Résultats Capes 2022

Taj88
Modifié (July 2022) dans Concours et Examens
Bonjour,
Je me suis présenté aux épreuves du CAPES 2022 à titre étranger (je ne peux prétendre à un poste de fonctionnaire, ne possédant pas la nationalité française). Je suis "admis à titre étranger", donc je ne suis pas classé avec les autres candidats de la liste principale. Je suis juste curieux de savoir quel aurait été approximativement mon classement: J'ai obtenu 16,65 de moyenne générale: 15,29 au premier écrit (coeff 2) / 13,12 au second écrit (coeff 2) / 19 à la première épreuve orale, dite leçon (coeff 5) et 16 à la deuxième épreuve d'entretien (coeff 3).
Merci
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Réponses

  • A mon avis, tu aurais obtenu un très bon classement ! Je pense au moins dans le premier décile.
    Il faut voir si des admis qui passent par là peuvent confirmer.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • zestiria
    Modifié (July 2022)
    @Taj88 Bravo pour ton admission. Comment s'est passée ton épreuve d'entretien ? Quelles questions est-ce que tu as eues ?

    Merci pour la correction, Chaurien.
  • Taj88
    Modifié (July 2022)
    @zestiria Merci. Dans un premier temps, on m'a demandé de présenter mon parcours puis dans un second temps on m'a présenté deux mises en situation qu'il fallait analyser et commenter.
    • Vous êtes professeur de seconde ; 2 filles sur 20 seulement demandent à suivre la spécialité mathématique en première alors que 16 garçons sur 20 la demandent dans la même classe.
    • Le professeur documentaliste interpelle les professeurs de mathématiques et des sciences sur le fait que le CDI n'est pas fait uniquement pour les matières littéraires.
  • La première question est classique, la deuxième moins.
    Le concours est resté selectif, sur les 800 admissibles, 300 ont été recalés. Il n'y a jamais aucune garantie d'être reçu.


  • Juste par curiosité : que faut-il répondre à cette première question ?
  • JLapin
    Modifié (July 2022)
    Analyse : c'est disproportionné
    Commentaire : probablement que quelques filles se sont autocensurées.
    La vraie question est de savoir combien de temps faut-il discourir et broder sur ce thème éculé en ressassant les poncifs pour ne pas trop diminuer ses chances d'avoir le concours...
  • Il faut répondre que 40 élèves dans une même classe de seconde, c'est beaucoup trop.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • C’est une vraie question. Quel poncif répondre à ces questions sans craquer pour ne pas se faire blackbouler sur des critères sans rapport avec les maths ou l’enseignement ? Est-ce dans le rapport du jury ?

  • Quand j'ai passé le CAPES il y a près de cinquante ans, on ne m'a posé que des questions mathématiques. Peut-être ça vous étonne, mais c'est ainsi. Si je devais le passer à nouveau, avec de telles questions, il n'est pas certain que je le réussirais.
  • Difficile…
    Cela dépend aussi des membres présents…
  • Chaurien a dit :
    Si je devais le passer à nouveau, avec de telles questions, il n'est pas certain que je le réussirais.

