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Préparer seul le capes math

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Réponses

  • Ma source est celle d'un ipr de maths que j'ai vu en mai.
    Après c'est une source dont on peut aussi douter de la véracité.
    Les projets pédagogiques, voyages etc ne sont pas faits pour se montrer. Personnellement j'en fais parce que sinon ça m'emmerderait de pas en faire. En fait faire cours simplement c'est très ennuyeux pour moi. Ce qui me passionne c'est la conception des situations d'apprentissage.
    Par exemple je fais un voyage au Futuroscope pour faire de la géométrie dans l'espace, du parcours avenir et plein d'autres choses qui ne sont pas des maths. Réellement les maths c'est pas la seule chose dont je m'occupe mais je pense que c'est parce que je suis en collège.
  • Intéressant !
    J’aime bien cette transparence.
    Même si je trouve cela très intrigant, ne nous lançons pas dans le jugement et la critique.
  • Nous nous somme bien égarés, oubliant les préoccupations de Cri. Cri, à mon humble avis, toutes ces controverses sur les questions d'avancement doivent t'être peu utiles pour ta réflexion.
    Moi qui ai eu la progression la plus lente imaginable, je reste convaincu qu'il y a des moyens de "progresser" plus vite en draguant la hiérarchie. Mais je préfère jouir de ma liberté d'enseigner (en respectant l'essentiel de la mission naturellement), comme je l'entends.

    Je prépare l'agreg interne, car j'aime faire des maths (ce n'est donc pas une corvée), et surtout parce que ça me permettrait de bosser 15 à 17h, plutôt que 18 à 21 comme actuellement. Je suis vieux (57), et 21h comme l'an dernier avec 2 classes ingérables sur 5, c'est trop pour moi. Les WE, je suis lessivé.

    Cri, je serais toi, je ne me poserais pas trop de questions salariales ; si tu as envie de faire ce job, lance toi. Je te souhaite de réussir. Certes c'est un métier difficile, mais tu verras qu'il y a aussi de bons moments. Et 4 mois de vacances c'est énorme ! Tu peux faire plein d'autres choses de ta vie !

    Bonne chance ; n'oublie pas d'acheter les JM Monier, ils sont super ; à +

    Manou007
  • Complètement d'accord avec Manou007 !
  • Cri, je t’ai répondu plus haut et en MP, je ne sais pas si tu as vu…
    Je pense vraiment que tu devrais te poser la question de l’agrégation d’informatique si ce n’est pas déjà fait, et surtout va sur le site officiel du jury pour suivre les évolutions du concours. La plupart des gens te répondent en pensant au capes externe et pas au 3eme concours.
  • Cri, voici une discussion qui pourrait t’intéresser car on y parle reconversion : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1117001,page=1
  • Bonjour pour l'agreg il faut un master mais je n'ai qu'un Bac + 2 (sans être péjoratif) , ce qui est bloquant sauf erreur de ma part
  • Oui, effectivement l’avantage du 3eme concours est qu’il permet de s’affranchir du diplôme.
    Il faudrait vraiment vérifier pour ton cas précis qu’elle reconnaissance est possible en fonction de ton statut actuel (par exemple je sais qu’être titulaire après CAPES donne l’équivalence du M2, même pour ceux qui l’ont passé après une licence, je ne sais pas si un statut cadre en entreprise permet la même chose, ou si 3 enfants suffisent pour l’agrégation, comme il me semble que c’est le cas pour le CAPES).
  • Fin de partie a écrit:
    J'ai la flemme de lire tous les messages donc si quelqu'un a déjà mentionné que le CNED aidait à préparer le CAPES* j'en suis navré.

