J'aime penser que la lune est là même si je ne la regarde pas
Bonjour.
Je souhaite avoir selon vous la définition exacte de la citation "J'aime penser que la lune est là même si je ne la regarde pas" d'Albert Einstein en rapport de l'expérience de la double fente de la mécanique quantique. En effet la mesure ou l'observation se résume à l'effondrement de la fonction d'onde pour en donner un caractère de particule, alors qu'avant la mesure la particule se comporte en ondes. Cela veut très clairement dire que la matière apparaît à nos yeux instantanément. On ferme les yeux et hop tout est en ondes de probabilité comme un brouillard. L'observation inclus tous les sens, mais pour notre cas de figure il s'agit d'observation visuelle. Nous savons que le système quantique est fainéant et utilisera toujours le chemin le plus court avec la plus petite énergie possible. Ce qui est pratique dans le modèle de John Wheeler qui proposa qu'il ait qu'un seul électron pour pouvoir expliquer le fonctionnement l'univers.
Je souhaite avoir selon vous la définition exacte de la citation "J'aime penser que la lune est là même si je ne la regarde pas" d'Albert Einstein en rapport de l'expérience de la double fente de la mécanique quantique. En effet la mesure ou l'observation se résume à l'effondrement de la fonction d'onde pour en donner un caractère de particule, alors qu'avant la mesure la particule se comporte en ondes. Cela veut très clairement dire que la matière apparaît à nos yeux instantanément. On ferme les yeux et hop tout est en ondes de probabilité comme un brouillard. L'observation inclus tous les sens, mais pour notre cas de figure il s'agit d'observation visuelle. Nous savons que le système quantique est fainéant et utilisera toujours le chemin le plus court avec la plus petite énergie possible. Ce qui est pratique dans le modèle de John Wheeler qui proposa qu'il ait qu'un seul électron pour pouvoir expliquer le fonctionnement l'univers.
Kartazion, master of the Matrix
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Réponses
J'ai bon ?
Je l'aime bien parce qu'elle concurrence les mondes parallèles, ce qui quand on regarde un feu de cheminée est tout aussi invraisemblable.
Je n'ai lu qu'une production littéraire qui exploite cette idée, celle-ci a été récompensée du prix Goncourt à un auteur avec une formation mathématique.
Vrai, Frais, Fake, Faut voir ?
Kartazion, je ne suis pas une simulation, je suis une illusion de simulation
Lire (ou relire) Simulacron 3, de Daniel F. Galouye.
Cordialement,
Rescassol
En espérant ne pas être hors sujet.
J'ai peut-être un élément de réponse à la première question de Kartazion.
Dans le billet récent de ScienceEtonnante.
Bon visionnage.
Cet article me semble bien exposer ce qu'Einstein (et ses contemporains) pensai(en)t de la physique quantique : https://www.podcastscience.fm/dossiers/2016/05/31/einstein-et-la-physique-quantique/
Avec la physique quantique, c'est dans ce sens (au delà d'une position scientifique acceptable en science physique), qu'Einstein pensait être projeté dans la métaphysique, tant il lui semblait indispensable au niveau scientifique de pouvoir prédire avec autant de précisions possibles des résultats de mesure, quitte à en savoir toujours plus sur les conditions initiales ou éventuellement, autres informations « manquantes ».
Ce que les expériences et travaux en physique quantique ont réfuté jusqu'ici : il n'y a aucune information cachée, qui nous permettrait de gagner « en précision ».
Dans ce sens, la physique quantique est dite, complète, c'est-à-dire que dans le cadre de son domaine d'application, pour peu que l'on puisse négliger la gravité (par exemple), il n'y a pas d'informations qui manquent à la physique quantique pour pouvoir faire des mesures plus précises, cette « imprécision » n'est pas une imprécision, c'est en fait un indéterminisme fondamental à la théorie.
