Présentation et demande de conseils

Bonjour,

Je vous rejoins afin de me présenter et si possible, recevoir quelques conseils concernant mon cursus. Je vais sur mes 22 ans cette année, je suis étudiante en Licence2 de Maths/Physique/Informatique. Les deux premières années de ma Licence sont constituées d'un tronc commun de mathématiques, physique et d'informatique équivalentes à ce qu'on appelait par le passé un "DEUG". Ensuite, je pourrai me spécialiser dans l'un des trois domaines de ce tronc commun en Licence3 mais je peux également tenter d'intégrer une école d'ingénieurs.

J'ai pour projet d'intégrer une école d'ingénieur (le domaine restant à définir) pour la suite. Seulement, pour divers problèmes personnels, j'ai du interrompre momentanément mon cursus et je me remets beaucoup en question concernant la suite car j'ai un parcours tumultueux :

Je suis titulaire d'un bac STI2D que j'ai obtenu il y a 4 ans. Par la suite, ayant renoncé à une CPGE TSI à contrecœur qui m'aurait permis d'avoir un profil le plus complet possible, à cause de ma capacité de travail et mes méthodes peu efficaces, j'ai finalement décidé de partir sur un DUT à dominante industrielle très loin de chez moi. L'adaptation à un nouvel environnement ayant été très compliquée pour moi (lieu, personnes, ambiance, difficulté d'autonomie, d'organisation...), je n'y suis restée qu'un semestre.

Depuis, je suis donc dans ce cursus de Licence Maths/Physique/Informatique dans ma fac de secteur. Ayant subi les nouvelles réformes de passage APB à ParcourSup, la nature de mon bac m'a imposé un cursus aménagé avec une Licence1 à faire sur 2 ans afin de se familiariser avec les méthodes de travail universitaires... J'ai finalement préféré redoubler ma demi-L1 (avec volume horaire et enseignements réduits de moitié et 3h de module de remise à niveau en mathématiques/semaine) pour la faire en une seule année de manière classique. Je l'ai obtenue du premier coup ainsi. C'est pendant cette période que je me suis prise de passion pour les mathématiques et que j'ai pu entamer une longue réflexion concernant les méthodes permettant de performer en mathématiques.

Je suis passionnée par les sciences de manière générale mais plus particulièrement par la Physique et j'adore apprendre. En dehors du contexte scolaire, j'ai appris très récemment suite à diverses difficultés rencontrées depuis le supérieur, que je présentais divers troubles "neuro-développementaux" non pris en charge qui entravaient mes apprentissages : Dyspraxie, problèmes de coordination, problèmes neuro-visuels et au-delà de ça, des symptômes évocateurs d'un trouble autistique.

Ayant pu passer à travers les mailles du filet pendant plusieurs années, jusqu'aux études supérieures sans qu'on ne se rende compte de rien (malgré le fait que j'avais des difficultés monstres avec les raisonnements logiques et la géométrie) grâce à divers processus de compensation très énergivores et chronophages, je me retrouve aujourd'hui dans une situation plutôt inconfortable où j'ai bien peur que mes particularités freinent ma progression dans l'apprentissage des mathématiques en particulier. S'ajoutent à cela des lacunes non comblées dans leur totalité liées à mon cursus plutôt exotique au lycée.

Je pense tout de même avoir les capacités afin de remonter la pente et j'aimerais, cette fois-ci, entreprendre un travail sérieux sur les mathématiques afin de combler un maximum de mes lacunes, améliorer mes capacités de raisonnement, gagner en autonomie et surtout, réussir à comprendre les concepts qui me paraissent toujours très flous en Algèbre ou en Analyse malgré le fait que je m'en sorte bien dans les mathématiques appliquées à la physique où l'on est beaucoup plus méthodique dans la démarche à suivre puisqu'on a juste à répéter et appliquer une méthode et où il y a beaucoup moins d'implicites (dans la résolution du problème, bien évidemment, la modélisation, c'est tout autre chose).

C'est donc un peu le motif de ma venue ici, essayer de grapiller quelques conseils afin d'essayer de faire mon maximum pour m'en sortir de manière plus aisée et éviter de me pénaliser dans mon cursus et mon dossier en laissant l'analyse et l'algèbre de côté même s'il y a beaucoup d'autres enseignements à côté. De plus, j'ai tendance à lire les phrases en quantificateurs de manière très littérale en langage mathématique sans toujours réussir à les interpréter "en Français" et cela me pose pas mal de soucis, plus particulièrement avec les définitions qui commencent par le groupe de mots que j'ai choisi en pseudo.

