Questions à résoudre sujet ENS D 2022

etanche
Modifié (May 2022) dans Analyse
Bonjour 
https://www.cpge-paradise.com/Concours2022/MathD2022.pdf
1/ Résoudre les questions 1.2 ,  1.6  et 4.3 
2/ Écrire un corrigé entier du problème. 
Merci.
«1

Réponses

  • Bonjour,

    Voilà de quoi occuper OS un certain temps ...........  :)

    Cordialement,
    Rescassol

  • Mis à part 1.1 et 1.3 le reste m'a l'air infaisable.

    Je vais rester sur CCP - Centrale  :open_mouth:


  • Chaurien
    Modifié (May 2022)
    À première vue, c'est un très beau sujet, qui mobilise diverses disciplines mathématiques autour d'une équation diophantienne, ce qui est bien sympathique. La question 1. 6 m'a étonné pour un sujet de 2022, car il me semble que les intégrales multiples sont hors-programme depuis 2013.
  • Il y a toujours du hors programme à maths D, l'année dernière il fallait démontrer le lemme de sous-additivité de Fekete qui nécessite la connaissance des limites sup et inf qui sont hors programme.
  • Grenouille factorielle
    Modifié (May 2022)
    Chaurien : Des intégrales multiples apparaissent aussi dans le sujet PC X (question 1.a de la troisième partie) https://www.cpge-paradise.com/Concours2022/XMathPC.pdf
    OShine : Les limsup et liminf sont quand même dans l'adhérence du programme, et leur utilisation peut apparaître dans maints exos d'oral ENS
  • Les limites inf et sup sont hors programme : ok, je te crois, savoir ce qui est au programme, c'est ta seule expertise.
    N'empêche que, dans le cadre d'un exercice, on peut parfaitement avancer étape par étape, faire 'découvrir' la notion de limite inf et limite sup, et arriver à la démonstration du lemme de sous-additivité.
    Dans une épreuve de 4heures, ça paraît très raisonnable.

    Si on s'interdit ça, on s'interdit tout exercice.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • bisam
    Modifié (May 2022)
    Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'élèves de MP* qui osent se présenter au concours de l'ENS Ulm sans connaître les notions de liminf et limsup.
    Et quand bien même ne les connaitraient-ils pas, le lemme de Fekete est tellement classique qu'ils l'auront probablement traité en exercice dans l'année.
    Ce lemme est également tombé à l'écrit des Mines en 2018.
    Pour les intégrales multiples c'est un peu plus embêtant, mais puisque on intègre sur un produit de segments, on doit pouvoir prouver en deux temps (d'abord une variable puis l'autre) avec un théorème de convergence dominée.
    Techniquement, l'intégrale écrite n'est pas hors programme : c'est une intégrale simple d'une fonction décrite comme une intégrale à paramètre.
    Bon, clairement, ce genre de sujet s'adresse à des élèves vraiment peu nombreux...
  • Barjovrille
    Modifié (May 2022)
    @etanche
    Pour la question 1.2 : 
    On vérifie grâce à 1.1 que $]a,1]$ stable par $P_a$.
    soit $x \in ]a,1]$ on pose  $H_n : P_{n+1}^a(x) \geq  P_n^a(x)$ 
    on regarde le signe de  $P_a(x)-x$ on a $H_0$ vraie.
     soit $n \in N$ on suppose $H_n$ 
    $P_{n+2}^a(x)= P_a(P_{n+1}^a(x))$ par croissance de $P_a$ on a $P_a(P_{n+1}^a(x))) \geq P_a(P_{n}^a)(x))$ d'ou $P_{n+2}^a(x) \geq  P_{n+1}^a(x)$
    on en déduit le que la suite $(P_{n}^a(x))$ est croissante par récurrence.
    Donc la suite $(P_n^a(x))$  est croissante majoré donc elle est convergente or c'est une suite récurrente du type $f(u_n)= u_{n+1}$ donc elle converge nécessairement vers un point fixe de la fonction $P_a$ le seul point fixe de $P_a$ dans $]a,1]$ est $1$.
    Donc on a convergence simple sur $]a,1]$ de $(P_{n}^a) $ vers 1.
    On montre maintenant la convergence uniforme sur tout compact : (ici on aurai peut être pu aussi utiliser les théorèmes de type Ascoli mais je crois que ce n'est pas au programme?)
    Soit $K$ un compact de $]a,1]$
    Soit $\epsilon >0$ on pose pour tout $n \in N$    $U_n = \{ x \in ]a,1], 1-P_n^a(x)< \epsilon\}$
    $U_n$ est un ouvert par continuité des $P_n^a$ et on a le recouvrement ouvert (grâce à la convergence simple) $ K \subset  \bigcup_{n  \in \mathbb{N}} U_n$
    comme $K$ est compact il existe $N_{\epsilon}$ tel que $K \subset  \bigcup_{n  \leq N_{\epsilon}} U_n$ ( Borel-Lebesgue)
    Or comme pour tout $x \in ]a,1] (P_n^a(x))$ est croissante  $  \bigcup_{n  \leq N_{\epsilon}} U_n = U_{N_{\epsilon}}$
    Donc $K \subset U_{N_{\epsilon}}$ 
    Et par croissance de $(P_{n}^a)$ on a $\forall x \in K ~~ \forall n > N_{\epsilon}~~~~, 1-P_n ^a(x)< 1 - P_{N_{\epsilon}}^a(x)< \epsilon$
    Donc  $ \forall \epsilon$ il existe   $\N_{\epsilon}$ tel que $\forall n > N_{\epsilon} ~~ \forall x \in K ~~1-P_n ^a(x)< \epsilon$
    d'ou la convergence uniforme sur tout compact.

