Errata : Introduction au langage catégorique

Bonjour
Ici débute la liste des errata concernant le livre Introduction au langage catégorique de Ibrahim Assem.
La deuxième que j'ai trouvée se situe à la page 45 dudit livre où il faut lire, ou bien "Soit $Y\in\mathscr{C}_0$. Le foncteur $\mathscr{C}(-,\,Y):\mathscr{C}^{\text{op}}\to\mathcal{Ens}$ est défini comme suit.", ou bien "Soit $Y\in\mathscr{C}_0$. Le foncteur contravariant $\mathscr{C}(-,\,Y):\mathscr{C}\to\mathcal{Ens}$ est défini comme suit." ; mais certainement pas "Soit $Y\in\mathscr{C}_0$. Le foncteur contravariant $\mathscr{C}(-,\,Y):\mathscr{C}^{\text{op}}\to\mathcal{Ens}$ est défini comme suit.".
La première, moins importante, se situe à la page 6, où il y a une petite coquille typographique.
Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).

Réponses

  • raoul.S
    Modifié (July 2022)
    En bas de la page 21 il faut lire Par conséquent, pour tout $y\in H$, on a 
    et non Par conséquent, pour tout $y\in I$ on a.
    PS : c'est Ibrahim Assem qui va être content...  À propos, on a le droit à une rémunération ? :mrgreen:
  • Thierry Poma
    Modifié (August 2022)
    $\newcommand{\hom}[3]{\mathscr{#1}\left({#2},\,{#3}\right)}\newcommand{\Fonc}[3]{#1:#2#3\to\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#3},\,{-}\right),\,#2\right)}$Il ne s'agit pas de signaler une erreur et de la corriger. Cependant, après une excellente introduction au lemme de Yoneda (page 80), je trouve perturbent, surtout pour un non initié, de ne pas rapprocher instantanément cette introduction avec la démonstration de ce lemme. Ce rapprochement peut se faire en douceur en lisant le texte comme suit à la place :
    Nous construisons une application inverse\[\Fonc{\sigma}{F}{X}\]A chaque élément $x\in{FX}$, nous voulons assigner un morphisme fonctoriel $\sigma(x):\hom{C}{X}{-}\to{}F$. Ce dernier évalué en un objet $Y\in\mathscr{C}_0$ devient une application $\sigma(x)_Y:\hom{C}{X}{Y}\to{}FY$. Soit ainsi $g:X\to{}Y$ un morphisme de $\mathscr{C}$. On veut lui faire correspondre un élément $\sigma(x)_Y(g)\in{}FY$. Mais $x\in{}FX$, et $F(g)$ est une application de $FX$ vers $FY$, de sorte que $F(g)(x)\in{}FY$. Il est donc naturel de poser : $\sigma(x)_Y(g)=F(g)(x)\qquad(\star)$. Nous devons prouver que l'obtient ainsi un morphisme fonctoriel $\sigma(x)$. Soit $f:Y\to{}Z$ un morphisme de $\mathscr{C}$. Il s'agit de prouver que le carré
    \[\xymatrix@R+1pc@C+2pc{ \hom{C}{X}{Y} \ar[r]^{\sigma(x)_Y} \ar[d]_{\hom{C}{X}{f}} & FY \ar[d]^{F(f)} \\ \hom{C}{X}{Z} \ar[r]_{\sigma(x)_Z} & FZ }\]est commutatif. Or, pour $u\in\hom{C}{X}{Y}$, on a\[\begin{aligned}F(f)\sigma(x)_Y(u)&=F(f)F(u)(x)=F(fu)(x)\\&=F\left(\hom{C}{X}{f}(u)\right)(x)=\sigma(x)_Z\hom{C}{X}{f}(u)\end{aligned}\]ce qui établit que $\sigma(x)$ est bien un morphisme fonctoriel.

    Note : la première égalité est due à $(\star)$ appliquée à $f$, la deuxième à la fonctorialité [covariante] de $F$, la troisième à la définition du foncteur covariant $\hom{C}{X}{-}$ rappelée en page 80 et appliquée à $f$, la dernière une nouvelle fois à $(\star)$ appliquée à $\hom{C}{X}{f}(u)$.

    Je reviendrai plus tard pour la suite. Il est ainsi aisé de procéder à un rapprochement entre ce qui se trouve consigné en page 80 et le texte modifié ci-dessus.



    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • raoul.S
    Modifié (July 2022)
    Exercice 3 page 27la condition 3) découle de la 2) et est donc inutile. De plus il me semble que l'opération partiellement définie sur $\mathcal{M}$ doit être "associative" autrement l'exercice est faux.

    Aïe aïe il fallait tourner la page, il y avait bien l'associativité :mrgreen:
  • raoul.S : bonsoir. Ce n'est pas grave. Pour ma part, j'ai été obligé d’arrêter pour cause d'allergies. Je poursuivrai un autre jour.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Salut @Thierry Poma, désolé d'apprendre que tu es allergique à ce point. J'ai lu que c'est l'encre qui te cause ceci. Je n'aurais jamais cru qu'on puisse être allergique à certains produits qui composent les livres. Finalement on peut être allergique à quasiment tout on dirait, c'est la complexité du système immunitaire...
  • raoul.S
    Modifié (July 2022)
    Exercice 5 b) page 28. La question b) de cet exo est bizarre du moment qu'un produit de catégories nulles est égal à la catégorie nulle... donc aucune chance d'obtenir une catégorie discrète quelconque, mais peut-être que quelque chose m'échappe.

