Infinité de nombres premiers dans Peano

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Réponses

  • Martial disait que tu te trompais par rapport à la minimalité ! (D'ailleurs même $\mathbb L$ n'est pas minimal)

    Tu as tout à fait raison pour la constructibilité des grands cardinaux (même si certains sont incompatibles avec $V=\mathbb L$)

    Pour ton PS, oui, c'est un truc sur lequel il faut vraiment s'attarder :-D

    Ce que j'entends par 'libre' c'est que si tu as deux formules $\varphi, \psi$ telles que pour les deux, $T$ prouve qu'il existe quelqu'un qui les satisfait, mais ne prouve pas que ces quelqu'un sont les mêmes, alors ta construction va rajouter deux personnes.
    Pour autant, il pourrait y avoir des modèles où un type satisfait les deux, et qui serait donc "plus petit". Donc en gros ta construction ne fait pas dans la demi-mesure, elle rajoute tout ce qu'elle peut et ne quotiente que si c'est absolument nécessaire : elle construit un machin "libre" (guillemets parce que pas tout à fait, mais j'espère que tu vois l'idée); en particulier pas forcément minimal
  • Je crois voir où j'ai pu me tromper en disant
    Calli a écrit:
    on a "construit" un modèle avec le minimum d'objets : $\varnothing$ + tous les ensembles qui doivent exister d'après les axiomes existentiels de ZF, et pas plus.

    Je reprends les notations de http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1926158,2111984#msg-2111984. Fixons une variable $x$. Soit $\varphi$ une $\cal L$-formule telle que ${\rm Varlibre}(\varphi)\subset\{x\}$. Si les axiomes de $\Phi$ (i.e. ZF dans l'exemple considéré) impliquent $\exists x\;\varphi$, alors on aura $\varphi[x:=c_{(x,\varphi)}]$, i.e. $c_{(x,\varphi)}$ est un témoin de ce $\exists$. Mais si à la fin on a $\Bbb S\vDash \neg\exists x\;\varphi$, alors $c_{(x,\varphi)}$ est quand même présent dans la structure $\Bbb S$ construite ! Juste, il ne sert pas à grand chose. En plus, on peut avoir des redondances avec les $c_{(y,\varphi[x:=y])}$, $c_{(z,\varphi[x:=z])}$, etc. (qui peuvent cependant coïncider dans $\Bbb S$ grâce au quotientage qui définit $\Bbb S$)...
    Pour ce que je disait marche, je crois qu'il faudrait ne pas ajouter $c_{(x,\varphi)}$ dans $\Bbb S$ lorsqu'on peut s'en passer, mais je ne sais pas si c'est possible.

    En fait, ce que je disais dans la citation ci-dessus revient à dire que ZF possède un modèle minimal dans l'absolu. C'est très attirant, mais ça sonne un peu comme le genre de rêve naïf qu'avaient les logiciens au début du XXe :-/. Qu'en dites-vous ?
  • Je n'avais pas vu ton message Maxime. Merci. Oui je vois ce que tu veux dire maintenant pour "libre".
  • @Calli : Max a fait tout le boulot. Je rajoute juste une précision.
    Ce que tu as démontré en cours c'est ce qu'on appelle vulgairement la version faible de LS. Si j'ai bien compris Adrien a fait d'une pierre 2 coups. Il a démontré simultanément le théorème de complétude : toute théorie cohérente a un modèle (les constantes que tu rajoutes au langage sont appelées les témoins de Henkin), puis (pour simplifier je prends le cas particulier, le plus utilisé dans la pratique, où le langage de base est dénombrable) que si une théorie a un modèle infini de cardinalité quelconque, alors elle a un modèle dénombrable.
    La version forte de LS dit que tu peux de plus exiger que ton modèle dénombrable soit une sous-structure élémentaire du modèle initial (voir la définition dans le point 3) de Max).
    C'est pour ça que je me permettais de parler d'élémentarité, je pensais que tu connaissais.
  • @Calli : sorry je n'avais pas vu qu'on était passé à la page 2, donc j'ai répondu à ton premier post sur LS.

    @Max : qu'est-ce que tu entends exactement par : "D'ailleurs même $\mathbb{L}$ n'est pas minimal?"
  • Martial : $\mathbb L$ est minimal parmi les modèles qui contiennent tous les ordinaux. Si on veut, c'est le modèle le plus "fin" parmi ceux qui ont la bonne taille. En principe (modulo incohérence des cardinaux inaccessibles, ou même tout bêtement mondains) rien n'interdit un modèle de la forme $V_\kappa$ (ou, plutôt $V_\kappa(\mathbb L)$) qui serait plus petit.
  • @Max : OK, j'ai compris. Tu joues à la fois sur la largeur et sur la hauteur. Je n'y avais pas pensé...
  • Un petit point sur le non paradoxe de Skolem.
    J'ai un petit cahier où, pour chaque notion ou paradoxe où j'ai butté, je note la meilleure explication que j'ai lue ou entendue. Celle la vient d'un cours d'Adrien, je ne sais pas si cette année il en reparlera de la sorte mais pour les non Ulmiens elle peut peut-être aider.

