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Sujet zéro capes 2022, 2 ème épreuve écrite

Le sujet zéro du capes 2022, concernant la deuxième épreuve écrite, est disponible ici : https://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/mathematiques/23/3/sujet0_capes_externe_math_EDA_1397233.pdf

Le sujet est très joli, c'est une épreuve de didactique qui demandera une préparation sérieuse.

Le déroulé des deux oraux change également, un premier avec leçon, développement, entretien (assez classique), et un deuxième qui est un oral de "motivation" (?)
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Réponses

  • Zgrb a écrit:
    Le sujet zéro du capes 2022

    Ce sujet n'a pas usurpé son nom.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Était il pertinent, vu le niveau des candidats, à persister dans la voie actuelle ?
    Les enseignants futurs ne seront peut être pas de bons mathématiciens, mais peut être seront ils de moins mauvais pédagogues.

    À noter, une note de 5/20 à une des deux épreuves écrites est désormais éliminatoire.

    Par contre effectivement le deuxième oral m'inquiète beaucoup...
    Plus de précisions ici :
    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000043075500
  • Ce sujet n'a pas usurpé son nom....

    Elle est quand même excellente. X:-(
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Zgrb a écrit:
    Les enseignants futurs ne seront peut être pas de bons mathématiciens, mais peut être seront ils de moins mauvais pédagogues.

    [large]
    Mais au fait, à quoi reconnaît-on un bon pédagogue ???
    [/large]
    • Le mauvais pédagogue, y prend son fusil et y tire.
    • Le bon pédagogue, y prend son fusil, y tire...mais c'est un bon pédagogue
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Bon pédagogue et mauvais mathématicien c’est un peu comme un chasseur qui sait viser mais qui ne sait pas sur quoi il tire...
  • Était il pertinent, vu le niveau des candidats, à persister dans la voie actuelle ?

    Sinon, plutôt que faire une réforme du concours, on pourrait réformer en amont pour améliorer le niveau des candidats.
  • biely a écrit:
    Bon pédagogue et mauvais mathématicien

    Comme si cela pouvait exister....On ne peut pas bien enseigner ce que l'on ne maîtrise pas....
    Guego a écrit:
    on pourrait réformer en amont pour améliorer le niveau des candidats

    C'est-à-dire dès le CP.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ramon Mercader a écrit:
    Ce sujet n'a pas usurpé son nom ...

    Excellent !
  • Un des avantages de cette nouvelle épreuve, c'est que la corrélation entre les deux notes des épreuves écrites sera probablement moins élevée qu'avant. La durée totale de composition sera ainsi mieux mise à profit pour l'évaluation du potentiel des candidats. La contribution marginale, aux futures compétences professionnelles des lauréats, de la préparation de cette épreuve sera probablement plus importante que l'approfondissement de notions de L3 sur une même durée. J'espère cependant que ce n'est pas une première étape vers la correction de vraies copies d'élèves en guise de concours ! En tout cas c'est une véritable évolution, probablement la plus importante en termes de recrutement depuis longtemps.
  • Bonjour,

    Ce sujet est à vomir, son contenu est nauséabond. Le but ultime étant de supprimer les oraux, surtout le second oral (tout cela pour faire des économies, toujours des économies, rien que des économies). L'on peut résumer le tout en disant que l'équipe Blanquer n'aura rien glandé pendant ce quinquennat. J'espère que l'on mettra un terme ferme et définitif à tout cela assez rapidement.

    A noter que les INSPE auront encore plus de pouvoir qu'ils en ont actuellement.

    Quel genre d'enseignant en Mathématique veut-on au final ? La Dés-éducation nationale dans toute sa splendeur. Tout était prévisible.

    Thierry
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Bonjour,

    Où peut on voir ce sujet ?

    Cordialement,

    Rescassol
  • @Rescassol : bonjour. En suivant ce lien ou celui-ci.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Ça ressemble beaucoup à ce qui se fait depuis au moins 2 décennies dans d’autres matières. Un peu de didactique ne fait pas de mal. Si on ne néglige pas le côté disciplinaire…
  • Pourquoi pas un premier filtre essentiellement disciplinaire autant écrit que oral.
    Puis, dans un deuxième temps un filtre « pédagogique » ?

