Malheureusement pour les enseignants de l'enseignement privé, pas de rupture conventionnelle.
Je ne suis pas sure que loueur de gîtes permettent de toucher un salaire décent.
Je viens de voir une offre d'emploi en CDI dans une boite d'informatique avec formation pour les gens qui ont un master de Maths mais impossible de postuler quand on enseigne encore.
Des profs qui se reconvertissent, il y en a eu de tout temps. Une de mes collègues des années 1970 avait laissé l'enseignement pour gérer une parfumerie (magasin). Et j'ai vu ensuite d'autres cas.
À l’inverse, j’ai l’impression qu’on assiste à des reconversions « privé => prof ».
Ces dernières années j’ai quelques témoignages.
Je ne sais pas s’il s’agit d’un mouvement massif ou anecdotique.
Si c’est ce que je pense, je l’explique par la décadence du métier (salaire, conditions d’exercice, élèves plus difficiles) qui n’attirent plus les mêmes personnes. Le vivier ne serait plus l’étudiant et sa vocation (je n’aime pas ce mot mais c’est pour le dire vite) mais les personnes d’expérience professionnelles qui cherchent une seconde vie PRO qui peut apporter des avantages en nature (du temps, surtout, quand on compare au statut de salarié du privé) notamment qui permettent une vie de famille plus étoffée que « métro/boulot/dodo » malgré les 35 heures.
Réponses
chanig : j'ai eu un collègue qui gagnait beaucoup plus avec ses locations qu'avec son métier de prof. Après, investir, faut le vouloir/pouvoir.
Et on a un exemple d'un prof qui a décidé d'arrêter, pour ouvrir un gite.
Et alors ?
Quel est l'intérêt de cette information ?
Si demain ma voisine choisit de mettre des baskets pour aller faire ses courses, il faut que je poste un message ici pour informer la communauté ?