Einstein pensait que ça, c'était métaphysique, c'est-à-dire, qu'il ne voyait pas comment continuer à avoir des bases scientifiques « saines », tout en acceptant que la physique quantique réfute nos concepts classiques indispensables selon lui, pour continuer à faire avancer la science, c'est-à-dire (condition nécessaire), continuer à être rationnel en science physique.
Nos descendants peut-être prouveront à Einstein qu'il avait tort, ou pas.
Ce que je n'ai pas fait dans un premier temps par souci de ne pas trop compliquer la lecture, mais suffisamment intuitif si on sait
1. que personne d'un peu au courant aujourd'hui et sérieuse, n'oserait dire que la physique quantique n'est pas de la science physique,
2. qu'à l'époque d'Einstein, le « statut » fondamental de la physique quantique était plus sujet de discussion qu'aujourd'hui (ce qui a conduit Einstein à formuler son paradoxe EPR).
En conclusion le faite d'avoir comme mécanisme l'intrication, permet pour l'émetteur d'en choisir certaines conditions avant intrication par limitation ou quantification de possibilités.
Et puisque l'indéterminisme est fondamental, dans une configuration donnée, il n'y a pas de paramètres sur lesquels « jouer » pour contraindre la mesure à une valeur donnée. Le résultat sera toujours aléatoire.
Comme disait Einstein : « dieu ne joue pas aux dés », mais Bohr de lui répondre : « Mais qui êtes-vous, Albert Einstein, pour dire à Dieu ce qu'il doit faire ? ».
J'ai aussi envie de penser que nous ponvons peut-être jouer sur les projections des états quantiques des particules, mais pas sur le caractère aléatoire qui commande ces projections.
Et cela nous montre que justement, nous ne sommes pas à l'aise avec la physique quantique. Richard Feynman, grand physicien (et homme extraordinaire par ailleurs), a dit : « si quelqu'un vous dit qu'il a compris la physique quantique, c'est qu'il ne l'a pas comprise ».
Nous avons une soif de connaitre et nous avons besoin de trouver des paramètres avec lesquels, nous pouvons mieux comprendre la physique quantique.
Jusque là, je ne crois pas que ce soit encore HS, même si non spécifique à la physique quantique.
Mais pour ma part, comme j'arrive à la limite de mes pauvres connaissances, c'est donc vraiment spéculatif et personnel car je n'ai lu cela dans aucune étude ou travaux scientifiques mais je me permets ce petit écart éventuel à la charte du forum, mais selon moi, la physique quantique est aussi très liée aux « formes géométriques qui entourent les particules ».
Finalement, la configuration des formes géométriques peut, qui sait, jouer d'une certaine manière, le rôle de l'équivalent des paramètres (déterministes) en physique classique ? Mais c'est sans doute une idée à 2 balles.
cette image résume bien la situation, je trouve.
Tu poses la question à l'envers : ce sont les particules qui forment la matière. L'électron c'est de l'électron. Ça ne peut rien avoir de commun avec ce que l'on appelle généralement de la matière.
Cordialement.
Cela revient à défier la décohérence quantique ; ou plutôt l'effondrement de la fonction d'onde en rapport des états quantiques dus à l'observation.
Le même qui fait apparaître un pommier plus petit lorsqu'on est plus loin.
Des questions ?
On peut quand même faire l'analogie entre l'effet de perspective en 3D qui est considéré comme une illusion d'optique par certains et la contraction des longueurs/dilatation du temps en 4D. C'est le même phéomène avec une dimension en plus.
L'analogie, oui. Ce qui ne veut pas dire que cela fonctionne comme ça vu que c'est une analogie. Je pense même que vous êtes d'accord que de faire justement cette analogie entre le temps et l'optique porte à confusion. L'exemple prit pour la contraction des longueurs est bien choisi.
Genre dans le paradoxe des jumeaux, prenons des jumelles, pour y voir de plus près.
La théorie de la relativité restreinte implique-t-elle que :
Merci de votre attention.