    @Thierry Poma que penses-tu de la question b) cet exo ? je t'ai mis l'énoncé ci-dessous pour t'éviter des problèmes :mrgreen:




    Edit :  
    Après quelques recherches sur le web je me suis convaincu que l'auteur parle ici de la notion duale du produit et donc du coproduit (si cette hypothèse est correcte il s'agit donc d'une coquille dans la 5 b) ). Avec ça la réponse devient évidente car en faisant "l'union disjointe" de copies de la catégorie nulle on obtient bien une catégorie discrète... (voir : ICI et ICI)
  • Thierry Poma
    Modifié (July 2022)
    raoul.S : bonjour. L'on parle de catégorie nulle, pas de catégorie vide. Voir le bas de la page 8. L'exercice me semble exact. Là, je suis occupé à autre chose. Je verrai cela plus tard.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • raoul.S : vu le contexte, il me semble évident que cet exercice repose sur l'exercice 3 qui le précède notionnellement.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Comme discuté dans cet autre fil il y a des coquilles aux pages 46 et 47.
  • Jean-Louis
    Modifié (August 2022)
    Bonjour Raoul et Thierry,
    Je suis un peu inquiet de voir qu'il est question dans ce livre, que je pensais être une initiation au langage catégorique, de produits tensoriels, et autres joyeusetés que je ne maîtrise pas du tout. Je pensais qu'il s'agissait d'un bouquin du genre des Lawvere uniquement sur les catégories et éventuellement sur les topos.
    J'hésite à l'acheter.
    Merci de vos conseils.
    Cordialement. (voire plus)
    Jean-Louis.
  • @Jean-Louis : En général, un livre de théorie des catégories contient un gros morceau sur les catégories tensorielles et tout ce qui y est associé. Il semble donc logique de rappeler d'abord quel est le produit tensoriel classique même si cela n'est pas nécessaire en soi. 
  • raoul.S
    Modifié (August 2022)
    Salut @Jean-Louis, pour compléter la réponse de Cyrano, ce livre est bien une introduction au langage catégorique. L'auteur agrémente le tout de beaucoup d'exemples. Après l'introduction de chaque notion nouvelle il y a toute une liste d'exemples. Or les exemples proviennent d'autres domaines des mathématiques.

    Pour le moment, j'en suis à la page 50, les exemples proviennent essentiellement de l'algèbre, de la topologie, de la théorie des ensembles et de la théorie des graphes. Lorsqu'il introduit les bifoncteurs l'auteur prend l'exemple du produit tensoriel et l'introduit brièvement. Si tu ne t'es jamais intéressé au produit tensoriel alors cet exemple peut être difficile à digérer oui. Après je ne sais pas si ceci sera utilisé dans la suite du livre.

    Disons qu'il faut quand-même avoir des notions générales des autres domaines des maths (comme déjà dit algèbre, topologie etc.) pour pouvoir apprécier les catégories.

    Voici la table des matières

    PS. j'ai oublié de dire que l'auteur n'entre pas dans des considérations logiques pour définir formellement la notion de catégorie. On demande au lecteur d'utiliser la notion de classe au sens intuitif.
  • Je reviens un poil en arrière. Milieu de la page 25 : il faut remplacer $f1_X=f=f'h=fhg$ par $f1_X=f=f'g=fhg$.
  • raoul.S : bonjour. Je confirme, d'autant que c'est une coquille que j'avais dès le début relevée.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Thierry Poma
    Modifié (August 2022)
    Voici un exercice, pour l'instant non corrigé, dont le concept de relation d'équivalence engendrée par une relation binaire $\mathcal{R}_0$ est utilisée dans le livre, mais aussi en topologies générale et algébrique. Voici le texte :
    L'on note que la description donnée en 2. de cette plus petite relation d'équivalence incluant $\mathcal{R}_0$ se simplifie si l'on suppose $\mathcal{R}_0$ réflexive par exemple.
    Voir par exemple 4.8.(b), page 189, pour une utilisation de ce concept.