En espérant que vous aurez réussi à me lire entièrement,

PourToutEpsilonStrictementPositif

EDIT 28/08/2021 : Suite à de longues périodes de réflexion et des évènements qui ont compliqué d'autant plus mon parcours, j'ai, depuis mon arrivée ici il y a quelques mois, changé mes projets futurs. Savoir rebondir et adapter...

Réponses

  • Je ne peux pas vraiment te conseiller mais je te souhaite la bienvenue.

    PS. IlExisteDeltaStrictementPositif...
  • Aucun souci, je te remercie ! :-)

    Après de manière plutôt concrète, je recherche surtout des méthodes pour l'analyse. En algèbre, ça reste quand même plus simple dans la compréhension (sur les notions que je vois en Licence) même si cela se doit d'être très rigoureux. J'ai plus de mal à cerner les méthodes utilisées en Analyse : J'ai remarqué que ça nécessitait beaucoup de petits automatismes basiques.

    J'ai déjà acquis un certain nombre de ces petits automatismes dans ce qui concerne la façon de réécrire certaines choses pour les approprier au contexte, les formules basiques et leurs simplifications pour les fonctions usuelles par exemple ou toutes les petites techniques d'algèbre "élémentaire" à avoir mais j'ai beaucoup plus de mal avec les choses plus subtiles comme par exemple, utiliser l'inégalité triangulaire ou réaliser un changement d'indice. C'est en partie lié au fait que j'ai une mémoire très performante donc ça m'aide pas mal pour retenir les choses au niveau des formules mais dès qu'il y a des choses plus subtiles en raisonnement, je m'en sors beaucoup moins bien.
  • Bienvenue !

    Une question aux modérateurs : y-a-t-il une limite du nombre de caractères pour le choix du pseudonyme ? :-D
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Merci haha ! J'avoue que moi aussi au début, j'ai eu peur que ça ne passe pas niveau longueur. J'ai du d'ailleurs m'y reprendre à plusieurs fois pour réussir à poster ma présentation parce qu'il y avait un message d'erreur à chaque envoi... J'avais essayé d'écrire mon pseudo en quantificateurs ! :-D
  • Bonjour $\forall \varepsilon >0$ et bienvenue dans ce forum.
    Ce qui pourrait être intéressant c'est que tu nous proposes un ou deux exemples d'exercices d'analyse sur lesquels tu butes, en expliquant bien qu'est-ce que tu ne comprends pas et qu'est-ce qui t'empêche d'avancer dans l'exercice.
    Ça nous aiderait à t'aider et à y voir plus clair dans tes difficultés.
  • Je dirais qu'en algèbre, pour démontrer qu'un réel $a$ est nul, tu vas devoir effectivement démontrer que $a$ est égal à $0$. En analyse, pour démontrer que $a$ est nul, tu peux procéder comme en algèbre, ou bien démontrer ceci :
    $\forall \varepsilon>0, |a| \leq \varepsilon$. L'analyse permet théoriquement plus de libertés car elle autorise de fonctionner par approximations. Pour paraphraser Jean Dieudonné et détourner légèrement son propos, l'analyse c'est le maniement des inégalités bien plus que des égalités, et cela se résume en trois mots : majorer, minorer, approcher.
  • Merci pour vos réponses. En réalité, je n'ai pas d'exercice sous la main actuellement (d'autant plus que je suis en break actuellement) du moins, pas d'exercice sur lequel je me suis suffisamment penchée pour pouvoir en partager quelques questions.

    J'aime beaucoup la définition de l'analyse qui consiste à manier des inégalités, c'est vrai qu'on y retrouve énormément d'encadrements et d'approximations et jai bien peur que ce soit en fait la cause de mon souci de compréhension dans les mathématiques, au-delà du fait que certains concepts restent un peu flous et abstraits et que je n'ai pas suffisamment d'entraînement et de temps de recherches sur les exercices pour pouvoir affiner mon intuition mathématique (J'entends par là, le fait d'acquérir les automatismes liés à l'expérience qui permettent de fluidifier la résolution d'un problème ou de sentir ce que l'on doit approximer, vers quel résultat on doit se diriger. Pour ce qui est de l'intuition pure et dure, " La valeur de la science" de Henri Poincaré est pas mal pour méditer dessus).