    Pour la deuxieme partie de la question on fait un raisonnement analogue en remarquant que sur $[0,a[ $ la suite de fonction $(P_n^a)$ est décroissante.

    edit : pour $U_n$ on prend les $x$ dans ]a,1] 
  • Joaopa
    Modifié (May 2022)
    Borel-Lebesgue est hors programme
  • Mejdouline
    Modifié (May 2022)
    [Inutile de recopier l'avant-dernier message. Un lien suffit. AD]
    Pour rester dans le programme, il me semble qu'on peut écrire :
    Je note $M$ le compact considéré, et je note $b$ sa borne inférieure :
    $\lvert P_{n+1}(x)-1 \rvert \leq \lvert P_{n}(x) -1\rvert \lvert (1-\lambda)(P_n(x)-a)P_n(x) \rvert  $
    Puisque $P(x) \in [0;1]$, on a $\lvert (1-\lambda)(P_n(x)-a)P_n(x) \rvert \leq K$, où 
    $K=\sup_{[0;1]} \lvert Q \rvert$; où $Q$ désigne le polynôme $Q(x)=1-\lambda x(x-a)$. On peut alors en déduire que pour tout $x$ dans le compact, on a : 
    $\lvert P_{n+1}(x)-1 \rvert \leq K \lvert P_{n}(x) -1\rvert  $
    Par ailelurs, $P_{n}(x) -1 \leq 0$, et $P_n$ étant croissante (par composition), on a alors :
    $\lvert P_{n+1}(x)-1 \rvert \leq K (1- P_{n}(x)) \leq K (1-P_n(b)) $
    Soit alors $\epsilon \geq 0$. Puisque $b \in ]a;1]$, la suite $1-P_{n}(b)$ converge vers 0, et il existe notamment $n_0 \in \mathbb{N}$ tel que $n>n_0$ implique $1-P_{n}(b) < \epsilon$. Ainsi, il existe n_0, tel  que : $n \geq n_0$ implique que pour tout $x$ dans le compact, on a :
    $\lvert P_{n+1}(x)-1 \rvert  \leq K\epsilon $
    Soit : 
    $\lvert \lvert P_{n+1}-1\rvert \rvert_M \leq K \epsilon $
    Ce qui signifie, par définition, que la convergence est uniforme. Même chose, ensuite, pour l'autre côté. 
    PS : on peut aussi, plus simplement, utiliser le théorème de Dini (mais je ne suis pas sûr qu'il soit au programme de prépa). En effet, on a : 
      * M est un compact 
      * la fonction vers laquelle $P_n$ converge (la fonction constante égale à $1$, en l’occurrence est bien continue)
      * Pour tout $x \in M$, $P_n(x)$ est monotone (dans le cas précédent, croissante). 
    Donc la convergence est bien uniforme.
  • Le théorème de Dini est un exercice classique en MP*. 
  • Si c'était une épreuve de 6h avec 5 à 10 questions de ce type, pourquoi pas. Mais quel intérêt
    1) de faire une épreuve dont le sujet fait 13 pages et est constitué de 8 parties ?
    2) d'y mettre en plus des questions comme ça ?