    J’ai utilisé le CNED pour les écrits, ils ont été efficaces… du moins ça m’a suffi vu mon niveau mais pour les écrits.
    Pour les oraux, il me manquait les conseils de profs.
    xax a écrit:
    Bon Cri toujours est-il que le plus important dans la pratique professorale actuelle, c'est de faire en sorte d’envoyer par le fond les publics les plus fragiles et de tirer vers le haut les enfants des CSP+ et CSP++. On ne te loupera pas si tu commences à vouloir aider en particulier les élèves les plus fragiles.

    Ça dépend où, quand, comment, avec qui mais c’est vrai que si un élève un peu wesh met le binz dans une classe de bourges, il faut marcher sur des œufs.
    a contrario pour les CSP- ça se passe nettement moins bien :

    Là je ne suis pas d’accord : les familles les plus pénibles avec des enfants aussi pénibles se rencontrent dans les bahuts de beaux quartiers, où les enfants te montrent que leurs parents gagnent plus que toi, minable prof et qu’ils n’hésiteront pas à sonner l’avocat de papamaman si tu oses lui envoyer une mauvaise note ou une heure de colle.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • La fin du message de Nicolas me rappelle la manière dont mon prof de maths de Terminale remettait en place les parents qui le prenaient de haut / le méprisaient.

    Tout certifié qu'il était, il avait eu la chance d'avoir été nommé par un IG dans la Terminale C lorsque c'était encore le rôle des IG, il était donc indéboulonnable, et se permettait avec les parents et le proviseur certaines choses...

    Lorsque ces parents étaient des médecins "votre fils est nul en maths, physique et biologie, il pourra ne rien faire en sciences, sinon devenir médecin"

    Lorsque ces parents étaient des anciens d'école de commerce "votre enfant est nul partout, il ne pourra faire ni Khâgne ni Math Sup, mais il devrait pouvoir rentrer à HEC ou au pire à l'ESSEC". En l'occurrence, il a eu raison sur le seul cas de ma terminale qui n'a pas eu le bac avant le rattrapage, ce camarade est rentré à l'ESSEC :-D
  • nicolas.patrois pour les CSP- cela vient du fait que les parents se rendent compte au bout d'un certain temps qu'il ne fallait pas faire confiance à l'école, et ainsi en fin d'école primaire ou au collège, après un premier enfoncement par les "dispositifs de remédiation" et autres "différenciations", les enfants rentrent définitivement dans les filières d’abatage cognitif (redoublements, classes spéciales etc.). Les parents des CSP- expriment donc leur mécontentement de façon maladroite, et, selon la formule terrible de Sandrine Garcia, ils sont renvoyés par les enseignants à "leur incompétence sociale".
    Les bourges c'est un autre problème effectivement, mais qui est moins lié au cognitif.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Il y a aussi des parents qui font confiance en l'école, ça aide aussi.
  • xax a écrit:
    nicolas.patrois pour les CSP- cela vient du fait que les parents se rendent compte au bout d'un certain temps qu'il ne fallait pas faire confiance à l'école,

    C’est marrant, je vois plutôt l’inverse.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Nuançons :
    Certaines familles (en majorité CSP-) font confiance à l’Éducation Nationale pour éduquer leurs enfants.
    Il y a un énorme malentendu.
    Et quand ça ne fonctionne pas… ces familles pensent qu’elles n’auraient pas dû lui faire confiance.

    D’autres CSP- font confiance en l’instruction et la scolarité que doit assurer l’É.N.
    Ça, c’est plus simple pour tout le monde.
  • Le rôle de l'école est d'instruire et non d'éduquer.....
    Espérons que dans quelques mois EDNAT redeviendra l'Instruction Publique.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ramon:
    Le rôle de l'école est défini par le gouvernement issu des urnes. L'école n'a pas une fonction constante dans le temps, c'est ta croyance (fausse) personnelle que tu serines comme si c'était une vérité transcendante.
  • D’un autre côté, ça se saurait si les gouvernements appliquaient ce qui sort des urnes. :-D
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Nicolas:
    J'ai seulement écrit que la politique de l'éducation est faite par le gouvernement issu des urnes.
    Je n'ai pas écrit qu'ils appliquaient nécessairement ce qui était écrit dans leur programme de gouvernement avant les élections. B-)-
  • Ce n'est pas anodin que l'intitulé du ministère soit passé de ministère de l'instruction publique à celui de ministère de l'éducation nationale (avec des variantes).
  • FDP a écrit:
    c'est ta croyance (fausse) personnelle que tu serines comme si c'était une vérité transcendante.