    Bref, je pense que c'est vraiment le maniement des inégalités de manière globale qui me pose souci (vieilles lacunes à combler, visiblement). Au-delà des inégalités, c'est vraiment ce problème de ne pas réussir à sentir, de ne pas réussir à visualiser correctement ce qu'on me demande. Je suis d'ailleurs à la recherche, si ça existe, d'un ouvrage qui rassemblerait des mathématiques illustrées au sens où l'on peut schématiser des définitions, propriétés, voir théorèmes, graphiquement afin de se faire une idée concrète.

    Ça me pose réellement problème en analyse avec toutes les inégalités dans des définitions en quantificateurs à rallonge que je me contente de traduire uniquement par le biais de la connaissance des symboles et non par rapport au sens réel de la phrase.
    Je pense que l'exemple le plus basique c'est la définition de la suite qui converge.
  • @PourToutEpsilonStrictementPositif je me souviens la première fois que j'ai vu la définition de continuité d'une fonction avec le $\varepsilon$, je n'avais pas tout de suite compris réellement la définition car j'avais du mal à visualiser justement.

    Un exercice que j'avais fait était "d'oublier" la définition que je venais de lire et d'essayer d'écrire ce que pour moi était la définition de la continuité. Bref au bout d'un moment je me suis rendu compte que la définition des livres de maths était la bonne... et après je ne l'ai plus oubliée car elle est devenue intuitive.

    Peut-être que tu devrais essayer de faire la même chose pour la notion de convergence d'une suite.
  • Oui, après il y a aussi le fait que les définitions se ramènent justement souvent à un exemple graphique je trouve, par exemple dans le fait d'utiliser des valeurs absolues. Je me suis rendue compte que je ne maîtrisais pas du tout la notion de valeur absolue (qui pour moi s'était arrêtée à une fonction qui "transforme un nombre négatif en nombre positif" et c'est atrocement minimaliste) et que sans maîtriser l'utilisation de certains objets très basiques, c'était impossible de continuer !

    Avant de faire de l'analyse, je n'avais jamais pris en compte le fait qu'il y avait en réalité une histoire de distance, ce qui est super important si l'on veut en faire une représentation graphique.

    Bref, j'ai vraiment l'impression que c'est tout un ensemble de lacunes sur des petits outils indispensables qui biaisent ma façon de comprendre les choses, d'où le fait que je trouve ça magique d'utiliser des résolutions graphiques.
  • Je crois que c'est le $\varepsilon$ qui traumatise les gens. Ce qu'il faut comprendre c'est que dans la définition de la continuité (ou de la convergence d'une suite), toute la substance n'est pas dans le $\varepsilon$, mais dans le $\forall$.
  • "Epsilon" traumatiserait les gens dans le sens où c'est un caractère alphabétique (issu de l'alphabet Grec) au même titre que l'on peut être traumatisé lorsque l'on commence à intégrer des caractères alphabétiques issus de l'alphabet qu'on connaît tous dans les calculs et la résolution de problèmes, comme lorsque l'on découvre le "x" ? Ou ce serait plutôt dans le fait que lorsque l'on parle d' "Epsilon", on parle généralement d'une valeur très petite et que l'on puisse choisir un "Epsilon" le plus petit possible ? Ou rien à voir ?
  • Je dois admettre que moi aussi j'ai très peur du petit symbole Epsilon, quand on me dit Epsilon, je pense à "preuve des limites en revenant à la définition". Je ne sais pas pourquoi, mais elle me donne des vertiges cette preuve, j'avais une grosse phobie de ça en prépa, bon Dieu merci on ne l'utilisait pas beaucoup, car je détestais ça !

