Critique de l'enseignement des maths aux USA
Une tribune de trois professeurs de mathématiques de prestigieuses universités américaines.
(j'en connais un qui va se régaler en lisant ce texte).
PS:
Le Point en a fait une traduction en Français mais elle n'est pas librement accessible.
Ce journal a préféré remplacer le titre original de la tribune par un titre, comment pourrais-je le qualifier? 8-) .
PS2:
C'est une tribune, comme toutes les tribunes elle a un contenu idéologique et un but.
(j'en connais un qui va se régaler en lisant ce texte).
PS:
Le Point en a fait une traduction en Français mais elle n'est pas librement accessible.
Ce journal a préféré remplacer le titre original de la tribune par un titre, comment pourrais-je le qualifier? 8-) .
PS2:
C'est une tribune, comme toutes les tribunes elle a un contenu idéologique et un but.
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Réponses
"An even bigger problem, in our view, is that the educational establishment has an almost complete lock on the content taught in our schools, with little input from the university math community. This unusual feature of American policymaking has led to a constant stream of ill-advised and dumbed-down “reforms,” which have served to degrade the teaching of mathematics to such an extent that it has become difficult to distinguish a student who is capable from one who is not."
[Avec google traduction ! AD]
Un problème encore plus important, à notre avis, est que l'établissement d'enseignement a un verrouillage presque complet sur le contenu enseigné dans nos écoles, avec peu de contribution de la communauté mathématique universitaire. Cette caractéristique inhabituelle de l'élaboration des politiques américaines a conduit à un flux constant de « réformes » malavisées et abruties, qui ont servi à dégrader l'enseignement des mathématiques à un point tel qu'il est devenu difficile de distinguer un élève capable de celui qui ne l'est pas.
« On doit revenir vers une politique de recrutement et de promotion fondée sur le mérite. »
Effectivement, cela rejoint ce que beaucoup disent ici.
Fin de Partie: tu viens d’apporter des torrents d’eau aux moulins de tes détracteurs. C’est à se demander si ces derniers n’ont pas (un peu) raison concernant les politiques éducatives.
…
Ici, c'est commun de faire passer des convictions idéologiques pour de l'information.
« Un problème encore plus important, à notre avis, est que l'établissement d'enseignement a un contrôle presque total sur le contenu enseigné dans nos écoles, avec peu de contribution de la communauté universitaire des mathématiques. Cette caractéristique inhabituelle de l'élaboration des politiques américaines a conduit à un flux constant de "réformes" malavisées et abrutissantes, qui ont servi à dégrader l'enseignement des mathématiques à un point tel qu'il est devenu difficile de distinguer un élève capable d'un élève qui ne l'est pas.»
Moi ce qui m'importe c'est surtout le destin du peuple auquel j'appartiens, ainsi que mes descendants, et qui n'est pas encore en « minorité » sur le sol de la France.
…
C'est un concept. Ce qui est réel est l'humanité dans sa diversité et c'est son destin qui m'importe.
(je n'en ai rien à faire de la couleur des gens, de leur langue dans 100,200 ans, ce qui m'importe est qu'il y ait encore des humains sur terre, qu'ils vivent en paix et en harmonie les uns avec les autres).
Df:
La religion méritocratique ne s'intéresse pas à ces "détails".
Disons qu’il ne faudrait pas non plus les aider à « déréussir ».
Je n’ai pas choisi d’habiter ici même si je préfère y habiter.
Ce qui m’importe, ce n’est pas le « destin » d’un truand qui a réussi et qui est bien français mais plutôt celui du gus qui habite à côté de chez moi (même s’il n’est pas français) et qui n’est rien.
-- Schnoebelen, Philippe
Il n'est pas rien, il est humain et vivant.
Notre responsabilité concerne d'abord les générations françaises à venir, les autres sont membres d'autres communautés, dans le cadre desquelles doivent s'exercer les solidarités naturelles.
Comme si le concept de France était immuable et ayant existé de tout temps.
Tu peux m'assurer que dans mille ans, s'il y a encore des humains sur terre, ce que tu nommes France existera encore et avec le sens que tu lui donnes?L'histoire humaine est une succession de civilisations, de sociétés qui apparaissent et disparaissent je ne vois pas pourquoi ce phénomène ne serait plus à l'oeuvre dans le futur.
Par ailleurs, tu crois sans doute que la volonté des gens est indépendante de leur croyances* et de la représentation qu'ils se font du monde? Les humains ne sont pas des machines, il ne suffit pas de presser un bouton pour qu'ils accomplissent des tâches.
