Dépôt d'un droit d'auteur - copyright

Bonjour,

A la base je suis plutôt physicien que mathématicien (très largement !), mais dans le cadre de l’élaboration d'une nouvelle théorie (physique sur l'espace et le temps), je me suis intéressé a une branche très restreinte des mathématiques sur laquelle il n'existe a peu prés rien (de finalisé disons), ceci dans le cadre de l’élaboration de la théorie physique précédemment évoquée... en effet, je ne peux pas avancer véritablement si je n'ai pas les outils mathématiques en amont.
Etant donné les applications possibles probablement innombrables un jour, et l’énorme travail que cela implique déjà pour moi, je voulais savoir quel est le meilleur moyen de déposer un droit d'auteur (ou des séries de copyrigths dans le temps au fur et a mesure de mes travaux) sans toutefois dévoiler le contenu (pour l'instant) afin de pouvoir continuer de travailler dessus sereinement.

* Est-ce qu'un dépôt tel que https://copyrightdepot.com a une validité quelconque ? D'autres sites plus pertinents ? Multiplier les dépôts ?
* Un dépôt chez un notaire, avec une éventuelle défense juridique, un avocat... je ne sais pas. Des liens ?
Le dépôt de brevet n'est pas possible.
* Et question subsidiaire, Si Ultérieurement, je parviens a finir ce travail (ce qui n'est pas certain), quel serait le meilleur moyen de tout dévoiler tout en protégeant son droit d'auteur ?

Il est difficile de protéger quelque chose en mathématique sans rien révéler j'imagine, mais je voudrais surtout préserver l'antériorité.
Les retombées financières pourraient a terme être conséquentes pour l’élaboration d’algorithmes informatiques, en diminuant des calculs (eco d’énergie et vitesse d’exécution), compréhension de l'univers. Mais j'ai pu lire que cela ne se protège pas. J'ai pu lire que la valeur financière d'algorithmes inédits réside dans le fait de ne rien dévoiler et de les encapsuler, mais c'est vraiment compliqué a mettre en oeuvre. Un algorithme ou concept dévoilé devient immédiatement libre de droit (en exploitation commerciale), même si un auteur peut éventuellement revendiquer un droit d'auteur.
Je ne peux pas faire de révélation pour l'instant, car en parler c'est dévoiler l'enjeu et offrir des pistes d'investigations or je ne doute pas que 10 ou 50 millions de matheux se lanceront directement dessus, ce qui anéantira tous mes efforts en quelques mois.

J’espère avoir respecté les conventions de politesses dans ces forums et ne heurter personne, c'est mon premier post ici.

Merci

Eric Jacob

Réponses

  • Tu la publies ouvertement sur un site de publications, ça sera le plus sûr moyen de faire savoir que tu en es l’auteur.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Pour s'assurer la paternité de résultats mathématiques, l'habitude est de les publier en deux temps : Sinon, pour « prédéposer » un résultat sans le divulguer, il existe une procédure particulière (un peu désuète) : les plis cachetés de l'Académie des sciences.
  • Bonjour.

    Consulte cette page.

    Cordialement.
  • Math Coss a parlé des plis cachetés de l'Académie des Sciences, mais ce qui inétresse notre ami c'est de pouvoir bénéficier des retombées financières mais ça ne marche pas avec les plis cachetés de l'Académie des Sciences :
    La procédure de dépôt de plis cachetés à l’Académie remonte à la fin du XVIIe siècle. Elle permet à un chercheur ou à un inventeur de prendre date quant à une découverte scientifique ou l’invention d’un procédé. Cette démarche n’assure aucun droit commercial ou financier et se distingue du dépôt d’un brevet.

    Je crains qu'il n'y ait effectivement pas de notion de droits d'auteur au sens commercial du terme pour une découverte scientifique qui n'est pas de nature à être brevetée.
  • A noter : Le droit d'auteur concerne les copies d'un document, utilisées dans un but commercial. Le copyright sans doute aussi. Donc les deux ne protègent pas une découverte scientifique. Et même, les publications des chercheurs dans les revues donnent des droits d'auteur ... à la revue (paiement de droits pour avoir une copie de l'article !).
    Donc il existe des méthodes pour protéger l'antériorité (mais de nombreux théorèmes ne sont pas attribués à leur découvreur ou démonstrateur), d'autres (secret commercial, brevets, ..) pour protéger les utilisations concrètes de la découverte. Les découvertes ne sont pas brevetables en droit français.
    Une bonne méthode semble être de monter une société d'exploitation qui déposera des brevets sur les usages concrets. Encore faut-il qu'il y en ait ...

    Cordialement.
  • Merci pour ces quelques infos Wikipedia... je me suis créé un compte sur http://orcid.org/, puis j'ai tenté une publication sur le journal https://www.journals.elsevier.com/journal-of-number-theory. C'est également pour moi un saut dans l'inconnu.
  • Bon, bilan des courses...
    La publication sur le journal [www.journals.elsevier.com] a été impossible, j'ai été rejeté par Lejla Smajlovic sans aucune explication hormis qu'ils ont beaucoup de choix.
    Le dépôt sur [hal.archives-ouvertes.fr] a été rejeté pour motif qu'il faut une publication dans un journal au préalable et que je ne suis pas un chercheur académique financé par une institution. Étrange... je croyais que ce site du CNRS était également autorisé en pré-publication. Cela fait mal je dois dire.