    Vu la longueur du sujet, la meilleure stratégie est de sauter la question, sauf si c'est un exo qu'on a déjà fait et qu'on connaît par cœur. Mais du coup, les seuls qui vont la traiter correctement (s'il y en a) sont ceux qui connaissaient déjà la réponse, ou alors ceux qui ont passé une demi-heure (si ce n'est plus) dessus, et qui donc n'en feront pas beaucoup, parce qu'à côté de ça, il reste 12.9 pages de sujet.
  • MrJ
    MrJ
    Modifié (May 2022)
    J’ai sûrement loupé quelque chose, mais si on note $b$ la borne supérieur d’un compact $K$ de $[0,a[$, n’a-t-on pas simplement 
    \[ \sup_{x\in K} | P_a^{\circ n}(x) | = P_a^{\circ n}(b) \xrightarrow[n\to +\infty]{} 0\]
    par croissance de la fonction $P_a^{\circ n}$ et par l’étude préliminaire de la convergence simple ?
  • LOU16
    Modifié (May 2022)
    Edit : je viens de m'apercevoir que mon message reprend l'argument de Mrj, que je n'avais pas vu.

    Bonsoir, Je m'étais pour ma part contenté de ça:
    Soit $K$ un compact inclus dans $]a;1]$ et $m$ sa borne inférieure.
    Il a été justifié que la suite $\left(P_a^{\circ n} (m) \right) _n $ était croissante , majorée, et telle que  $\displaystyle \lim_{n\to + \infty} P_a^{\circ n}(m) =1$.
    La croissance de $P_a$  et l'inclusion $P_a\left(]a;1]\right) \subset ]a;1]$ font que: $\quad \forall x \in K, \:\:\forall n \in \N, \quad P_a^{\circ n}(m)\leqslant P_a^{\circ n}(x )\leqslant 1.$
    Cette inégalité force donc la convergence uniforme sur $K$ de la suite $\left(P_a^{\circ n}  \right) _n $ vers $1$.
  • Mejdouline
    Modifié (May 2022)
    C'est en effet beaucoup plus simple ! 
  • Barjovrille
    Modifié (May 2022)
    Oui vos arguments sont plus simples, quand j'ai vu la question j'ai voulu utiliser les hypothèses à fond alors qu'il suffisait d'utiliser la bornitude du compact.
  • Pour le 4.3 ?
  • MrJ
    MrJ
    Modifié (May 2022)
    Pour la 4.3, on peut écrire :
    \[ f’(t) = - B(\gamma(a),\gamma’(t)) = B(f(t)\gamma(t)-\gamma(a),\gamma’(t)).\]
    Les deux vecteurs précédent sont dans $T_{\gamma(t)} \mathcal{H}$, donc on peut appliquer l’inégalité de Cauchy-Schwarz d’après la question précédente :
    \[f’(t) \leq \sqrt{B\big(f(t)\gamma(t)-\gamma(a), f(t)\gamma(t)-\gamma(a)\big)} \: n(t) = \sqrt{f(t)^2-1}\, n(t).\]
  • MrJ
    MrJ
    Modifié (May 2022)
    Pour la 1.6, il suffit de vérifier le résultat pour les fonctions $e_{u,v}$ : le résultat s’en déduit par linéarité.
  • etanche
    Modifié (May 2022)
    4.4 on intègre $\frac{f’(t)}{\sqrt{f^2(t)-1}}\leq n(t)$ pour $t \in [a;b]$ 
  • Il semble que l'on soit sur de belles mathématiques.
  • Bonjour

    Je profite de l'ouverture de ce fil pour poser une question 

    A la question 2.2   faut il forcément utiliser des résultats d'optimisation sous contrainte ?
    Si oui ,  j'arrive à monter qu'un éventuel extremum de B(v1,v2)  avec v1 fixé dans H et v2 dans H prend la valeur -1 ( atteinte du reste avec v2=v1)
     Mais il s'agit d'une condition nécessaire (obtenue en écrivant que le gradient de la fonction à optimiser et
    celui de la contrainte sont colinéaires)  celà n'est pas suffisant pour en déduire que B(v1,v2) =< -1
    comment procéder ?

    j'ai  aussi pensé écrire v2=a v1 +w1  avec w1 dans v1+ ( cf question précédente)
    on a alors B(v1,v2)= -a
    et utiliser la contrainte B(v2,v2)=-1  mais sans succès ...

