Mais bon, si on compte sur l’électeur pour réfléchir suffisamment à la question pour changer son vote en fonction du report du vote annoncé, pourquoi ne pas poursuivre l'idée jusqu'au bout et ne pas demander à l’électeur directement son second choix voir mieux sa préférence pour chaque duel ?
Tu ne m'as pas lu depuis le début. Recherche 'Australie' dans la discussion et tu trouveras un lien ... Parmi les solutions que je connais, et qui sont applicables, voici celle que je préfère (en vigueur en Australie il me semble).
- Vote avec un seul tour. - Sur son bulletin, chaque électeur classe les candidats de 1 à 12. S'il classe seulement une partie des candidats, pas de problème.
Au moment du dépouillement, la grosse galère commence. Pour chaque candidat, on compte combien de fois il finit premier. Celui qui a le plus faible score est éliminé. Tous les bulletins qui avaient mis ce candidat en 1er sont redispatchés, en fonction du candidat mis en n°2. Et on 'recalcule les scores de chacun, en prenant en compte tous ces bulletins redispatchés. Et on boucle ainsi, on élimine les candidats 1 par 1, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un.
Pour moi, c'est très bien. Plus besoin de primaire. Même si il y a 5 candidats avec des programmes quasi-identiques, ces candidats ne se font pas concurrence, l'un des 5 peut parfaitement gagner. L'électeur n'a pas à choisir entre Hidalgo/LeFoll/Taubira/Jadot/Mélenchon/Roussel, il a juste à les ranger de 1 à 6, et son vote sera de toutes façons un vote utile. Même si les ego des candidats font qu'ils ne veulent pas se retirer pour aider l'allié à gagner, le système marche. Mais du coup, encore plus de candidats, une vingtaine, voire plus. Et un dépouillement qui peut prendre un certain temps, incompatible avec notre culture où on veut connaître le résultat à 19h59.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
La grosse galère du dépouillement ... avec un vote électronique, ça se gère, et j'imagine que c'est la norme en Australie. Dans le vieux continent, c'est autre chose.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
Si si j'avais lu quand tu m'as répondu sur l'Australie. Ce système me va, je ne le trouve pas forcément parfait mais c'est toujours mieux que l'actuel de mon point de vue. Il reste à en convaincre les électeurs...
1) Je pense qu’il « faut »*** tendre vers ce vote sur machine mais je suis sceptique sur les conséquences de ces choses là (problème de confiance… sans parler des complotistes qui seraient presque légitimes…).
2)
Par contre je suis farouchement opposé au vote par téléphone ou d’un ordinateur chez soi.
On perdrait énormément l’isoloir.
3)
Au passage le vote par correspondance c’est pareil : aucune certitude sur l’isoloir (sans parler des fraudes possibles).
4) La procuration c’est une vraie histoire de confiance avec une personne donc je ne suis pas fan mais ça dépanne toutes les situations difficiles et je trouve cela « acceptable » comme contrat. C’est très marginal me dis-je.
***je n’ai pas d’argument réel (l’écologie elle aurait bon dos).
On aurait cela dit des résultats « instantanés ». Pas de dépouillement.
On peut envisager un système mixte. Chaque électeur vote avec un bulletin papier, plus avec la machine. Si sur un bureau de vote, on a des doutes, on compte les bulletins papier, et c'est ce comptage là qui fait foi. Plus 20 ou 30% des bureaux de vote, où on fait un double comptage.
Forcément, les résultats seront différents, parce que certains électeurs peuvent se tromper, et parce que d'autres auront à coeur de prouver que le vote électronique , c'est pas bien.
Mais au bout du compte, les erreurs se compensent, et la différence sera marginale.
Et après 100 ans de vote double électronique + papier, la population sera peut-être prête à accepter ces systèmes.
On peut douter des systèmes électroniques, oui. Mais quand on voit le succès de la française de jeux ... on se dit que les gens font quand même largement confiance à des trucs qu'ils ne peuvent absolument pas contrôler. Et quand on voit le succès de certains candidats qui promettent monts et merveilles, pareil.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
On peut envisager un système mixte. Chaque électeur vote avec un bulletin papier, plus avec la machine. Si sur un bureau de vote, on a des doutes, on compte les bulletins papier, et c'est ce comptage là qui fait foi. Plus 20 ou 30% des bureaux de vote, où on fait un double comptage.