    Là c’est quand même pour faire du « à la place de ». Donc cela me semble inadmissible.
  • Mais l'on en faisait déjà de la didactique via les INSPE et les fonctionnaires formatés dans ce moule.

    Le but ultime est de produire de nouveaux professeurs-didacticiens qui ne seront que des guides, que notre institution pourra utiliser en Mathématique, en Physique, en Chimie, en SVT, en (...), selon le bon vouloir du chef d'établissement (qui ne sera plus qu'un gestionnaire, comme dans les hôpitaux).
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je comprends pourquoi Ramon est inquiet. Les gens qui n'auront pas préparé ce concours auront sans doute du mal à le réussir.
    Par ailleurs, il se peut aussi que ce concours avantage les gens qui ont déjà été en situation au détriment des gens qui ont des savoirs purement disciplinaires.
  • Oui je suis d’accord que c’était déjà fait jadis mais après l’admission au concours.
    L’IUFM jouait déjà le rôle de cette pensée unique de l’enseignement.
    Où dans le même discours on mettait en avant « la liberté pédagogique » suivi d’un « C’est comme ça qu’il faut faire ! ».
  • Pour moi c'est significatif d'un état d'esprit d'associer flingue au métier d'enseignant. Une vision dans laquelle on ne peut apprendre que dans la douleur et la brutalité.
  • Le sujet principal n'est pas l'avatar de RM, ni le choix de son pseudo. Sauf erreur de ma part, sept messages viennent d'être cachés.
    Thierry Poma
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Effectivement, certains de mes messages ont été effacés... Tant pis.

    Concernant ce sujet 2022, je le trouve très intéressant sachant qu'il s'inscrit dans cette réforme du concours dont les modalités sont les suivantes :

    - 2 épreuves écrites dont l'une est mentionnée dans ce fil et dont l'autre sera vraisemblablement disciplinaire avec un programme trouvable ici :
    capes externe maths

    - 2 épreuves orales dont l'une jaugera la motivation du candidat ( je vous invite à lire épreuves orales capes )

    Donc il y aura du disciplinaire et de la pédagogie.

    Quelqu'un pourrait nous mettre en ligne les épreuves du capes du Burkina Faso ou du Burundi que l'on compare (:P) ?
  • @Jaymz : je ne comptabilise qu'un seul message effacé te concernant, et en aucun cas "certains messages", segment d'énoncé qui sous-entendrait une pluralité de messages. Je n'ai rien à apprendre dans ce domaine.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • 1)
    On peut remarquer une nette différence avec l’agrégation.
    Dans le début des années 2000, CAPES et agrégation (de maths) n’étaient distingués que par la densité du programme de mathématiques. Avec peut-être un oral de plus déjà, pour l’agreg ? (je ne sais plus).

    2)
    Est-ce lié à « la thèse de la désertification des matheux » ?
    En gros : les très bons en maths vont ailleurs et donc il faut ratisser bien plus large pour recruter des profs de maths.

    3)
    La partie « motivation » du candidat est peut-être idéale en théorie.
    Mais je sais d’avance que la tchatche pourra tromper en nombre les membres du jury (qui n’y pourront pas grand chose).
    Ça m’évoque les 20/20 aux oraux de collégiens de 3e où les points sont donnés selon une grille très précise (code vestimentaire, regarde le jury, …) mais où le fond (parfois touché) n’existe pas et compte très très peu.

    Je suis au moins content de savoir que cela plait beaucoup à une partie de la population.
  • @Thierry
    1 message dans ce fil et 1 ou 2 dans l'autre fil sur le sujet de Brevet, cela fait au moins deux messages, je peux donc dire "certains de mes messages", il y a bien pluralité.
  • Mmh, au début des années 2000, il y avait un oral (au moins) bien basé sur la pédagogie.

    Et les agrégations des autres matières sont elles aussi un peu plus orientées pédagogie (en partie) depuis un bon moment… cela viendra probablement tôt ou tard pour les maths.
  • Jaymz,
    C’est vrai quelques messages au total.
    Dès que se pointent certains intervenants un ping-pong se crée.
    Parfois j’ai une raquette donc je ne donne pas de leçons.

