Matheux versus physiciens sur la question de Dieu.
Bonjour, je me demande si la proportion de croyants (au sens large, c'est-à-dire en un principe créateur que par commodité on appelle Dieu, mais pas forcément le Dieu de l'une ou l'autre des religions établies, et qui en particulier ne se soucie pas forcément des humains) est plus importante chez les physiciens ou chez les mathématiciens. Je pencherai, d'après ce que j'ai pu voir sur les mathématiciens.
Bonne journée à tous. Prenez soin de vous.
Jean-Louis.
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Réponses
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Il est vrai que ce serait quand même marrant qu'il y ait proportionnellement plus de matheux croyants que de physiciens croyants...
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
2) ne prouve rien, en admettant que ce soit vrai, est-ce que cela montre l'objectivité de ce qui est observé ou l'homogénéité de la façon d'observer (et de traiter cette information)
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2) ça ne montre pas l'objectivité mais dans ce cas on peut appeler nature la chose que tout le monde perçoit (étant par hypothèse la même).
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
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Edit : d'ailleurs en relisant ton message je me rends compte que tu parles de dogmatisme. Oui enfin, dogmatisme pour certains et "liberté" pour d'autres.
Pour un matheux c'est différent : toute affirmation (que ce soit une affirmation "positive" comme "Dieu existe" ou bien négative comme "Dieu n'existe pas") doit être prouvée. L'agnosticisme est donc la position par défaut sans preuve.
Maintenant concernant les preuves, s'il est vrai que les physiciens pourraient être tentés de plus facilement croire en l'existence de Dieu, vu les théories sur le commencement absolu de l'univers (voir théorème de Borde-Guth-Vilenkin par exemple), le matheux, lui, a presqu'encore plus de raisons d'y croire et ce à cause de son rapport aux objets abstraits. Statistiquement, la plupart des mathématiciens, me semble-t-il, considèrent que les mathématiques sont découvertes et non inventées. Ainsi, les objets mathématiques existeraient indépendamment de nous. Mais où ? Dans un monde platonique ? Si on est prêt à postuler l'existence d'un monde platonique, on est déjà sur la voie des croyances en l'immatériel. Mais comme le platonisme pose plein de problèmes philosophiques (dont notamment la question de savoir comment nos cerveaux sont mis en contact avec ce monde), l'option divine semble intéressante. Dans cette vision des choses, les mathématiques ne sont rien d'autres que des pensées divines et nous partageons ces pensées car Dieu nous a créé a son image. Les mathématiques peuvent donc inviter les chercheurs à envisager le théisme et même plus particulièrement le Christianisme comme étant vraisemblable. En fait, il s'agit de la position classique de Saint-Augustin.
@Foys tout à fait d'accord mais le transgenre qui fait du mma lui il ne qualifiera pas ça de tromperie, il dira qu'étant donné que dans sa tête il se sent femme il doit être libre (ou avoir le droit) d'être considéré comme tel.
Cordialement
Un certain Albert Einstein avait cette position.
(Mais pas impossible je le reconnais).
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
(*) Pas plus que la résolution des équations du 2nd degré ne prouve l'existence de la gravité
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
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Petit argument en faveur de la découverte : il est raisonnable de penser que le créateur d'un objet connaisse parfaitement le fonctionnement de cet objet quel qu'il soit étant donné que c'est lui qui l'a conçu. Avec les objets mathématiques ce n'est pas du tout le cas, on "crée" une nouvelle notion/objet puis on s’aperçoit que finalement il faut étudier cet objet car on ne sait pas comment il se comporte...
la thèse de la simulation informatique, que je n'avais pas citée, remet en cause "l'existence de soi-même", c'est à dire en gros ce que Descartes pensait avoir démontré (le cogito), c'est en effet une autre possibilité.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
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mais je ne fais pas le même choix que toi, car pour moi ce choix relève d'une sorte de solipsisme.
Le solipsisme c'est considérer que ce que nos sens nous révèlent n'existe que dans notre tête.
Là aussi il y a quelque chose d'extérieur qui résiste à notre volonté (ce qui peut être une bonne définition de la réalité), que l'on va considérer comme n'existant que dans notre tête.
Pourquoi ne pas alors être un solipsiste radical ?