    Adrien en parlera dans une leçon après la compacité, mais comme il a un peu changé son poly cette année, je la donne à tous

    En théorie des modèles, les plongements préservent l'interprétation et les morphismes élémentaires la satisfaction.

    Théorème: Soit $M\models ZFC$, alors $M$ contient une sous structure élémentaire dénombrable $M_0$. Notamment $M_0\models ZFC$

    Si on note $On$ la classe (définissable) des ordinaux de Von Neumann, par élémentaire inclusion:
    $On(M_0) = On(M) \cap M_0$.
    Notamment $M$ et $M_0$ ont même premier ordinal limite $\omega$.
    Un objet de $M_0$ est dénombrable au sens de $M_0$ s'il l'est au sens de $M$.
    La dénombrabilité est l’existence d'une bijection (ensemble d'un certain type) avec $\omega$ : c'est une propriété du premier ordre $\varphi(x,\omega)$.
    Si $a$ est un point de $M_0$, on a bien $a$ est $M_0$-dénombrable ssi $M_0\models \varphi(a,\omega)$ ssi $M\models \varphi(a,\omega)$ ssi $a$ est $M$-dénombrable. Il n'y a donc pas de différence entre la dénombrabrilité dans $M_0$ et dans $M$.

    En théorie des ensembles, on montre aisément que la classe de tous les ensembles n'est pas dénombrable ; $M_0$ ne l'est donc pas. Le paradoxe serait plutôt là. Pour le lever, on observe que le raisonnement précédent n'est valable que pour les objets de $M_0$: $M_0$ n'est pas un objet de $M_0$ (il n’existe pas d'objet de $M_0$ codant pour $M_0$.

    Il y a deux interprétations à la phrase: La classe de tous les ensembles n'est pas dénombrable.

    1) par référence à un $\omega)$ propre au modéle, comme ci dessus.

    Cette interprétation est formalisable ; la $M$-dénombrabilité et la $M_0$-dénombrabilité coïncident pour les objets de $M_0$ ; $M_0$ est un objet de $M$, mais pas de $M_0$ ; ainsi $M\models \exists f : M_0 \simeq \omega$ mais cette information n'est pas transférable puisque le paramètre $M_0$ n'est pas élément de $M_0$ ; il n'y a pas de paradoxe.

    2) par référence à une entité absolue, indépendante des modèles.

    Dans ce second cas, on voit mal où vivraient les bijections codant la dénombrabilité : la dénombrabilité cesse d'être une propriété formelle, et l'inclusion élémentaire de $M_0$ dans $M$ est inexploitable ; il n'y a pas de paradoxe (ni d'ailleurs de cadre formalisant la dénombrabilité sans ambiguïté).


    En conclusion si hiatus il y a, ce n'est pas entre deux notions relatives de dénombrabilité (dans $M_0$ contre dans $M$), mais entre une notion absolue intuitive (et partant informalisable, inopérante) et une notion relative (formalisable).
  • Pour faire bref: soit $U$ un univers (modèle de ZFC) et $M$ un objet dénombrable (mettons transitif; cf le passage d'introduction au forcing dans le livre de Krivine) de $U$ satisfaisant tous les énoncés de $ZFC$. Alors même s'il existe des bijections (objets de $U$) de $M$ dans $\N$ (le $\N$ de $U$), celles-ci n'appartiennent pas à $M$ et le problème disparaît.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • L'explication de Foys est celle que je donne à chaque fois et me semble de loin la plus simple à comprendre.
  • Pareil que Poirot.
  • Je ne pense pas qu'Adrien ait le même but que Cossery Albert après la lecture de son polycopié, l'un par rapport à la logique, l'autre au travail. Mais il m'arrive d'en douter sérieusement.

    Effectivement, il y a plus simple.
  • Martial :
    Martial a écrit:
    Si j'ai bien compris Adrien a fait d'une pierre 2 coups. Il a démontré simultanément le théorème de complétude : toute théorie cohérente a un modèle [...], puis (pour simplifier je prends le cas particulier, le plus utilisé dans la pratique, où le langage de base est dénom[...]brable) que si une théorie a un modèle infini de cardinalité quelconque, alors elle a un modèle dénombrable.

    Oui, c'est exactement ce qu'il a fait !

    axexe :
    axexe a écrit:
    la $M$-dénombrabilité et la $M_0$-dénombrabilité coïncident pour les objets de $M_0$

    J'ai des doutes, là. Par exemple, le $\cal P(\Bbb N)$ de $M_0$ est un objet de $M_0$ qui est indénombrable dans $M_0$ mais dénombrable dans $M$.

