Un parcours dans Paris
Pour les mathématiciens venant de tous les pays du monde, Italiens, Brésiliens, Japonais, Hollandais, Espagnols, Romagnols, Égyptiens et Prussiens, il conviendrait de construire un parcours dans Paris sur les traces de Galois. Il y aurait la rue des Bernardins, le cimetière du Montparnasse, la rue Broca, le lycée LLG, . . .
Pourquoi y inclure cette maison ?
Pourquoi y inclure cette maison ?
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Réponses
Ne pas oublier:
- la rue Jean de Beauvais (5ème arrondissement de Paris)
- 5 rue de La Sorbonne.
- La rue du Puits-de-l'Ermite
- Rue du Faubourg du Temple
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9764396b
Mais il ne recense pas, semble-t-il, cet établissement (ou bien la liste est incomplète)
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6393838j/f185.image.r=vendanges
(Je pense que c'est extrait de l'annuaire de l'année 1843)
Je suis au courant. Je connais assez bien le 6ème arrondissement. M'est avis que l'adresse rue de Sèvres n'est pas la bonne.
Je penche plutôt pour l'adresse rue du Faubourg du Temple.
Dans le numéro de 1842.
PS:
Une autre raison de penser que l'adresse rue de Sèvres n'est pas la bonne: le manque de place.
Les banquets républicains devaient réunir des dizaines de convives.
Il est précisé dans le texte mis en lien par Olivier "qu'une légion entière peut dîner dans son grand salon"
Rien ne dit que l'adresse dans l'annuaire soit l'adresse du restau' je pense que c'est l'adresse de la personne dont le nom est mentionné. Il devait habiter à côté de son lieu de travail (ou c'était peut-être bien le propriétaire)
PS:
Par ailleurs, la numérotation des rues varie dans le temps.
Charlier, Charcier sont des noms étrangement proches.
> Dans les comptes-rendus y-a-t-il l'adresse de l'établissement?
Pas d'adresse, c'est ce qui m'a conduit à divaguer (?) vers la rue de Sèvres.
Une autre piste?
Au 14 de la rue de Jessaint, nommée ainsi en 1824, et alors rue de la commune de La Chapelle (depuis 1860, rue du 18ème arrondissement) se tenait
" un grand établissement ayant pour enseigne : aux Vendanges de Bourgogne. Dans ce restaurant les salons sont immenses, on peut mettre aux tables des rallonges, aussi les repas de corps, les banquets y sont-ils à leur aise et les danseurs peuvent s'y livrer aux ébats les plus échevelés. Quoique le restaurant des Vendanges de Bourgogne renferme des salons très vastes, si la fantaisie prenait aux membres du dîner du Bon Bock de se réunir tous le même jour, ils ne pourraient arriver à se caser."
(extrait de " Joseph Forges et le Bon Bock")
Cordialement
Paul
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_Brillat-Savarin
@Paul, une palanquée de "Vendanges de Bourgogne".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_de_la_Fontaine-à-Mulard
D'abord desole pour mon francais, comme c'est pas ma langue native, et je n'ai qu'un clavier QWERTY (donc pas des accents).
J'ai fait une petit etude sur la Glaciere et les etangs de la Glaciere.
Sur le Cadastre napoléonien 1811, on voit (AD94 cote 3P 1041) deux etangs glacieres, au milieu des deux branches de la Bievre, et un batiment de la forme carre+rond au sud, juste au bord de la chemin.
Aujourd'hui l'endroit ou se trouvait l'etang s'appelle Cite florale https://fr.wikipedia.org/wiki/Cité_florale
“La « cité florale » construite sur un terrain instable, entre 1925 et 1930, est une ancienne zone marécageuse sillonnée de petits canaux avec étangs : bâtie sur un ancien étang (d’où tracé polygonal). Sa réalisation est due à la société AEDES.”
http://cafe-geo.net/et-au-dessous-coule-la-bievre/
Domi
A suivre . . .
Merci Olivier.
En fait j'ai ecrit des blogs au sujet du duel de Galois, en Chinois. Pour la Glacière et les étangs:
https://eigolomoh.bitbucket.io/essay/galois_duel.4.html
https://eigolomoh.bitbucket.io/essay/galois_duel.5.html
J'ai lu tous tes articles sur le site de Images des mathématiques "Au tour de Galois". Je les aime beaucoup ; ils sont présentés dans mes blogs:
https://eigolomoh.bitbucket.io/essay/galois_duel.8.html
https://eigolomoh.bitbucket.io/essay/galois_duel.10.html
https://eigolomoh.bitbucket.io/essay/galois_duel.4.html
PS. Pourquoi dis-tu que l’adresse sur les registres de l’hôpital Cochin est le 16 rue Saint Jean de Beauvais ? N’est-ce pas le 6 ?
http://images.math.cnrs.fr/La-vie-d-Evariste-Galois-II.html?lang=fr
Bien sûr, mea culpa, j’avais mal compris. Il semble que la famille avait déménagé ?
Oui mon blog sur Galois sera limité uniquement à son duel ; c’est déjà un peu difficile pour moi de me concentrer sur ce sujet. C’est difficile d’écrire qq chose sans dire une bêtise si on ne maîtrise pas le sujet (comme cette histoire d’adresse).
Justement je voudrais poser une question (peut-être bête et déjà être répondu), à toi et aux gens qui s’intéressent à ce duel.
J’ai présenté dans mon blog des différents éléments de ce duel : quand, ou, qui et les témoins et les preuves. Mais au point le plus important : pourquoi, je n’ai pas grande chose à dire.
Je sais qu’il y a des différentes théories sur ce sujet. Mais tous sont des spéculations. Supposons qu'on découvre que le nom rayé au manuscrit de Galois est bien « Dumotel », nous ne savons que « qui » mais toujours pas « pourquoi ». Pourquoi UN DUEL ? C’était Galois qui avait perdu son amoureuse et qqn lui cherchait à régler le compte ? Ça ne devrait pas être l’inverse ?
Le plus bizarre, et d’où ma (méta-)question : pourquoi il y a si peu de témoignages sur ce duel ?
Quand je lis ce que Dumas et Largier avaient écrit sur l’adversaire de Galois, j’ai l’impression qu’ils ont l’air de dire « oui c’est ce Galois et ce duel que vous le saviez déjà peut-être ». Celui qui avait donné l’info au Précurseur le savait (je pense que ça doit être qqn qui se trouvait dans le cercle mathématique comme il mentionnait « aux sciences exactes un jeune homme qui donnait les plus hautes espérances ») Pourtant ses proches, par exemple son frère Alfred n’avait pas l’air de savoir ce qui s’était passé, sa famille non plus (si on croit Gabriel Demante), et Auguste Chevalier non plus. Pendant tous ces années ? Je pense qu’ils savaient mais ils ne voulaient pas en parler. Mais pourquoi ?
Sur le duel, c’est compliqué pour moi d’en parler car je prépare justement une série de billets sur le sujet pour le site Images des mathématiques. Ca t’embête d’attendre un peu ?
C'est une édition du début du vingtième siècle qui s'inscrit dans une série de livres: Cahiers de la quinzaine.
L'éditeur était sis au 8, rue de la Sorbonne, Paris, le gérant de cette maison d'édition était, semble-t-il, Charles Péguy.