    N'y aurait-il pas éventuellement des sites de publications (correctement référencés par google) peu regardant sur la provenance de l'article ?

    Objet de ma tentative de publication:

    Il s'agit seulement de lister (via 2 équations réciproques) une infinité d'entiers associés de façon unique a des nombres premiers :
    Réducteur 1 2 3 4 5
    Nombre Premier 3 19 29 13 7

    A priori on a ensuite le moyen via le "réducteur" de savoir si un entier est divisible par l'un de ces nombres premiers en appliquant la règle suivante:

    Exemple:
    Soit un nombre tel que N=2059000001731619 dont je souhaiterais savoir s'il est divisible par R=29.
    Son réducteur est le nombre 3.
    Je vais opérer des réductions du nombre ci-dessus, chaque réduction devra a chaque étape être un nombre divisible par 29.
    Peu importe N(n) ou R, on applique l’opération suivante a chaque étape

    N(n+1)=floor(N/10)+modulo(N,10)*R

    N(0)=2059000001731619
    N(1)=205900000173188
    N(2)=20590000017342
    N(3)=2059000001740
    N(4)=205900000174
    N(5)=20590000029
    N(6)=2059000029
    N(7)=205900029
    N(8)=20590029
    N(9)=2059029
    N(10)=205929
    N(11)=20619
    N(12)=2088
    N(13)=232
    N(13)=29

    La réduction conduit a une pyramide inversée.

    Évidemment en bout de chaîne, on retrouve le nombre premier... ou pas. Si on retrouve le nombre premier associe au R (ou bien un multiple du nombre premier), c'est que tous les nombres de la série sont divisibles par 29.

    La réduction de 1430 par 3 donne 143 puis 23... qui n'est pas 29, la raison étant qu'aucun de ces nombres n'est divisible par 29.

    En livrant ceci ici, je livre Tout, et il devient alors aisé pour vous tous de retrouver mes 2 équations permettant de générer réducteurs ou primes. A partir de maintenant, j'imagine donc que ce qui compte en terme d'historique, ce sont les "caches" et "archives" de google et des centaines d'autres moteurs de recherches.

    En revanche, ce travail ne semble pas mériter une publication officielle étant donné que je ne suis pas affilié a une institution, ou bien peut-être que tout ceci a déjà été découvert et invalidé, voire ce serait truffe d'erreurs (s'il y a ici un mathématicien "fiable" qui veut m'aider a vérifier et a faire une publication officielle de ces paires de nombres, cela peut se faire en citant les 2 noms), vu que je suis physicien, c'est fort possible, mais comme pour moi le but est de calculer les nombres premiers avec une équation, je suis bien obligé de tout reprendre a zéro et d'ignorer l'existant (puisqu'il ne donne pas la solution dont j'ai cruellement besoin pour ma théorie d'astrophysique).

    Les 100 premiers réducteurs me donnent 17 nombres premiers de suite, et 77 nombres premiers de 1 a 100, cela n'a donc pas été la solution que je retiens pour le moment pour calculer les primes (ils sont hyper résistants ces primes !) et j'avoue que j'ai négligé de vérifier que tout était exact, car je consacre mon temps a plusieurs pistes de recherches et le temps me manque. J'ai actuellement d'autres pistes d'investigations me conduisant sur des séquences continues de primes dépassant le record de Simon Plouffe (en revanche ce que je fais, c'est de la théorie sur des nombres premiers de dimensions humaines, pas du calcul par gros calculateurs avec des nombres qui ne tiennent pas dans mon écran), mais vu que je ne peux pas, ne serait-ce qu'archiver une petite étude pour copyright, je ne vais pas livrer le reste qui est bien plus important.

    J'ai quand même déposé l'intégralité de mes travaux sur https://copyrightdepot.com avec 00068248-1, mais ça ne doit pas protéger de grand chose sans une batterie d'avocats (j'ai les moyens pour cela éventuellement) et je ne veux pas en arriver a devoir défendre un simple droit d'auteur.

    Je vais également tenter de publier la série des réducteurs sur OEIS.
  • Quelques remarques sur la motivation. Les nombres premiers qu'on manipule en cryptographie, pour autant qu'on en manipule encore, ont une centaine ou plusieurs centaines de chiffres. Il n'est pas question d'en faire une liste complète (il y a environ $4\cdot10^{97}$ nombres premiers à 100 chiffres). Telle que tu la présentes, l'association ne va donc pas dans le bon sens. Il faudrait qu'à un nombre premier choisi au hasard, on puisse associer un réducteur : sais-tu le faire ?

    Ensuite, si il n'est pas clair que l'on gagne beaucoup de temps. Une division euclidienne avec des nombres à quelques centaines de chiffres, c'est à peu près instantané. Si le réducteur a un nombre de chiffres comparable au nombre premier, et on ne voit pas bien comment il pourrait en être autrement s'il y a un réducteur par nombre premier, que gagne-t-on ? (Et s'il n'y a pas un réducteur pour chaque nombre premier, c'est encore plus inutile.)