    Foys : Oui c'est ce que j'avais retenu des explications de Poirot il y a quelques mois !
  • @calli : tu as raison concernant ta citation du post d'axexe.
    Je change en notations standard : on note $V$ l'univers des ensembles et $M$ le modèle transitif dénombrable de ZFC.
    Comme $M \models ZFC$, il y a dans $M$ d'énormes cardinaux : $\aleph_{19}$, $\aleph_{\omega}$, le plus petit point fixe de la fonction aleph, éventuellement un inaccessible etc.
    Mais, vu de $V$, tous ces cardinaux sont égaux, et dénombrables... tout simplement parce que $M$ ne "voit pas" les bijections.
  • Une page est claire (Patrick était vraiment pédagogue...)
    L'autre du Chinois (Loeser).

    Je me suis mis le doute tout seul.

    Loeser et Deloro semble dire 2 choses différentes.

    @Calli

    Tu lui demandera Lundi ou Vendredi en cours, il va en parler.

    Moi je me contente des explcations de Patrick.111562
    111564
  • Personnellement je trouve les deux explications très claires...
    Sauf que Loeser semble "vivre" dans un monde externe, dans lequel il fait la métamathématique qui permet de parler des modèles de ZFC.
    Moi je préfère dire que je vis déjà dans un modèle de ZFC, dont j'étudie des sous-modèles et des extensions génériques.
    C'est une simple question émotive, qui n'a pas de grandes répercussions au plan mathématique.
  • Merci Martial, "se placer dans un modèle de ZFC en l'occurence V" est pratique mais parfois je suis un peu perdu car d'autres auteurs ont leurs point de vue.
    Enfin bref. Ce n'est pas si important.

    Mais j'ai quand même un peu de mal avec:
    Si ZFC est cohérente, elle a un modèle M.
    Par définition, $V^{M }=M$ et selon l'"astuce" de se placer dans un modèle, on arrive à $V\models ZFC$ et le M disparait.
    La notation avec l'univers en exposant est pour mon microcerveau plus intuitive.

    Bref, bref, j'arrête de parasiter ce fil pour mes caprices B-).
  • @Calli

    Citation:
    axexe
    la M-dénombrabilité et la M0-dénombrabilité coïncident pour les objets de M0

    Callli
    J'ai des doutes, là. Par exemple, le P(N) de M0 est un objet de M0 qui est indénombrable dans M0 mais dénombrable dans M.


    Tu parles bien de l'"interprétation de P(N) dans M0" qui est dénombrable dans M?

    Je joins l'explication du poly de Deloro de cette année (qu'il a du te donner hier)
    Il y aura assez d'explications sur ce non paradoxe pour ne plus en parler B-)-.112292
  • J'ai un problème avec l'affirmation de l'extrait "un objet de $\mathcal U_0$ est dénombrable au sens de $\mathcal U_0$ si et seulement si il est dénombrable au sens de $\mathcal U$".
    En effet soit $\omega$ le premier ordinal non successeur de $\mathcal U_0$. Soit $p$ l'ensemble des $\{q\in \mathcal U_0 \mid q \subseteq \omega\}$ -i.e. l'ensemble des parties de $\omega$ dans $\mathcal U_0$. Alors $p$ et $\omega$ sont infinis (le deuxième s'injecte dans le premier) et sont des parties de $\mathcal U_0$ (lorsque $\mathcal U_0$ est transitif en tout cas, mais cette situation est fréquente) qui est dénombrable dans $\mathcal U$. Donc $\omega$ et $p$ sont en bijection dans $\mathcal U$. Mais $\omega$ n'est pas en bijection avec $p$ au sens de $\mathcal U_0$ (Cantor etc).

    En fait il existe des bijections entre $\omega$ et $p$ en dehors de $\mathcal U_0$ mais pas dans $\mathcal U_0$.

    On peut violemment sortir de $\mathcal U_0$ avec des fonctions (dont la dénombrabilité affirme l'existence).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • $\mathcal{U}_0$ est une sous-structure élémentaire de $\mathcal{U}$, et la dénombrabilité s'exprime au premier ordre, donc la dénombrabilité est bien préservé entre $\mathcal{U}_0$ et $\mathcal{U}$ (c'est le premier tiret du texte, il n'y a pas de problème ici).
    L'ensemble $p$ que tu définis n'est pas a priori l'ensemble des parties de $\omega$ calculé dans $\mathcal{U}_0$, car justement $\mathcal{U}_0$ n'est pas forcément transitif. Les sous-structures élémentaires sont rarement transitives (c'est pour ça qu'on introduit le collapse de Mostowski). Par exemple, par Lowenheim-Skölem, on peut prendre un $\mathcal{U}_0$ dénombrable tel que $P(\omega) \in \mathcal{U}_0$. Un tel $\mathcal{U}_0$ n'est pas transitif et $P(\omega)$ calculé dans $\mathcal{U}$ ou dans $\mathcal{U}_0$, c'est la même chose, et n'est pas dénombrable, mais il n'y a pas de problème car $P(\omega) \nsubseteq \mathcal{U}_0$.
  • axexe : Selon wikipedia, "Un paradoxe, d'après l'étymologie, est une idée ou une proposition à première vue surprenante ou choquante, c'est-à-dire allant contre le sens commun." Donc si le résultat surprend les gens, c'est un paradoxe. Un qui est facilement résolu, certes, mais un paradoxe tout de même.