    Je comprends parfaitement la modération.
    Elle rend quand même les fils plus lisibles, je pense.

    Cordialement

    Dom
  • kioups,

    L’oral de Type 1 : comme l’agrégation interne en ce moment avec la « leçon ». (À l’externe c’est ressemblant avec des temps différents d’Exposé et de question).
    L’oral de Type 2 : comme l’agrégation interne en ce moment SAUF que les exercices devaient tomber dans le secondaire (ou peut-être BTS). (À l’externe c’est différent mais tout de même disciplinaire + la modélisation)

    Certes c’étaient des exercices mais NON, franchement on était loin du champ lexical de Meirieu et des compétences à la noix.
    Et d’ailleurs les questions du jury étaient mathématiques et non dans la veine de ce sujet.
  • Il aurait fallu supprimer le premier de la série aussi mais bon…
  • Je ne me souviens plus pour l’oral 1. Pour l’oral 2, par contre, je me souviens de questions assez didactiques. Sans aller jusqu’à Meirieu…
  • Ah oui mais c’est une bonne vanne, non ?

    Je parle des années 2001-2003 au moins.
  • Exemple d'oral au concours de professeur des écoles, il y a quelques années, d'après ce que m'a raconté le candidat qui l' a subi.....

    candidat: " Le but de cette activité est de...."
    juré: " Le but ???? êtes-vous sûr ????"
    candidat: " Heu...bien....heu..."
    juré:" Vous croyez vraiment que c'est le bon terme ???"
    candidat: " Ah oui !!!! L'objectif de cette activité"
    juré: " Voilà !!!! Il faut dire objectif"

    Ce candidat n'a pas été admis.....

    C'est cela que vous voulez au CAPES ?????

    PS: J'espère que la musique du groupe Feu ! Chatterton ne heurte pas le kamarade @FDP.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Fin de partie écrivait:
    > Les gens
    > qui n'auront pas préparé ce concours auront sans
    > doute du mal à le réussir.
    > Par ailleurs, il se peut aussi que ce concours
    > avantage les gens qui ont déjà été en
    > situation au détriment des gens qui ont des
    > savoirs purement disciplinaires.

    Je reprends un bout de citation, parce que c'est celui qui m'intéresse. Si l'écrit du 3ème concours du CAPES reste le deuxième, avec ce type de sujet, autant arrêter de proposer le 3ème concours... Il semble donc que les reconversions dans l'enseignement ne soient plus souhaitées ??
    Je comprendrais un sujet pareil pour un CAPES interne en revanche.
  • @Dom

    Le but n'est pas de comparer le capes à l'agreg, le but (ou l'objectif, hein Ramon :-) ) est de savoir si ces épreuves permettront de retenir les meilleurs (ou les moins mauvais) candidats pour être de futurs profs. Il me semble, si on prend ce paradigme en compte, que ces modalités sont plus efficaces que celles faisant uniquement du disciplinaire.
    Par contre, ta remarque sur le 20/20 à l'oral de 3ème ne te concerne que toi je pense. Dans mon établissement, un 20/20 récompense le fond ET la forme.

    PS : concernant ta réponse sur mes messages supprimées : qui donne une leçon à qui ? Je ne donne de leçons à personne, j'ai explicitement donné les noms de ceux qui m'exaspéraient pour éviter toute ambiguïté, tu n'en n'as jamais fait partie.
  • Ok.
    Par contre le fond, as-tu vu sur combien de points il est évalué ? (oral de 3e).
    Attention, il y a des textes d’après des profs (je ne suis pas allé voir).
  • Bonjour,

    C'est très bien que les messages nau... disparaissent :-D.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Toute cette doxa didacticopédagogo pratiquée en jargon EDNAT et qui tranparait dans ce "sujet zéro", est totalement hors-sol....cette prétention technocratique à disposer sur le papier des aléas de la vraie vie, est sidérante....
    Je m'étonne de voir autant de profs de maths, a priori expérimentés, qui semblent trouver formidable cette nouvelle régression du savoir et de la culture dans les nouvelles modalités de recrutement....