    Parole d'expert......
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Nicolas, kioups, ce que je rapportais est le fait que les parents de CSP- qui, dans l'ensemble, ont tendance à suivre les recommandations de l'école ("ils font confiance") ne comprennent pas pourquoi leurs enfants deviennent très mauvais et l'expriment maladroitement. Il ne savent pas que c'est aux parents d'assurer une instruction que l'école ne fait plus cf. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02302467/document pour un panaroma contemporain (1)

    RM ce rôle a été officiellement supprimé dans les années 90 en France.

    Je pense que dans le cadre des épreuves d’entretien du Capes, il doit falloir être très fin pour faire croire que l'on va aider les enfants tout montrant implicitement que l'on assume sans état d'âme la principale fonction de l'école actuelle : le tri social. Je pense qu'il n'y a rien de pire pour le ministère que des enseignants qui crachent dans la soupe en mettant le doigt sur l'incurie politique qui nous a amené où nous sommes. Laisser supposer ça lors d'un concours de recrutement est le meilleur moyen d'être ajourné.

    (1) notamment l'explosion du "handicap" dys, le cas suivant expose la dynamique : "Cette assistante sociale estime qu'à l'école primaire, «il est trop tôt pour mettre la pression » et n'envisage de le faire qu'au moment où son fils, Martin, sera au collège, car d'ici là, «il faut qu'il apprenne à travailler seul ». Désavantagée par un mari qui lui délègue tout le travail éducatif, madame Ersin n'a pas les ressources pour réviser son jugement lorsque les résultats s'avèrent en décalage avec ses attentes. Elle n'entreprend aucune action spécifique à côté de l'école pour remédier aux mauvaises évaluations. Bientôt, les difficultés scolaires s'avèrent insurmontables et ne peuvent plus être pensées que dans le cadre du handicap (dyslexie, dyspraxie, etc.)."
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Oui, c'est une interprétation comme une autre.
  • Dans le cadre d'un 3e concours, il se peut qu'on ne soit pas si exigeant aux épreuves initiales sur la doxa, mais par contre c'est quelque chose qui va sans doute jouer pour la titularisation. Déjà d'après ce que j'ai compris, l'épreuve doxique n'est pas au 3e concours.

    Quant aux derniers travaux auxquels j'ai fait allusion, je mettrais les références que j'ai trouvées sur le fil "profils cognitifs" (c'est HS ici) à la pause déjeuner de demain.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Ils ne suivent pas des recommandations !
    Il n’y a pas de recommandations.

    Fin de partie,
    Je comprends mal ce que tu dis.
    Dans aucun programme on a pu lire « l’école se charge de tout » ou bien « l’école ne se charge que de ceci ou cela ».
    Il n’y a que du vide au sujet de l’école donc ce n’est pas une histoire d’élus ou de programme de partie puisqu’il est inexistant.
  • Ramon a écrit:
    Parole d'expert......

    Je ne suis expert en rien. Ce que j'ai écrit plus haut tu le sais aussi bien que moi quand tu arrêtes de croire, pendant quelques instants, que tes désirs sont la réalité ou devraient être la réalité.

    Dom:
    Qui dicte la politique éducative en France et qui la fait appliquer?
    Ce ne sont pas les prof' qui dictent la politique éducative en France, désolé de te le rappeler.
    A une époque l'école servait même le petit déjeuner à des enfants qui n'étaient pas en internat. B-)-
  • Le changement du mot Éducation par Instruction, changera bien sûr que dalle et ne règle aucun problème. Les élèves seront les mêmes, les familles seront les mêmes et les profs seront les mêmes. Les familles qui font une place importante à l'éducation de leurs enfants continueront, celles qui ne le font pas, vous savez quoi, elles continueront aussi. Elles n'ont en strictement rien à carrer que cela s'appelle éducation ou tartampion.