    Mattar: Tu m'as fait remarquer quelque chose, merci. Mais il y a quand même un point de "différence de notion de dénombrabilité", justement quand on prend le collaspe de Mostowski. Effectivement $\mathcal U_0$ pensera la même chose de la dénombrabilité que $\mathcal U$, mais pas son collapse de Mostowski - je pense que quand on parle du paradoxe de Skolem, on pense à ça.
  • Merci Mattar.

    Cela répond à Calli je pense.

    C'est un peu de ma faute, dans le texte que j'avais écris (un ancien poly de Adrien), j'aurais dû écrire en gras sous structure élémentaire et bien mentionner que le sous ensemble n'était pas transitif.
    Bref j'ai remis son nouveau poly qui à la place de $M$ met $U$ mais ce sont ses mots.

    Ta réponse me fait penser à la preuve de la forme forte du schéma de reflexion= forme faible+théorème de Lowenheim-Skölem+collapse de Mostowski.

    @Maxtimax
    C'est bien un paradoxe, "non paradoxe" n'était pas le bon terme (c'était un peu ironique).

    J'aime bien ta remarque (qui exprime ta vision du paradoxe), qui m'oblige à te poser une question:
    Si tu devais expliquer ce paradoxe à un labrador, tu lui dirais quoi? Sans parler de "M ne voit pas les bijections", en terme purement mathématique.
  • Mattar a écrit:
    Les sous-structures élémentaires sont rarement transitives

    (tu) pour l'euphémisme.

    @tous: ces notions sont uniquement techniques, in fine, les "commenter en français" n'aident que les gens .. qui ont déjà compris .. ou continueront de ne pas comprendre.

    Je commente (mais de manière vraiment décomplexée et "poétique" pour le coup) la paradoxalité de LS: plus le temps a passé plus l'approche platonicienne s'est avérée se détacher (attention, se détacher ne veut pas dire s'invalider) de la puissance formalisante.

    Il faut remonter dans les âges où elle était encore préjugée à tort pleinement saisie par les axiomes du premier ordre. Aujourd'hui, on dit froidement que la dénombrabilité n'est pas absolue. (On sait même qu'elle est le moins absolue qui soit puisque obtensible par forcing).

    Pour les visiteurs occasionnels, je rappelle la question (apparemment subsidiaire, vu titre du fil) : il existe des modèles de ZFC dénombrables, et même pluss que ça, pour tout modèle M de ZFC , il existe un sous-modèle élémentaire A de M qui est dénombrable ET BIEN FONDE de ZFC

    La preuve tient en deux lignes: on ne prend que les éléments de M qui ont un nom (on skolémise d'abord) et comme il n'y a qu'un nombre dénombrable de noms, c'est réglé.

    Evidemment, l'application qui à chaque suite sensée de signes associe l'objet de M dont elle est le nom n'est pas un objet de M ayant un nom (il se peut ou pas qu'elle soit un objet d eM tout court).

    Comme je me connecte peu, si des gens souhaitent me demander de préciser le petit "on skolémise d'abord", faites-moi un bip.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Mattar: En fait la situation que j'avais en tête est plutôt la suivante.
    Soient $\mathcal U_0$ une lettre et $F_1,...,F_r,G_1,...,G_s$ une liste finie d'axiomes de ZFC. Soit $A$ l'énoncé "$\mathcal U_0$ est transitif et dénombrable". Pour tout $k$ soit $G_k^{\mathcal U_0}$ l'énoncé $G_k$ relativisé à $\mathcal U_0$.

    Alors si ZFC est consistante, $A,F_1,...,F_r,G_1^{\mathcal U_0}, ...,G_s^{\mathcal U_0}$ l'est aussi (par le principe de réflexion, on peut construire dans $ZFC$ un ensemble transitif dénombrable qui satisfait $G_1 \wedge... \wedge G_s$).
    Donc la théorie ZFC + $\mathcal U_0$ est transitif dénombrable + tous les énoncés de la forme $X^{\mathcal U_0}$ avec $X$ axiome de ZFC est consistante. En l'espèce, $\mathcal U_0$ exhibe le comportement pathologique dont je parle plus haut. Même si $\mathcal U_0$ n'est pas un modèle de ZFC (l'univers ambient ne le voit pas comme ça), "moralement c'en est un" on va dire.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Je n'ai pas suivi la discussion, mais je signale un point qui est parfois mal compris par les étudiants de M2 sur le forcing quand ils ont AVANT bien digéré Godel.

    1/ Soit M un modèle de ZFC. Soit $a$ une lettre.

    Alors il est "facile" d'avoir un modèle $N$ de ZFC qui, pour chaque axiome $X$ de ZFC, vérifie $a\models X$.