    Pour être un bon prof de maths pas de mystères, il faut avant tout être bon en maths....pour le reste, comme le dit si bien Clint Eastwood dans Le maître de guerre: "On improvise, on domine, on s'adapte".......

    Comme beaucoup de métiers, celui de prof ne s'apprend pas en récitant du catéchisme....La pédagogie de papier, cela ne marche pas.....c'est l'éternel retour du concret qui finit toujours par s'imposer....

    La clé de la réussite est simple: Travail, mérite, discipline, cours magistraux, exercices....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • @Laurette : si tel est le cas, cela ne me gêne nullement, car j'ai suivi ces fameuses UE de Master MEEF à Marseille. Cependant, je te comprends et peut-être n'y aura-t-il plus de troisième concours ou bien peut-être passerons-nous la première épreuve. A suivre...
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • C'est bien trop facile, même pour un incompétent comme moi, ça veut dire qu'ils veulent titulariser des profs qui ont un niveau en maths inférieur au mien, ce qui est inquiétant pour la profession.
  • @OS : mon petit, cesse de te dénigrer comme ça. Il y a de nombreux domaines mathématiques que tu ne maîtrises pas, for now. Cependant, tu as tout le temps devant toi de les acquérir. Ta préoccupation première, ce sont les élèves que tu auras. Il est indispensable d'avoir tout de même des connaissances solides en logique et en théorie des ensembles, au sens naïf, pour aller vite avant la rentrée. Il faut aussi rédiger tes séquences. Pour les aspects logiques, je ne peux que te conseiller le livre de Jacques Duparc. Pour la théorie des ensembles, le point de vue naïf, il y a le livre de Paul Halmos.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Bonjour,

    @OS: je suis curieux de voir quelles approches pédagogiques tu proposes pour ce sujet?
  • Ramon a écrit:
    .pour le reste, comme le dit si bien Clint Eastwood dans Le maître de guerre: "On improvise, on domine, on s'adapte".......

    Donc pendant une dizaine d'années un nouveau prof va utiliser des élèves comme cobayes pour se former c'est ce que tu veux dire? 8-)
  • Quand je lis ce sujet, ça me ramène 20 ans en arrière... Et bien, je crois que j'aurais été complétement nul. Et bien oui, c'est un CAPES externe, je n'avais jamais enseigné, j'aurais été bien embêté pour répondre à l'époque. Et, alors, ça ne préjuge de rien. Je ne suis pas le plus nul des profs pour autant.
    Ce genre d'épreuve qui peut être pertinente pour un Capes interne pour valoriser la pratique d'une personne déjà en poste, ne me semble pas utile pour le Capes externe.

    Je pense qu'il faut garder un niveau purement mathématique en première étape à l'écrit. Ensuite, l'oral doit permettre de percevoir un certain nombre d'aptitudes à enseigner et de sélectionner en ce sens. Et pour finir, il faut une véritable année de formation (surtout pas ce qui existe aujourd'hui) pour être capable de s'occuper d'élèves et d'analyser ce qui est proposé dans ce sujet.

    Pour moi, on ne fait pas les choses dans le bon ordre en proposant ce sujet à l'écrit.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • @Ramon Mercader, je te trouve un brin excessif :-D, "pour être un bon prof de maths il faut avant tout être bon en maths", je crois qu'on peut nuancer : dans l'expression "prof de maths" il y a prof en premier (d'ailleurs, quand on me demande mon métier, je réponds "prof", on sent de suite de l'interêt, genre "vous faites un beau métier", et immanquablement, on me demande ensuite "dans quelle matière ?" et quand je réponds "maths", là on sent bien une légère crispation :-(, nous n'avons pas bonne réputation).
    Faut-il un niveau solide en maths : je réponds oui sans hésiter, mais c'est à moduler suivant le niveau d'enseignement (primaire, collège, lycée, supérieur), mais pour moi c'est une condition nécessaire mais loin d'être suffisante pour être un "bon prof"...
    Je suis tuteur pour des stagiaires depuis plusieurs années, je constate qu'ils sont très soucieux du contenu, qu'ils essaient de tout bien faire comme on leur dit en formation, mais l'essentiel, ils ne le perçoivent pas : avant tout il faut faire en sorte que les élèves soient attentifs, écoutent, aient envie de progresser.
    Etre une bête en maths qui balance magistralement des trucs stratosphériques, peut-être que ça le fait dans certaines classes d'excellences, à haut niveau, mais dans les collèges et lycées "normaux", je n'y crois pas trop.
  • @zeitnot : bonsoir. Il ne t'aura pas échappé qu'en procédant de la sorte, cela permettra d'effectuer un tri drastique à l'écrit en amont, donc beaucoup moins de candidats à l'oral (puisqu'il serait maintenu). A suivre...
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Moi même a écrit:
    Pour être un bon prof de maths pas de mystères, [large][large]il faut avant tout[/large][/large] être bon en maths....