    Je méfie énormément des marottes qu'on agite comme des étendards en pensant qu'on va changer quelque chose avec ça. On a supprimé DISTNORMjesaisplusquoi ! Grande victoire. Sérieusement il faut être très très naïf, pour penser que pour autant les choses ont bougé.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Difficile de savoir si un slogan ne sera qu'un slogan.
    Perso, quand j'ai entendu pour la première fois "mettre l'élève au centre du système", ça m'a semblé vide et en fait...
  • Ce n’était pas un slogan de mon point de vue.
    Il y avait bien une idéologie derrière.
  • Le mot idéologie n'est pas un gros mot. Ceux qui prétendent ne pas être soumis à une idéologie sont comme Mr Jourdain. Ils ignorent qu'ils sont mus par une idéologie (ou bien, ils tentent de le dissimuler)
  • Non, ce n’est pas un gros mot ! Qui dit le contraire ?

    C’est par contre malhonnête de dire que ça n’en serait pas.
    Les « bien-pensants » - je ne vise personne dans cette réponse - ont justement ce culot et cette prétention d’annoncer ce qu’il faut penser en niant que leur avis ne serait qu’un avis soumis à leur idéologie du moment.
  • Cri a écrit:
    Ce qui est incroyable c'est que les avis divergent énormément.

    C’est vrai que c’est énorme. :-D
    Cri a écrit:
    - est-ce que la 1ère année je peux être loin de chez moi (certificat médical m'interdisant de faire de la route => épilepsie 5 / 10%)

    Je crois que personne n’a relevé ça mais avant de te lancer, renseigne-toi pour être sûr que ça ne te raye pas d’office.
    Ça serait bête de te retrouver refusé après les zorros (ou pire, stagiaire) juste pour cette raison médicale.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • D'accord avec Dom et Ramon : nous ne sommes pas des éducateurs, mais des enseignants.
    Si nombre d'élèves ne se comportent pas "correctement", non seulement ce n'est pas de notre faute, mais celle de leurs parents, et nous ne pouvons rien y faire, pour 2 raisons : d'abord nous n'avons jamais été formés à la "science de l'éducation", si tant est que ce cela soit une science, ensuite, même si nous l'avions été, il est beaucoup trop tard.
    Aussi, notre tâche est rendue plus ardue par des crétins comme Claude Allègre, qui ont claironné que "l'élève devait être au centre du système éducatif". Résultat, des enfants de collège se croient le droit de contester les consignes du prof, parfois même de menacer ceux-ci.
    Ce "sinistre-ministre", et d'autres, ont fait rentrer dans l'imaginaire collectif des parents, que les profs n'étaient que des domestiques au service de leur charmants chérubins.

    Je ne souhaite pas pour autant un retour aux années 1950, où le prof avait tous les droits sur l'élève, y compris les châtiments corporels. Simplement, je pense qu'entre ces 2 extrêmes (le prof tout-puissant de 1950, et le prof de 2021, la queue entre les jambes, dominé par les enfants et leurs parents), il y a sans-doute un juste milieu à trouver...

    Cri, nous nous sommes encore bien égarés par rapport à tes questionnements ; ne te prends pas trop la tête, et si tu as envie de faire ce métier lance toi à fond. Amicalement, Manou007
  • Manou007 a écrit:
    D'accord avec Dom et Ramon : nous ne sommes pas des éducateurs, mais des enseignants.