Aucun intérêt.
C’est du temps et de l’énergie perdue pour rien.
Et après 100 ans de vote double électronique + papier, la population sera peut-être prête à accepter ces systèmes.
Encore faudrait-il qu’on ait toujours du matériel électronique dans cent ans.
Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about. -- Schnoebelen, Philippe
Effectivement, les petits candidats (ceux qui savent qu'ils ont très peu de chances d'être élus) peuvent être amenés à donner des consignes. Surtout que les différentes étapes du dépouillement sont très révélatrices ; quand le candidat D est éliminé, et qu'on redispatche tous les bulletins qui avaient D en n°1, comment se répartissent tous ces bulletins ? 50% vers C et 50% vers E ? Autrement ?
Mais pour les candidats qui aspirent à être élus, quel intérêt de donner de consignes de vote ? Mettez moi en n°1, et basta. Peu-importe qui est derrière, puisque je compte vraiment être élu, ou au pire n°2. Sauf si, un des effets secondaires de ce type de vote, c'est que les sondages seraient incapables de prédire les résultats ?
Oui et non en fait. Ici, le lien que tu proposes parle des élections des députés et des sénateurs. Les sondages peuvent donner des tendances nationales, mais évidemment, il n'y a pas un sondage par circonscription.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
Le vote électronique présente des problèmes d'insécurité spéficiques insurmontables. Après il ne faut pas se leurrer, il est essentiellement proposé par une élite woke qui méprise et déteste profondément le peuple et qui considère que son vote est sans valeur et mérite bien d'être brutalement éliminé par la tricherie pour imposer leur choix à la place. On a bien vu ce qui s'est passé aux states.
Il n'y a aucun besoin d'améliorer (par l'emploi de machines) un protocole qui, correctement mené, ne coûte pas plus de quelques jours voire quelques heures de travail à tout un pays.
Arf, Foys et ses procès d'intention. On ne saura sûrement pas ce qu'est une élite woke, ni comment il sait qu'elle méprise le peuple et veut tricher mais à part ça je suis plutôt d'accord sur le fait qu'apparemment le vote électronique pose encore problème à ce jour (à voir dans l'avenir). Il semble y avoir plusieurs inquiétudes à ce sujet (légitimes ou pas je ne sais pas juger) mais en attendant une amélioration, cela ne me parait pas insurmontable à dépouiller puisque l'Australie y arrive bien. D'accord avec toi lourrran, je pense d'ailleurs que les petits candidats donnent des consignes de vote correspondant à des alliances, leur pouvoir de négociation dépendant surement de la taille de leur électorat.
Le "wokisme", c'est comme la "théorie du genre" : un épouvantail agité par des conservateurs en mal d'inspiration devant des personnes promptes à enfourcher des grands chevaux pour combattre un ennemi imaginaire parce que, au fond, elles savent bien que c'est moins dangereux que d'affronter un ennemi réel. Que les peuples du monde entier reprennent en coeur la propagande pro Trump, pro Poutine, pro Zemmour et tout ira mieux. Les deux premiers ont déjà montré l'étendu de leur talent. Malheureusement, le dernier n'a pas été suivi.
On laisserait les gauchistes énoncer les mensonges les plus grossiers, et on ne pourrait leur répondre sous peine de fermeture du fil : trop facile !
Ou bien la modération efface ces messages mensongers, ou bien on leur répond.
Les manifestations de wokisme sont massives aux États-Unis et au Royaume-Uni et existent aussi en France, voir le colloque des 7 et 8 janvier 2022 https://decolonialisme.fr/?p=6333
Un électeur sur trois a choisi la droite nationale, tel est le fait massif et incontournable. Ces gauchistes en peau de lapin qui vont voter Macron, c'est risible, méprisable et pitoyable. Ces gauchistes qui se livrent à des manifestations violentes et bloquent les universités parce qu'ils refusent le verdict des urnes, ce sont bien eux les séditieux anti-républicains, et c'est inacceptable.