    Cela "donne l'illusion" d'aller contre que Godel qui énonce

    2/ (Sous hypok) qu'il existe des modèles $M$ de ZFC, vérifiant:

    $$ \forall x: (non[x\models ZFC])$$

    Cela provient de ce qu'il est possible pour $M$ de contenir des entiers (donc des phrases) non standards.

    Il est à noter que l'utilisation de (1) est ABSOLUMENT INDUSTRIELLE en forcing. Ce n'est pas "un petit détail".

    Et comme dit foys, c'est une conséquence du schéma de réflexion.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • J'ai surtout l'impression que la théorie des ensembles gère plusieurs couches de méta-discours en même temps ce qui peut très vite rendre les affirmations incompréhensibles. Le coup des modèles qui en fait ne sont pas des modèles m'avait posé pas mal de problèmes (il y a une formule du premier ordre $\Phi(x)$ qui dit "$x$ est un modèle de ZFC" et il y a une méta affirmation méta prouvable "$x$ est un modèle de ZFC" et elles ne sont pas équivalentes...).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Exactement !!!
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • J'espère ne pas être impoli en ne répondant pas tout de suite. Comme plusieurs messages un peu longs se sont succédé et que j'ai besoin de me poser et d'être bien concentré pour réfléchir à de la logique, je me réserve le droit de lire vos messages un peu plus tard.
  • Juste une précision pour "rassurer" foys.
    Il n'y a malgré tout pas tant que ça un abîme.
    Quand on prend la relation $R(a,b)$ qui signifie $b\models a$, on a quand-même que
    $S(b)$ s'écrit :-D :
    $$ \forall x\in ZF,\ R(x,b) .

    $$ On n'est pas des monstres non plus.

    Après évidemment, la différence peut (et ne peut que) être que pour chaque $a$ naïf de ZF, on a $R(a,b)$ (ce qu'on traduira dans la vie courante par un prétendu métamathématique $b$ est un modèle de ZF, sans que forcément il soit vrai que $S(b)$, du fait de l'existence dans l'univers considéré de $x$ non naïfs (on dit plutôt non standards selon l'expression consacrée) éventuels, dans ZF, tels que $non[R(x,b)]$).
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • C'est quoi S(b) Christophe dans ta réponse à Foys sur son problème avec les mdts de zfc
  • @axexe : à la suite de J-L. Krivine, la relation $S(b)$ à un argument, déduite de la relation à deux arguments $R(a,\,b)$ par scopage universel du premier argument, est une collection, i.e une partie au sens intuitif de l'univers $\mathscr{U}$ du modèle intérieur $\mbox{ZF}=\left(\mathscr{U},\,\{\in,\,=\}\right)$.

    C'est de cette façon que je vois les choses.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • -Merci Thierry.
  • C'est ce qu'il a noté "grand phi de x". Avec une lettre grecque majuscule.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @CC
    J'avais pas vu ta réponse.
    Oui après quelques lectures c'est clair (cela dépend de la journée effectuée au moment de la lecture du message :-D).
    Mais sinon l'explication est nickel. (Des propos de Foys sur les mdts).

    @Calli
    Pour le reste j'attends l'impoli Calli (c'est ironique).
    Non, ce n'est pas impoli, c'est moi même qui t'es impliqué sans que tu ne demandes rien dans ce message.
    Et tu as sûrement d'autres choses à faire, c'est compréhensible :-D.
  • En m'inscrivant (et avant de le quitter lol) sur le forum j'avais oublié ce post.

    Je viens d'envoyer mail à Adrien au sujet des réponses faisant suite à son explication du pradadoxe de Skolem par la théorie des modèles (le mot transitif est à bannir de notre vocabulaire). On est dans des plongements élémentaires.

    @Mattar a selon moi tout résumé.
    @Foys démonte une première fois la preuve d'Adrien par son attache ultime à la transitivité, puis suite au message de Mattar part sur Mars.
    @Martial utilise le mot transitif non employé par Adrien donc par affection pour Martial, je ne lui en tiens pas rigueur.
    @CC n'est pas clair dans son propos et je ne vois pas ce que ce pauvre forcing vient faire là.

    J'espère qu'Adrien nous fera l'honneur de venir présenter ses arguments.
    C'est un brillant chercheur en théorie des modèles. S'il me répond, je ferais passer le message.

    Pour moi l'explication de ce paradoxe passe mieux par la théorie des modèles. On n'est pas obligé de parler d'habitants de ici ou d'ailleurs.
  • Remi S a écrit:
    (le mot transitif est à bannir de notre vocabulaire)
    C'est sûr que si vous partez sur ces bases un terrain d'entente va être difficile à trouver!
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Je voudrais juste préciser (comme c'est moi qui ai posté le texte au début... si j'avais su :-S) que les étudiants ne connaissent pas le terme de transitivité au moment de lire le texte. C'est l'information la plus importante à donner (le fait que le mot transitivité est hors vocabulaire). Et ne connaissent rien en théorie des ensembles (mis à part les autodidactes).

