Disparition programmée de l'inspection générale
LA TRANSFORMATION DE L'INSPECTION GÉNÉRALE DE L'ÉDUCATION, DU SPORT ET DE LA RECHERCHE (IGÉSR)
Le décret n° 2022-335 du 9 mars 2022 relatif aux services d'inspection générale ou de contrôle et aux emplois au sein de ces services prévoit l’extinction progressive à partir du 1er janvier 2023 des 9 corps d’inspection générale, dont l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche, et la création d’un corps unique des administrateurs de l'État.
Si le statut change, les missions d’inspection générale, elles, se poursuivent au sein de nouveaux services composés d’emplois fonctionnels (mandats de 5 ans renouvelables une fois).
Le décret définit les garanties nécessaires à leur fonctionnement : préservation de l’expertise et de la légitimité (durée des mandats), maintien de l’indépendance, attractivité vis-à-vis des viviers de recrutement.
Réponses
Je ne m’inquiète de rien à ce sujet.
On lit bien « si le statut change, les missions […] se poursuivent ». Ouf.
-- Schnoebelen, Philippe
En maths, à part gérer les carrières des profs en CPGE, à quoi sert l'IG?
Après si c'est un système de points pour rentrer dans le système CPGE ça risque d'être plus polémique, quels seront les critères ? Un peu de souplesse avec de l'humain qui décide c'est bien, cela dit le système actuel de nominations est tellement opaque et clientéliste que bon...
https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/164000348.pdf
A la page 17 photo des IG, on reconnaît Monsieur Robert Cabane IG mathématiques qui envoyait ses solutions
à la RMS quand il était professeur prépas.
https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/sites/default/files/imported_files/documents/IGESR-Rapport-activite-2019-2020_1385921.pdf
Comment évaluera-t-on leur travail ?
D'après ce que je comprends. Il ne sera simplement plus possible de faire carrière comme IG, mais les IG continueront à exister. C'est juste qu'ils seront en CDD. Donc à part pour les IG eux-mêmes, j'imagine que ça implique assez peu de changements par ailleurs, finalement.
Les profs « reconnus » ont en général fait (très) court.
-- Schnoebelen, Philippe
Cette situation n'est pas nouvelle, elle ne fait qu'empirer d'année en année. Tout le reste, ça fait beaucoup parler, mais c'est de la bagatelle.
Ce gouvernement a certainement tous les défauts du monde, mais c'est à ma connaissance le premier depuis très longtemps à s'attaquer à ce problème.
-- Schnoebelen, Philippe
Le schtroumpf à lunettes que je suis a bien récité la leçon du grand schtroumpf !
J’ai bon ?
Celui qui existait il y a 40 ans, avec des CPPN ?
Ou celui d'aujourd'hui ?
Quand un même terme désigne 2 concepts diamétralement opposés, ça permet de parler pour ne rien dire. Xax aime beaucoup.
La situation ne fait qu’empirer d’année en année mais le gouvernement s’attaque au problème?
La situation s'empirait d'année en année, jusqu'au jour J
Le gouvernement fait un état des lieux (Rapport Villani Torossian), il met en place des mesures.
Evidemment, il y a un temps de mise en place, il y a de l'inertie (mammouth ou pas mammouth, tous les systèmes ont de l'inertie).
Est-ce que depuis 2 ou 3 ans, la situation continue d'empirer, ou pas, je n'en sais strictement rien.
Est-ce que les mesures prises sont suffisantes, est-ce qu'elles vont dans la bonne direction, je ne suis pas 1000% convaincu.
Mais au moins, le problème a été enfin identifié. Enfin, on ose dire tout haut que le problème n'est pas une question de moyens au lycée (chez les gens qui crient tout le temps pour avoir plus de moyens), mais tout au début de la chaine, au primaire.
Enfin, ce n'est pas la minorité bruyante qui est écoutée, mais la majorité silencieuse.
Les niveaux seraient les mêmes qu’aujourd’hui sur les 4 ans et pour les 3 ans, ça raccourcirait le cursus collège et il faudrait revoir les programmes, etc.
Bien entendu, le dogme des classes de niveaux n’est pas loin, le dogme du collège unique est remis en cause surtout…
Enfin, la logistique/organisation, j’imagine que ce doit être compliqué…
-- Schnoebelen, Philippe
-- Schnoebelen, Philippe
C’est au bout d’au moins une dizaine d’années, ou bien davantage qu’on voit des effets.
-- Schnoebelen, Philippe