Réponses
Tu ne m'as pas lu depuis le début. Recherche 'Australie' dans la discussion et tu trouveras un lien ...
Parmi les solutions que je connais, et qui sont applicables, voici celle que je préfère (en vigueur en Australie il me semble).
- Vote avec un seul tour.
- Sur son bulletin, chaque électeur classe les candidats de 1 à 12. S'il classe seulement une partie des candidats, pas de problème.
Au moment du dépouillement, la grosse galère commence.
Pour chaque candidat, on compte combien de fois il finit premier.
Celui qui a le plus faible score est éliminé.
Tous les bulletins qui avaient mis ce candidat en 1er sont redispatchés, en fonction du candidat mis en n°2.
Et on 'recalcule les scores de chacun, en prenant en compte tous ces bulletins redispatchés.
Et on boucle ainsi, on élimine les candidats 1 par 1, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un.
Pour moi, c'est très bien.
Plus besoin de primaire. Même si il y a 5 candidats avec des programmes quasi-identiques, ces candidats ne se font pas concurrence, l'un des 5 peut parfaitement gagner. L'électeur n'a pas à choisir entre Hidalgo/LeFoll/Taubira/Jadot/Mélenchon/Roussel, il a juste à les ranger de 1 à 6, et son vote sera de toutes façons un vote utile. Même si les ego des candidats font qu'ils ne veulent pas se retirer pour aider l'allié à gagner, le système marche.
Mais du coup, encore plus de candidats, une vingtaine, voire plus.
Et un dépouillement qui peut prendre un certain temps, incompatible avec notre culture où on veut connaître le résultat à 19h59.
Dans le vieux continent, c'est autre chose.
-- Schnoebelen, Philippe
Mais je te remercie de me le rappeler.
-- Schnoebelen, Philippe
Je pense qu’il « faut »*** tendre vers ce vote sur machine mais je suis sceptique sur les conséquences de ces choses là (problème de confiance… sans parler des complotistes qui seraient presque légitimes…).
La procuration c’est une vraie histoire de confiance avec une personne donc je ne suis pas fan mais ça dépanne toutes les situations difficiles et je trouve cela « acceptable » comme contrat. C’est très marginal me dis-je.
Chaque électeur vote avec un bulletin papier, plus avec la machine.
Si sur un bureau de vote, on a des doutes, on compte les bulletins papier, et c'est ce comptage là qui fait foi.
Plus 20 ou 30% des bureaux de vote, où on fait un double comptage.
Forcément, les résultats seront différents, parce que certains électeurs peuvent se tromper, et parce que d'autres auront à coeur de prouver que le vote électronique , c'est pas bien.
Mais au bout du compte, les erreurs se compensent, et la différence sera marginale.
Et après 100 ans de vote double électronique + papier, la population sera peut-être prête à accepter ces systèmes.
On peut douter des systèmes électroniques, oui. Mais quand on voit le succès de la française de jeux ... on se dit que les gens font quand même largement confiance à des trucs qu'ils ne peuvent absolument pas contrôler. Et quand on voit le succès de certains candidats qui promettent monts et merveilles, pareil.
-- Schnoebelen, Philippe
Mais pour les candidats qui aspirent à être élus, quel intérêt de donner de consignes de vote ? Mettez moi en n°1, et basta. Peu-importe qui est derrière, puisque je compte vraiment être élu, ou au pire n°2.
Sauf si, un des effets secondaires de ce type de vote, c'est que les sondages seraient incapables de prédire les résultats ?
Oui et non en fait. Ici, le lien que tu proposes parle des élections des députés et des sénateurs. Les sondages peuvent donner des tendances nationales, mais évidemment, il n'y a pas un sondage par circonscription.
Il semble y avoir plusieurs inquiétudes à ce sujet (légitimes ou pas je ne sais pas juger) mais en attendant une amélioration, cela ne me parait pas insurmontable à dépouiller puisque l'Australie y arrive bien.
D'accord avec toi lourrran, je pense d'ailleurs que les petits candidats donnent des consignes de vote correspondant à des alliances, leur pouvoir de négociation dépendant surement de la taille de leur électorat.