    Merci
  • Pour le 2.2 ? 
  • LOU16
    Modifié (May 2022)
    Bonsoir,
    Je propose ça: Soient $v_1 =(a,b,c), \: v_2 =(x,y,z) $ des éléments de $\mathcal H: \:\: c=\sqrt{3a^2+ 3b^2 +1}, \:\: z = \sqrt{3x^2+3y^2+1}.$
    $B(v_1,v_2)=3(ax+by)-cz \overset {(1)} \leqslant 3\:\sqrt{a^2+b^2}\:\sqrt {x^2+y^2}-cz \overset{(2)}\leqslant\sqrt{3a^2+3b^2+1}\:\sqrt{3x^2+3y^2+1}-1 -cz =-1$.
    Dans $(1)$, l'égalité est réalisée si et seulement si $(x,y) =\lambda (a,b), \:\: \lambda\geqslant 0.$ Dans $(2)$, elle se produit si et seulement si $a^2+b^2 = x^2 + y^2.$
    Ainsi: $\quad B(v_1,v_2) =-1 \iff v_1=v_2.$
  • Madec
    Modifié (May 2022)
    Bonjour
    Merci LOU16  c'est clair et astucieux.
  • Barjovrille
    Modifié (May 2022)
    Bonjour @LOU16,
    comment tu as fait pour avoir l'inégalité (2) ?

  • etanche
    Modifié (May 2022)
    @ Barjovrille $ \sqrt{u}\sqrt{v} \leq \sqrt{u+1}\sqrt{v+1} -1 $ pour $u, v$ positifs
  • Barjovrille
    Modifié (May 2022)
    @etanche Merci, je ne connaissais pas cette inégalité, 
    j'ai réussi a la démontrer en développant $(\sqrt{u+1} -\sqrt{v+1} -1)^2$ et en utilisant l'inégalité $2ab \leq a^2 + b^2$  pour minorer. Est-ce que vous connaissez une autre façon d'obtenir cette inégalité ?
  • Barjovrille
    Inégalité de Cauchy-Schwarz appliquée aux vecteurs $(1,\sqrt u)$ et $(1,\sqrt v)$.
  • Madec
    Modifié (June 2022)
    Bonjour
    Toujours sur ce problème , difficile pour moi ! J'ai deux questions concernant la partie V 

    a) question 5-1
    quelqu'un pourrait-il me donner une indication de départ  pour montrer la finitude de l'ensemble proposé ?

    b) question  5-6 
    la question 5-4 permet  à v donné  de H d'exhiber (via quelques calculs) une g12   du sous-groupe engendré par Sw1 et Sw2 qui vérifie B(g12(v),w1) >=0  et B(g12(v), w2) >=0
    pour ce même v la question 5-5 et le résultat de la 5-1 permettent  par l'absurde d'assurer l'existence d'une (et même une infinité) de g3 de Gamma qui vérifie B(g3(v) ,w3) >=0
    Mais je n'arrive pas à "raccorder" ces deux cas  pour montrer l'existence d'une g  de Gamma telle que g(v) soit un élément de T.
    c'est-à-dire vérifiant  B(g(v), wi) >=0 pour i=1,2,3
    Merci d'avance pour une aide.
  • Dagothur
    Modifié (June 2022)
    Bonjour, moi aussi je cherche à résoudre ce problème mais je bloque encore sur certaines questions.
    Pour la 5-1, la question est équivalente à montrer que l'ensemble des $g$ tels que $d(g(v_0),v_0)\leq R$ est fini (premier indice)
  • Madec
    Modifié (June 2022)
    Merci  pour l'indication Dagothur.
    En passant par l'intermédiaire de v0 comme tu le proposes
    Pour  le triplet  (v0, g(v0), R )  il n' y a qu'un nombre fini de g qui conviennent ?

