En cosmologie existe-t-il une théorie axiomatique du tout non contradictoire ?
Bonjour,
on lit sur les sites spécialisés que par ses dispositifs expérimentaux Alain Aspect a tranché en faveur du caractère non local de la mécanique quantique. On a par ailleurs à travers une expérience d'horloges astronomiques embarquées à bord de satellites vérifié l'effet de la gravitation qui décale les horloges. En terme de logique il y a deux systèmes d'axiomes "vrais expérimentalement" et contradictoires, ce qui est gênant puisque d'un système d'axiome inconsistant on peut déduire toute affirmation et son contraire. Cela a-t-il pour conséquence que le modèle du Big Bang, qui obtient un accord de la communauté des astronomes et astrophysiciens n'est que le résultat d'un accord "politique" (par "politique" j'entends : ce modèle n'est pas satisfaisant mais c'est le moins mauvais modèle) ?
on lit sur les sites spécialisés que par ses dispositifs expérimentaux Alain Aspect a tranché en faveur du caractère non local de la mécanique quantique. On a par ailleurs à travers une expérience d'horloges astronomiques embarquées à bord de satellites vérifié l'effet de la gravitation qui décale les horloges. En terme de logique il y a deux systèmes d'axiomes "vrais expérimentalement" et contradictoires, ce qui est gênant puisque d'un système d'axiome inconsistant on peut déduire toute affirmation et son contraire. Cela a-t-il pour conséquence que le modèle du Big Bang, qui obtient un accord de la communauté des astronomes et astrophysiciens n'est que le résultat d'un accord "politique" (par "politique" j'entends : ce modèle n'est pas satisfaisant mais c'est le moins mauvais modèle) ?
Réponses
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Ce n'est pas vraiment Alain Aspect qui a définitivement montré cette non-localité, mais c'est un pionnier de ce genre d'expériences. Et oui, un modèle n'étant qu'une représentation plus ou moins réaliste de la réalité, il sera forcément non satisfaisant. En fait, ça veut juste dire que la notion de vérité en physique est un fantasme.
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Bibix a dit :Et oui, un modèle n'étant qu'une représentation plus ou moins réaliste de la réalité, il sera forcément non satisfaisant. En fait, ça veut juste dire que la notion de vérité en physique est un fantasme.
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À ce stade du débat je propose un (tout petit) peu de philosophie : si on parie que qu'il existe un modèle de ZF consistant alors on est du coté du déterminisme, donc Einsteinien, si on parie qu'il n'en existe pas alors puisque Gödel dit que la consistance de ZF est indécidable dans ZF, alors il faut refonder les mathématiques classiques par ZF+X pour espérer trouver un modèle qui ne s'écarte trop de la somme des expériences, cette dernière affirmation supposons implicitement qu'il existe une vérité en physique qui dépasse les contradictions observées, ce qu'historiquement des scientifiques ont déjà réalisé.
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- La notion de vérité n'est pas un fantasme, c'est un truc simple (mais non mathématique): la vérité est l'adéquation entre une affirmation et la réalité. La réalité est comprise ici comme "ce qui s'oppose à ma volonté".La mécanique quantique force les gens à réexaminer la notion de réalité cependant.- Les questions de consistance de ZF sont purement formelles. Le théorème de Gödel est un algorithme qui transforme infailliblement une preuve de la consistance de ZF formulée dans ZF, en preuve de 1=0. L'intérêt de ZF/ZFC etc pour les scientifiques réside dans sa grande expressivité et très grande maniabilité (aucun des nouveaux systèmes que des courants de recherche contemporains proposent de lui substituer n'ont ces propriétés), grâce auxquelles on peut énoncer et manipuler n'importe quels concepts ou relations issus de la physique.Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
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En physique, la réalité qui a été toujours vérifiée est l'existence de la gravitation universelle et on écrit que le graviton est recherché comme particule élémentaire : c'est-à-dire un champs quantifié, parler de l'existence d'un graviton cela ne revient-il pas à quantifier un potentiel gravitationnel ou alors à considérer que $\mathbb{R}^4$ n'est pas adéquat pour représenter la quantification de l'espace-temps einsteinien puisque $\mathbb{R}$ a la puissance du continu. Ne faudrait-il pas plutôt se donner pour représentation de l'espace-temps einsteinien $\left(\lambda\mathbb{Z}\right)^3\times \left(\mu\mathbb{Z}\right)$ avec $\lambda,\mu$ des constantes physiques très petites obtenues par des mesures de constantes qui sont des quanta d'espace et de temps ?
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Pourquoi vouloir enlever à l'avance des morceaux de la règle sur laquelle on veut faire figurer des résultats de mesure potentiels? $\lambda \Z^3 \times \Z $ est inclus dans $\R^4$ donc on peut utiliser $\R^4$.
Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$. -
$3 \subset 4$
La vérité si je mens.
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