Interview et livre de David Bessis
J'ignore si cette interview de David Bessis a déjà été postée car je ne suis pas très présent sur le forum. Je l'ai entendue hier soir et l'ai trouvée passionnante, aussi je me permets de la partager avec vous :
J'y ajoute un texte de Thurston dans le même esprit et auquel Bessis fait allusion. C'est un texte ancien et beaucoup d'entre vous le connaissent sans doute déjà, mais - moi aussi je le connaissais déjà - il me plaît tellement que je ne résiste à nouveau pas au plaisir du partage :
PS : quelqu'un sait comment donner des noms aux url pour alléger les choses comme sur l'ancien forum où j'aurais fait apparaître "Interview de David Bessis" au lieu de l'url complète ?
J'ai cafouillé un petit moment et je n'ai pas trouvé...
EDIT : le PS est caduc, gerard0 m'a expliqué dans un autre fil.EDIT2 : j'ai modifié le titre en ajoutant qu'il s'agissait aussi du livre vu que dans le reste de la discussion c'est majoritairement du livre dont il est question.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.
Réponses
Il dit aussi
Non non surtout pas, je ne suis pas fan des pavés de toute façon
Mais ton court résumé rend bien l'idée : beaucoup de blabla pour pas grand chose pour le moment. Ça me rappelle certaines réunions auxquelles il fallait assister (lors d'un bref passage dans l'enseignement). Ça durait 1h-1h30 pour au final du vide... tout pouvait être dit en 15 minutes.
Il ajoute quand même que son livre de maths préféré (je ne sais plus lequel c'est) est un livre... qu'il n'a même pas lu !!!
Sans doute a-t-il lu Comment parler des livres qu'on a pas lus de Pierre Bayard.
Je ne lirais pas son livre (mais j'en ai parlé).
En ce qui concerne la lecture des livres de math je n'en ai lu aucun du début à la fin. Je ne sais pas pourquoi mais mon intérêt se tarit au fil des pages bien que tous ces sujets m'intéressent.
Dans le livre il parle beaucoup plus d'images mentales que de gestes mentaux, et c'est vraiment sur les images mentales qu'il insiste ; il cite l'exemple du cercle en disant que tout le monde peut imaginer un cercle dans sa tête bien qu'en réalité le vrai cercle pur n'existe pas.
Ce qu'il décrit dans le livre ne me semble pas s'apparenter à ce que tu décris sur les jeux, Mathcoss. Dans ce que tu décris, tu fais en fait la part belle à l'expérience. Tu dis qu'à force de jouer on finit par acquérir une bonne connaissance du jeu qui fait qu'on n'a plus besoin de réfléchir ou calculer pour sentir comment jouer.
En te lisant Mathcoss, je prends d'ailleurs conscience qu'il ne parle pas de l'expérience, du fait qu'à force de manipuler on se forge une expérience. Il dit plutôt que le travail mathématique consiste à modeler les images mentales. Et j'en reviens toujours à la même question : quand on n'a pas d'images mentales, on fait comment ?