    Les axiomes de ZFC non plus d'ailleurs, donc bon...
    Mais en étant à Ulm, ne pas connaître ZFC est peut-être plus rare.
    Ceci étant enseigné en MPSI4 à LLG et dans pas mal de spé de bon niveaux qui préparent plus Ulm que X (juste les axiomes... pour la culture).

    Sinon j'ai bien aimé l'explication de Christophe.

    Bonne soirée. La prochaine fois je garderai mes documents.
  • J'ai discuté avec Adrien, je voulais en faire un résumé mais il est tellement agréable à lire que je poste sa réponse pleine d'élégance.

    ---section OUI citable---
    1. Je n'ai *rien* de mathématique à ajouter au message http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1926158,2112092#msg-2112092
    Remarque pédagogique : les sous-structures élémentaires n'étaient pas encore vues lors de la complétude de la logique élémentaire et de la «version faible» du paradoxe de Skolem. L'étudiant ne les connaissait pas encore.

    2. À la critique de Foys http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1926158,2122458#msg-2122458 je n'aurais pas rétorqué mieux que Mattar http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1926158,2122476#msg-2122476 Je n'ai pas vu de «contre-critique» de cette réponse, et n'ajoute donc rien.
    Le débat technique semble clos ; je ne modifierai *pas* le fond de mon polycopié. Et j'approuve ta synthèse --- notamment en ce qui concerne l'élucidation modèle-théorique des notions en jeu --- sauf sur un point : c'est vous qui m'avez fait honneur en me mentionnant.

    3. La remarque de Maxtimax http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1926158,2122506#msg-2122506 sur différence de perception de dénombrabilité entre U_0 et son contracté de Mostowski est élégante. Belle idée que le «paradoxe» (i.e. la difficulté conceptuelle, ou cognitive) soit là. Remarque pédagogique : la contraction est propre à la théorie des ensembles ; à ce jour le cours n'a toujours pas abordé «la partie "théorie des ensembles"».

    4. Foys en http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1926158,2113088#msg-2113088 élude la moitié de la discussion à laquelle se livre mon polycopié.
    Certes, avec *une* interprétation au lieu de deux, la discussion est plus concise --- et plus que d'un facteur 2. Or Poirot et Martial, puisqu'ils semblent enseigner, pourraient prendre ou laisser ma remarque sur l'impossible recours à une notion absolue de dénombrabilité, mais du moins y songer ; à moins que leurs étudiants n'aient définitivement statué sur le caractère conventionnel et fictif des objets mathématiques. Existe-t-il une réalité ensembliste ?
    Et faut-il escamoter la question ? (v. phrase précédente)
    -- Quant à la vision de ZF comme récit-cadre des mathématiques, elle est si grossière que je n'ai pas à commenter.

    5. L'introduction de la sous-structure élémentaire a sur le forum étonné des esprits trop attachés à l'explication simple («pas les mêmes flèches»), soudain mise en défaut. Ladite explication est-elle donc si bonne ?

    6. Commentaires historiques variés.
    -- Il y a quelque anachronisme à attribuer à Skolem la version avec extension élémentaire.
    -- Je n'ai jamais vraiment cerné les vues de Skolem sur l'infini mathématique ; sinon qu'elles étaient hétérodoxes.
    -- Il serait intéressant de savoir quand la remarque de Skolem fut baptisée «paradoxe». Le mot convient car ce point a la vertu de choquer (et la version du polycopié a réussi au-delà de mes espérances). Selon moi le point de vue modèle-théorique dissipe souvent tout paradoxe. [<- Author's Message]

    7. Enfin, je ne saurais rivaliser de clarté avec P. Dehornoy. La remarque assassine d'Axexe sur Cossery Albert est fort bien tournée ; à ma décharge les notes finales sont prévues pour une relecture, un an après, par des normaliens passionnés. Il est vrai qu'attirer l'attention sur les points épineux est le meilleur moyen d'intriguer voire dérouter ; mais je n'ai pas la cristalline austérité de Gauß ou Serre.
  • Si des propos tenus plusieurs semaines auparavant les émeuvent, les gens peuvent se créer un compte gratuit sur le site en deux minutes pour y répondre au lieu de rédiger des lettres reproduites par leur page à 3 heures du matin ce qui est bizarre quand même.

    Concernant les sous-structures élémentaires, à ma charge certes, mes interventions plus haut les ont ignorées (je n'avais pas vu qu'il s'agissait de ça).

    Par contre j'aimerais répondre à ce passage qui n'est plus mathématique mais purement idéologique:
    -- Quant à la vision de ZF comme récit-cadre des mathématiques, elle est si grossière que je n'ai pas à commenter.

