Lemme de Zorn

Bonsoir
Je bute encore, sur un passage de la démonstration du lemme de Zorn dans mon livre.

Soit $X$ un ensemble partiellement ordonné non vide. Pour $x \in X$, soit $s(x)= \{y \in X\mid y \leq x \}$.

Soit $\chi$ la collection de tous les sous-ensembles de $X$ qui sont inclus dans $s(x)$ pour un certain $x$ de $X$.
Je l'interprète ainsi : $\chi = \{ A \subset X\mid \exists x \in X,\ A \subset s(x) \}$, c'est cela ?
Alors, $\chi$ coïncide avec l'ensemble des sous-ensembles majorés de $X$ ?

Puis : la collection $\chi$ est une collection non vide d'ensembles (ok), partiellement ordonnée par l'inclusion (ok), et telle que si $\cal{C}$ est une chaîne dans $\chi$, alors $\bigcup_{A \in \cal{C} } A \in \chi$ (c'est ça que je ne comprends pas). Cela signifie qu'il existe $x \in X$ tel que $\bigcup_{A \in \cal{C} } A \subset s(x)$.

Cela me semble faux. En effet, une union d'ensembles majorés même constituant une chaîne, n'est pas forcément majorée (exemple dans $\mathbb R$, les intervalles $[0,n],\ n \in \mathbb N$ constituent une chaîne, et leur union n'est pas un ensemble majoré de $\mathbb R$).
Je fatigue certainement.
Merci d'avance.

EDIT : $X$ a aussi la propriété que toute chaîne dans $X$ a une borne supérieure.

Réponses

  • $X$ n'est-il pas supposé inductif ? S'il n'y a pas plus d'hypothèses, tu as raison, comme ton exemple le montre
  • Merci beaucoup. En effet, par hypothèse $X$ a aussi la propriété suivante (je l'avais oubliée) : toute chaîne dans $X$ a une borne supérieure. Donc un majorant, donc un $s(x)$, désolée.
  • Attention, il faut néanmoins passer de $X$ à $\chi$, ce qui n'est pas non plus évident.
  • Soit $E$ un ensemble ordonné. Une partie $L$ de $E$ est appelée une chaîne si la restriction de la relation d'ordre de $E$ à $L$ fait de $L$ un ensemble totalement ordonné. Enfin, l'ensemble ordonnée $E$ est dit faiblement (resp. fortement) inductif si toute chaîne de $E$ possède un majorant (resp. une borne supérieure). Cela étant dit, voici une preuve complète proposée par Laurent Schwartz dans son livre Analyse I - Théorie des ensembles et topologie. C'est bien mieux que ce que propose Halmos.

    Pour que l'on s'entende, voici le lemme énoncé par Laurent Schwartz : tout ensemble ordonné $E$ non vide et faiblement inductif possède au moins un élément maximal.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Très juste Maxtimax, et ce n'est pas évident. On a $\cal{C} \subset \chi$, donc :

    $\forall A \in \cal{C}$, $A \in \chi$, donc $\exists a \in X, A \subset s(a)$.

    Si la chaîne $\cal{C}$ n'est constituée que de $s(a)$, alors les $s(a)$ peuvent être ordonnés, et sont rangés comme les $a$ tels que $\exists A \in \cal{C}$, $A=s(a)$ (cette propriété évidente des $s(a)$ a été vue précédemment). Les $a$ (qui forment un ensemble inclus dans $X$, que j'appelle $M$) constituent alors une chaîne dans $X$, donc possèdent une borne supérieure $x$, alors $\forall a \in M, a \leq x$, donc $\forall A \in \cal{C}$, $A=s(a) \subset s(x)$, d'où $\bigcup_{A \in \cal{C} } A \subset s(x)$.

    Maintenant si $\cal{C}$ est constituée seulement d'ensembles inclus dans des $s(a)$, les $s(a)$ ne constituent pas forcément une chaîne dans $\chi$, donc les $a$ non plus. On peut ajouter les ensembles $A$ un par un par l'inclusion, alors si $A \subset B \subset s(b)$, alors $A \cup B \subset s(b)$. Mais cela ne marche que pour un nombre fini d'ensembles $A$.
    On a $\bigcup_{A \in \cal{C} } A \subset \bigcup_{a \in M } s(a)$, mais on ne peut pas déduire que $\bigcup_{a \in M } s(a)$ est inclus dans un $s(x)$.