    Et sinon votre parcours me rappelle celui d'une étudiante d'article 1, c'est une asso très connue en France en faveur de l'égalité des chances etc... Je l'ai découvert récemment sur Instagram et j'avais vu le témoignage d'une fille. Elle était dyspraxique comme vous, et l'asso lui était venue en aide aussi bien financièrement que scolairement. Mon compagnon réflichissait à s'engager pour coacher des prépas à intégrer Saint-Cyr, la plupart des étudiants/ lycéens sont très touchants et adorables. N'hésitez pas à contacter cette asso, qui sait vous pourrez y trouver une aide adaptée ;-)

    Et sinon courage !! Si vous avez besoin d'en parler, vous pouvez m'écrire par mp, je pourrais vous aider un p'tit peu dans votre petite quête.
  • Je ne connaissais pas Article1, je viens de découvrir ça.

    Me concernant, je ne me sens pas trop dans la "mouise" pour ce qui est du contexte de type "inégalité des chances", j'ai la chance d'être très bien encadrée là où je suis, dans mon établissement de secteur, presque à côté de chez moi, avec pas mal de professionnels plutôt compétents, de très bons professeurs dans ma fac, également... Pas vraiment de souci sur le point de vue précarité ou financier non plus, contrairement à énormément d'étudiants, de ce côté-ci, j'ai de la chance.

    Mon souci va surtout résider dans le fait que mes problèmes personnels et de santé pourraient impacter lourdement mon cursus... Ce dernier n'est pas du tout linéaire à cause de multiples arrêts/reprises et c'est plutôt perturbant pour moi qui visais très haut à l'époque. Mais bon, je vais tenter de me reprendre comme je peux, avec de la volonté et beaucoup de travail, ça doit pouvoir se faire tranquillement et j'espère réussir à trouver des solutions pour surmonter le reste de mes difficultés ! En tous cas, merci pour les conseils.
  • Ah oui d'accord je vois. J'avais mal interprété une phrase de votre post.

    Courage, je pense que dans la vie quand on veut quelque chose, peu importe les barrières, les obstacles, les échecs, si l'on se bat et que l'on croit en ses rêves on peut réussir. Comme dit, Gabrielle Chanel : choisir sa vie, quitte à la réinventer. Vouloir l'impensable, oser, inventer, créer, et se laisser surprendre par la passion. Chapitre 18
  • Hello, je reviens ici pour donner quelques nouvelles. :-D

    J'ai pu reprendre un petit peu du poil de la bête même si c'est pas encore le top niveau forme mais j'ai déjà éclairci pas mal de soucis concernant ma santé, reconnaissances de handicaps, divers diagnostics etc.

    J'ai tenté de me prendre au maximum en charge pour pouvoir être top sur l'année qui vient. Reprise d'études qui s'annonce pour la semaine qui vient.

    Comme j'étais dans l'incapacité de faire pas mal de choses durant les derniers mois, pour ne pas perdre la main, j'ai eu la chance de pouvoir donner quelques cours (mathématiques, physiques en partie mais aussi d'autres matières) et aider quelques collégiens et lycéens, de la 3ème à la Terminale, à distance (bénévolement bien-entendu) en ligne. Et j'y ai pris énormément de plaisir, reçu énormément de gratitude de la part d'élèves en difficulté, j'ai pu remotiver des gens par mon parcours etc.

    Bref, c'était vraiment sympa, ça a continué de me faire bosser en approfondissant pas mal de choses que je négligeais avant dans les mathématiques, ça m'a également fait prendre conscience de mes gros progrès, de tout le chemin parcouru, de me rassurer quant au fait que je possédais de bons automatismes aussi, à d'autres moments, j'ai même appris ou redécouvert des choses... C'était bénéfique autant pour les élèves que pour moi.

    Je crois que cette interruption temporaire était vraiment nécessaire dans mon cursus.


    Donc rentrée qui approche, le but ça va être de me reconcentrer de nouveau pleinement sur moi, sur mes apprentissages, trouver des méthodes afin de m'auto-discipliner davantage, me remettre dans le bain...

    Trouver des méthodes de travail qui vont avec mes handicaps, c'est pas encore ça, j'ai réalisé pas mal le fait qu'un handicap invisible puisse empiéter lourdement sur des tâches qui sont directement liées à une discipline et je trouve ça dommage du coup, de me dire que je porte quelque chose qui va entraver de manière automatique et quasi systématique mon apprentissage dans les mathématiques en particulier, puisque rien ne s'automatise, il faut tout réapprendre à chaque fois sur pas mal de points, même avec énormément de travail acharné etc. J'ai fait avec jusqu'à maintenant, ce que j'ai en plus cette fois-ci, ce sont des aménagements qui pourraient m'aider à "compenser" ça.

