Merci. Il n'y a plus qu'une seule épreuve disciplinaire, donc cette épreuve balaie différents points du programme, sous forme de questions courtes. Le sujet n'est pas non plus si facile.
Je viens de lire le « Problème 1 » qui est un Vrai-Faux.
Bon, c’est toujours facile de critiquer, et d’ailleurs je vais le faire. Je trouve que certaines questions tombent lâchement dans la tendance des manuels scolaires de mauvaise qualité et leurs énoncés médiocres.
Exemple : « 8. Dans un plan muni d’un repère cartésien, $2x=3$ est l’équation d’une droite. » Par pudeur on pouvait, quitte à être flou, ajouter « avec les notations usuelles où $x$ désigne l’abscisse, patati », par exemple. Car entre nous, $2x=3$, sans rien présenter ce n’est rien du tout. J’admets penser que la réponse attendue est « oui » tout en étant convaincu que cette question n’a pas de sens.
« Un élève répond au hasard […] ».
Ne pas expliciter clairement la loi me semble bien limite pour un tel concours.
Sauf si l’on attend que les candidats prennent l’initiative d’en parler dans leurs compositions (ce que je ne crois pas…) Ce sera tout.
Je laisse de côté les critiques sur le « niveau » d’un tel sujet. La partie I sur les ensembles de nombres me rappelle un peu la première interrogation type en classe de seconde dans les années 2000.
Il est tentant de dénigrer le niveau du CAPES. Et pour ceux qui veulent montrer qu'ils sont meilleurs, il reste l'agrégation.
C'est sans doute une évolution à venir : - avoir des certifiés (et des contractuels) au niveau vraiment juste poru enseigner à la plupart des élèves - garder quelques enseignants de bon niveau sous la main, pour les mettre, en cas de besoin, dans des classes spécifiques, dans des établissements chosis.
Demain, il y aura l'épreuve de pédagogie, cela va ressembler aux interrogations de l'Inspé.
Pas très intéressant ce sujet.. on y démontre tout un tas de propriétés, mais pour en faire quoi ? Au collège et au lycée la résolution des problèmes doit être un objectif majeur (voir les programmes officiels), mais plus après ?
Celle d'aujourd'hui permet de valider si les candidats ont les connaissances requises à mon avis. C'est plutôt une épreuve de rapidité où l'on va attendre des réponses précises et courtes.
Pour le dernier sujet, même si c’est élémentaire pour des étudiants en maths, je ne trouve pas farfelu de demander les définitions d’une fonction croissante, ou continue, etc. en langage quantifié.
Je rejoins Dom sur le flou de certains énoncés (le coup de l'équation d'une droite 2x=3 m'a fait le même effet). Personnellement je répondrais "ça dépend" mais le souci c'est que "ça dépasse"...
Merci Philippe Malot. Ce sujet, du moins après les "questions de cours", ressemble à un sujet d'analyse de premier semestre de la 1ere année de Deug SSM d'il y a 30 ans. Comme tel je ne l'aurais pas jugé inintéressant.
Par contre pour un sujet de Capes de 2022, officiellement de grade M1 (...) je ne saurais quoi dire, sans doute s'agit-il d'un compromis entre le niveau réel des étudiants en master Capes, la nécessité de recruter un minimum et un niveau d'exigence qui doit rester au moins au niveau L1 ou petit L2.
Ah oui je viens de voir qu'Amédé pointe sur Rennes, mais je ne vois pas précisément ce que viens faire la mention breton, c'est des sujets nationaux sauf erreur de ma part ?
Les sujet de 2004 me semblent clairement au niveau L2 / L3, c'est plus décent effectivement, donc l'hypothèse que j'ai émise précédemment du compromis niveau réel actuel des étudiants en master Capes / recrutement est sans doute la bonne.