    Tu peux toujours présenter plein de pourcentages ou encore quelques exos de probas conditionnelles.
    Mais il faut faire attention : parler de << tirer une fille indiscernable au toucher >> risque d'être mal pris.
  • Très bonne celle là !
  • zeitnot
    Modifié (July 2022)
    Sinon sur un air de Daniel Balavoine on peut aussi répondre :
    Lipschitz for the men oooooohhhhhhhhh
    Lipschitz for the girls ohhhhhoooooh
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Excellent, JLapin ! j'ai bien rigolé. Mais pour l'état de notre système d'enseignement, ce n'est pas si drôle. Au lieu de faire des maths, il faut réciter les poncifs en vigueur comme tu dis. C'est plutôt sinistre.
  • Bonjour, personnellement le jeu de mot de zeitnot me fait plus rire que celui de JLapin mais les goûts et les couleurs... 
    En tout cas on peut penser que la réponse de Taj88 a satisfait le jury au vu de sa note donc bravo et bon courage pour la suite. Je ne suis pas forcément d'accord avec tous les critères de sélection de l'éducation nationale mais je pense également qu'un bon niveau en maths n'est pas suffisant pour faire un bon enseignant et le mieux quand on ne correspond pas au profil demandé pour un poste, c'est sûrement de ne pas candidater.
    In mémoriam de tous les professeurs assassinés dans l'exercice de leurs fonctions en 2023, n'oublions jamais les noms de Agnes-Lassalle et Dominique-Bernard qui n'ont pas donné lieu aux mêmes réactions sur ce forum (et merci à GaBuZoMeu)
  • En effet, Vassillia, être capable de réciter le catéchisme en vigueur sur il-n'y-a-pas-assez-de-filles ou de donner une opinion sur le rôle du CDI, ça indique que l'on enseignera correctement les mathématiques...
  • Le problème est que le « profil », ou bien n’est pas clair ou bien est teinté ou plutôt entaché de bien-pensance (je répète que j’utilise « bien-pensant » pour dire « personne qui s’autoproclame légitime d’une part à dire ce qui est bien et ce qui est mal et d’autre part à donner des leçons à ceux qui ne pensent pas comme elle »).
    Cette question, par exemple, m’intéresse. Mais je ne pense pas qu’elle soit véritablement pertinente pour recruter un professeur de mathématique. Aussi il s’agit d’une question où l’on ne demande pas l’avis du candidat mais plutôt où l’on attend une récitation. 
  • Chaurien
    Modifié (July 2022)
    En effet, Dom. J'espère que l'on peut trouver une édition du catéchisme avec questions-réponses de la bien-pensance. Ainsi, le candidat-professeur n'aura qu'à les apprendre par cœur pour satisfaire aux épreuves. Après, s'il maîtrise mal sa discipline, peu importe... L'important c'est qu'il tienne 45 mn devant une classe pour personnifier la bien-pensance.
  • Si tu veux connaître ma vision d'une politique de recrutement, je pensais surtout à la pédagogie qui est évaluée en plusieurs étapes. Et uniquement pour des candidats dont on sait que le niveau disciplinaire est largement suffisant évidemment. On vérifie aussi dès le premier rdv la capacité à écrire un texte politiquement correct, structuré et argumenté, que soit par conviction ou conformisme peu importe d'ailleurs. J'assume entièrement cette exigence pour un adulte que l'on va mettre devant une classe d'enfants ou de jeunes adultes.
    Anecdote : on regarde au passage la capacité à écrire sans faire de fautes trop flagrantes d'orthographe et de grammaire (veridique je sais que ça va te faire plaisir).
    In mémoriam de tous les professeurs assassinés dans l'exercice de leurs fonctions en 2023, n'oublions jamais les noms de Agnes-Lassalle et Dominique-Bernard qui n'ont pas donné lieu aux mêmes réactions sur ce forum (et merci à GaBuZoMeu)
  • Petit problème : le jury de maths est reconnu pour ses connaissances disciplinaires.
    Mais sur les questions sociétales, quel est son CV ? C’est quel examen ?
    Bon, bref. 
  • Je te rassure, je ne pense pas que cela devrait être évalué par les mêmes personnes et d'ailleurs ce n'est pas le cas chez nous. Je rapelle avoir dit ne pas être forcément d'accord avec les critères de recrutement de l'éducation nationale mais bref comme tu dis. Souhaitons une bonne réussite à Taj88
    In mémoriam de tous les professeurs assassinés dans l'exercice de leurs fonctions en 2023, n'oublions jamais les noms de Agnes-Lassalle et Dominique-Bernard qui n'ont pas donné lieu aux mêmes réactions sur ce forum (et merci à GaBuZoMeu)
  • Yes ! Bon courage pour l’année de stage !
  • Chaurien
    Modifié (July 2022)
    Vassillia, effectivement, demander à un enseignant d'écrire un texte sans fautes, ce me semble le minimum minimorum, on ne devrait pas même avoir à le préciser. Mais à une époque où il y a des stages d'orthographe pour étudiants d’université, il faut s’attendre à tout. Bien sûr s'il n'y a aucune sélection à l'entrée en sixième, si l'on mélange tout le monde dans le « collège-unique », si l'on empêche les redoublements, si l'on donne le bac à tout le monde, il ne faut pas s'étonner qu'arrivent des quasi-illettrés à l'Université, l'accès à celle-ci étant bien entendu un « droit ».
    Par contre tu dis sans complexe que tu vérifies la capacité à écrire un texte « politiquement correct », alors là, je sursaute. J'ai fait toute une carrière dans l'enseignement public et jamais on ne m'a demandé une telle chose, absolument contraire aux principes démocratiques de non-discrimination. Je n'ai pas bien compris dans quel secteur tu opères, où sont en vigueur de telles règles.
    Bonne soirée.
    Fr. Ch.
  • Prépa privé hors contrat mais tu mélanges tout. Tous mes collaborateurs ont le droit d'avoir les opinions et même responsabilités politiques qu'ils souhaitent en dehors du cadre professionnel, hors de question de discriminer qui que ce soit. Mais devant les élèves, on exige de leur part de se conformer à une certaine éthique qui correspond au politiquement correct et on vérifie en amont qu'ils en sont capables. S'ils ne le souhaitent et/ou ne peuvent pas, ils ne correspondent pas au profil recherché et donc ne seront pas recrutés.
    Je me doute bien que tu n'as pas eu l'habitude d'avoir ce genre d'exigence professionnelle mais pour une fois que les exigences augmentent, on ne va quand même pas se plaindre. Par ailleurs, nos étudiants admissibles devront passer des oraux sur des thèmes médicaux et sociétaux, il me paraîtrait contre productif que le corps enseignant ne véhicule pas un message conforme aux attendus qu'auront alors les étudiants.
    In mémoriam de tous les professeurs assassinés dans l'exercice de leurs fonctions en 2023, n'oublions jamais les noms de Agnes-Lassalle et Dominique-Bernard qui n'ont pas donné lieu aux mêmes réactions sur ce forum (et merci à GaBuZoMeu)
  • Peut-être faut-il faire attention. 
    Il suffirait alors qu’une « idée » devienne « ce qu’il faut penser » dans les instances pour faire en sorte que les professeurs la répandent. 
    Là encore, c’est cocasse avec les derniers scrutins électoraux. Si chacun est prêt à se plier à n’importe quelle idée, je valide. Mais mon petit doigt me dit qu’il y aura un léger désaccord sur « une bonne idée » ou « une mauvaise ». 

    J’avais lu ou entendu que l’une des raisons primordiales à ce que les professeurs du public soient fonctionnaires était justement de ne pas craindre de pressions d’en haut sur des thèmes idéologiques. 
    Attention, je dis très mal les choses. Je ne parviens pas à être précis et tente de chercher le propos exact…
    Mais je ne sais plus où le trouver et me demande même si ce n’était pas une extrapolation de son auteur (dont je n’ai pas le souvenir non plus). Pardon ça fait beaucoup d’imprécisions…
  • On est parti très loin des préoccupations de Taj88.
    Tout a été dit à son sujet ? Alors on ferme ?
    AD.
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