    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Milieu de la page 53. C'est $F(2')=c$ et non $F(3)=c$.
  • Thierry Poma
    Modifié (August 2022)
    $\newcommand{\hom}[3]{\mathscr{#1}\left({#2},\,{#3}\right)}\newcommand{\MFun}[2]{\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#1},\,{-}\right),\,#2\right)}\newcommand{\Fonc}[3]{#1:#2#3\to\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#3},\,{-}\right),\,#2\right)}$Il s'agit de la suite de ceci. Avant de poursuivre, l'on remarque que la notation $\eta$, tout comme la notation $\sigma$, dépend étroitement de l'objet $X\in\mathscr{C}_0$ et du foncteur $F$ issus des hypothèses dudit théorème. L'on peut faire la même remarque pour tout $\varphi$ appartenant à la classe $\MFun{X}{F}$ des morphismes fonctoriels de $\hom{C}{X}{-}$ vers $F$, la catégorie $\mathscr{C}$ n'étant pas supposée petite. L'on pourra tirer profit des exercices 1 et 2, pages 114 et 115.
    Cela dit, en utilisant les mêmes notations que l'auteur, il reste à vérifier que $\eta$ et $\sigma$ sont des bijections mutuellement inverses. On commence par prouver que $\eta\sigma$ est l'identité sur le foncteur $F$ (Cf. exemple 5.2.(a), page 54). Dit autrement, cela revient à prouver que l'on a $\eta\left(\sigma(x)\right)=x$ quel que soit $x\in{}FX$. Cela suit immédiatement des définitions, puisque, pour tout $x\in{}FX$, $\sigma(x):\hom{C}{X}{-}\to{}F$ appartient à la classe $\MFun{X}{F}$ et\[\eta\left(\sigma(x)\right)=\sigma(x)_X(1_X)=F(1_X)(x)=1_{FX}(x)=x\]où l'on a appliqué $(\star)$ pour établir la deuxième égalité, puis la fonctorialité de $F$ pour établir la troisième égalité, la dernière étant triviale.
    Dans la même veine, prouvons que $\sigma\eta$ est l'identité sur la classe $\MFun{X}{F}$. Pour établir ce résultat, l'on doit travailler un peu plus que ci-dessus. Pour ce faire, soient $\varphi:\hom{C}{X}{-}\to{}F$ un morphisme fonctoriel appartenant à la classe $\MFun{X}{F}$, $Y\in\mathscr{C}_0$ un objet de $\mathscr{C}$ et $h:X\to{}Y$ un morphisme de $\mathscr{C}$, i.e. un élément de l'ensemble $\hom{C}{X}{Y}$, de sorte que tout revient à prouver que $\sigma\left(\eta(\varphi)\right)_Y(h)=\varphi_Y(h)$. Finalement, en s'appuyant sur le carré\[\xymatrix@R+2pc@C+3pc{ \hom{C}{X}{X} \ar[r]^{\varphi_X} \ar[d]_{\hom{C}{X}{h}} & FX \ar[d]^{F(h)} \\ \hom{C}{X}{Y} \ar[r]_{\varphi_Y} & FY }\]qui est commutatif en vertu du fait que $\varphi$ est un morphisme fonctoriel, en effectuant un dernier appel à $(\star)$ et en utilisant la définition de $\eta$, l'on obtient successivement\[\begin{aligned}\sigma\left(\eta(\varphi)\right)_Y(h)=F(h)\left(\eta(\varphi)\right)=F(h)\left(\varphi_X(1_X)\right)=\left(F(h)\varphi_X\right)(1_X)&=\left(\varphi_Y\hom{C}{X}{h}\right)(1_X)\\&=\varphi_Y\left(\hom{C}{X}{h}(1_X)\right)=\varphi_Y\left(h1_X\right)=\varphi_Y\left(h\right)\end{aligned}\]donc le résultat attendu.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Jean-Louis
    Modifié (August 2022)
    Merci Raoul et Cyrano.
    Cordialement.
    Jean-Louis.
  • Page 54 exemple (c) : il faut remplacer $\mathcal{A}$ par $Inc\circ \mathcal{A}$ où $Inc$ est le foncteur d'inclusion de la catégorie des groupes abéliens dans celle des groupes. Car autrement les foncteurs $1_{\mathcal{Gr}}$ et $\mathcal{A}$ n'ont pas la même catégorie but et il ne peut donc pas y avoir de morphisme fonctoriel entre les deux.

    Page 54 exemple (d) : il faut remplacer $L$ par $|-|\circ L$ où $|-|$ est le foncteur d'oubli de la catégorie des $A$-modules dans celle des ensembles. Car autrement les foncteurs $1_{\mathcal{Ens}}$ et $L$ n'ont pas la même catégorie but et il ne peut donc pas y avoir de morphisme fonctoriel entre les deux.
  • Thierry Poma
    Modifié (August 2022)

    $\newcommand{\hom}[3]{\mathscr{#1}\left({#2},\,{#3}\right)}\newcommand{\MFun}[2]{\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#1},\,{-}\right),\,#2\right)}\newcommand{\Fonc}[3]{#1:#2#3\to\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#3},\,{-}\right),\,#2\right)}$Je propose maintenant une autre démonstration du lemme de Yoneda. Cette démonstration se trouve par exemple dans Toposes and Local Set Theories, an introduction de John Lane Bell, page 25, mais encore dans Les formalismes fondamentaux de l'algèbre commutative de Jean-Pierre Lafon, avec quelques coquilles, pages 14 et 15.

    Voici l'énoncé du théorème de Yoneda sur lequel tout repose : soit $\mathscr{C}$ une catégorie. Soit $X\in\mathscr{C}_0$ un objet de $\mathscr{C}$ et $F:\mathscr{C}\to\mathcal{Ens}$ un foncteur. Alors, l'application\[\Bbb{Y}:\mathrm{Fun}\left(\hom{C}{X}{-},\,F\right)\to{}FX\]définie par $\Bbb{Y}(\theta)=\theta_X(1_X)$, toutes les fois que $\theta$ appartient à la classe $\mathrm{Fun}\left(\hom{C}{X}{-},\,F\right)$, est une bijection.