    Vous croyez qu'on paie les théoriciens des ensembles pour faire quoi? Quelle est la justification de tous ces efforts consacrés à étudier ZF? Un objet comme ZF n'a pas d'autre vocation qu'à fournir un cadre formalisé pour toutes les mathématiques. A ce titre jusqu'à présent le résultat est plutôt réussi même si la théorie des catégories se développe et s'y implémente très mal (en attendant malgré une aversion affichée pour une formalisation explicite des maths dans ZF, les gens semblent s'efforcer de mettre en place des solutions comme ZF+axiomes de grands cardinaux). J'ai passé ma vie à faire des maths dans ZFC (sans catégories au delà du vocabulaire de base certes) donc j'adhère à "la vision de ZF comme récit-cadre des mathématiques" par pratique.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • L'insomnie peut arriver... Habiter ailleurs également.

    Je note ta première remarque qui est une insulte d'une violence extrême.

    C'est sûrement pour cela que beaucoup de mathématiciens quittent ou ne viennent pas sur ce forum.

    Quand aux trois semaines, c'était pour moi le temps que les étudiants aient le temps de digérer leur premier cours de logique.

    Mes hommages au roi Foys.
  • Ce post tourne à la plaisanterie et ne donne pas une bonne image des mathématiques.
    On est plus dans le débat mathématique, mais dans une guerre d'egos surdimentionnés dans les derniers messages.
    Pourquoi ne pas le fermer?

    Cela n'appporte rien au forum.

    Quand je vois:
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?12,2127504,2136988#msg-2136988

    On est pas tous ego sur le forum, il serait temps que la modération prenne ses responsabilités et arrête de fermer des posts ou d'envoyer en "prison" sans un minimum de tact ou d'explications.

    Mon message va surement m'insciter à aller randonner mais je n'ai insulté personne.

    Je suis juste passionné de mathématiques et de "sport" (cela aussi est interdit).
    Et ne cherche pas la polémique, mais des explications en MP.
    Mes collègues Suisse halucinnent.

    Ce message pourra être supprimé par les pages de AD. (Foys écrirait le même message, il n'y aurait aucun prôblème).

    À dans un mois...:-S.
  • Bonsoir,

    Je vais essayer de répondre à ces quelques points et ce que je vais dire n'engage que moi.
    axexe a écrit:
    mais dans une guerre d'egos surdimentionnés dans les derniers messages.
    Malheureusement l'ego est indissociable de la nature humaine et dans les activités intellectuelles élitistes (les maths et leurs prestigieux sous-chapitres que sont la logique formelle et la théorie des ensembles pour ne citer qu'eux), il est exacerbé d'une façon très particulière (surtout si la discipline prétend parler du coeur du raisonnement humain et peut facilement donner à son spécialiste le sentiment de pouvoir en finir avec son adversaire à coups de "monsieur vous ne savez pas penser donc c'est moi qui décide et vous, vous redescendez à votre place" au moins fortement suggérés sinon rendus explicites). Quelqu'un qui dit que l'ego n'est pas une composante importante de l'activité mathématique est à mon avis dans le déni, ou alors c'est un hypocrite ou un niais. L'attitude souvent débonnaire des mathématiciens est une façade. Le problème de l'ego se résout évidemment par la cordialité (mais voir plus bas).
    Je ne me considère pas comme un roi ou quoi que ce soit de ce genre. Je ne suis pas non plus un spécialiste de la théorie des ensembles dont je ne connais que les définitions de base (mais je revendique la capacité à résoudre des exos formulés dans un langage que je peux comprendre), la plupart des intervenants réguliers du présent sous-forum y ont des compétences qui dépassent assez nettement les miennes, c'est probablement aussi le cas de mon détracteur. Cependant je ne suis pas non plus un paillasson: il en va du forum comme de la vie réelle, si on est gentil avec moi je suis gentil, si on ne l'est pas il faut s'attendre à tout.
    Mon dernier message est une réponse à un individu qui s'est inscrit très récemment et qui s'est comporté de façon agressive et très condescendante, il arrive en conquérant et distribue des bons ou des mauvais points, dénigre la modération, cite son pote en argument d'autorité, je pense qu'en 25 messages son palmarès de trolling est tout à fait honorable mais en tout cas, comme il me cite, je réponds à ses messages avec un ton qui dépend de ce que la personne dit.
    axexe a écrit:
    Ce message pourra être supprimé par les pages de AD. (Foys écrirait le même message, il n'y aurait aucun prôblème).
    Je ne vois pas vraiment en quoi ton message mériterait d'être effacé. Ni d'autres que j'ai écrits d'ailleurs...
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Bonsoir Axexe
    axexe a écrit:
    Quand je vois : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?12,2127504,2136988#msg-2136988

    ... il serait temps que la modération prenne ses responsabilités et arrête de fermer des posts ou d'envoyer en "prison" sans un minimum de tact ou d'explications.