*: l'actualité récente le montre très bien sans ambiguïté mais je ne veux pas détailler autrement cela va partir en sucette très rapidement.
Je sais bien, je faisais référence à une citation assez connue à propos de gens qui ont réussi et de gens qui ne sont rien.
-- Schnoebelen, Philippe
J'ai déjà dit que mon mauvais niveau en anglais ne me permettait pas de suivre quant il ne s'agit pas de mathématiques, aussi j'ai traduit cet article avec DeepL, qu'un copain linguiste m'a signalé. Je vous joins cette traduction. Je ne l'ai pas relue et j'espère qu'elle est satisfaisante : vous me direz.
Bonne après-midi.
Fr. Ch.
Les humains sur Terre, oui et encore… philosophiquement je ne suis pas convaincu.
Bon, et pour le reste, maintenant que l’on sait que ça n’arrivera pas ?
Je sais à quoi tu faisais référence mais à force de répéter ce mensonge, sans signaler explicitement que c'est un mensonge cela a un effet subliminal: l'idée que des gens ne sont rien (que leur vie n'a pas d'importance voire qu'ils sont surnuméraires) fait son petit bonhomme de chemin dans l'imaginaire et les croyances des individus.
Ma grand-mère répétait souvent cette phrase: je suis un zéro. Quand les individus intègrent cette idée qu'ils ne sont rien, la vie se voit simplifier pour ceux qui croient être tout. (<< Que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance, voilà une des conditions de la paix sociale>>)
Il y a les élus politiques, les stars, les blaireaux des émissions de « télé-réalité » etc. qui ne sont pas « rien ».
Les gens qui ne sont rien, c’est moi et d’autres.
Peut-être qu’au fond je l’interprète comme un raccourci pour dire « être inconnu ».
Ceux qui disent « un quidam » dans leur langage pourraient dire « quelqu’un qui n’est rien » par exemple.
C’est comme ça que je l’entends.
Ainsi, les « non rien » des uns ne sont pas les « non rien » des autres.
Alors, oui, évidemment, « être rien » peut être interprété comme « nul », « vide », une « m….de » (désolé). Mais ce n’est pas mon acception.
Je reprends l’insulte à mon compte, comme les Noirs ont repris celle de nègre ou les homosexuels celle de pédé.
À part ça, l’article est presque applicable en France mais avec un peu de retard (nous sommes plus en avance sur la déliquescence).
-- Schnoebelen, Philippe
Seule la méritocratie (ou la guerre mais nous nous efforçons de vivre dans une société civilisée) permet aux gens d'obtenir un certain respect.
Le racisme de gauche refuse aux groupes qu'il prétend défendre un certain nombre d'éléments indispensables à l'épanouissement de l'individu.
Mais le mot "rien" avait déjà une signification. Il signifie vide, insignifiant, néant, zéro.
Penser que des gens sont rien, cela débouchera sur leur faire du tort, leur faire du mal et n'y voir aucune objection morale
Je pense que cette expression est potentiellement porteuse de persécution, elle permet cette dernière en rabaissant un individu à n'être rien, c'est à dire même plus un être humain.
Il y a ceux qui ne sont rien et ceux qui ne servent à rien... Nuance !
A+
Je sais bien, je revendique d’en faire partie par provocation contre ce genre de personnage.
-- Schnoebelen, Philippe
Regarder les faits et éviter les procès d'intention, bravo !
Sinon, l'article est très intéressant. J'espère que ce désastre arrivera en Europe le plus tard possible.
Les questions sur la race, l’anti-racisme, l’essentialisme racial, la « fragilité blanche », le « privilège blanc », la théorie de la « race critique » etc… reviennent comme des obsessions.
Il est bon d’avoir cela en tête avant de commencer la lecture de l’article cité par Fin de partie.
…
J'avais déjà averti le lecteur gentiment B-)-. L'un* des trois signataires de cette tribune a appelé à voter Trump aux dernières élections (pour les deux autres, je n'ai pas creusé la question).
*: visiblement il aime bien s'exprimer dans des tribunes.
« Très à droite », « il a voté Trump ».
Il manque fascho, $tout-phobe$, et j’en passe.
A cet instant, j’ai touché du doigt une partie du mystère entourant la définition des programmes dans l’éducation nationale
(Cela dit, je n’ai jamais eu à utiliser ces connaissances, mais le sujet l’avait bien plu).