Je ne sais pas, l'hypothèse que j'ai faite tient seulement au fait que les concepteurs du sujet doivent adapter le sujet à la réalité du niveau des étudiants pour avoir des effectifs de profs, j'avais regardé les stats, les maths sont avec l'allemand et les lettres classiques les seules disciplines qui ne font pas le plein au concours : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid159040/donnees-statistiques-capes-2021.html
J'ai parcouru vite fait le dit problème I. Dans un contexte de pénurie de candidats, je ne trouve pas idiot du tout ce début de sujet. Mais cela dépend vraiment du niveau d'exigence et des attendus de rédaction. Il faudrait également que cette partie soit obligatoire. Un candidat qui a les connaissances attendues peut rédiger tout cela très vite. Il s'agirait alors d'utiliser cette partie comme "éliminatoire", pour vérifier que le candidat a les connaissances élémentaires requises en logique (premières questions...) et en rédaction, etc. Il est vrai que ce $2x=3$ n'est pas terrible mais on pourrait exiger que le candidat détaille un peu et précise dans quel cadre cela peut convenir. La partie I, obligatoire et au résultat éliminatoire, servirait à élaguer pour ne pas "admissibiliser" n'importe qui, la suite du problème, qui devrait alors être nettement plus difficile, à classer les candidats sur leur niveau.
je n'ai pas eu de crise cardiaque, j'ai même trouvé que cet ensemble de questions de niveau très variable, du facile au compliqué, devrait permettre de classer et évaluer assez précisément les candidats. Après tout, certains certifiés, d'aujourd'hui (*) ou d'autrefois (**) auraient eu des difficultés. Et le sujet est assez long pour mettre en difficultés ceux dont les connaissances sont mal assurées.
Cordialement.
(*) un intervenant régulier du forum, entre autres
(*) la prof qui m'a remplacé lorsque j'ai quitté le lycée où j'enseignais, celle pour qui 0,4 et 2/5, "ce n'est pas le même nombre".
Le sujet permet de balayer plusieurs points du programme. Et surtout, il reste l'oral pour faire le tri. A la fin de l'oral, les reçus auront un niveau correct, suffisant pour enseigner.
zestiria : "A la fin de l'oral, les reçius auront un niveau correct, suffisant pour enseigner." malheureusement j'ai le sentiment que ce n'est pas du tout le cas. La raison profonde est que le Capes de maths n'est plus un concours (le nombre de candidats au niveau est largement inférieur au nombre de postes qui devraient être pourvus ou créés, ce qui a entraîné la baisse manifeste des exigences si j'en crois Dom et après avoir parcouru d'anciens sujets). C'est devenu un simple examen probatoire, manifestement insuffisant pour assurer une bonne qualité de l'enseignement.
Il y a eu des interventions sur ce forum qui s’inquiètent du cercle vicieux que cela constitue (enseignement moins bons, sur fond de programmes délabrés, moins d'heures pas que pour des questions d'économie mais par défaut de recrutement, élèves et donc futurs étudiants moins formés etc...).
La partie 1 du problème I est la seule qui concerne ce qu'un professeur de collège devra effectivement enseigner. On peut quand même se poser la question de la pertinence d'évaluer un futur professeur de collège sur une étude complète de la notion de convexité.
Attention, je ne nie pas du tout pas qu'un professeur est censé connaître bien + que ce qu'il est amené à enseigner. Mais insister autant sur des connaissances universitaires qui n'interviendront ni de près ni de loin dans la matière du collège me semble un peu ridicule. Je pense que ce système de "concours" à la française n'a plus de longs jours devant lui.
Quand tu passes le capes de breton, tu as une option d'enseignement. Si tu choisis l'enseignement des maths (en breton) tu passes la première épreuve du capes de maths.
Je suppose qu'il y a suffisamment d'erreurs dans le sujet en français, pour ne pas en rajouter en breton.
Le problème n°1 est quantifié comme mon cul.
Pour la 6. tu réponds comme tu veux. Suivant que tu interprètes "deux" par "pour tout" ou "il existe".
Pour la 11. itou
Pour la 8. itou. Bon OK, peu de candidats songent à la caractéristique 2.
Il est bon de le dire à nouveau, comme le dit Guego, le CAPES est un concours de recrutement dans le second degré, donc de la 6e à la Terminale (voire BTS). Je ne connais pas la proportion habituelle des stagiaires affectés en lycée.
Maintenant qu'il y a moins de candidats, cela ne sert à rien de faire des épreuves de niveau universitaire, où on selectionne les meilleurs. Il est tout aussi efficace de faire des épreuves pour détecter ceux qui ont le niveau minimal.
Les sujets en couleurs sont disponibles sur le site du capes.
