M1 à distance UPMC

Bonsoir
Je compte postuler pour le M1 à distance de l'UPMC spécialité Probabilités et modèles aléatoires. Si quelqu'un a déjà fait ce parcours, je serais intéressé par les points suivants.
1 - Qualité de l'enseignement
2 - Qualité de l'encadrement
3 - Qualité du suivi tout au long de l'année
4 - Possibilité de faire le master en deux années

Merci pour votre réponse et bon début de semaine.

Réponses

  • Bonjour W314,

    D'abord, c'est bien d'avoir de l'enthousiasme et de la motivation.
    Maintenant, il y a une coquille dans ce que tu dis.

    Le Master 1 (M1) de Mathématiques de l'UPMC est un Master Généraliste.
    C'est en M2 qu'on se spécialise.
    Dans mon cas, je choisis le M2 - Maths Fondas.
    http://mmath.ent.upmc.fr/fr/niveau_m1.html
    C'est un peu comme la 1ère au Lycée où on commence à découvrir le calcul différentiel et intégral.
    C'est un peu aussi comme une Maths Sup.

    Pour te répondre, s'il agit du Master 2 (M2) - Mention LPSM.
    https://www.lpsm.paris/formation/masters/m2-probabilites-et-modeles-aleatoires/.
    Supports de cours:
    https://www.lpsm.paris/formation/supports-de-cours/

    Attention !
    La campagne de candidature 2021--2022 sera ouverte du 03 mai au 30 juin 2021.
    Pour déposer le dossier de candidature, suivre les indications sur le lien :
    http://sciences.sorbonne-universite.fr/formation-sciences/candidatures-et-inscriptions/master

    Pour continuer à te répondre, je voudrais juste savoir:
    que comptes-tu faire avec le (M2) - LPSM ?

    Aller dans une Grande Ecole d'Ingé (ENSAI, ENSIMAG, ENSAE, ISUP,...) pour devenir Statisticien, ou faire des Mathématiques Financières (DEA El Karoui, DEA Laure Elie, ...) voir être Econométricien ou Météorologue, continuer en Doctorat ?

    Enfin, le M2 - LPSM reste sélectif à l'entrée et à la sortie (c'est Paris 6 tout de même).

    Voici le site de Télésciences Paris 6 sur les 9 parcours de Master 2:
    http://mmath.ent.upmc.fr/fr/enseignement-a-distance-ead/e-annee-m2-vos-parcours.html

    Voilà, pour finir,
    Faire un M2, c'es beaucoup d'investissement personnel, de la motivation, voire "une adhésion passionnelle à son domaine de prédilection", une sorte de "vocation mûrie et bien fondée".

    Les modalités d'enseignement du M2 - LPSM sont les mêmes que pour toute autre formation à distance à l'UPMC:
    1/ Un portail (Pas de Moodle) Sakai - Australe plutôt bien fait depuis la refonte
    2/ Une disponibilité quotidienne des Professeurs qui ont rédigé les polys et les TD pour toute question relative aux connaissances et aux modalités d'évaluation des ces mêmes connaissances.
    3/ Une vidéothèque avec beaucoup de cours vidéos réalisés il y a quelques années et qui sont clean, propres, impeccables quand on a du mal à lire des polys de 200 à 300 pages.
    4/ Des sessions en visio- qui manquent un peu de participation mais vu l'hétérogénéité des étudiants,
    c'est pas facile de tirer la paille moyenne entre le haut de la fourchette et le manche de la fourchette.
    5/ Des examens télésurveillés pour éviter quasiment 500€ de frais pour passer les examens à Paris pendant une semaine - dix jours.
    6/ Oui, il est possible le Master 1 en 2 ans comme c'est en distanciel et que cette offre en distanciel vise les publics qui habitent en dehors d'Ile-de-France, ou qui ont déjà un emploi ou une vie de famille, ou veulent simplement se former à Paris 6.

    Bon courage
  • Je te conseille premièrement de faire abstraction du classement de Thibaut qui est d'une part totalement faux si l'on considère un classement "du plus sélectif au moins sélectif", et d'autre part agrémenté de commentaires à côté de la plaque.

    1- J'y ai suivi quelques cours, tous étaient satisfaisants. La plupart des polys sont disponibles sur les pages personnelles des profs qui dispensent les cours.