(Je suppose que, la voile étant réservée à une élite, ce sujet n’a plus aucune chance de revenir sur le tapis …)
…
C'est un vieux truc: pour manipuler plus facilement les gens il faut leur désigner un ennemi à haïr même si c'est un ennemi imaginaire.
…
…
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Maintenant, je trouve qu'il y a un petit jeu stérile entre une partie de la gauche radicale et une partie de la droite nationale qui consiste à exagérer le poids de l'autre, les uns voyant des fachos putschistes partout, les autres faisant de même pour les wokistes et autres indigénistes.
Chacun se fait plaisir à constater que l'autre est là pour mieux pouvoir s'indigner.
Mon sentiment est que les enjeux ethniques appartiennent à l'Histoire des Etats-Unis, pas à la nôtre.
Bien sûr, il ne faut pas rentrer là-dedans, et au contraire, maintenir haut la vision universaliste qui est celle de la France.
Pour ce qui nous concerne ici en premier lieu, l'enseignement des mathématiques, il n'a que faire de l'ethnie. En revanche, on ne peut pas se désintéresser de l'impact de la pauvreté sur les conditions d'apprentissage (en premier lieu le logement), et il faut être clair sur le fait que la maîtrise de la langue française, dans toute sa richesse, est la première priorité.
« On peut aider les minorités à réussir sans sacrifier l’excellence. »
« On doit revenir vers une politique de recrutement et de promotion fondée sur le mérite. »
Exemple tout bête : je me suis "battu" dans mon établissement pour que les triples félicités de l'année aient un cadeau en fin d'année (et les "dodécafélicités" à la fin de leur collège)
@Dom : quand tu parles d'amalgames, je vois ce que tu veux dire mais tu ne peux pas nier qu'il existe une base commune de réflexions ou de valeurs dans des catégories de personnes (les électeurs de Trump par exemple). Certes, pour reprendre cette exemple, tous les électeurs de Trump ne sont identiques mais pour moi une grande majorité de ces électeurs partagent un même ensemble d'opinions...
Oui, bien sûr. En améliorant significativement leur possibilité de se loger décemment, de se soigner (on parle des USA) d'avoir un emploi stable correctement rémunéré qui permet d'avoir du temps pour s'occuper de leur enfants
Que la misère et le désespoir disparaissent des quartiers de relégation.
Autant dire qu'on nage en pleine hypocrisie car ce n'est pas demain la veille que les conditions matérielles d'existence d'un certain nombre de gens vont s'améliorer significativement.
PS: Une photo d'Emmanuel Macron dédicacée? Et pour les meilleurs des meilleurs, une photo d'Emmanuel Macron et son épouse, et leur chien? X:-(
Edit : non, le cadeau est une frise avec tous les ministres de l'EN que la France a connu (:P)
Dans une situation de crise c'est toujours le même schéma: recherche de bouc-émissaires, recherche de la personne providentielle derrière laquelle on devra se ranger. On vit une période de crise jamais vue en plus de cinquante ans.
Ces gens n’ont pas ma sympathie et je trouve que cela fait longtemps que ça défile, même du temps du président précédent.
Mais peut-être qu’il s’agissait de gens constructifs ?
Ne vois-tu pas midi à ta porte ? Selon la cause il y aurait des gens légitimes mais pas d’autres ?
Jaymz,
Trump a été élu il y a quatre ans, et personne n’est assez extraordinaire pour penser que « la moitié » du pays était facho (et tous les autres noms d’oiseaux). Dans la crise sanitaire je pense qu’il pouvait même effectuer un deuxième mandat. Et rebelote, je n’aurais pas dit que « la moitié » du pays fut facho & Cie.
Pour ma part, je n'ai fait que 3 des 7 manifs, mais je n'ai pas vu les méchants que tu cherches.
Et il ne faut pas s'arrêter à 1934, voir aussi 1938:
Le bouquin de Michael Foessel est excellent, je vous le conseille.
Je n'ai jamais écrit qu'il y avait que cette engeance dans la rue. Tu ne dois pas habiter la région parisienne ou en Provence-Côte-d'Azur. Pour ma part je refuse de participer à ces défilés qui ne sont pas clairs idéologiquement et moralement. Il y aura un rattrapage à l'automne sur un tout autre sujet. :-D
Et en plus, ils mangent les petits enfants !!!!!!
Même chose pour moi....j'ai vu tous les profils, de l'extrême gauche à l'extrême droite comme pendant les années 40 dans la résistance....
Et maintenant, une petite chanson !!!!! (encore un méchant haineux complotiste destremdrwate sans doute....)