<<Les stylos rouges>>

Réponses

  • Il y a plagiat!
  • La mode du moment...

    J'y vois quand même une erreur de stratégie
    "On a le sentiment que les syndicats sont de moins en moins écoutés. On est là pour les soutenir et on est en parallèle. On regroupe le primaire, le secondaire, on est apolitique. Ce n’est pas quelque chose contre les syndicats, mais c'est quelque chose en plus.".


    En effet, ce n'est que mon avis, mais les syndicats savent donc qu'ils peuvent intervenir et récupérer ce mouvement.
    Et si c'est le cas et si la phrase soulignée est juste...bah...le mouvement deviendra inaudible 8-)

    Autre différence notable : Les Gilets Jaunes n'avaient envie de personne comme intermédiaire et étaient (sont) "tout le monde" (bon disons "automobilistes" au départ).
    Les Stylos Rouges s'ils ne sont que des profs, hum, hum...

    Je n'en parle pas plus car c'est "sulfureux" et ça risque de se déchaîner...je sens que le sujet va être rapidement fermé.
  • Peut-être que Mark Zuckerberg a intégré un générateur automatique de groupe de contestation dans le nouvel algorithme de Facebook France...
  • Dom:

    Le milieu enseignant est, sauf erreur, un milieu très syndiqué. Rien à voir avec la situation des autres employés (hors fonction publique) où le taux de syndiqués est faible. Tout cela pour dire que bien sûr quand tu lances un tel mouvement tu ne craches pas ouvertement à la g... des syndicats si tu veux que le nombre de gens de la fonction publique qui rejoignent le mouvement augmente.
  • Oui et non...tout est relatif.

    Chez les profs, je lis 1 sur 6 est syndiqué.
    Chez les policiers, par exemple, je lis 1 sur 2 voire 3 sur 4.
    La moyenne (privé/public) est de 1 sur 10 si j'ai bien lu.

    Amusant, les Gilets Bleus par contre ont obtenu rapidement quelque chose, "sans rien faire" mais en jouant vraiment le jeu de la négociation avec les syndicats et avant de manifester ou de mener une "action". Evidemment, je ne nie pas que le contexte "ras le bol" a dû peser comme le "ho purée, si la police nous lâche, on est cuit !".

    J'en déduis :
    -si le syndicat est "bien représentatif" (à définir/à arbitrer), alors le rapport de force fonctionne bien.
    -si ce n'est pas le cas, alors niet !

    Un autre paramètre qui me semble le plus pesant :
    -si tu fais grève tout le temps (ne pas se fâcher par rapport à cette expression "faire grève tout le temps", c'est une manière rapide de dire les choses et en aucun cas la routine du café du commerce), les négociations n'aboutissent pas en ta faveur.
    -si tu fais grève rarement, rien qu'une "menace d'action" permet d'aboutir.

    Ceux qui font plier rapidement sont aussi : les taxis, les médecins, qui d'autre ?

    Bon, je sais bien que tout cela est bien plus complexe que je ne le raconte.

    Allez, j'en reste là, c'est mon pénultième message dans ce fil.
  • dom a écrit:
    Allez, j'en reste là, c'est mon pénultième message dans ce fil.

    Un peu bizarre ce que tu dis... t'en restes là ou tu prévois un ultime message ?
  • Dom a écrit:
    Bon, je sais bien que tout cela est bien plus complexe que je ne le raconte.

    Vu le climat social il faudrait être fou pour le pouvoir de cracher à la g.... de la police.
    Je ne suis pas sûr que les profs' puissent se prévaloir de pouvoir bénéficier d'un si bon rapport de force.
    Tant que les enseignants font grève dans leur coin tout le monde s'en fiche ou presque.
    Sur la revendication de revaloriser le point d'indice cela pourrait s'étendre à d'autres secteurs de la fonction publique (il y a des gens qui sont fonctionnaires, plus nombreux que les profs probablement et surtout moins bien payés)
  • Ha ! Omega, non, non, c'est juste pour apporter mon droit de réponse au cas où, ce que je fais : voilà mon dernier message :-)

    Fin de partie, en effet, ils sont "seuls dans leur coin".
    Ils ont pourtant des moyens d'actions légaux mais leurs syndicats "classiques" ne les souhaitent jamais...