    Mais bon, ça ne me décourage pas pour autant, j'ai toujours des projets et je reviens sur d'anciennes envies en terme de futur métier où à chaque fois que je pensais me diriger vers autre chose, ça revenait en boucle. Donc ça ne fait plus de doutes maintenant et je me pense destinée à une certaine carrière, toujours en corrélation avec les mathématiques, bien-entendu.

    Concernant les définitions qui comportent les mêmes termes que mon pseudo qui me faisaient buter, j'ai réussi à passer le cap, je crois. :-)

    J'ai progressé pas mal, en partie à l'aide des méthodes graphiques mais je manque encore pas mal de capacité de raisonnement dans ce qui touche à la démonstration. Après réflexion, je n'ai jamais eu à rédiger de vraie démonstration dans ma vie à part la rédaction de raisonnements par récurrence et les raisonnements où je parvenais à trouver des contre-exemples pour montrer que la négation d'une proposition était fausse et donc, montrer que ma proposition était vraie.

    J'ai vu qu'on apprenait à démontrer l'irrationalité de racine de 2 en 2nde, ça m'a choqué car ayant terminé mes études secondaires bien avant la réforme, je n'ai jamais eu à utiliser de démonstrations en 2nde générale et ça ne nous a jamais été enseigné.

    Du coup, si y a des petites suggestions de petites démonstrations et autres à rédiger, je prends. :-)
  • Cher ami

    Félicitations à toi.

    Amicalement
    Roger
  • Je pense que l'on peut même dire "Chère amie" mais merci Roger !

    Du coup, pour modifier en quelques sortes, ce que j'avais pu décrire dans ma présentation il y a quelques mois, l'idée de l'école d'ingénieur, c'est terminé pour moi.

    J'en ai rêvé pendant des années et des années, c'était vraiment un rêve de gosse depuis plus de 10 ans... Jusqu'à ce que je réalise qu'en réalité, ce n'était pas ça que je voulais !

    Bref, du coup, j'ai toujours mes idées pour plus tard. Déjà je termine ma Licence et après je vois. Je garde pour le moment mes projets pour moi. Paraît que ça aide à maintenir la motivation.

    J'ai déjà "perdu" suffisamment de temps même si en réalité, ce n'était pas du temps perdu mais plutôt de l'expérience, pour aller m'étaler sur 36 000 choses à penser à l'avenir, je veux penser à maintenant.

    Bref, je pense que la maladie et le handicap m'ont fait pas mal réfléchir sur pleins de points.

    En tout cas, heureusement que les mathématiques étaient là, elles m'ont bien aidé à remonter la pente, ça m'a permis de me passionner encore plus, ce que je ne croyais plus possible à une période.

    Mais les maths, c'est magique.
  • Bonjour,

    Tu as déjà l'air plus épanouie, tant mieux. Par contre, tu dis "j'ai déjà perdu suffisamment de temps", tu n'as que 22 ans voire 21, tu as la vie devant toi. À mon avis, dans quelques années, 1 an ou 2 ne changeront pas grand chose pour toi et mon point de vue est qu'il vaut mieux prendre du temps pour démarrer que foncer tête baissée pour arriver au plus tôt, quitte à se tromper de chemin. M'enfin... je ne suis pas bien plus vieux.

    Démontrer l'irrationalité de 2 en 2nde ? Je n'en suis pas sûr.

    Ensuite, comme l'a suggéré Martial, tu pourrais poster pour demander de l'aide sur telle ou telle démonstration sur laquelle tu bloques, en montrant ce qui te freine et là les membres du forum pourront t'aiguiller de la meilleure des manières. Ça nous permettrait aussi de constater concrètement ton niveau.
  • Salut Grenouille factorielle !

    Effectivement, je n'ai que 22 ans et un parcours déjà très très bien rempli pour mon âge en terme d'expériences. D'où le fait que j'ai écrit "perdu" entre guillemets, ça reste avant tout un lot d'expériences, bonnes et mauvaises malgré le fait qu'il y ait eu une majorité de mauvaises expériences et très peu de bonnes expériences.