    Une preuve : elle se fait en quelques étapes, vraiment très claires. Soit $\sigma:\hom{C}{X}{-}\to{}F$ un élément de la classe $\mathrm{Fun}\left(\hom{C}{X}{-},\,F\right)$, i.e. un morphisme fonctoriel de $\hom{C}{X}{-}$ dans $F$. Alors $\Bbb{Y}(\sigma)=\sigma_X(1_X)$ appartient bien à $FX$, vu que $\sigma_X:\hom{C}{X}{X}\to{}FX$ est un morphisme de la catégorie $\mathcal{Ens}$, i.e. une application de l'ensemble $\hom{C}{X}{X}$ vers l'ensemble $FX$. D'autre part, l'on a $1_X\in\hom{C}{X}{X}$. de sorte que $\Bbb{Y}$ est bien définie.

    Montrons que $\Bbb{Y}$ est injective. Soient $\rho$ et $\tau$ appartenant à la classe $\mathrm{Fun}\left(\hom{C}{X}{-},\,F\right)$ tels que $\Bbb{Y}(\rho)=\Bbb{Y}(\tau)$. Étant donnés un objet $Y\in\mathscr{C}_0$ de  $\mathscr{C}$ et un morphisme $f\in\hom{C}{X}{Y}$ arbitrairement choisis, l'on sait que les deux carrés ci-dessous commutent\[\xymatrix@R+1pc@C+2pc{ \hom{C}{X}{X} \ar[r]^{\rho_X} \ar[d]_{\hom{C}{X}{f}} & FX \ar[d]^{F(f)} \\ \hom{C}{X}{Y} \ar[r]_{\rho_Y} & FY }\qquad\qquad\xymatrix@R+1pc@C+2pc{ \hom{C}{X}{X} \ar[r]^{\tau_X} \ar[d]_{\hom{C}{X}{f}} & FX \ar[d]^{F(f)} \\ \hom{C}{X}{Y} \ar[r]_{\tau_Y} & FY }\]de sorte que l'on tire immédiatement\[F(f)\left(\rho_X(1_X)\right)=\rho_Y\left(\hom{C}{X}{f}(1_X)\right)=\rho_Y\left(f1_X\right)=\rho_Y(f)\text{, ainsi que }F(f)\left(\tau_X(1_X)\right)=\tau_Y(f)\]Partant, notre hypothèse $\Bbb{Y}(\rho)=\Bbb{Y}(\tau)$ nous conduit donc à $\rho_X(1_X)=\tau_X(1_X)$ par définition de $\Bbb{Y}$, de sorte que $\rho_Y(f)=F(f)\left(\rho_X(1_X)\right)=F(f)\left(\tau_X(1_X)\right)=\tau_Y(f)$ en vertu de ce qui précède. L'arbitraire sur $f$ et sur $Y$ nous permet de conclure que $\rho=\tau$ comme attendu. L'injectivité de $\Bbb{Y}$ est acquise.

    Montrons que $\Bbb{Y}$ est surjective. Pour ce faire, choisissons $a\in{}FX$. L'on souhaite déterminer un morphisme fonctoriel $\psi(a):\hom{C}{X}{-}\to{}F$ tel que $\Bbb{Y}(\psi(a))=a$. Pour ce faire, pour tout objet $Z\in\mathscr{C}_0$ et tout morphisme $g\in\hom{C}{X}{Z}$, posons\[\psi(a)_Z(g)=F(g)(a)\qquad(\bullet)\]en notant bien que $\psi(a)_Z:\hom{C}{X}{Z}\to{}FZ$ (i.e. $\psi(a)$ évalué en $Z$) est une application et que $F(g):FX\to{}FZ$ l'est également, de sorte que $F(g)(a)\in{}FZ$. Comme nous l'avons déjà vu, l'on affirme que $\psi(a)$ appartient à la classe $\mathrm{Fun}\left(\hom{C}{X}{-},\,F\right)$. En effet, tout revient à montrer que le carré\[\xymatrix@R+1pc@C+2pc{ \hom{C}{X}{U} \ar[r]^{\psi(a)_U} \ar[d]_{\hom{C}{X}{h}} & FU \ar[d]^{F(h)} \\ \hom{C}{X}{V} \ar[r]_{\psi(a)_V} & FV }\]commute, où $U$ et $Z\in\mathscr{C}_0$ sont des objets quelconques et $h\in\hom{C}{U}{V}$ un morphisme quelconque. En effet, pour tout $u\in\hom{C}{X}{U}$, l'on a successivement\[\begin{aligned}F(h)\psi(a)_U(u)&=F(h)F(u)(a)=F(hu)(a)\\&=F\left(\hom{C}{X}{h}(u)\right)(a)=\psi(a)_V\left(\hom{C}{X}{h}(u)\right)=\left(\psi(a)_V\hom{C}{X}{h}\right)(u)\end{aligned}\]ce qui fait que $\psi(a)$ est bien un morphisme fonctoriel, avec trivialement\[\Bbb{Y}\left(\psi(a)\right)=\psi(a)_X(1_X)=F(1_X)(a)=1_{FX}(a)=a\]en vertu de $(\bullet)$ et de la fonctorialité de $F$. La surjectivité de $\Bbb{Y}$ est également acquise.