    2- Qu'entends tu par encadrement ?

    3- Je ne sais pas.

    4- C'est possible mais ça se négocie avec les responsables du master.

    EDIT : et en plus ça date de 3 mois :-D
  • Bon sang, mais on ne peut rien dire sur ce forum que je fréquente depuis 2004.

    @Purple
    Pourquoi ne pas admettre la réalité socio-professionnelle des débouches des différents M2 de Paris 6 ?

    J'ai tellement d'exemples d'amis diplômés de Paris 6, qu'en "mental counting", je peux quand même émettre un avis.

    @Purple
    Il est où le problème à côté de la plaque ? T'es Broker chez IG Markets ? Tu cherche le Spread de la journée pour scalper des bénéfices ou quoi ?

    @Purple
    Sais-tu au moins que pour le DEA El Karoui, seulement 30% des X sont admis dans ce Master 2 Probabilités et Finance ?

    M€3@!? alors, on peut pas dire objectivement les choses maintenant ?
    C'est quoi, cette hypocrisie à la Française qui ne devrait pas exister dans le cosmos des Mathématiques ?

    Tu gagnes une com' en me faisant passer pour un Chocapic ?
    T'as droit au Club Med' pendant 3 mois si tu me discrédites ?
  • Même si ça date, au cas où l'auteur ne se soit pas renseigné depuis, je voulais juste dire 2-3 trucs.

    -Normalement on ne se spécialise pas en M1 là-bas mais on détermine son cursus par le choix des UE.

    -Pour le parcours que tu demandes à distance (en M2 donc), j'ai envoyé un mail à la responsable et celle-ci m'a fait comprendre qu'ils ne proposaient pas les parcours "appliqués" à distance. Il faut donc être prêt à aller vers le parcours recherche fondamentale.
    En revanche, pour faire des probabilités appliquées dans le but de travailler en entreprise le M2 de modélisation semble vraiment proposer de très bonnes alternatives.

    -Si enfin tu comptes bel et bien rentrer en M1, je n'ai aucune idée de la sélectivité mais pour le reste, je ne l'ai pas trouvé spécialement difficile malgré la réputation de l'université. Je ne me suis pas vraiment servi des cours dont je disposais là-bas mais pour les avoir ouverts deux ou trois fois ils semblaient bons.
    Le suivi était cependant assez bof (le prof d'analyse fonctionnelle devait passer deux fois par mois sur le forum, et je crois que nous n'en avions carrément pas en probas approfondies). Par contre en envoyant des messages privés aux enseignants les choses doivent être meilleures (en tous cas Thierry Lévy semblait être très à l'écoute, même si je ne l'ai contacté qu'une fois pour mon choix d'UE, je pense qu'il est du genre à prendre du temps à répondre aux questions s'il est toujours chargé du cours de probas). Ce ne sera pas forcément le cas de tous (le même message que j'avais envoyé à M. Lévy était simplement resté sans réponse à la personne à laquelle je l'avais envoyé avant).
    Enfin d'autres personnes du forum en licence à distance se plaignent de l'échange avec les profs. En Master les choses semblent bien aller globalement mais je ne peux pas apporter de réponse absolue.

    -Pour le Master en deux ans je ne sais franchement pas. Si tu as un boulot je pense qu'il n'y aura pas de problème. Cependant le fait que les UE valent cher en ECTS implique qu'on ne puisse en suivre que très peu. Typiquement, deux au premier semestre et trois au second.
    Comme le niveau demandé dans les matières concernées ne me semble pas oufissime non plus il peut être réaliste de faire le M1 en un an quand même, en travaillant bien.

    Voilà, je ne sais pas si tu liras mais au cas où bon courage.
  • Thibaut a écrit:
    Pourquoi ne pas admettre la réalité socio-professionnelle des débouches des différents M2 de Paris 6 ?

    Je ne vois pas de quelle réalité tu parles.

    Le M2 modélisation accueille des X, des ponts, des mineurs ... ainsi que d'honnêtes étudiants de la fac, bref pas des "recalés d'écoles d'ingé". Une grosse partie poursuit en thèse.
    Il n'a rien à voir avec le parcours ingénierie mathématiques qui n'est pas un master qui prépare à une poursuite en thèse, je ne suis même pas sûr qu'ils aient un seul cours en commun.