Pour la deuxième épreuve, on pourra remarquer que si, sur les-mathematiques.net, Lewis Carroll (1832-1898) a droit au respect de son pseudonyme, dans le sujet du capes, il peut aller se faire foutre.
@Rescassol : certains certifiés en fin de classement font d'excellents enseignants en collège. C'est le cas notamment d'un membre du forum.
Ceux qui veulent prouver qu'ils ont un niveau correct en mathématiques peuvent le faire à l'agrégation. Le CAPES est là pour remplir les postes, l'agrégation est là pour sélectionner les enseignants destinés à une fraction des élèves, à qui on souhaite donner encore un enseignement en mathématiques formateur.
La mise en page du sujet manque de clarté. On distingue pas tellement l'enoncé du dossier. Du reste, c'est un sujet typique de l'Inspé. Je reconnais un exercice fait à l'Inspé.
Oui les sciences de l’éducation dictent comment faire, quoi répondre, etc.
En effet dans les écrits du CRPE, c’est dans une seule épreuve qu’une partie est consacrée à « de la pédagogie ». Les deux autres parties font penser à des sujets de DNB du moment mais aussi des années 2000.
Est-ce que des membres du forum ont passé le concours cette année ? Ceux qui ont été formés à l'Inspé, ont certainement eu de très bons résultats.
Le sujet contient des thèmes récurrents à l'Inspé, comme les fractions. Et les questions sotn typiques de celles que doit se poser un enseignant. Par exemple, quel est le bon shéma pour expliquer la multiplication de deux fractions ?
Je trouve le deuxième sujet tout à fait réussi, il balaie une grande partie diu programme de collège, et même de lycée. Répondre aux questions ne requiert nullement de lubies pédagogistes.
certains certifiés en fin de classement font d'excellents enseignants en collège. C'est le cas notamment d'un membre du forum. Tu m'as l'air bien informé ! Ou alors, tu fais semblant de savoir ?
Peut-on être un bon prof de collège quand on a soi-même été en difficulté constante pendant sa scolarité ? Peut-être ! Moi, devant un exercice , si un élève me demande 'comment on devine qu'il faut utiliser Pythagore', je risque de répondre 'Ca saute aux yeux'. Il faut que je fasse un sacré effort pour essayer de me mettre dans la tête de l'élève qui pose cette question. Un élève qui a échoué 100 fois sur un exercice similaire, il a fini par mettre en place des mécanismes pour trouver quel p*** de théorème il faut appliquer. Et il saura expliquer ces mécanismes à des élèves en grande difficulté. Mais devant des élèves un peu vifs, il faut un prof aussi à l'aise que les élèves. C'est le minimum qu'on doit aux élèves.
Et comme on n'a plus de classes par niveau, comme on essaie de mettre des bons élèves et des moins bons dans chaque classe, un prof qui a toujours été en difficulté ne peut pas convenir.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
Réponses
Le sujet n'est pas non plus si facile.
« 8. Dans un plan muni d’un repère cartésien, $2x=3$ est l’équation d’une droite. »
Par pudeur on pouvait, quitte à être flou, ajouter « avec les notations usuelles où $x$ désigne l’abscisse, patati », par exemple. Car entre nous, $2x=3$, sans rien présenter ce n’est rien du tout. J’admets penser que la réponse attendue est « oui » tout en étant convaincu que cette question n’a pas de sens.
Ce sera tout.
C'est sans doute une évolution à venir :
- avoir des certifiés (et des contractuels) au niveau vraiment juste poru enseigner à la plupart des élèves
- garder quelques enseignants de bon niveau sous la main, pour les mettre, en cas de besoin, dans des classes spécifiques, dans des établissements chosis.
Demain, il y aura l'épreuve de pédagogie, cela va ressembler aux interrogations de l'Inspé.
Je ne sais plus quand cela a changé.
concernant le "problème" n°1.....
-- Schnoebelen, Philippe
Merci
Et bien, une erreur de frappe, ça se corrige.
Cordialement,
Rescassol
Par contre pour un sujet de Capes de 2022, officiellement de grade M1 (...) je ne saurais quoi dire, sans doute s'agit-il d'un compromis entre le niveau réel des étudiants en master Capes, la nécessité de recruter un minimum et un niveau d'exigence qui doit rester au moins au niveau L1 ou petit L2.