    La fonction de prof' est ce que le ministère décide qu'elle est. Ministère qui est issu indirectement des urnes.
    Manou007 a écrit:
    Aussi, notre tâche est rendue plus ardue par des crétins comme Claude Allègre, qui ont claironné que "l'élève devait être au centre du système éducatif". Résultat, des enfants de collège se croient le droit de contester les consignes du prof, parfois même de menacer ceux-ci.
    Je ne suis pas un fan de ce type mais c'est injuste de lui mettre ça sur le dos.
    Tu ne veux probablement pas voir que le regard de la société sur la jeunesse a profondément changé* en quelques décennies et que ce sont les conséquences de ce changement qui sont visibles aujourd'hui à l'école mais pas seulement.

    *: les jeunes sont des consommateurs comme les autres (ou du moins des prescripteurs d'achat). Pour qu'ils achètent il faut les écouter. A partir du moment que tu écoutes leur souhaits de consommation la société prend l'habitude de les écouter pour autre chose.
  • La fonction de prof dépend aussi de notre formation de prof. Or, on n'y apprend pas (ou très peu) les "sciences" de l'éducation.
  • « La fonction de prof' est ce que le ministère décide qu'elle est. Ministère qui est issu indirectement des urnes. »

    Non !
    Le ministre « élu indirectement des urnes » : non, l’électeur ne sait pas qui va être le ministre.
    Ou alors déclare carrément que tout le monde est élu indirectement des urnes.
    C’est assez maigre comme révélation…

    Ensuite :
    qui choisit les personnels de ce ministère ?
    qui choisit les membres de telle ou telle commission ?
    qui choisit les membres du conseil supérieur des programmes ?

    Question plus « profonde » : à chaque nouveau gouvernement à l’issue d’une élection présidentielle, dis-tu que tous ces gens sont limogés ? dis-tu que l’on change toutes ces personnes et qu’on en appelle de nouvelles ?

    Je ne sais plus quel ministre (Fillon peut-être) avait raconté que quand il est arrivé, « tout était déjà prêt », sans aucune de ses décisions.
  • Il y a quand même un lien entre le ministre élu d'un parti et la politique (et donc le budget) qui est menée.

    Enfin, pour moi, l'aspect "éducation" fait partie intégrante du métier. J'avoue être par moment dépité (et surtout triste pour eux) devant le manque d'éducation de certains de nos élèves mais je crois encore fermement à l'exemple qui peut leur être donné dans un cours classique bien sûr mais aussi avec diverses activités : clubs sur la pause méridienne, rencontres sportives, sorties scolaires, etc...

    Cette dernière dimension est très importante, je prends pour exemple une collègue qui enseignait dans un quartier défavorisé de Calais, elle ne venait pas de la région et a été tout simplement stupéfaite de voir que les 2/3 de la classe n'avait jamais été à la mer !
    J'ai vécu peu ou prou la même chose en Avignon.
  • Je mets un lien qui dit à peu près ce que je dénonce plus haut.
    Enfin, qui ça plutot à l’encontre de ce que dit Fin de partie.

    Jaymz,
    As-tu trouvé des changements sensibles à l’École entre les quinquennats Sarkozy, Hollande et Macron ?
    On peut même remonter à Chirac.
    Quelques bricoles, oui, on va en trouver.
    Mais aucun véritable « changement de l’École » (dont on a le droit d’être pour ou contre, là n’est pas mon propos).

    Ce lien, donc, suggère bien une équipe qui s’est installée dans les bureaux, qui y est très influente depuis des années, quel qu’en soit le ministre.
    Sans tomber dans la théorie du complot, on pourrait utiliser l’expression « état profond de l’école ».

    Je suis d’accord qu’on a le droit de nier ce qui est dit dans cet article.
    On devrait même trouver des détracteurs féroces sur ce forum qui vont tout de suite classer « réac », « 3e république », « faschos » ou « d’extrême droite » les auteurs pour tuer le débat dont ils ont peur, dans l’œuf.

