Les programmes scolaires en question
Bonjour.
Dans le journal Le Monde daté du mercredi 2 mars 2022, une page sur la question des programmes scolaires. Pour moi c'est une heureuse surprise, pour une fois qu'on ne considère pas l'institution d’enseignement comme un simple « ascenseur » conçu pour faire monter certaines populations réputées plus intéressantes que nos enfants, lesquels devraient donc descendre, car c'est ça, un ascenseur, ça monte et ça descend...
Pour une fois, dis-je, on s'intéresse aux programmes, c'est-à-dire aux contenus enseignés, et c'est bien l'essentiel, car l'institution d’enseignement a pour fonction la transmission des connaissances et non le va-et-vient social...
Dans ces articles, la question des programmes est abordée principalement sous l'angle administratif, avec peu de référence aux contenus, c'est insuffisant, mais c'est un début.
Bonne lecture et bonne après-midi.
Fr. Ch.
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Réponses
Ce qui me semble pertinent est le titre « enjeu de campagne ». Et en fait je n’en crois rien.
Une hiérarchie entre les thèmes : économie, chômage, pouvoir d’achat, école, sécurité, etc.
La chasse au bouc émissaire en meute serait elle ouverte ?
Cordialement,
Rescassol
Bref, toujours la même rhétorique de « certaines idéologies ».
Dans le 2ème article, il est dit : "Est-ce qu’il est normal que ce soit un représentant du pouvoir exécutif, de passage au gré des élections et des remaniements, qui décide des contenus d’enseignement, destinés à être pérennes et à effet prolongés sur des enfants ?"
Pour moi, tout décideur doit rendre des comptes. Je déteste les organisations où les chefs choisissent des gens qui pensent comme eux et s'autoproclament responsables/experts/spécialistes, tout ça sans contrôle de personne, si ce n'est de gens adoubés par les personnes en question.
Si c'est un politique qui fait les programmes, au moins, on a un nom d'un responsable, qui sera renouvelé ou pas.
Mais effectivement, dans notre pays où la constitution fait que les politiques sont des chefs de clan, plutôt que des gens consensuels, c'est un problème.
La question de savoir 'qui fait les programmes' est une question vraiment très intéressante.
Aucun candidat n'en parle donc je subodore que, quel que soit le vainqueur, nous continuerons à être bons derniers en matière éducative.
Il faut simplement faire travailler les élèves. Mais pour des raisons qui m'échappent ce principe hautement sophistiqué semble échapper à beaucoup.
Peux-tu développer ?
- améliorer le recrutement, être plus exigeant au moment du recrutement, ou bien investir sur la formation continue ?
- formation disciplinaire : ce que je comprends derrière ça, c'est que tu considères qu'il faut que les profs de maths soient de vrais matheux, plus matheux que ceux qui sont en poste actuellement. Et idem dans les autres disciplines.
Ou alors, c'est la formation à la pédagogie qu'il faut améliorer.
Ou alors, tu considères que les 2 vont de pair, si les profs maîtrisaient mieux leur domaine, la pédagogie viendrait d'elle-même ?
En vrai, je n'ai pas d'opinion tranchée sur le sujet.
Et surtout, il y a le monde idéal, et le monde réel. Et j'ai peur que toutes les belles idées se heurtent à la dure réalité du monde.
Mais toutes les trois tenaient bien leurs classes et faisaient travailler leurs élèves, ce qui s'avéra suffisant pour obtenir le Graal de la titularisation.
Malgré cela, il avait un bon contact avec ses élèves et, vu de l'extérieur, ses cours se passaient normalement.
Malheureusement, au terme de sa période d'essai, le club dut se séparer de lui parce qu'on avait constaté, après une étude minutieuse, que ses élèves avaient régressé !
Des programmes mieux structurés permettraient probablement une meilleure évolution. Là, ça reste très flou, on peut se contenter d'un minimum, bien délicat pour ceux qui veulent poursuivre des études scientifiques dans le supérieur...
Et je peux toujours attendre une réponse politique.
En terme de formation, personne ne s'offusque que bien que notre métier soit la transmission des connaissances, on y débarque en s'entendant dire qu'il ne faut surtout pas nous donner des cours déjà travaillés et polis par des enseignants expérimentés, sinon on risquerait de ne pas travailler nous-même. Pour ma part en 10 minutes j'en avais déduit le niveau de la formation qui nous était offerte, et la suite ne m'a malheureusement pas donné tort.
Combien de collègues parmi nous ici donnent leurs cours à leurs stagiaires (ou aux autres)?
Les langues vivantes ? Encore pire !
-- Schnoebelen, Philippe
Fdp: Cela ne résout rien. C'est la différence entre l'idéologie et le concret. Les élèves sont là. Les élèves ne travaillent pas (ou peu/mal si cela heurte moins ta sensibilité). Que faire? Ta proposition : "rien", mais tu arrives en courant pour critiquer toute proposition émanant de quelqu'un d'autre. J'espère que tu es conscient de la limite de ce fonctionnement.
-- Schnoebelen, Philippe
Je me suis toujours interrogé sur l'intelligence de ceux qui conçoivent les programmes.
A+
biely je le savais mais là c'est vraiment au delà de ce que je pensais effectivement. Quelle misère ce massacre de la géométrie élémentaire.
Aussi cela ne servira pas la France à long terme de négliger l'éducation d'une partie de sa population.
@Chaurien c'est dommage que tu en sois réduis à cette fermeture d'esprit. Mais rappelle toi que dans les valeurs de la République il y a :
1) liberté
2) égalité
3) FRATERNITÉ
En privé bien sûr quelques uns vont dire "quelle merde", et parfois un va l'écrire dans un rapport (mais ce sera son dernier, et on aura du mal à le retrouver).
Voilà, c'est tout et ce n'est pas compliqué.
Et c'est bien triste.
La méthode employée a consisté à prendre les programmes assez bien faits des années 80/début des années 90 et de couper des morceaux. Au bout d'un certain temps c'est devenu tellement creux que la cohérence originelle a disparu. À ce point le seul salut réside d'avoir une scolarité dans un établissement spécial (voire une classe spéciale) ou d'être suivi par les parents au courant du merdier.
J'avais lu une étude sur les public des classes chéries de taupins, pratiquement tous ont eu des parcours scolaires en dehors du cursus standard (sauf bien sûr le fils du concierge qu'on va mettre en avant pour cacher le reste).
Entre 2 politique, une qui amènerait certains à un niveau de 'bonheur' 70 et d'autres à un niveau 50
et une autre politique qui amènerait tout le monde à un niveau 40,
au nom de l'égalité, on choisit la 2ème politique.
Certains considèrent que c'est bien, l'égalité est privilégiée.
Moi, je préfère la politique n°1.