    Allez, je file.
  • Je ne vois vraiment pas l'intérêt de créer un mouvement des "stylos rouges". Si les profs veulent protester, ils n'ont qu'à venir grossir les rangs des gilets jaunes.....
    Cela ne risque pas d'arriver car pour ces écologauchobobos, les gilets jaunes ne sont qu'un ramassis de bidochons populistes...hors de question pour cette corporation bien pensante de se commettre avec la vile multitude.....

    Les profs n'arrêtent pas de pleurnicher et de se lamenter mais concretement, qu'ont-ils fait pour endiguer le naufrage d'EDNAT ????

    1)Plus de 40% des profs ont voté Macron dès le premier tour et probablement plus de 80% au deuxième tour....et aujourd'hui, ils ont l'impudence
    de se plaindre des effets de sa politique, alors qu'ils ont plus que toute autre corporation, contribué à son élection en mai 2017.....
    Et d'ailleurs, il y a fort à parier que les mêmes iront koudzokor voter à nouveau Macron en 2022....pour contrer la méchante estremdrwate....

    2)Les profs pleurnichent à propos de leur pouvoir d'achat en berne, mais beaucoup ont voté Bob l'éponge en 2012 et ce dernier a maintenu le
    gel des traitements décidé par Sarkozy en 2007....Les profs sont très majoritairement européistes béats sans comprendre que c'est l'austérité
    imposée aux peuples européens par l'alcoolique du Luxembourg et la mémère de Berlin qui empèche toute revalorisation sérieuse du pouvoir
    d'achat...
    Pour mettre fin à cette politique mortifère, il faudrait proclamer le Frexit (j'entends déjà les cris de cochon des zâmes bien pensantes.....)

    3)Les profs se plaignent de la nullité des programmes et de leurs élèves mais beaucoup d'entre eux ont contribué à ce carnage en pronant le
    laxisme, en surnotant leurs élèves (des moyennes de classe de 15 en anglais, physique ou SVT sont monnaie courante au lycée) et en
    transformant leurs classes en centres aérés.
    Il suffit de voir le contenu de certaines séances d'accompagnement personnalisé en seconde ou en 1ère pour en être
    convaincu (confection de piñatas, atelier couture, tris de déchets,confection de poubelles en papier mâché,relaxation......)
    De plus, beaucoup de profs s'aplatissent devant les adjudants pédagogiques régionaux et appliquent sans discuter les pires élucubrations
    pédagogistes....le passage orklasss est à ce prix....

    4)Les syndicats de profs sont à la ramasse et servent de courroie de transmission pour imposer chez EDNAT les lubies politiquement correctes
    comme l'écriture inclusive sur les affiches de SNES https://www.google.com/imgres?imgurl=https://www.elections2018-education.fr/wp-content/uploads/2018/10/banner.png&amp;imgrefurl=https://www.elections2018-education.fr/pourquoi-choisir-le-snes-et-la-fsu/&amp;docid=2UcmNzCcUxed-M&amp;tbnid=WobKIxBwY9TiAM:&amp;vet=10ahUKEwj2x9rmp9ffAhVryoUKHflRASUQMwgtKAYwBg..i&amp;w=1430&amp;h=500&amp;bih=657&amp;biw=1366&amp;q=SNES des élu.es&amp;ved=0ahUKEwj2x9rmp9ffAhVryoUKHflRASUQMwgtKAYwBg&amp;iact=mrc&amp;uact=8 (comment des profs peuvent-ils à ce point massacrer la langue française ?????).
    Quant à SGEN c'est un nid de pédagogos où se retrouvent de nombreux partisans de l'ignoble destruction du collège orchestrée par Najet...
    Seul SNALC sauve à peu près l'honneur mais c'est un méchant syndicat de droite.....et avouer dans une salle des profs que l'on est de droite
    revient à signer son arrêt de mort sociale.....

    Voici maintenant quelques vraies mesures qui permettraient à EDNAT de retrouver son lustre d'avant mai 1968, quand le système éducatif français était l'un des meilleurs au monde:

    1)Changer le nom du ministère qui redeviendrait le ministére de l'Instruction Publique. Le rôle de l'école est d'instruire et non pas d'éduquer....

    2)Réinstaurer des paliers d'orientation en fin de 5ème et de 3ème....La France a besoin de travailleurs manuels et tout le monde n'a pas envie
    de suivre des études jusqu'au niveau Bac +8.....
    Cela nous évitera d'avoir recours à des plombiers polonais ou à des maçons bulgares.....