    Mais trouvera-t-on une source qui dit que « les équipes changent à chaque nouveau ministre » ?
    Je veux bien lire quelque chose comme ça…

    https://www.google.fr/amp/s/www.europe1.fr/societe/education-nationale-quelle-est-cette-caste-de-pedagogues-pretentieux-dont-parle-francois-fillon-2904506.amp
  • Cher AD, je sais que ça n'a pas encore bastonné comme d'habitude, mais le sujet est quand même fort peu traité et jamais de façon continue. N'est il pas temps d'arrêter les frais ?
  • En fait, il y a plusieurs métiers d'enseignant, comme il y a plusieurs publics d'élèves. Il faudrait organiser cette diversité par des statuts différents pour les enseignants et des filières différentes pour les élèves.
  • Dom,

    J'ai un peu de mal à croire un politique (quel que soit son bord) quand il est en campagne.
    Ceci n'est pas vraiment une source, c'est un candidat qui émet une hypothèse sans vraiment l'étayer... Je trouve ça un peu fumeux sans crier aux complotistes...

    C'est vrai, sinon, il y a peu de changement depuis Sarko,etc... Je suis d'accord avec toi mais c'est plus dans la façon d'appréhender le métier qu'il y a des nuances. Mais d'ailleurs, si tu penses qu'il n'y a pas eu de changements depuis tout ce temps, en y incluant Hollande et Macron, n'es tu pas en contradiction avec le fait de croire qu'il y aurait un groupe inamovible d'"experts" qui tueraient dans l'ombre notre école ?
  • Jaymz,
    L’idéologie de Meirieu (allez, je lui fais porter le chapeau) traverse des décennies et des présidents et ministres.
    Non, je ne vois pas de contradiction.

    Édit : dans l’article, les journalistes d’Europe 1 se demandent qui Fillon désignent comme « la caste de pédagogistes prétentieux ». Ainsi, je suis d’accord que le propos d’un politique, qui plus est dans une primaire, n’est pas à considérer comme une vérité établie. Mais là, c’est un travail journalistique tout de même.
    Évidemment, c’est porté idéologiquement comme tout article de journaliste.
  • Dom:
    La politique éducative est de la responsabilité du gouvernement qui est issu des urnes. Après, les gens raisonnables écoutent ce qu'ont les experts à dire dans un domaine qui ne relève pas des sciences exactes, et ils suivent leur préconisations (ou pas).
  • Ha !
    C’est amusant.
    « Les experts ».
    Dis-tu qu’ils sont tous d’accord « les experts » ?

    Vas-y trouve une pirouette (:P)
  • Dom:
    Où vois-tu écrit dans mon message que tous les experts disent la même chose? Conduire une politique c'est faire des arbitrages.
  • « […] les gens raisonnables écoutent ce qu'ont les experts à dire […] »

    Je n’avais pas relevé mais déjà tu dis « raisonnables ». Ha oui. Et qui décide « qui est raisonnable » ?
    C’est toujours la même chose avec toi…
    Tu devrais répondre à ça par une question rhétorique normalement.

    Enfin, tu dis bien « les experts ». Moi je dis que ça les désigne tous.
    Ou alors on peut dire « les experts de leurs bureaux », et ça relance la discussion : ces gens sont-ils changés après chaque nouveau gouvernement ?
  • Rue de Grenelle, les meilleurs experts sont ceux en jordanisme poquelinien
  • Dom:

    Ce que je voulais dire par , raisonnable, est: quelqu'un qui connaît les limites de ce qu'il sait et quand il ne sait pas, il prend conseil auprès de gens qui ont déjà réfléchi aux problématiques et qu'on nomme souvent experts. Après, pour ce qui touche à l'humain on ne peut pas prévoir à l'avance si une politique rencontrera l'objectif souhaité (ou le ratera, en partie ou totalement) même si on a pris conseil auprès d'experts.
  • Il m’apparaît assez clair qu’en l’état, à part le dédoublement de classes de CP ou d’autres bricolages insignifiants, rien n’a changé, ni les personnes, ni l’idéologie menée depuis trois décennies.
    Blanquer arrive et acquiesce. D’ailleurs il était attendu positivement par beaucoup de profs et Vallaud-Belkacem avait même grimacé lors de sa nomination en directe… Il n’a rien changé à ce qu’elle avait fait (sans le décider, là encore puisqu’elle portait une réforme qu’elle n’avait évidemment pas décidée), c’est dire…
    Enfin, la campagne de 2017 n’a pas évoqué l’École (ni d’autres sujets que j’estime extrêmement importants).
    Nous verrons en 2022 mais je me dis que ce sera encore annexé.

    M’enfin, tu peux continuer ton faux slogan sur les « élus indirects ». Dans le cas de l’É.N. ce n’est pas vrai.

    Un article ici, peu approfondi : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/05/13/reforme-du-college-ce-qui-est-vrai-ce-qui-est-faux_4633220_4355770.html

    Édit :
    J’ai trouvé mieux.
    Ça parle de la réforme de l’orthographe de 1990.
    Mais une phase de l’article est tout de même fabuleuse et en lien avec ce que je raconte.
    « Cette réforme courait depuis 1990 (présidence Mitterrand), le ministre de l'Education Nationale étant alors M. Jospin. L'Académie Française l'a hélas alors validée. C'était il y a 26 ans ! Elle accompagne la réforme des programmes (très mal reçue par les parents et les enseignants) qui devrait entrer dans les faits à la Rentrée 2016. Elle inscrit donc la politique conduite par Mme V. Belkacem dans le droit fil de ce qui a été fait du temps de M. Jospin. »
    C’est moi qui ai souligné et mis en gras.

    https://blogs.mediapart.fr/pucciarellialain/blog/110216/reforme-de-lorthographe-le-pedagogisme-une-fois-encore-contre-les-eleves

    Remarque : il faut certainement modérer le « très mal reçu par les parents et les enseignants » mais tu avoueras que « les » électeurs (au moins parents et enseignants, qui reste-t-il ?) n’ont donc pas souhaité ce truc…
  • Dom : je ne suis pas d'accord, Jean-Mimi a quand même fait la splendide réforme du lycée...
  • Ha oui, il l’a préparée tout seul avant d’être ministre ?
    À ton avis, quels ont été ses collaborateurs ?
    N’est-ce pas toujours les mêmes ?

    Et quand bien même.
    Trouves-tu que l’École a changé avec cette réforme ?
    Vois-tu l’échec scolaire diminuer ? La sérénité dans les classes ?
    Rien de profond. Par contre, oui, ça a surtout fait ch…. les chefs et les enseignants.
    Les familles n’y ont rient compris mais la caravane passe.

    Édit :
    1)
    https://www.google.fr/amp/s/www.lesechos.fr/amp/137885
    Je souligne encore…
    « Inconnu du grand public avant sa nomination au ministère de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer est devenu en quelques mois une pièce maîtresse du gouvernement d'Edouard Philippe. Cet ancien recteur et numéro deux officieux du ministère sous la présidence Sarkozy ambitionne de restaurer la « confiance » dans l'école. »

    2)
    https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/loi-sur-lecole-blanquer-renonce-aux-mesures-polemiques-1028924

    J’y comprends qu’il abandonne (on est au début du mandat) des idées qui fâchent.
    Pourquoi ? N’est-ce pas parce que dans les bureaux de l’É.N. on n’y serait pas favorable ?
    Ce n’est pas une histoire d’idées populaires puisqu’il ne n’est plus du tout depuis qu’il est assis sur ce siège et qu’il a en effet fait preuve de fermeté… pour des choses mais pas pour d’autres…
    On le qualifiait même de réac, alors que c’est lui qui bousille le BAC.
    Mais j’interprète sans doute un peu trop, allez vous me dire. Je l’entends volontiers.
Cette discussion a été fermée.
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