Qu'est-ce que c'est ce truc de langue bretonne ?
Les sujet de 2004 me semblent clairement au niveau L2 / L3, c'est plus décent effectivement, donc l'hypothèse que j'ai émise précédemment du compromis niveau réel actuel des étudiants en master Capes / recrutement est sans doute la bonne.
Pas sûr que ce soit le niveau des étudiants qui ait fondamentalement changé, mais tout simplement le niveau du concours (et la forme surtout).
La partie I, obligatoire et au résultat éliminatoire, servirait à élaguer pour ne pas "admissibiliser" n'importe qui, la suite du problème, qui devrait alors être nettement plus difficile, à classer les candidats sur leur niveau.
C'est un sujet étrange, mais qui peut convenir aux difficultés de recrutement actuelles, vu le peu d'attractivité du métier...
La raison profonde est que le Capes de maths n'est plus un concours (le nombre de candidats au niveau est largement inférieur au nombre de postes qui devraient être pourvus ou créés, ce qui a entraîné la baisse manifeste des exigences si j'en crois Dom et après avoir parcouru d'anciens sujets). C'est devenu un simple examen probatoire, manifestement insuffisant pour assurer une bonne qualité de l'enseignement.
Il y a eu des interventions sur ce forum qui s’inquiètent du cercle vicieux que cela constitue (enseignement moins bons, sur fond de programmes délabrés, moins d'heures pas que pour des questions d'économie mais par défaut de recrutement, élèves et donc futurs étudiants moins formés etc...).
On peut quand même se poser la question de la pertinence d'évaluer un futur professeur de collège sur une étude complète de la notion de convexité.
Attention, je ne nie pas du tout pas qu'un professeur est censé connaître bien + que ce qu'il est amené à enseigner. Mais insister autant sur des connaissances universitaires qui n'interviendront ni de près ni de loin dans la matière du collège me semble un peu ridicule. Je pense que ce système de "concours" à la française n'a plus de longs jours devant lui.
Je ne connais pas la proportion habituelle des stagiaires affectés en lycée.
Il est tout aussi efficace de faire des épreuves pour détecter ceux qui ont le niveau minimal.
Zestiria est pour la promotion de la médiocrité, on le comprend.
Cordialement,
Rescassol
Ceux qui veulent prouver qu'ils ont un niveau correct en mathématiques peuvent le faire à l'agrégation.
Le CAPES est là pour remplir les postes, l'agrégation est là pour sélectionner les enseignants destinés à une fraction des élèves, à qui on souhaite donner encore un enseignement en mathématiques formateur.
Je reconnais un exercice fait à l'Inspé.
Aura-t-on un retour des sociétés savantes ?
Ceux qui ont été formés à l'Inspé, ont certainement eu de très bons résultats.
Le sujet contient des thèmes récurrents à l'Inspé, comme les fractions. Et les questions sotn typiques de celles que doit se poser un enseignant.
Par exemple, quel est le bon shéma pour expliquer la multiplication de deux fractions ?
Ma prof en quatrième nous en donnait 1000 à faire et passait dans les rang avec un mètre en fer... Au bout de 5, on savait tous faire.
Répondre aux questions ne requiert nullement de lubies pédagogistes.
Tu m'as l'air bien informé !
Ou alors, tu fais semblant de savoir ?
Peut-on être un bon prof de collège quand on a soi-même été en difficulté constante pendant sa scolarité ?
Peut-être !
Moi, devant un exercice , si un élève me demande 'comment on devine qu'il faut utiliser Pythagore', je risque de répondre 'Ca saute aux yeux'. Il faut que je fasse un sacré effort pour essayer de me mettre dans la tête de l'élève qui pose cette question.
Un élève qui a échoué 100 fois sur un exercice similaire, il a fini par mettre en place des mécanismes pour trouver quel p*** de théorème il faut appliquer.
Et il saura expliquer ces mécanismes à des élèves en grande difficulté.
Mais devant des élèves un peu vifs, il faut un prof aussi à l'aise que les élèves. C'est le minimum qu'on doit aux élèves.
Et comme on n'a plus de classes par niveau, comme on essaie de mettre des bons élèves et des moins bons dans chaque classe, un prof qui a toujours été en difficulté ne peut pas convenir.