    Fermer un post est justement une prise de responsabilité de la modération !
    Le minimum d'explication est donné dans le message que tu références : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?12,2127504,2136988#msg-2136988
    Lilou78 une fois obtenu les réponses à ses questions supprime le message initial et le fichier de l'énoncé de ses questions.
    Cela n'est pas correct et mérite une mise "en prison" (comme tu dis) d'une semaine.
    Je te concède le manque de tact, mais le minimum d'explication est là.

    Toi, tu as été mis "en prison" http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,891126,2130590#msg-2130590 parce que suite à ton mécontentement sur la fermeture d'une discussion parlant sport et pas mathématique, tu as commencé à déterrer toutes sortes de discussions anciennes (jusqu'à plusieurs années) en demandant qu'elles soient aussi fermées. Le moyen de t'arrêter était précisément de te retirer l'accès au forum (t'enfermer dehors !) pendant 24h, le temps que tu te calmes.
    AD

    [Ajout en rouge. AD]
  • @Foys

    C'est clair et net comme d'habitude. Rien à redire. :-D
    Moi je vis dans ce sous-forum dans ZF+DC+AD et dans le reste ZF me va très bien.
    Ce qui m'inquiète, c'est que les thèses de théories des ensembles sont pas pour demain à ULM.

    @AD

    C'est pas la meilleure idée que j'ai eu de ma vie...
    Mais comme j'avais donné des informations sur ma vie très personnelle (et je ne peux m'en prendre qu'à moi, on est pas sur psychologie.com), je passe pour un alcoolique alors que le problème est plus profond.

    Et c'était le message à la fin que je voulais faire passer, que malgrès une malformation grave on peux s'en sortir et je me suis emporté.

    Ce n'était pas le bon endroit pour parler de cela.

    Enfin bref, c'était pas la fin du monde.
    Merci de ne pas me remettre en "prison" .
    Je vais retourner dans mon sous forum dédié AD et Ramsey (c'est ironique).
    Et faire des groupes sérieusement.

    @Univers

    Vous pouvez passer ces deux messages...
  • @axexe : "Ce qui m'inquiète, c'est que les thèses de théories des ensembles sont pas pour demain à ULM".

    Il y a quand même des gens très brillants qui ont fait Ulm + une thèse en TDE. A commencer par Patrick Dehornoy. Mais il y en a d'autres, plus récents, que tu connais (pas moi, j'ai fait ni Ulm ni thèse).
    Il y a aussi des gens très brillants qui n'ont pas fait Ulm mais qui font actuellement une thèse en TDE ou dans des domaines connexes. J'en ai rencontré quelques-uns parmi les étudiants de Boban dans le cours de forcing 2019-2020.
    Enfin, il y a une gen qui a fait son L3 ailleurs qu'en France et qui est venue à Paris pour le M1, qui a fait une thèse en TDE, écrit beaucoup d'articles intéressants, dont certains à caractère philosophique, qui a pas mal galéré mais qui a fini cette année par obtenir un poste de MCF.

    Je te dis ça juste pour info, je n'ai jamais dit que la situation était brillante, pour la bonne raison que c'est TOTALEMENT FAUX.

    Cordialement

    Martial

    P.S. : Je suis content que tu ne sois pas "en prison", pour deux raisons, par ordre décroissant d'importance :
    1) Tes interventions me manqueraient.
    2) Ce n'est pas vraiment la saison des oranges, lol.
  • @Martial

    Laura a eu un poste! Champagne! C'est presque elle qui m'a fait découvrir (enfin commencer à l'aimer...) la théorie des ensembles! Ses mémoires et certains de ses exposés sont des pépites.

    Oui tu as raison, je me focalise un peu trop sur Ulm qui n'est qu'un concours... et ne présage en rien des recherches futures (à part pour quelques mutants...mais il feraient la fac, cela reviendrait au même).
    Il y a pas mal de thèses en théorie des ensembles en ce moment.

    Il n'y a qu'à voir l'exemple de Julien Griveaux qui a le même parcours que nous deux (3ème concours Cachan) et qui fait partie des légendes de l'école doctorale de l'IMJ.
    On peut aussi en faire partie pour de mauvaises raisons lol (même si j'avais deux directeurs de thèse et faisait ma thèse ailleurs).

    Prépare quand même un stock d'orange au congelo lol.

    Et je voulais quand même présenter mes excuses à Adrien (s'il nous lit), la comparaison à Cossery est un peu limite.
  • @axexe : visiblement tu n'as pas mis longtemps à trouver l'identité de la gen.

    Juste une petite rectif : je ne suis pas issu du 3ème concours Cachan, qui n'existait pas à l'époque (1979). J'ai intégré le concours normal, mais genre en 7/2.

    En 5/2 j'avais raté l'admissibilité aux 3 ENS à $\varepsilon$, j'avais même été sous-admissible à Ulm. (GRRRRRRRRRRR!!!). Avec une équivalence du DEUG je suis parti en L3 à Paris 6 (à l'époque on disait "en licence") et j'ai repassé les concours en candidat libre.

    Il y a un espace primeur pas loin de chez moi, j'y cours tout de suite chercher 10 kg d'oranges.
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