    Disons que parmi les choses compliquées à encaisser, comme je l'ai cité dans mon tout premier post, il y a aussi le fait d'avoir eu de l'avance et avoir frôlé l'excellence pendant toute sa scolarité pour ensuite vivre les frustrations des échecs en études supérieures et se retrouver à bac+2 lorsque l'on est censé être à bac+5 et se dire qu'on était presque censé terminer ses études (à l'époque où je visais soit bac+5, soit bac+8) à l'heure où on est encore au début.

    Mais encore une fois, la comparaison aux autres, faut la laisser de côté, j'en ai conscience. C'est juste plus facile à dire qu'à faire...

    Concernant le fait de démontrer l'irrationalité de racine de 2, effectivement, ça fait déjà un bon moment que je vois que ça se fait en 2nde (donc au lycée) et pour avoir du coup passé quelques mois à aider des lycéens, j'ai du aussi me familiariser avec les nouveaux programmes du nouveau bac et tout le reste.

    Et visiblement, ce serait bien au programme, si je les crois. Perso, je me rappelle avoir découvert ça en L1 pendant mon 1er cours d'intro à l'algèbre et à l'analyse dans le chapitre de la logique et du raisonnement.

    M'enfin ceci dit, je n'ai pas vérifié dans les programmes officiels mais ça me paraît bizarre que cela soit devenu un truc "phare" sans raison apparente.
  • Je soupçonne mon prof d'analyse d'être passé par ici ! Pendant toute la semaine, au-delà de ressortir certaines blagues que j'avais déjà entendues l'année derniere, il n'arrête pas de sortir des phrases avec lesquelles je peux établir un lien avec ce topic.

    Notamment sur la phrase de Dieudonné qui dit que l'analyse c'est de l'estimation, des encadrements, manier les inégalités, majorer et minorer...

    Idem sur la façon dont je parlais d'illustrer les mathematiques...

    Et maintenant, dès que j'entends une définition commençant par mon pseudo en cours, j'ai l'impression qu'on s'adresse à moi.

    Bref, je vais faire un peu de sport ce week-end parce que c'est important de faire du sport pour lutter contre la fatigue et pour se vider la tête et décompresser de cette lourde semaine de cours. :-D
  • Bonjour.

    En même temps, un cours d'analyse où ton pseudonyme n'apparaitrait pas serait préoccupant.

    Il me semble que tu peux faire une demande de changement de pseudonyme via un administrateur du forum, le tout étant d'en choisir un qui te plaise.

    À bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • Oui, haha, effectivement, même dans tout ce qui a été cité, c'est très spécifique aux maths et c'est un peu le b.a. - ba !

    Mon pseudo me convient parfaitement, ça a une touche humoristique je trouve et puis ça peut réellement m'aider parce que je fonctionne énormément par les événements et les émotions pour retenir les choses, du coup ça ne peut-être que positif. ;-)
  • Prends plutôt Corinne, c'est plus joli ;-).
  • Chaurien : déjà qu'elle a l'air paranoïaque, si le hasard veut que PourToutEpsilonStrictementPositif soit africaine, elle verra un second sens à votre blague, pensant que vous la connaissez personnellement et verra des membres du forum partout dans sa fac ! :-D

    PourToutEpsilonStrictementPositif : as-tu essayé de rédiger la question que je t'avais envoyée en message, conformément à ta requête du 27 août ?
  • Je ne suis pas sûre d'avoir bien saisi le message "elle a l'air paranoïaque". Je ne vois pas en quoi. A ma connaissance, il est assez commun sur internet que certaines personnes soupçonnent des membres de les connaitre IRL (in real life) ou autres choses de ce type.

    Je n'ai rien affirmé, j'ai simplement souligné la similitude qui me paraissait, de plus, évidente et peut s'appliquer à chacun lorsque l'on parle de mathematiques. J'ai juste trouvé le contexte drôle.

    Et quand bien même, qu'importe mes origines, je pense que je n'aurai pas compris non plus où est-ce que vous vouliez en venir...

    Désolée mais j'ai du mal avec ce genre de choses et ce genre d'implicites. Paranoïaque non, manque de compréhension des implicites, des sous-entendus, de certaines formes d'humour et de théorie de l'esprit, oui.

    Bref, passons...

    Ceci dit, je ne sais pas comment accueillir cette réponse.
  • Personnellement, je n'ai pas non plus compris l'allusion à l'autre prénom, si cela peut rassurer PourToutEpsilonStrictementPositif.