    Le théorème est démontré.


    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je reviens de nouveau en arrière : premier paragraphe de la page 38. Il faut remplacer $U\subseteq V \subseteq W$ par $W\subseteq V \subseteq U$.
  • $\newcommand{\hom}[3]{\mathscr{#1}\left({#2},\,{#3}\right)}\newcommand{\MFun}[2]{\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#1},\,{-}\right),\,#2\right)}\newcommand{\Fonc}[3]{#1:#2#3\to\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#3},\,{-}\right),\,#2\right)}$Page 83, lire ceci au début :
    La démonstration précédente illustre une des grandes utilités du lemme d'Yoneda : il sert souvent à prouver l'existence et l'unicité d'éléments ou de morphismes. Ainsi, la partie $(a)$ du corollaire dit que, pour chaque morphisme fonctoriel $\varphi:\hom{C}{X}{-}\to\hom{C}{Y}{-}$, il existe un unique $f:Y\to{}X$ dans $\mathscr{C}$ tel que $\varphi=\hom{C}{f}{-}$. La partie $(b)$ précise que certaines propriétés de $f$ sont préservées, ici d'être un isomorphisme. Une interprétation concrète de cet énoncé dit que $g:Y\to{}X$ de $\mathscr{C}$ est un isomorphisme si, et seulement si, pour tout objet $U$ de $\mathscr{C}$, l'application $\hom{C}{g}{U}:\hom{C}{X}{U}\to\hom{C}{Y}{U}$ définie par $u\mapsto{}ug$ est bijective ; voir l'exercice I.17.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Thierry Poma
    Modifié (August 2022)
    $\newcommand{\hom}[3]{\mathscr{#1}\left({#2},\,{#3}\right)}\newcommand{\MFun}[2]{\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#1},\,{-}\right),\,#2\right)}\newcommand{\Fonc}[3]{#1:#2#3\to\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#3},\,{-}\right),\,#2\right)}$Le $(a)$ du corollaire 2.2, page 82 peut être démontré en faisant appel au lemme de Yoneda. En effet, faisant $F=\hom{C}{Y}{-}$, le lemme de Yoneda nous donne la bijection\[\Bbb{Y}:\mathrm{Fun}\left(\hom{C}{X}{-},\,\hom{C}{Y}{-}\right)\to{}\hom{C}{Y}{X}\]définie par $\Bbb{Y}(\theta)=\theta_X(1_X)$, pour tout $\theta$ appartenant à $\mathrm{Fun}\left(\hom{C}{X}{-},\,\hom{C}{Y}{-}\right)$, avec visiblement $\theta_X(1_X)\in\hom{C}{Y}{X}$. Soient $\rho$ quelconque dans $\mathrm{Fun}\left(\hom{C}{X}{-},\,\hom{C}{Y}{-}\right)$, $Z\in{}\mathscr{C}_0$ et $u\in\hom{C}{X}{Z}$ quelconques. Vu que $\rho$ est un morphisme fonctoriel, le carré
    \[\xymatrix@R+1pc@C+2pc{ \hom{C}{X}{X} \ar[r]^{\rho_X} \ar[d]_{\hom{C}{X}{u}} & \hom{C}{Y}{X} \ar[d]^{\hom{C}{Y}{u}} \\ \hom{C}{X}{Z} \ar[r]_{\rho_Z} & \hom{C}{Y}{Z} }\]commute, carré d'où l'on tire immédiatement que\[\rho_Z\left(u\right)=\rho_Z\left(u1_X\right)=\rho_Z\left(\hom{C}{X}{u}\left(1_X\right)\right)=\hom{C}{Y}{u}\left(\rho_X(1_X)\right)\]Or, une petite excursion aux pages 44 et 45, suivi d'un examen attentif du foncteur $\hom{C}{Y}{-}:\mathscr{C}\to\mathcal{Ens}$ et du foncteur contravariant $\hom{C}{-}{Z}:\mathscr{C}\to\mathcal{Ens}$, nous donnent que\[\rho_Z\left(u\right)=\hom{C}{Y}{u}\left(\rho_X(1_X)\right)=u\rho_X(1_X)=\hom{C}{\rho_X(1_X)}{Z}\left(u\right)\]L'arbitraire sur $Z$ et sur $u$ nous donne finalement l'identité $\rho=\hom{C}{\rho_X(1_X)}{-}$. La bijectivité de $\Bbb{Y}$ et donc son injectivité, nous permet de conclure convenablement (voir cette partie de la démonstration, ci-dessus).
