreuve de sociologie, sont techniquement mieux préparés maintenant qu’à mon époque (certaines candidates font des exposés que j’aurais eu du mal à faire à leur âge).
    Je savais, par divers indices, que mon blog était lu par les préparationnaires. Sur un forum, on pouvait lire cette année un message d’un certain “philradjesh bis” :

    Par exemple, en sociologie, un membre de l’an dernier( et peut-être de cette année) publie un repère ‘ sociologie des prénoms’ in extremis le 9 juin, dix jours avant les épreuves. Si j’ai un peu de temps, j’essaierai de le feuilleter, et au pire j’ai lu son blog où il parle de ce thème.
    source


    Le « in extremis » m’a fait sourire, et je trouve le reste étonnant. Mais finalement pas très surprenant. En 1994-1995, quand j’ai passé le concours, si les professeurs nous disaient qu’untel était au jury, il était très compliqué d’en savoir plus que cela. Aujourd’hui, la composition du jury est en ligne, les articles des membres du jury le sont aussi pour partie (et certains ont même des blogs). Les candidats se rassurent peut-être en essayant de cerner les centres d’intérêt des membres du jury. Sachant cela j’ai souvent évité de mentionner, sur le blog, certains articles au moment de leur publication, dans l’hypothèse où ils pourraient me servir dans le cadre de l’épreuve “sur dossier” [annales 2010].
    Cette “veille”, de la part des candidats, se double d’une surveillance au moment des oraux : nos questions habituelles sont notées et, à ce qu’il paraît, circulent ensuite par mail. J’aimerais beaucoup lire un de ces “compte rendu d’oral”.
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