    3)Redonner au Bac sont niveau d'antan. Refuser de surnoter et d'appliquer les désastreuses consignes de correction imposées par les
    adjudants pédagogiques régionaux. Le lycée ne doit accueillir au maximum que 30% d'une classe d'âge....comme dans tous les pays
    d'Europe. Cela permettra aux Universités d'accueillir des étudiants de bon niveau et mettra fin à l'ignoble Parcoursup ainsi qu'aux amphis
    peuplés de punks à chien......

    4)La reprise en main disciplinaire avec des sanctions exemplaires contre les fauteurs de troubles (heures de colles les samedis et dimanches, exclusion définitive de ceux qui ne veulent pas travailler et dont le comportement est une entrave au bon fonctionnement d'un établissement
    scolaire)

    5)Relever nettement le niveau du CAPES. Si le système scolaire part en sucette, c'est aussi parce que trop de profs ont un niveau insuffisant
    pour enseigner de la 6ème à la terminale.....

    6)Suppression des ESPE et obligation pour les formateurs et les pédagogos en tout genre d'aller enseigner dans les zones de non droit de
    la République....afin de mesurer concrétement les effets désastreux de leurs méthodes imposées depuis près de 50 ans...
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Les profs sont très majoritairement européistes béats sans comprendre que c'est l'austérité
    imposée aux peuples européens par l'alcoolique du Luxembourg et la mémère de Berlin qui empèche toute revalorisation sérieuse du pouvoir
    d'achat...
    Pour mettre fin à cette politique mortifère, il faudrait proclamer le Frexit (j'entends déjà les cris de cochon des zâmes bien pensantes.....)

    Il n'y a pas d'austérité mais une politique voulue, les allemands seraient bien embêtés si la France devenait une grande puissance.
    Le pouvoir d'achat en hausse ? Pour acheter plus de produits chinois de mauvaise qualité et augmenter le déficit extérieur ! Sans usine en France cela ne vaut pas le coup.
    Vu comme les politiques anglais ont géré le Brexit, on peut imaginer le fiasco d'un frexit.
    1)Changer le nom du ministère qui redeviendrait le ministére de l'Instruction Publique. Le rôle de l'école est d'instruire et non pas d'éduquer...

    Au moins cela ne coûte pas cher.
    2)Réinstaurer des paliers d'orientation en fin de 5ème et de 3ème....La France a besoin de travailleurs manuels et tout le monde n'a pas envie
    de suivre des études jusqu'au niveau Bac +8...

    Sauf qu'en 5ème on ne peut pas vraiment déterminer qui peut faire un bac+8.
    C'était valable en 1970 quand on entrait dans une banque avec le bac, mais de nos jours tous les artisans ont besoin de connaissances en comptabilité, droit... ils ne les ont pas et beaucoup font faillite.
    3)Redonner au Bac sont niveau d'antan.

    Celui des années 1970 avec ses maths figées et son excellence (qui rime avec décadence ce qui a fini par arriver) pour produire des ingénieurs dont 80% ne se souviennent plus de leur cours de maths 10 ans après ?
    5)Relever nettement le niveau du CAPES. Si le système scolaire part en sucette, c'est aussi parce que trop de profs ont un niveau insuffisant
    pour enseigner de la 6ème à la terminale.....

    Avec un DEUG d'antan le niveau était suffisant pour enseigner, il faudrait augmenter le niveau des licences au moins par deux puis que les collèges et lycées puissent recruter directement.
    6)Suppression des ESPE et obligation pour les formateurs et les pédagogos en tout genre d'aller enseigner dans les zones de non droit de
    la République....afin de mesurer concrètement les effets désastreux de leurs méthodes imposées depuis près de 50 ans...

    C'est un peu comme la prison c'est l'honnête citoyen qui paye.
  • Pour le ralliement aux gilets jaunes, va donc lire la page ou sur un autre forum que tu fréquentes, tu verras que les profs sont nombreux et depuis le début du mouvement...

    Pour les votes en 2017, je n'ai pas du tout les mêmes chiffres. Mais tu dois avoir un lien pour confirmer...