    Par ailleurs, M2 algorithmes et apprentissage c'est 15 places pour 200 candidatures d'après le directeur du master, alors que la prépa agreg' je ne sais même pas s'ils pourvoient toutes les places.
  • Et surtout je ne vois pas pourquoi le pauvre type qui n'a pas envie d'aller en maths fondas ou de passer l'agreg serait spécialement un raté face aux fans de topologie algébrique...
  • Bonsoir @RLP et @purple,

    Ma "fonction de répartition" est basée sur un échantillon de quelques dizaines d'étudiants ayant tous eu un parcours différent en M2 à Paris 6.

    Quand je dis "Médaille d'Or", c'est parce que les Maths Fondas font la réputation et le classement mondial de Paris 6 - UPMC.

    En aucun cas, et il faut le répéter sans cesse en France, même dans les Syndicats ouvriers, il existe un "sous-Master".

    Quand j'ai proposé cette ordinalité, je n'ai pas essayé de convaincre le candidat à faire son choix en fonction d'une opinion personnelle ou d'un classement.

    De fait, je n'ai jamais affirmé [que le M2 Maths Fondas est réservé aux grosses têtes].
    Et que, du point de vue Marxiste, l'Armée de Réserve de la force de travail se trouvait dans les autres Masters M2 de Paris 6.

    Mais, """en moyenne""", mon classement est juste.

    @purple: Des Polytechniciens, on les trouve partout, parce que c'est dans la tradition Polytechnicienne que de faire une école d'application dans le in cursus ou ex cursus.

    Quand je parle du DEA El Karoui, il faut être réaliste.
    De vrais anciens El Karoui m'ont dit que beaucoup redoublaient, beaucoup n'avaient pas la moyenne tellement le programme du M2 Probabilités et Finance est pointu, et il est, car j'ai voulu faire Analyste Quantitatif dit Quant.

    Maintenant, chacun son parcours, il y a l'égalité des chances, si c'est ce que vous vouliez que je dise, mais il faut se rendre compte sur la base de données et de faits.

    Et, dans cet effort, je me loue à cette bataille.
    Donc, chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin(e).
  • L'auteur demande des infos sur le parcours à distance tout d'abord, ce qui limite ses options (puisque tous les parcours sont loin d'être possibles à distance). De plus, il semble déjà savoir ce qu'il veut faire en M2, donc je ne vois pas bien l'intérêt de la réponse, qui semble dire "Ah si tu choisis ce M2 plutôt que El Karoui ou maths fondas c'est que quand même tu dois être un peu mauvais non ?".

    Enfin peu importe la sélectivité (prétendue), je crois que réussir dans l'un des M2 en bas de ton classement donne quand même un boulot dans un domaine connexe master, et même une thèse.
    Je ne sais pas si tu es un cador major d'Ulm possédant les clés de la réussite (et j'en doute), mais l'auteur pose quelques questions simples et se voit ramené dans le petit monde malsain des guéguerres de master qui rappelle celui des écoles en prépa.

    Juste pour revenir sur un point quand même, dans toutes les facs de province que je connaisse les masters de maths fondas sont bien plus faciles à intégrer que ceux de maths appliquées. Le M2 maths fondas de l'UPMC est-il donc si difficile à intégrer comparé aux autres ?
    Pour ma part j'irais avec plaisir si je croyais ne serait-ce qu'un tout tout petit peu à l'avenir des doctorats en maths fondamentales, mais je vais hélas me "contenter" du M2 modélisation en distanciel pour avoir un boulot par la suite sans avoir peur de finir dépressif dans un collège. Eh oui, on peut refuser le haut de ton classement pour ces raisons, et je pense que c'est ce critère plus que le niveau réclamé qui rend ton or et argent si sélectifs...
  • Bonjour @RLP,

    @RLP
    Je te cite:
    "Ah si tu choisis ce M2 plutôt que El Karoui ou maths fondas c'est que quand même tu dois être un peu mauvais non ?".

    Alors, là, non, je l'ai déjà dit et redit: il n'y a pas de sous-Master, il faut bien me lire.
    Je n'impose rien, je propose un comparatif des (M2) de Télésciences Paris 6.

    @RLP
    Je ne sais pas si tu es un cador major d'Ulm possédant les clés de la réussite (et j'en doute), mais l'auteur pose quelques questions simples et se voit ramené dans le petit monde malsain des guéguerres de master qui rappelle celui des écoles en prépa.