    On peut aussi faire :
    soit $A, B \in \cal{C}$ tels que $A \subset B$ ; alors $\exists a, b \in X$ tels que $A \subset s(a), B \subset s(b)$.
    Si $s(a) \subset s(b)$, alors $s(a)$ et $s(b)$ sont rangés comme $A$ et $B$.
    Sinon, vu que $A \subset B \subset s(b)$, on peut prendre $b$ pour l'élément $a \in X$ tel que $A \subset s(a)$. On a alors $s(a)=s(b)$, et $A$ et $B$ sont encore rangés comme $s(a)$ et $s(b)$.
    Mais ça ne colle pas vu qu'on n'a pas qu'un seul ensemble $B$ tel que $A \subset B$.
    Bref, je bloque.

    Merci beaucoup Thierry Poma pour ton lien, je peux aller voir une autre démonstration qui peut m'aider à comprendre celle de mon livre.
  • Thierry Poma, aurais-tu une version plus complète de la démonstration de Laurent Schwartz (notamment l'énoncé du lemme qui n'apparait pas dans le document) ? Merci d'avance.
  • Bonjour Julia

    Je viens de modifier ce message en changeant simplement la pièce jointe, afin de satisfaire ta soif de connaissances. J'espère que cela te conviendra.

    Cordialement,

    Thierry
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Merci Thierry Poma. Depuis le temps que j'entends parler du lemme de Zorn et que j'en vois des applications un peu partout dans des domaines très différents, je vais enfin pouvoir m'y pencher.
  • HS ON
    Alors que les autres sciences recherchent les règles que Dieu a choisies pour cet univers, nous, les mathématiciens, recherchons les règles auxquelles même Dieu doit obéir

    [small]Je suis content qu'à part moi, il y ait d'autres gens qui rappellent ce truc-là, car j'ai l'impression que c'est trop peu connu. Et je suis fier que ce soit JPS une célébrité à qui on attribue cette info.

    Cela étant dit, c'est un message "pédagogique" pour faire comprendre ce que sont les maths, mais aussi qui est utile pour dénoncer les statuts et descriptions souvent utilisés par les religions qui font de leur dieu un "seigneur narcissique exigeant qu'on lui voue un culte" comme si c'était un simple petit propriétaire terrien[/small].
    HS OFF


    Pour AC=>Zorn, je recommande de le faire soi-même ou de se le garder (de le faire soi-même) en exercice "éternel". Je dis ça un peu pour les même raisons que celles que j'avais listées quand je recommandais de "faire soi-même" la preuve d'existence de $u$ telle que
    $$
    \forall n,\quad u_{n+1} = f(n,u_n),

    $$ par exemple.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @Christophe : c'est qui JPS ? Jean-Pierre Serre ?
  • Oui, c’est dans le message de Thierry : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,2285724,2285904#msg-2285904

    Peut-on savoir dans quel ouvrage (ou autre « média ») est tirée cette citation ?
  • Puisque l'on me le demande implicitement, voici la source de la citation que j'ai choisie. Pour éviter de lire l'intégralité du texte, faire "Ctrl+F" puis saisir "we mathematicians". Voilà, vous savez tout...
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • En suivant le lien de Thierry Poma je suis tombé sur une citation de Raoul Bott (aucun lien de parenté... B-)-) :

    There are two ways to do great mathematics. The first is to be smarter than everybody else. The second way is to be stupider than everybody else - but persistent.

    [small]Raoul Bott[/small]


    Je ne sais pas quoi en penser, lorsque je regarde Pablo il est plutôt persistant... non ?
  • Ok pour la démonstration du lemme de Zorn de Laurent Schwartz. Plutôt ardu.

    Sinon, pour la démonstration de mon livre, je me demande toujours si c'est une erreur ou une évidence que je ne vois pas (cela ne peut pas prendre plus de quelques lignes).
  • @JP : je pense très honnêtement que tu es en mesure de comprendre La théorie des ensembles de Patrick Dehornoy. A tout moment, il pourra te servir de référence à tes questionnements.

    Assez curieusement, je viens de le voir indisponible chez Amazon, ainsi que chez Eyrolles. Que font les éditeurs de C&M ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Thierry Poma, je n'y arriverai pas avant la fin du mois d'août (le bouquin de Patrick Dehornoy fait 650 pages ...) ; en plus comme tu le dis, il est indisponible pour l'instant.
  • A la réflexion, j'abandonne ce livre, cela devient beaucoup moins rigoureux maintenant (chapitre sur le bon ordre) : définitions pas précises, démonstrations elliptiques.

    TP : le livre de Patrick Dehornoy n'étant pas disponible en ce moment, aurais-tu (ou quelqu'un d'autre) une solution à me proposer : autre livre, téléchargement ?