    Si je note a_ij les coefficients de la matrice  associée  à g , alors  ils sont tous dans Z (car g élément de Gama),
    puis l'exploitation de -B(v0,g(v0)) =< ch(R)  montre que  a33 est bornée donc a33 ne prend qu'un nombre fini de valeurs puisque dans Z
    Ensuite en exploitant le fait que  g(V0) doit être dans H  alors a13 et a23  sont aussi en nombre fini.
    Soit g(v0) ne peut prendre qu'un nombre fini de valeurs.
    Mais qu'en est-il sur les deux autres vecteurs de la base canonique de l'espace  V   c'est à dire e1=(1,0,0) et e2= (0,1,0)=w1 ?

    Sinon pour généraliser à v et w quelconque dans H  je pense qu'en écrivant par inégalité triangulaire
    d( v0,g(v0)) =<  d(g(v),g(v0)+d(g(v),w)+d(w,v0)
    alors par l'absurde, la finitude des g pour  le couple (v0, g(v0))  et  R'=R + d(v,v0) + d(W,v0), entraine  bien la finitude des g pour w et g(v) avec R quelconque.

    Sinon pour la question 5-6
    il y a nécessairement pour v donné dans H   g=Id ou  g=Sw3 qui vérifie B(gv,w3) >= 0   (pas besoin du résultat de la 5-1 à ce stade)
    à partir d'une g de S12  qui assurait la condition pour w1 et w2  j'ai testé   Sw3°g° ; g°Sw3; Sw3°g°sw3   mais sans succès ...
    Merci.
  • Dagothur
    Modifié (June 2022)
    Pour la 5-1, on a effectivement un contrôle sur $g(v_0)$ qui ne peut prendre qu'un nombre fini de valeurs.
    Soit les vecteurs $v_1 = (1,0,2)$ et $v_2=(0,1,2)$. Ceux-ci appartiennent à $H$ et $(v_0,v_1,v_2)$ forme une base. Le morphisme linéaire $g$ est déterminé par $g(v_1)$ et $g(v_2)$ (et par $g(v_0)$ mais on s'en est déjà occupé). Montrer que $g(v_1)$ et $g(v_2)$ ne peuvent prendre qu'un nombre fini de valeurs (en utilisant la définition de $\Gamma$).
    Je suis en train de me rendre compte que je me suis trompé dans ma solution de 5-6...
  • Madec
    Modifié (June 2022)
    Ok merci Dagothur
    Avec  (g(v1), v0 ) et (g(v2), v0 )  on  " contrôle " la dernière ligne de la matrice avec  a31 et a32  qui prennent un nombre fini de valeurs et ensuite avec le fait que g(v1) et g(v2) sont dans H le reste des coefficients prend aussi un nombre fini de valeurs  donc g(v1), g(v2), g(v0) prennent un nombre fini de valeurs.
    Pas simple cette question !
  • Dagothur
    Modifié (June 2022)
    Pour la 5-6, je suggère la piste suivante. On pose $v_1=v$. Par la question 5-5, en posant $g_1=Id$ ou $g_1=s_{w_3}$, on a $B(g_1(v_1),w_3)\geq 0$. Puis par la question 5-4, il existe $h_1\in S_{1,2}$ tel que $B(h_1(g_1(v_1)),w_1)\geq 0$ et $B(h_1(g_1(v_1)),w_2)\geq 0$.
    Mais qu'en est-il de $B(h_1(g_1(v_1)),w_3)$ ?
    Il y a deux possibilités.
    1) Soit $B(h_1(g_1(v_1)),w_3)\geq 0$ et c'est fini
    2) Soit $B(h_1(g_1(v_1)),w_3)<0$.
    On a le lemme suivant : $\forall g \in S_{1,2}, \forall w \in H, d(g(w),v_0)=d(w,v_0)$ qui vient du fait que les matrices de $s_{w_1}$ et $s_{w_2}$ ne changent pas la coordonnée $z$
    Par conséquent $d(h_1(g_1(v_1)),v_0)=d(g_1(v_1),v_0)$. Posons $v_2=h_1(g_1(v_1))$. On a donc $B(v_2,w_3)<0$. On pose $g_2=s_{w_3}$ de façon à s'assurer $B(g_2(v_2),w_3)\geq 0$ (la logique de la réponse est d'appliquer 5-5 puis 5-4 et de recommencer autant de fois que nécessaire). La question 5-5 nous assure l'inégalité $d(g_2(v_2),v_0)<d(v_2,v_0)=d(h_1(g_1(v_1)),v_0)=d(g_1(v_1),v_0)$ (très important pour compléter la démonstration). Enfin on choisit $h_2 \in S_{1,2}$ de telle sorte que $B(h_2(g_2(v_2)),w_1)\geq 0$ et $B(h_2(g_2(v_2)),w_2)\geq 0$.
    Et là à nouveau on a deux possibilités.
    1) Soit $B(h_2(g_2(v_2)),w_3)\geq 0$ et c'est fini
    2) Soit $B(h_2(g_2(v_2)),w_3)<0$.
    On pose $v_3=h_2(g_2(v_2))$ puis on recommence en définissant $g_3=s_{w_3}$ puis $h_3 \in S_{1,2}$ puis $v_4=h_3(g_3(v_3))$ etc
    La procédure doit finir par s'arrêter. En effet on a la série d'inégalités
    $d(g_1(v_1),v_0)>d(g_2(v_2),v_0)>d(g_3(v_3),v_0)>...$ (cf le point important). Mais n'oublions pas que les $g_n(v_n)$ ne sont justes que des images de $v$ par des éléments de $\Gamma$. Donc on a créé une infinité d'images distinctes de $v$. Ne reste plus qu'à démontrer grosso modo que c'est une contradiction avec 5-1.
    Cette démonstration me parait horriblement compliquée (mais j'ai des démonstrations encore plus compliquées dans la partie 6). Il y a peut-être plus simple...