    Non, je ne suis pas un Igor Kortchemski. Je ne vois pas le lien entre ma réponse initiale à l'auteur de la discussion @W314 et le fait d'être Super-Normalien.
    Lisez-moi bien: j'ai bien dit @W314 s'il comptait faire un Master Spécialisé dans une Ecole de type ENSAE, ISUP, ENSAI ou El Karoui après le (M2) - LPSM ?
    Donc je ne sous-cote pas le (M2) qu'il veut faire.
    Si vous consultez les polys de cours de Maths de l'ENS ou de l'X, ils ne sont en rien plus difficiles que ceux qu'on trouve en l'occurrence à Paris 6, Paris 7, ou même Rennes 1 où j'ai fait ma L3 et pas à Ulm, et de fait, je n'ai pas le niveau pour le concours, j'ai une pathologie qui me restreint à étudier seul en distanciel, et je n'ai plus 20 ans.

    Donc, là, je crois qu'on arrive à ce que vous voulez me faire dire: que j'établis un rapport de force entre le fait de faire MathsFondas et le (M2) - LPSM.

    Bon, là, je crois que le classement ne plaît à personne, donc, je vais refondre ma réponse initiale à @W314 pour éviter que la digression sur mon classement ne dénégère en noeud de boudin.

    Oui, @RLP, tu as raison, l'employabilité des diplômes de MathsFondas, c'est pas ce qui réjouit le plus quand en sort diplômé.
    Le M2 MathsFondas (il suffit de consuler le site du parcours) est en refonte tous les ans pour rapprocher les étudiants de ce qu'il y a de nouveau dans la recherche actuelle en Maths Pures. Sauf erreur, j'ai cru voir il y a 2 semaines sur le site qu'ils proposent une UE de Géométrie Non-Commutative.
    Donc pas besoin de faire l'ENS.On a les dernières avancées en Maths Pures à la source.
    Quand c'est trop en avance dans son temps, ça fait peur aux Managers, et ça crée des complexes.


    Et dans une autre discussion où on parle du Doctorat de Maths, j'ai bien précisé justement la précarité quand on est ATER et devoir passer l'HDR, ou un Doctorat d'Etat pour être Maître de Conf pendant 10 à 15 ans avec éventuellement la chance d'être PFU (Professeur des Universités).
    Je ne vise rien de tout ça, ni même de trouver un boulot.
    Je ne suis qu'un rat de bibliothèque, un bibliothèque qui commence à sentir le renfermé avec des toiles d'araignée.
    Je compte bosser à mon compte, avec mon expérience et mes connaissances en Maths Financières.
    Le salariat en SSII, c'est de la boucherie, et je ne veux pas me ré-injecter dans ce milieu.
    J'ai des amis qui on fait Centrale Lyon, ENSIMAG, ENSAE, et ils gagnent bien leur vie, mais je ne veux pas courir après l'argent, c'est-à-dire courir après le temps.
    Je préfère vivre libre, donc seul, face à mes bouquins, et continuer avec d'autres bouquins, jusqu'à la fin: la mort.

    Retour à l'envoyeur.
  • Mais justement, soit c'est seulement le site de l'UPMC (enfin, habituons-nous donc à dire "Sorbonne Université", même si je ne m'y ferai jamais je crois) qui est mal organisé, soit on a seulement ces choix pour les parcours à distance :

    -Probabilités et modèles aléatoires
    -Modélisation
    -Maths fondas

    Partant, la digression plutôt agressive envers les M2 de l'université et leurs publics avait des saveurs de violence gratuite, étant donné qu'on s'éloignait d'autant plus des questions de base que ça ramenait des masters non concernés par le parcours à distance sur le tapis. C'est un peu comme si quelqu'un se voyait hésiter entre ENSIMAG et Télécom Sudparis mais qu'on lui répondait "Oui mais les vraies écoles c'est Ulm, ensuite X, ensuite Centrale, ensuite [...], et seulement maintenant Télécom SudParis, leur public c'est en majorité des ingénieurs ratés d'ailleurs".
  • Bonjour, @RLP

    Un grand OUI, le site de l'UPMC (moi, je disais P6 ou Jussieu à l'époque) est mal organisé.
    Les parcours que tu mentionnes sont bien accessibles aussi bien en présentiel qu'en distanciel (pour les parcours que tu as mentionnés ci-dessous):
    -Probabilités et modèles aléatoires
    -Modélisation
    -Maths fondas

    Donc, aucun doute, là-dessus, il s'agit bien d'une partie de l'offre parmi une offre gigantesque de M2 (On trouve un M2 Systèmes Complexes ou M2 Data Science, et autres choses très intéressantes) mais cette offre est accessible aussi bien en présentiel qu'en distanciel.