    À bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • Je peux comprendre que les membres puissent potentiellement ne pas être toujours très tendres voir même parfois, faire preuve de froideur en restant dans un ton très rigide, surtout au vu de la diversité des générations et mentalités des gens mais je préfère dire tout de suite que je ne suis initialement pas venue ici pour qu'on commente de manière peu compréhensible le moindre de mes propos...

    Parfois, on peut aimer aussi venir sur un forum, juste pour écrire... Même si l'intérêt premier reste l'échange et le partage d'informations, bien-entendu.

    Bref, me connaissant, je ne saurai pas être indifférente face à des situations conflictuelles ici. J'espère juste que ce forum n'est pas ancré dans la démarche du "Si tu n'es pas capable d'encaisser lorsque l'on te dit quelque chose qui est susceptible de te faire vriller, alors, tu n'as qu'à pas venir".

    Malheureusement, on n'a plus le droit d'aller sur Internet quand on est sensible par moments...

    Je ne tiens pas à voir ce fil de présentation fermé, je vais retourner faire mes devoirs, c'est peut-être mieux...
  • Hello,

    je n'ai pas eu le temps de lire l'ensemble du fil mais je voulais rebondir sur 2 - 3 phrases.
    PTSP a écrit:
    post, il y a aussi le fait d'avoir eu de l'avance et avoir frôlé l'excellence pendant toute sa scolarité pour ensuite vivre les frustrations des échecs en études supérieures et se retrouver à bac+2 lorsque l'on est censé être à bac+5 et se dire qu'on était presque censé terminer ses études (à l'époque où je visais soit bac+5, soit bac+8) à l'heure où on est encore au début.

    Primo, qui a dit qu'un parcours parfait c'était un bac+5 linéaire sans échecs ? C'est l'humain qui dicte et créer ces lois " universelles", si demain tout le monde commence à considérer qu'un parcours " parfait" c'est un bac +8 avec 2 années de césures, et bien il deviendra la norme. Autrement dit, cessez de définir la perfection/ la linéarité à partir de ces critères là.

    J'ai vu des gens faire HEC et se reconvertir en Cap boulangerie du jour au lendemain, tout comme j'ai vu des gens être diplômés de petites écoles comme l'Inseec ou l'Isg et devenir directeur marketing / financier dans des grandes entreprises prestigieuses.

    Moi aussi j'ai un parcours un peu similaire au votre, j'étais une bonne élève pendant toute ma vie, j'ai eu mon bac mention TB et puis boom en prépa c'était le désordre.

    Mais je serai toujours fière de mon parcours, parce que si je n'avais pas ce parcours là, je ne serai pas là où je suis. J'ai tout crée de A à Z, et essayé d'acquérir chaque jour de nouvelles compétences pour pallier les échecs du passé. Je me suis engagée au sein de l'ONU bénévolement pour donner des cours en ligne, j'ai fait un concours d'éloquence, j'ai essayé de passer toutes les certifications en ligne pour m'armer ( google marketing digital, Excel, power point, python etc), je suis devenue ambassadrice d'un programme au sein de LVMH, auteure d'un guide de bonnes adresses etc... Et c'est comme ça que j'ai commencé à me faire remarquer par pleins de boites prestigieuses, et j'ai eu ma revanche sur la vie !

    Enfin, sachez une chose, un jour vous raconterez votre histoire, comment vous avez surmonté tout ce que vous avez traversé, et ce sera alors le guide de survie de quelqu'un d'autre.
  • Hello, merci pour ces messages.

    Vraiment désolée, j'ai peu de temps dispo pour repasser ici, en ce moment, c'est la période un peu charnière (souvent la période entre Mi-Octobre et début Décembre où la fatigue s'installe, il fait plus froid, le moral peut parfois baisser un peu et on commence à voir la charge de travail augmenter un peu plus).

    J'ai quelques exams à préparer sur les 2 prochaines semaines. Je suis en arrêt pour une semaine (malade bien comme il faut). Heureusement pour moi, avec mes aménagements liés au handicap et tout le reste, j'ai possibilité de pouvoir récupérer pas mal des cours que je manque donc ça évitera déjà de prendre un retard trop conséquent.

    Bref, beaucoup de Mathématiques... Et de Physique. :-D
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.