  • Dagothur
    Modifié (June 2022)
    Oui voilà, comme $B(g(v_1),g(v_0))=B(v_1,v_0)=-2$ (vu que $g$ préserve $B$), on a $d(g(v_1),g(v_0))\leq arcch(2)$. D'où $d(g(v_1),v_0)\leq d(g(v_1),g(v_0))+d(g(v_0),v_0) \leq arcch(2)+R$. Ceci permet de contrôler $g(v_1)$.
  • Madec
    Modifié (June 2022)
    Merci  Dagothur pour cette proposition pour le 5-6
    Dans la démo , je pense que les g1, g2, etc..  ne sont pas forcément Sw3 mais Sw3 ou Id 
    Pour la contradiction finale , effectivement l'invocation de 5-1 semble convenir puisque les gn sont toutes différentes
    ( car différentes au moins sur le vecteur v  du fait des inégalités strictes ) et on aurait  donc une infinité de g   satisfaisant  d( g(v), v0) < R= d(g1(v),v0)
    il y a peut être plus simple mais bravo cependant !
  • Madec
    Modifié (June 2022)
    Bonjour
    Encore sur ce problème (à petite dose quotidienne)  j'ai un souci sur la question 6-3.

    Pour v donné  de H, et comme T est compact  avec v0 dans T,   alors pour les g telles que g(v)  dans T  il existe  R tel que d(gv, v0) =< R
    (prendre par exemple  pour R le diamètre de T qui est fini)
    dans ces conditions le résultat de la question 5-1 montre qu'il n'y a qu'un nombre fini de telles g, mais ce nombre peut dépendre de v.
    Et ici la constante C doit être valable pour tout v de H.

    Lorsque v est dans U Pk   je pense qu'on peut trouver une constante C indépendante du v choisi.
    En effet en tenant compte de la question 6-2 , pour tout k  les vecteurs  v de Pk de composantes zv < s sont en nombre fini   égal à  card  Pk(s),  et puisque T est compact  toutes les composantes des vecteurs de T sont bornées et en particulier  la composante zv, il suffit alors de prendre pour s un majorant des zv.
    Il n'y a alors pas  plus de g qui vérifient gv dans T que  de vecteurs dans Pk(s)  et on peut donc choisir une même constante C pour tous ces v, par exemple C=Pk(s)

    Mais qu'en est-il lorsque v n'est pas à composante rationnelle ? 
    Peut-être en considérant une suite de vecteurs  (vn)  à composantes rationnelles et qui convergerait vers v, mais je ne suis pas certain qu'on puisse trouver une telle suite de vecteur dans  H, par ailleurs  malgré la continuité de g, on  pourrait peut-être avoir  g( v) dans T sans que g(vn) ne soit dans T même à partir d'un certain rang...