    Merci d'avance.
  • @JP : bonjour. Je te propose ceci, beaucoup moins riche que le Dehornoy sur le plan de la théorie des ensembles, mais la théorie axiomatique y est exposée, avec la partie que je t'ai fournie. Si tu as aimé cette dernière, tu aimeras le livre dans son intégralité.

    Sinon, il y a le Krivine, de lecture plus difficile.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Bonjour, et merci beaucoup ! Je me méfie maintenant vu que le livre de P. Halmos est lui aussi très bien noté. J'ai bien apprécié le passage du livre de L. Schwartz (mais je n'ai pas besoin du chapitre sur la topologie), à voir.

    Une question (que je me pose depuis le début) : peut-on réellement étudier la théorie des ensembles sans avoir fait un minimum de logique ? L'un ne va-t-il pas sans l'autre ?
  • Julia Paule a écrit:
    Une question (que je me pose depuis le début) : peut-on réellement étudier la théorie des ensembles sans avoir fait un minimum de logique ? L'un ne va-t-il pas sans l'autre ?
    Non. A un moment ou à un autre tu auras besoin de comprendre précisément les références que fait la théorie des enselbles à sa propre syntaxe, qui est la logique du premier ordre avec deux symboles de relation binaires (voire un seul puisque l'autre est algorithmiquement éliminable).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Le livre de Dehornoy introduit également la logique nécessaire permettant d'aller plus loin. C'est bien dommage qu'il soit indisponible, c'est une excellente référence très accessible.
  • Le livre de Gaisi Takeuti et Wilson Zaring "Introduction to axiomatic set theory" contient un exposé formel complet des bases. Par contre il est de lecture assez pénible (tout en formules avec peu de texte, et il est encore plus intouvable que le livre de Patrick Dehornoy).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Merci à vous. Les premiers chapitres du cours de P. Dehornoy sont disponibles sur son site : https://www.lmno.cnrs.fr/archives/dehornoy/index.html (pour ceux que cela intéresse)
  • Le livre : Gaisi Takeuti et Wilson Zaring "Introduction to axiomatic set theory" n'est pas introuvable, il est juste un peu cher.
    https://link.springer.com/book/10.1007/978-1-4613-8168-6
    Mais on peut se débrouiller...
  • @Julia Paule : je ne veux surtout pas me faire de l'auto-publicité, mais tu devrais trouver ton bonheur sur mon site :

    https://sites.google.com/view/martial-leroy

    C'est loin d'être la panacée universelle mais les 1ers chapitres sont assez proches du livre de Patrick Dehornoy.... la différence étant que les preuves y sont plus détaillées. Comme disent Foys et Poirot il est nécessaire d'avoir quelques bases de logique, qui sont justement fournies aux chaps 4 et 14.
  • Histoire d'en rajouter une couche : l'avantage de mon livre sur les autres références c'est qu'il est en FRANÇAIS. C'est important pour une bonne partie des intervenants de ce forum.

    Je ne vise personne, oeuf corse.
  • Bonjour et merci à tous.

    Ton document, Martial, a l'air très complet sur la question. Je vais peut-être le regarder un peu plus.

    Concernant le passage dans le livre de P. Halmos, il dit s'être inspiré de la démonstration du lemme de Zorn par Zermelo. Quelqu'un connait-il cette démonstration ?

    En prenant plusieurs exemples, cette affirmation parait vraie. C'est immédiat si la chaîne est finie, ou si l'ordre sur $X$ est total.
  • @JP : bonjour. Tu as mal lu. Halmos indique que la structure de sa démonstration est une adaptation de celle donnée originellement par Zermelo, comme tu pourras t'en convaincre avec la pièce jointe. Remarquons que Laurent Schwartz s'en est également inspiré, mais avec un excellent discernement. Bourbaki, quant à lui, s'est largement inspiré des travaux de Tarski.

    Zermelo y démontre son fameux théorème, pas celui de Zorn. Dans cette deuxième tentative, la première ayant été un échec, Zermelo y introduit le principe du choix, ainsi que sa définition du bon ordre.

    PS : voir également ceci, et la sous-section "In constructive mathematics". C'est récent. Voir également la bibliographie. Enfin, la pièce jointe est extraite du premier tome du Collected Works consacré à Ernst Zermelo ; c'est important de le préciser.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Bonjour, je ne sais pas si c'est possible de fournir un lien de téléchargement de "Dehomoy"; Si AD le permet je peux donner le lien
  • @rafykfan : non, c'est interdit.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Merci TP. La phrase est exactement : "la structure de la démonstration est une adaptation de celle donnée à l'origine par Zermelo" : elle est ambigüe, il semble qu'il s'agit d'une adaptation de la démonstration du lemme de Zorn donnée à l'origine par Zermelo, mais c'est une traduction.