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Thierry Poma
    Modifié (August 2022)
    $\newcommand{\cat}[1]{\mathscr{#1}}\newcommand{\hom}[3]{\mathscr{#1}\left({#2},\,{#3}\right)}\newcommand{\MFun}[2]{\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#1},\,{-}\right),\,#2\right)}\newcommand{\Fonc}[3]{#1:#2#3\to\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#3},\,{-}\right),\,#2\right)}$Soit $\cat{C}$ une catégorie et $Y\in\cat{C}_0$ un objet de $\cat{C}$.  Considérons la correspondance fonctionnelle suivante :
    \[\hom{C}{-}{Y}:\left\|\begin{array}{ccl}\cat{C}&\longrightarrow&\mathcal{Ens}\\X&\longmapsto&\hom{C}{X}{Y}\\f:U\to{}V&\longmapsto&\hom{C}{f}{Y}:\left\{\begin{array}{rcl}\hom{C}{V}{Y}&\longrightarrow&\hom{C}{U}{Y}\\u&\longmapsto&uf\\\end{array}\right.\\\end{array}\right.\]Montrons que l'on a affaire à un foncteur contravariant de $\cat{C}$ vers $\mathcal{Ens}$.
    • L'image par $\hom{C}{-}{Y}$ de tout objet de $\cat{C}$ est un objet de $\mathcal{Ens}$ qui est un ensemble.
    • L'image par $\hom{C}{-}{Y}$ de tout morphisme de $\cat{C}$ est un morphisme de $\mathcal{Ens}$ qui est une application.
    • Soient $X\in\cat{C}_0$ et $u\in\hom{C}{X}{Y}$ arbitraires. Alors,\[\hom{C}{1_X}{Y}(u)=u1_X=u\]de sorte que $\hom{C}{1_X}{Y}=1_{\hom{C}{X}{Y}}$, comme attendu.
    • De même, soient $g:T\to{}U$ et $h:U\to{}V$ des morphismes de $\cat{C}$ composables. Alors $hg:T\to{}V$ est un morphisme de $\cat{C}$ et, pour tout $v\in\hom{C}{V}{Y}$,\[\begin{aligned}\hom{C}{hg}{Y}(v)&=v(hg)\\&=(vh)g\\&=\hom{C}{g}{Y}(vh)\\&=\hom{C}{g}{Y}(\hom{C}{h}{Y}(v))\\&=\left(\hom{C}{g}{Y}\hom{C}{h}{Y}\right)(v)\end{aligned}\]de sorte que $\hom{C}{hg}{Y}=\hom{C}{g}{Y}\hom{C}{h}{Y}$, comme attendu.
    Ainsi la correspondance $\hom{C}{-}{Y}$ définie ci-dessus est-elle un foncteur contravariant.
    Le premier exemple de la page 44 se démontre de manière analogue. Vu l'importance de ces foncteurs, il convient de montrer que l'on a bien affaire à des foncteurs, ne serait-ce que pour examiner ce qui se passe mécaniquement, de manière interne. Il est à noter que, lorsque $\cat{C}$ est petite, $\hom{C}{-}{Y}$ est un objet de la catégorie $\mathrm{Fun}\left({\cat{C}^{\mathrm{op}}},\,{\mathcal{Ens}}\right)$, dont les morphismes sont les morphismes fonctoriels ou les transformations naturelles (voir le corollaire 2.7, page 85).
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • raoul.S
    Modifié (August 2022)
    Bas de la page 66. Il est dit : Les équivalences quasi-inverses entre $\mathscr{C}$ et $\mathscr{S}$ induisent une correspondance bijective entre foncteurs...

