Mode examen à la session 2022 ?
Bonjour à tous,
je suis en vacances et j'ai un peu perdu le fil. Y a-t-il oui ou non le mode examen pour la session de spécialités en mai 2022. Mes collègues n'avaient pas l'air bien certains non plus et je ne trouve rien de très clair sur Eduscol.
Le mode examen devait entrer en vigueur en juin 2018... Il a été reporté en 2018 et 2019, puis il n'y pas eu d'épreuves pour nos élèves en, 2020 et 2021. Du coup, je suis un peu perdu, cette année c'est la "bonne" ?
J'ai peut-être deux trains de retard, mais si quelqu'un peut clarifier les choses, je le remercie par avance.
Bonne journée.
Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
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Réponses
C’est une question.
si un candidat arrive avec le mode examen déjà mis, en théorie, il faut que le surveillant le remette par dessus, pour rendre inaccessible tout ce que l'étudiant a mis dans les mémoires depuis la dernière mise en examen.
Espérons que la grande majorité des étudiants arriveront sans que le mode examen soit déjà allumé.
Cordialement,
--
Mateo.
Il faudrait que chaque candidat montre devant un huissier qu’il active le mode examen entre son entrée dans la salle et le début de l’épreuve.
Quelqu’un pourrait-il raconter comment s’est passée la mise en place du mode examen ce matin pour l’épreuve de bac de spé maths?
Merci
@ Parisse : dans le sujet du bac 2022, 3 questions (sur 6) du QCM sont faisables à la machine en traçant des courbes, cautionnez-vous ce genre de choses en tant que concepteur de logiciel ??
Bonne journée.
Je trouve dommage de proposer un QCM à une question comme le calcul de la dérivée de la fonction $\ln(x^2+x+1)$. Soit on le calcule (de tête ou autrement), soit on répond au hasard. Cette manière de faire apparaît comme une prime à la « médiocrité ». D’autant qu’une mauvaise réponse n’est pas pénalisante.
édit: ce n’est pas le calcul en lui-même qui est indigne (pas du tout !) mais la manière très conciliante de le traiter.
Le débat "calculatrices ou pas" revient très souvent salle des profs.
Depuis leur apparition en lycée (années 80) jusqu'à aujourd'hui, j'ai pu en observer quelques effets positifs (conjectures, vérifications de calculs), et beaucoup de conséquences négatives (rôle de béquille pour les formules qu'on n'apprend plus, manque de réflexion, magie de l'outil, oubli de la nécessité de prouver (c'est quand même central en maths, non?)).
Ceci s'est aggravé depuis l'apparition de calculatrices sur lesquelles est implanté tout le calcul formel du lycée (et même largement au delà).
J'ai tellement vu d'élèves demandant alors à leur calculatrice de dériver x^3 ou ln(x), de résoudre x^2-2x-3=0, de mettre sous forme algébrique (2+i)/(1+2*i),etc....
Bref, beaucoup de bruit pour pas grand chose.
Et comme cette invasion se poursuit avec smartphones et autres, je crois que les inconvénients (au moins en collège/lycée) balancent largement les avantages.
Concernant le bac, il me semblerait judicieux de mettre en œuvre des sujets en deux parties: une avec calculatrice, et une sans....Chacune de ces deux parties étant bien sûr réfléchie et conçue pour que ce choix soit pertinent.
Mais je prêche dans le désert!
Cordialement.
PG
Concernant le "mode examen", je précise que dès le début, certains de mes élèves de SI m'avaient montré comment ils avaient pu implanter un petit programme simulant le mode examen : petite diode clignotante, bravo !
Je ne sais si depuis lors ce problème a été réglé, mais j'en doute.
PG
Et pour la calculatrice trafiquée, on m'a dit que refaire la manipulation pour passer en mode examen permet d'effacer la mémoire.