    Si quelqu'un a une piste pour cette question, merci d'avance !
  • Bonjour

    Dans le message précédent , pour la question 6-3 je me suis égaré sur la  démonstration de la possibilité d'une même constante pour tous les vecteurs de Pk.
    Merci donc d'ignorer cette partie du message.
    (Par ailleurs je vous prie de bien vouloir m'excuser de ne pas utiliser Latex que je ne connais pas du tout .)


    Pour 6-3 on peut écrire  plus simplement 
     
     pour g dans Gama telle  que gv dans T
    d(v0,gv0) =<  d(v0,gv) + d(gv,gv0)

    soit d(v0,gv0) =<  delta + d(v,v0)
    en ayant noté delta= diamètre de T (qui est compact donc diamètre fini)

    Ensuite d'après la question 5-1  appliquée à (v0,gv0) et R= delta+ d(v0,v)  
     l'ensemble de ces g est fini  et le cardinal dépend donc à priori de z_v
    On peut alors juste dire que pour tous les vecteurs de H en dessous d'une hauteur donnée alors la constante C peut être choisie identique .

    La question demeure donc de l'existence d'une même constante pour tous les vecteurs de H .
    Est ce que je comprends mal l'énoncé , sa formulation est elle ambiguë ?

    quoi qu'il en soit , pour la question  6-4 qui suit   , je pense avoir démontré  une partie de l'encadrement  proposé , sans avoir besoin que C soit la même pour tout s .
    ( A noter que l'énoncé évoque arcch(s) pour s >= 0 , sans doute une coquille et qu'il faut considérer s>=1)

    Pour la première inégalité

    IPk(s)I =< I Gama( arcch(s) + D I . I Pk inter T I

    on peut considérer  une injection  Phi de  l'ensemble   Pk(s)   dans le produit cartésien  Gama (arcch(s) + D)  X  (Pk inter T)
    qui a tout v  de Pk(s) associe le couple ( g_v , g_v(v))
    Ceci est rendu possible car l'existence de g_v  , avec g_v(v)  dans T est donnée à la question  5-6 , et on a aussi la stabilité de Pk par Gama;   par ailleurs avec la définition de D il est facile de montrer que g_v est bien un élément de Gama( arcch(s)+D)
    Le caractère injectif  de Phi ne pose pas de problème car g_v élément d'un groupe est bijective .

    Pour l'autre partie de l'encadrement

    1/C  IGama(arcch(s)-D) I . I Pk inter T I  =<  I Pk(s) I 

     c'est plus compliqué !  Peut être en quotientant l'un des deux ensembles du produit cartésien  Gama( arc(s)-D) X ( Pk inter T) par le choix d'une relation d'équivalence appropriée qui rendrait injective une application bien choisie  de ce nouveau produit dans Pk(s) 
    Je pensais à introduire  dans (Pk inter T ) la relation  d'équivalence   v R v' si  et ssi  il existe g dans Gama  tel que v'= gv   alors les classes  ont un cardinal  < C(s)  et donc en notant (Pk inter T)/ l'ensemble quotient  on aurait 

    (1/C)  I Pk inter T I  =<  I (Pk inter T)/ I   ce qui va dans le bon sens pour conclure...

    mais je n'arrive pas à construire une bonne application ...

    Si vous avez des suggestions merci d'avance !