    Pour étayer l'affirmation « ça va très vite », voici quelques calculs avec Sage. Le plus long, c'est de fabriquer un nombre premier de 250 chiffres (1,5 s environ), le reste se compte en micro-secondes.
    sage: time p = next_prime(randint(10^250,10^251))
    CPU times: user 1.52 s, sys: 15.7 ms, total: 1.53 s
    Wall time: 1.56 s
    sage: time n=randint(10^400,10^401)
    CPU times: user 127 µs, sys: 8 µs, total: 135 µs
    Wall time: 110 µs
    sage: time n%p
    CPU times: user 28 µs, sys: 1 µs, total: 29 µs
    Wall time: 33.1 µs
    494868424251392018985936960505686576905081083841884
    543893960737002789714387470971531777819874299902902
    280911521638674709914082604071338041677736280858719
    815441773491631845940018554881319115259258290648047
    28763238067192657443299231684287840043396767628
    
    En bref, pour convaincre quelqu'un de l'utilité de tes réducteurs, il faut faire des études de complexité, pas des exemples avec des nombres à 20 chiffres.

    Pour les records sur les nombres premiers, veux-tu parler de celui-ci, de Simon Plouffe ?

    NB : Cette page montre que la chasse aux nombres premiers en progression arithmétique est encore ouverte ; je pensais que ça se tarirait après le théorème de Green-Tao (et j'en étais resté à 10 consécutifs, bien loin des 27 actuels !).
  • Je ne suis pas juriste, donc je ne sais pas ce que vaut cette protection, mais j'avais déposé le PDF d'un de mes romans sur le site spécialisé : https://e-dpo.com/fr/ (qui est gratuit). Le site fournit une attestation de dépôt.

    Sinon (au risque de me faire incendier par la population des Apple haters), je signale que n'importe qui peut publier dans l'application "Livres" d'apple, à partir du moment où vous avez accès à l'univers Apple (le plus simple étant alors d'élaborer le document sous l'appli Pages).

    C'est un mode d'édition qui présente énormément d'avantages :

    1) coût totalement nul
    2) il fut un temps où c''était assez complexe, mais maintenant c'est intégré dans Pages, et très simple (Fichier ---> Publier sur Apple Books !)
    3) l'auteur a droit à des statistiques près intéressantes, par pays, etc .....
    4) zéro formalités administratives (sauf si l'auteur rend son ouvrage payant, auquel cas il faut s'enregistrer auprès de l'administration fiscale de l'oncle Sam...)
    5) bien sûr Apple regarde avant d'autoriser la publication , mais visiblement le processus a été réduit à sa plus simple expression, et est très rapide (= à mon avis, lié au fait qu'un éditeur sous la loi américaine a pratiquement aucun risque d'être condamné pour diffamation)

    J'ai édité deux romans de cette façon, qu'aucun éditeur n'aurait jamais accepté.



    www.umrk.fr
  • Merci Math Coss pour ta réponse.
    Effectivement, je dispose de 2 équations, pour aller du nombre premier à son réducteur et une autre pour aller du réducteur au nombre premier. Je suis d'accord sur le fait que l'intérêt des réducteurs est limité pour la plupart des calculs, mais il y a sans doute un autre intérêt qui est celui de l'investigation à d'autres fins... cependant quand je parlais de vitesse, je songeais plutôt à d'autres pistes de recherche sur ces nombres premiers qui permettraient plutôt de les calculer directement... cela dit je vois bien les avantages et les limites d'être autodidacte.
    Pour m'astreindre à ne pas être paresseux et à ne faire que de la théorie, je travaille uniquement sur un vieil ordinateur, lenovo ideapad flex 10. J'ai mis tous les handicaps de mon côté afin d'aboutir à quelque chose avec seulement de la logique.
    Cela dit, à la fin, ca peut déboucher sur des erreurs (mon ordi n'est plus précis au-delà de 10puis-6). Je ne me suis pas donné vraiment la peine de vérifier la règle des réducteurs, ni même d'étendre la règle justement pour que cela calcule plus vite... parce qu'au fond j'ai juste pour objectif d'avoir l'équation finale principale pour étudier en bout de chaîne l'écoulement du temps et la force de gravité. La vie est trop courte pour tout faire, c'est peut-être pour cela que je n'arriverais jamais à me faire publier. Ils veulent du joli, du propre, des références, des parains... au détriment du fond et de l'intérêt fondamental... ca me rappelle l'école. Cela prend du temps qui est perdu. Je ne peux pas m'occuper de ces formes à mon âge, je préfère continuer de travailler pour trouver.

    Pour les droits d'auteur, sur un livre, Amazon fait presque pareil... gratuitement, mais ils prennent une commission sur les ventes. J'ai bien deux romans, mais je n'en suis pas là sur les nombres premiers en revanche puisqu'il m'est plus facile de vérifier la validité de ces nombres que le fonctionnement effectif des réducteurs... si j'arrive à mes fins, j'expliquerai comment j'ai procédé dans un livre.
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