    Il se trouve que cette correspondance n'est pas bijective. En effet en reprenant les notations du livre et en ajoutant tous les non-dit on a le diagramme suivant : 
    $$\xymatrix{ \mathscr{C} \ar@<2pt>[rr]^{\phi} \ar[rd] && \mathscr{S}  \ar@<2pt>[ll]^{Inc} \ar[ld] \\ & \mathscr{A}  }$$
    où on note $\phi$ un quasi-inverse de $Inc$. La correspondance "bijective" est censée être celle qui à tout foncteur $F:\mathscr{C}\to \mathscr{A}$ associe le foncteur $F\circ Inc$.

    Or vu que $\phi\circ Inc=id_{\mathscr{S}}$ (car $\mathscr{S}$ est un squelette), on voit facilement qu'en posant $F':=F\circ Inc\circ \phi$ on a $F\circ Inc=F'\circ Inc$ de sorte que notre correspondance envoie les foncteurs $F$ et $F'$ sur le même foncteur. Il n'y a donc pas "injectivité" en général (pour la surjectivité c'est bon).

    Mais bon, si deux foncteurs $F$, $F'$ ont la même "image" alors ils sont identiques sur $\mathscr{S}$ et sont par conséquent isomorphes.
  • raoul.S : bonjour. Au milieu de la page 61, lire ceci :
    Si le foncteur $F$, ou le foncteur $G$, est donné, l'autre n'est unique qu'à isomorphisme fonctoriel près. En effet, si $G$, $G'$ sont des foncteurs tels que $GF\simeq1_{\mathscr{C}}$ et $FG'\simeq1_{\mathscr{D}}$, alors\[G=G1_{\mathscr{D}}\simeq{}G(FG')=(GF)G'\simeq1_{\mathscr{C}}G'=G'\]



    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Thierry Poma
    Modifié (August 2022)
    $\newcommand{\cat}[1]{\mathscr{#1}}\newcommand{\hom}[3]{\mathscr{#1}\left({#2},\,{#3}\right)}\newcommand{\MFun}[2]{\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#1},\,{-}\right),\,#2\right)}\newcommand{\Fonc}[3]{#1:#2#3\to\mathrm{Fun}\left(\mathscr{C}\left({#3},\,{-}\right),\,#2\right)}$@raoul.S : soyons très attentifs à ce que l'on lit. Voici ce que je comprends par rapport au passage que tu cites. Soient $\cat{C}$ une catégorie et, à isomorphisme près, $\cat{S}$ son squelette (qui existe toujours avec l'axiome du choix, puisque il est possible d'opérer un choix sur chaque classe d'isomorphisme). Soient $F:\cat{C}\to\cat{S}$ et $G:\cat{S}\to\cat{C}$ les équivalences quasi-inverses qui font de ces deux catégories des catégories équivalentes. Ce que veut dire l'auteur, c'est qu'en pareille circonstance, étant donnée une catégorie $\cat{A}$, la correspondance de la catégorie $\mathbf{Fun}\left(\cat{S},\,\cat{A}\right)$ vers la catégorie $\mathbf{Fun}\left(\cat{C},\,\cat{A}\right)$ définie par $U\mapsto{}UF$ est (essentiellement) bijective. Je me suis fixé une telle correspondance entre les objets des deux catégories en question, objets qui sont des foncteurs.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Thierry Poma oui, disons que tout mon pavé servait à dire qu'il faut remplacer correspondance bijective par correspondance essentiellement bijective au bas de la page 66.
  • Thierry Poma
    Modifié (September 2022)
    Exercice II.32, page 75, point a), lire :
    Les morphismes $Ff$, $Gf$ sont des objets isomorphes dans (la catégorie des flèches) $\mathrm{Mor}\,\mathscr{C}$.
    Revoir l'exercice I.7, page 28.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • $\newcommand{\morph}[3]{#1:#2\to{}#3}\newcommand{\foncteur}[3]{\fonc{#1}:\cat{#2}\to\cat{#3}}\newcommand{\cat}[1]{\mathscr{#1}}\newcommand{\fonc}[1]{\mathbf{#1}}\newcommand{\couple}[2]{\left(#1,\,#2\right)} \newcommand{\image}[2]{{#1}\left(#2\right)} \newcommand{\compo}[2]{#1\circ{}#2}$Bien entendu, cette intervention s’adresse toujours à celles et ceux qui possèdent le livre de Ibrahim Assem. À ce titre et afin de garder temporairement une cohérence, une uniformité entre les notations de la définition 4.1, page 99 (i.e. la page C&M du livre) d’objet libre au dessus d’un objet $X$ relativement à un foncteur $G$ (ou de solution du problème universel pour $X$ relativement à $G$), et celles de la page 100, il convient de lire ce qui suit au milieu de ladite page :

    [L’]objet libre $D_X$, s’il existe, est unique à isomorphisme près. Vu l’importance de la notion, nous présentons néanmoins une preuve élémentaire de ce fait. Soit $\couple{D_X}{i_X}$ et $\couple{D’_X}{i’_X}$ deux objets libres au dessus de $X$ relativement à $G$. Au morphisme $i’_X\in\cat{C}\couple{X}{GD’_X}$ est associé uniquement $u:D_X\to{}D’_X$ tel que $i’_X=\compo{Gu}{i_X}$. [Voici un diagramme mettant en surface la bijection fonctorielle de la définition relativement à $G$ :] \[\xymatrix{ D_X \ar@{.>}[d]^{\exists!\,u\,\in\cat{D}\couple{D_X}{D’_X}} \\ D'_X }\qquad\qquad\xymatrix{ X \ar[r]^{i_X} \ar[rd]_{i'_X} & GD_X \ar@{.>}[d]^{Gu\,\in\cat{C}\couple{GD_X}{GD’_X}} \\ & GD'_X }\] De même, au morphisme $i_X\in\cat{C}\couple{X}{GD_X}$ est associé uniquement $v:D’_X\to{}D_X$ tel que $i_X=\compo{Gv}{i’_X}$. [Là encore, voici un diagramme mettant en surface la bijection fonctorielle relativement à $G$ :] \[\xymatrix{ D’_X \ar@{.>}[d]^{ \exists!\,v\,\in\cat{D}\couple{D’_X}{D_X}} \\ D_X }\qquad\qquad\xymatrix{ X \ar[r]^{i’_X} \ar[rd]_{i_X} & GD’_X \ar@{.>}[d]^{Gv\,\in\cat{C}\couple{GD’_X}{GD_X}} \\ & GD_X }\] On en déduit:\[\compo{\image{G}{vu} }{i_X}=\compo{(\compo{Gv}{Gu})}{i_X}=\compo{Gv}{(\compo{Gu}{i_X})}=\compo{Gv}{i’_X}=i_X=\compo{1_{GD_X}}{i_X}=\compo{\image{G}{1_{DX}}}{i_X}\]Il suit de l'unicité dans la définition que $vu=1_{DX}$. $(\cdots)$