  • Quelqu'un pourrait mettre le sujet en ligne svp ? 
  • Dans le 1er message de ce fil de discussion il y a un lien vers l'énoncé de ce sujet.
  • Madec
    Modifié (June 2022)
    Madec a dit :
    Pour l'autre partie de l'encadrement
    1/C  IGama(arcch(s)-D) I . I Pk inter T I  =<  I Pk(s) I 
     c'est plus compliqué !  Peut être en quotientant l'un des deux ensembles du produit cartésien  Gama( arc(s)-D) X ( Pk inter T) par le choix d'une relation d'équivalence appropriée qui rendrait injective une application bien choisie  de ce nouveau produit dans Pk(s) 
    Je pensais à introduire  dans (Pk inter T ) la relation  d'équivalence   v R v' si  et ssi  il existe g dans Gama  tel que v'= gv   alors les classes  ont un cardinal  < C(s)  et donc en notant (Pk inter T)/ l'ensemble quotient  on aurait 
    (1/C)  I Pk inter T I  =<  I (Pk inter T)/ I   ce qui va dans le bon sens pour conclure...
    mais je n'arrive pas à construire une bonne application ...
    Si vous avez des suggestions merci d'avance !
    Je précise un peu où j'en étais de la construction d'une application  Psi  de   Gama( arch(s) -D)  X  (Pk inter T)/   vers Pk(s)
    on choisit un représentant quelconque  v dans la classe d'équivalence v/   et on pose Psi(g,v/) = gv
    la fonction dépend du représentant choisi dans chaque classe, mais au fond ce n'est pas gênant.
    Il est facile de voir que  gv est un élément de  Pk(s) grâce à la définition de D.
    Par ailleurs pour  l'injectivité de Psi  
    si  gv=g'v'  alors v' =g'-1 g v  donc les classes sont les mêmes et v'=v
    resterait à montrer  que gv= g'v  entraine que g= g' pour garantir l'injectivité  mais je n'y parviens pas ...
  • Dagothur
    Modifié (June 2022)
    Pour la question 6-3, voici une idée possible de solution. Il faut que la constante $C$ soit indépendante de l'élément $v$ choisi dans $H$.
    Montrons d'abord qu'il existe $C>0$ tel que $\forall v \in T, \{g\in \Gamma | gv\in T\} \leq C$. Posons $M=sup_{w \in T}{d(v_0,w)}$ (qui est bien fini puisque $T$ est compact). Si $v \in T$ et $g$ vérifie $gv\in T$, alors $d(gv,v_0) \leq M$.
    Donc $d(gv_0,v_0) \leq d(gv_0,gv)+d(gv,v_0) = d(v_0,v)+d(gv,v_0) \leq 2M$. En particulier, cette dernière inégalité implique le fait $g$ appartienne à l'ensemble $\{g \in \Gamma | d(gv_0,v_0) \leq 2M \}$. Or ce dernier ensemble fini par la question 5-1 (il est de cardinal $C$ disons). Donc le cardinal de $ \{g\in \Gamma | gv\in T\} $ est aussi borné par $C$.
    Puis ensuite pour montrer qu'on a encore $\{g\in \Gamma | gv\in T\} \leq C$ quelque soit $v\in H$, on utilise le fait qu'il existe $g_1 \in \Gamma$ tel que $w=g_1 v$ soit dans $T$ (par la question 5-6) et $| \{g\in \Gamma | gv\in T\}|= |\{g\in \Gamma | gg_1v\in T\}|=|\{g\in \Gamma | gw\in T\}|$, cette dernière quantité étant inférieure à $C$ par le point précédent.
  • Bonjour

    Dagothur c'est  fin et limpide , merci !

    J'abuse peut  être ! Mais aurais tu une solution pour l'encadrement  de  I Pk(s) I  qui suit  au 6-4 , enfin pour l'inégalité de gauche ( car celle de droite je pense l'avoir obtenue).
  • En fait pour l'inégalité de gauche je pense qu'en choisissant la relation d'équivalence R  suivante  sur le produit cartésien
    Gama( arcch(s)-D) X ( Pk inter T)

    (g,v) R ( g',v') si et seulement si gv = g'v'

    alors le cardinal de chaque classe est majoré par C
    le cardinal de l'ensemble quotient est alors minoré  par  1/C  I Gama(arcch(s)-D) I. IPk inter T I
    Et il y a bien une injection de l'ensemble quotient dans Pk(s)  d'ou l'inégalité recherchée .
  • Merci etanche😉
  • Dagothur
    Modifié (June 2022)
    J'ai trouvé la même solution que toi sur la 6-4 Madec. N'hésite pas si tu as d'autres questions.
  • Madec
    Modifié (June 2022)
    Bonjour
    Merci Dagothur 
    Alors je n'hésite pas  à poser d'autres questions !

    À la question 6-5   après un développement limité de  cos( alpha e^-t)
     j'obtiens bien la limite demandée  lorsque t ---> + infini 
               d( F(t, teta) , F(t, teta + alpha e^-t)) ----> argch( 1+ (alpha^2)/8 ).
    Mais que signifie
    " la  convergence est  uniforme ..."  dans le cadre  d'une  limite de fonction  f( t, teta ,alpha)  sur l'adhérence de l'un de ses arguments (ici t) ?

    Je connais la notion de convergence uniforme pour les suites ou les séries de fonction indicées par N,
    il y a aussi la notion de continuité uniforme pour une fonction.
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