    Sur la page suivante, il y a la description des M2 en distanciel ainsi que le lien du site de chaque parcours en cliquant sur la page de présentation des M2:
    http://master.math.sorbonne-universite.fr/fr/enseignement-a-distance-ead.html

    Pour le M2 Modélisation, voici la page officielle du parcours:
    https://www.ljll.math.upmc.fr/MathModel/index.html

    Ayant fait Rennes 1, le site de l'UPMC est plutôt bien organisé à mon goût.

    Je ne veux plus revenir sur les problèmes de classement vu que c'est un sujet trop tabou. Déjà en MathsSup, on se foutait de la gueule des pauves 3/2 qui partaient à l'Ecole Supérieure du Caoutchouc.

    Ensuite, je te cite:
    et seulement maintenant Télécom SudParis, leur public c'est en majorité des ingénieurs ratés d'ailleurs

    Oui, j'ai un exemple de Diplômé de Télécom SudParis au compteur qui a eu un rang de sortie tellement horrible qu'il ne trouve pas d'emploi stable, et les boîtes comme Orange ou EDF, il peut oublier.
  • J'ai un pote qui en sort aussi. J'ai l'impression que c'est plutôt l'investissement dans les projets (bullshit ou non, à vous de voir) qui détermine les carrières. Il n'y à qu'à voir le Rire jaune qui a fait de sa chaîne YouTube son projet de fin d'études.
    Il faut dire qu'une bonne partie des anciennes taupes en école n'aimaient pas les sciences tant que ça et sont plutôt contentes de s'en sortir de la sorte. J'ai aussi le cas d'un pote qui a poursuivi en doctorat de maths appliquées après Centrale mais ce n'est pas vraiment l'idéologie de la plupart de mes camarades.

    N'ayant toujours pas fait mes candidatures (il serait temps, plus que deux jours...) je suis content d'avoir appris ça tiens. Merci.
  • Re-bonjour, @RLP,

    Non, mais en fait, on va pas se mentir.
    La massification des diplômés, c'est l'affaire du siècle pour le DRH et les chasseurs de têtes.

    Cette division du travail qui prétend que la spécialisation et le syndrome de l'expert sont bénéfiques à toute mobilisation de matière grise que ce soit dans les SSII sous-traitant le CAC40 ou dans le CAC40 lui-même est un mensonge et une escroquerie.
    "Alors, je sais coder en Python mais pas en Java."
    "Pas de problème, on va te donner des unités de compte dans ton Compte de Formation Professionnelle."
    "Ah, y la 5G dans les PME, on va installer un périmètre de migration vers les nouveaux protocoles télécoms."

    Alors que les Golden Boys de l'X ou de HEC se disent entre eux:
    "Ah, si machin me recrute pas, mon beau cerveau va partir ailleurs, et vous serez bien embêté."

    Ca se passe pas comme ça du tout. Même avec un "book" de projets réalisés, quand tu atteindras la cinquantaine avec le titre fallacieux d'Ingénieur Sénior, tu verras, d'une part, qu'avec l'inflation en intérêts composés, le salaire en fin de carrière est économiquement égal au salaire en début de carrière, excepté le fait que tu puisses avoir l'Iphone 100 dans 20 ans et d'autres bêtises de ce genre.

    D'autre part, qu'Ingénieur ou Commercial, dans les boîtes les plus attractives, la politique consensuelle, c'est "up or out".

    Je pense que tu comprends pourquoi je préfère ruminer des choses comme l'Hypothèse de Riemann au lieu de m'affaler à trouver un emploi qui te réduit à un atome insignifiant et non-indispensable de la machine économique.

    On sait ce que ça a donné en début de siècle avec la Bulle Internet.
    Tout le monde faisait de l'Informatique et il y a eu une crise de la profession.
    Je ne veux pas revivre ça.

    Bonne journée, @RLP
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