    @pozzar,

    Tel un mauvais élève de seconde, tu as mal lu l'énoncé....
    J'ai dit qu'il "fallait avant tout" être bon en maths...je n'ai jamais dit que c'était suffisant....

    Les maths s'apprennent à l'université ou à l'ENS....le reste ne s'apprend pas, le reste se vit....
    Le discours hors-sol des pédagogos de papier ne résiste pas à l'éternel retour du concret....

    Celui qui est bon en maths et qui après quelques menus ajustements est capable de diriger une classe, n'aura aucune peine à intéresser ses élèves....(sauf situation particulière d'affectation dans une zone de non-droit....à l'impossible, nul n'est tenu...)

    Celui qui est médiocre en maths et qui n'a pour boîte à outils que la pravda didacticopédagogo, aura beaucoup de difficultés....les exemples ne manquent pas....

    Une fois de plus, je trouve consternant ce dénigrement du savoir et de la culture, sous-jacent à toute pseudo-réforme chez EDNAT.....On ne saurait enseigner correctement ce que l'on ne maîtrise pas.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Que tous les intervenants qui pensent que ce concours 2022 est nauséabond se rassurent. En effet, il n'exclura pas les candidats qui ont le meilleur niveau disciplinaire. Mieux, il permettra de valoriser celles et ceux qui auront mis à profit leurs stages en établissements scolaires. Cela va plutôt dans le bon sens je trouve.

    Mais soyons lucide, plus largement, aucun concours de 4 épreuves ne peut discriminer les candidats par niveau d'aptitude à devenir un bon enseignant, un concours de type CAPES permet d'exclure certains candidats qui n'ont pas un niveau suffisant plutôt que de "sélectionner" les meilleurs. Ce métier comporte trop de dimensions pour se résumer à 4 épreuves orales et écrites et c'est tant mieux, c'est ce qui fait sa richesse.

    Une ou deux années de stage, bien accompagné et dans de bonnes conditions, comme le disait zeitnot, sont nécessaires également, mais toujours pas suffisantes...
  • Hum…
    Le « bien accompagné » justement pose question.

    Et je préfère qu’on sélectionne par les maths d’abord.
    Puis qu’on parle d’enseignement ensuite.
  • @Dom,
    Dans mon établissement, l'oral de 3eme est évalué sur le travail et la communication avant tout. Un travail sérieux permet d'élaborer un diaporama sérieux avec du coup, au moins une bonne note. Si ensuite, l'élève s'exprime bien, dans un français correct avec des mots de vocabulaire précis par rapport au sujet traité, il aura une très bonne note. Si enfin, il répond de manière argumenté et est capable d'analyser ce qu'il a fait, il aura 20/20 ou pas loin.
  • Je crois qu'a la base de ce sujet il y a une confusion entre : « être pédagogue » et « être capable de tenir un discours sur la pédagogie ».
  • Bonjour,

    > nau.......

    Tu as appris un nouveau mot et tu veux le caser, ou tu as fait un pari ?

    Cordialement,

    Rescassol
  • Mais Dom l'un n'empêche pas l'autre. Cette réforme du concours, je l'ai dit, ne mettra pas sur le carreau les candidats qui ont le meilleur niveau disciplinaire.

    Sur le "bien accompagné", oui, on n'est pas dans le sujet et cette question ne peut pas et ne doit pas se régler lors du concours
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