    Quelqu'un pour démontrer ce passage ?
  • @JP : quelques-uns ont déjà effectué ce travail. Voir par exemple ceci, ou encore ceci. Qu'en penses-tu ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Merci encore une fois TP.

    J'en pense que c'est mot pour mot la démonstration du lemme de Zorn de Paul R. Halmos en anglais (c'est donc son texte), à un léger détail près :

    - dans le livre que j'ai sous les yeux, $\chi$ est la collection de tous les sous-ensembles de $X$ qui sont inclus dans $s(x)$ pour un certain $x$ de $X$,

    - dans les liens que tu m'as donnés, $\chi$ est l'ensemble des chaînes de $X$ (qui se trouvent donc incluses dans un $s(x)$).

    Ce qui est loin d'être la même chose pour une chaîne $\cal{C}$ de $\chi$.

    Dans ces liens, la conclusion colle : l'union des ensembles de $\cal{C}$ est une chaîne de $X$ (je n'ai pas fait la démonstration tellement elle est évidente).

    Pourquoi le texte a été modifié, mystère. Je suppose que, vu que le livre de Halmos a été écrit en 1965, et que les remarques que tu as mis en lien sont datées d'une dizaine d'années, que le livre de Halmos a été rectifié entretemps dans la version anglaise, et pas dans la traduction française qui date de 1967.

    Cela ne me dit toujours pas si c'est une erreur ou non dans la version originale, mais peu importe. Je suis passée sur le cours de Patrick Dehornoy, qui est vraiment super.

    Merci encore.
  • @JP : je te laisse vérifier par toi-même avec l'original ; tu as fait un excellent travail en scrutant, ou en analysant scrupuleusement chaque texte. C'est la bonne démarche. J'espère que tu vas te régaler avec le Dehornoy qui est un trésor d'origine française. Il y a un autre trésor d'origine française ; c'est celui de Martial. Bonne lecture. :-)125700
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Titi : "Il y a un autre trésor d'origine française ; c'est celui de Martial. Bonne lecture. "

    Merci.

    Ceci dit il est intéressant de signaler que Patrick et moi n'avons pas toujours les mêmes points de vue, même si nous étions fort potes. Mais pour pouvoir apprécier les différences il faudrait lire les deux textes, ce qui est fortement chronophage.
  • Merci JP. Donc en fait, c'est une erreur de traduction, "chains" ayant été traduit par "sous-ensembles" (j'y ai passé 3 jours).
    Il est de nouveau question, juste après dans le texte, de $\chi$, avec la même définition "collection de sous-ensembles". Qu'en est-il dans le texte original ?
    Merci d'avance.

    Martial, j'ai lu ton chapitre 0, le début du chapitre 1. L'aspect historique m'a paru très intéressant. Je suis revenue au Dehornoy car c'est la référence recommandée partout et le livre a été publié, et il ne comporte que 14 chapitres (au lieu de 24) ! J'aurais en effet du mal à faire les deux.
  • Pour la citation http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,2285724,2286290#msg-2286290 c'est quand même du second degré à la Serre, son vrai point de vue sur la question serait plutôt celui là : "cet athée persuadé que l'on ne peut «reprocher à Dieu de ne pas exister, ce serait mesquin»" https://www.liberation.fr/portrait/2003/05/28/boss-des-maths_435025/ :-)

    Merci pour la référence de Schwartz, j'avais lu qu'il avait mauvaise presse question explication, mais c'est manifestement faux.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @xax: les citations de matheux invoquant Dieu sont essentiellement des boutades.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Par rapport à ma question à TP, en fait cela n'a pas d'importance, car $\chi$ peut être une collection non vide de sous-ensembles de $X$ qui vérifie les conditions imposées, ou bien l'ensemble de ses chaînes (qui les vérifie aussi), ce qu'il faut c'est trouver $A$ dans $\chi$ tel que $A$ soit maximal dans $\chi$, c'est ce que fait la démonstration de Halmos.
    Alors $A$ sera maximal dans la collection $\chi$, qui peut être prise pour l'ensemble des chaînes de $X$, ce sera donc un $s(x)$, qui fournira un $x$ élément maximal de $X$. Voilà.
  • @JP : bonjour. Voici le texte dans son intégralité. Ne perds pas du temps avec le Halmos, quitte à y revenir plus tard. Tu as pris une bonne initiative avec le Dehornoy.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Bonjour et merci TP.
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