    Remarques personnelles :  la première égalité, tout comme la dernière, résulte de la fonctorialité de $G$. Cela ne me gêne nullement de noter $vu$ le composé de $\cat{D}$-morphismes, puis de choisir une autre notation pour désigner le composé de $\cat{C}$-morphismes. Dans l’original, ce qui peut poser problème, c’est de voir un point pour désigner la composition de $\cat{C}$-morphismes et parfois, sans raison apparente, de ne plus le voir.
    Cela dit, Ibrahim Assem démontre le théorème 4.3, page 102, qui est, à mon sens, fondamental en théorie des catégories et très beau (comme le théorème de Yoneda). Ne pas oublier son homologue contravariant  à la page 105, reposant sur la définition 4.5.
    Enfin, dans son livre Handbook of Categorical Algebra, premier volume, Francis Borceux parle de réflexion (ou symétrie) d’un objet $X$ relativement à (ou par rapport à) un foncteur donné. Je trouve cette dénomination plus expressive.

    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Anna E
    Modifié (November 2022)
    Bonsoir
    Merci pour ces remarques et errata.
    Donc, à partir de la page 100, il semble qu' aucune ambiguïté ne soit détectée?
    Sur le lien:
    https://www.unitheque.com/introduction-langage-categorique/mathematiques-en-devenir/calvage-et-mounet/Livre/537907
    Il semble qu'une réimpression soit en cours. Pourriez-vous confirmer?
    Merci
    Cordialement
    Anna E.
  • Thierry Poma
    Modifié (November 2022)
    @Anna E : bonsoir. Je ne sais pas ce qu'il en est pour  @raoul.S , mais pour l'instant et pour une durée indéterminée, je fais une pause avec le livre de Ibrahim Assem. Je suis persuadé qu'il existe d'autres coquilles. Je verrai cela plus tard.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Pareil pour moi, pause. Je feuillette un autre bouquin.
  • raoul.S
    Modifié (December 2022)

    Page 84.

    Il faut inverser les flèches horizontales dans le deuxième diagramme, on devrait donc avoir ça : 
    $$\xymatrix@R+1pc@C+2pc{ \hom{D}{FX}{?} & \hom{D}{GX}{?}\ar[l]_{\hom{D}{\varphi_X}{?}=\psi_{X{?}}} \\
    \hom{D}{FY}{?} \ar[u]^{\hom{D}{Ff}{?}} & \hom{D}{GY}{?} \ar[l]_{\hom{D}{\varphi_Y}{?}=\psi_{Y{?}}}\ar[u]_{\hom{D}{Gf}{?}}}$$
  • Page 96

    En bas à la partie (a) de la démonstration, il faut remplacer $F(\delta_X)$ par $F(\eta_X)$.

    Puis dans le diagramme carré, remplacer la flèche horizontale $\varphi_{GFX}$ par $\varphi_{GFX,FX}$.

    Page 97

    Dans le paragraphe (b), remplacer $f\mapsto \varepsilon_X\cdot Ff$ par $f\mapsto \varepsilon_U\cdot Ff$.
  • PAGE 98

    Ce n'est pas une coquille c'est carrément un développement manquant... :mrgreen:

    Cela concerne l'exemple (a) qui est censé être une application directe du théorème 3.7. Or en y regardant de plus près on s'aperçoit vite qu'il n'y a rien de direct. Bref, on peut retrouver le morceau manquant dans d'autres documents comme Category Theory in Context où c'est une proposition. Je la joint ci-dessous : 


  • Thierry Poma
    Modifié (January 2023)
    $\newcommand{\morph}[3]{#1:#2\to{}#3}\newcommand{\foncteur}[3]{\fonc{#1}:\cat{#2}\to\cat{#3}}\newcommand{\cat}[1]{\mathscr{#1}}\newcommand{\fonc}[1]{\mathbf{#1}}\newcommand{\couple}[2]{\left(#1,\,#2\right)} \newcommand{\image}[2]{{#1}\left(#2\right)} \newcommand{\compo}[2]{#1\circ{}#2}$Page 96, démonstration du théorème 3.7, $(a)$, lire ceci :
    $(a)$ On prouve l'égalité $(i)$, la preuve de $(ii)$ étant semblable. Il faut montrer que, pour tout $X\in\cat{C}_0$, on a $\epsilon_{FX}.F\eta_X=1_{FX}$. On considère pour cela le carré commutatif\[\xymatrix@R+1pc@C+4pc{ \hom{D}{FGFX}{FX} \ar[r]^{\varphi_{GFX,\,FX}\quad\simeq} \ar[d]_{\hom{D}{F\eta_X}{FX}} & \hom{C}{GFX}{GFX} \ar[d]^{\hom{C}{\eta_X}{GFX}} \\ \hom{D}{FX}{FX} \ar[r]_{\varphi_{X,\,FX}\quad\simeq} & \hom{C}{X}{GFX} }\]
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.