    Pour les syndicats, je suis plutôt d'accord. Donc pourquoi un mouvement hors-syndicat te gênerait ?
  • Ramon Mercader a écrit:
    .La France a besoin de travailleurs manuels et tout le monde n'a pas envie
    de suivre des études jusqu'au niveau Bac +8.....

    Cette idée que le travail manuel serait abondant est une fiction. La brandir permet de se donner bonne conscience.
    Les usines sont parties à l'autre bout de la planète ou à l'Est de l'Europe. Plus rien ne se répare (ou presque), on jette et on rachète.

    Voilà à quoi ressemblera l'avenir:

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/vous-le-partagerez-aujourd-hui/auchan-va-experimenter-un-magasin-sans-caisse-ni-employe-les-derniers-humains-seront-des-clients_3092647.html


    On va vers une société où il y aura des personnes surnuméraires économiquement: pas assez de travail rémunéré pour les gens peu qualifiés. Que fera la société de ces personnes?
  • @Fin de Partie : Comme ton pseudo l'indique tu es plutôt pessimiste et défaitiste non?
    L'avenir serait : trop de gens, pas assez de travail? Mais enfin, ce sont les gens qui créent le travail et non l'inverse! Donc allez au boulot! Aujourd'hui le travail n'est plus de trouver un bon job, mais de créer des jobs!

    Pour ce qui est du travail manuel, c'est ce que certain appellent la "compétitivité" qui est en cause dans sa disparition de France : quand un artisan peintre doit payer 2000€ un salarié qui n'en touche à la fin que 1200, sans compter ses propres charges : cotisations sociales, caisse de retraite etc, et à la fin de tout ça, il aura droit à un petit coup de barème progressif!
    Alors il est obligé de facturer aux clients. Et alors les clients appellent des sociétés qui facturent moins parce qu'elles ont moins de charges...
    Enfin, tu le sais déjà je suppose.

    "les gens peu qualifiés. Que fera la société de ces personnes?"
    Comme disait un certain Kennedy,
    Kennedy a écrit:
    "Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays. "
    C'est aux gens (ie à nous) qualifiés ou pas, de faire avancer la société, l'inverse est juste débile (au vrai sens, c-à-d faible, affaiblissant).
  • Mais enfin, ce sont les gens qui créent le travail et non l'inverse! Donc allez au boulot! Aujourd'hui le travail n'est plus de trouver un bon job, mais de créer des jobs!

    En plus avec l'aide de l'Education Nationale : https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/31/2933121-quand-parents-creent-ecole-sauver-celle-village.html
  • Blacksheep1 a écrit:
    L'avenir serait : trop de gens, pas assez de travail? Mais enfin, ce sont les gens qui créent le travail et non l'inverse! Donc allez au boulot! Aujourd'hui le travail n'est plus de trouver un bon job, mais de créer des jobs!

    Donc le chômage est de la faute des chômeurs ? Avec plusieurs millions de chômeurs, sûrement… (td)
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Qui en doute? :-D
  • Blacksheep1 a écrit:
    L'avenir serait : trop de gens, pas assez de travail? Mais enfin, ce sont les gens qui créent le travail et non l'inverse! Donc allez au boulot! Aujourd'hui le travail n'est plus de trouver un bon job, mais de créer des jobs!

    Les êtres humains travailleront toujours. Mais seul le travail rémunéré permet aux gens de vivre parce que de nos jours sans monnaie on ne peut pas vivre décemment.
    Je n'ai pas le goût d'exploiter les autres. ( )
  • Mouton Noir a écrit:
    C'est aux gens (ie à nous) qualifiés ou pas, de faire avancer la société, l'inverse est juste débile (au vrai sens, c-à-d faible, affaiblissant).
    La faire avancer vers où?
    C'est quoi la raison d'être de la société?
  • @Shahd'Ock : Vers où on veut, c'est un peu ce qu'on appelle la liberté, non?
  • @nicolas : Qui sont "les chômeurs" ? Sûrement pas une caste bien définie!
    Je n'ai volontairement pas employé ce mot, parce qu'il ne veut rien dire. En tout cas il est trop flou.
    J'ai parlé de 'pas assez de travail', et dans ton esprit tu penses immédiatement à quoi? Au fameux "les chômeurs".
    Mais tu sais, je connais des gens que tu qualifierais de chômeurs qui travaillent plus que d'autres que tu ne qualifierais pas ainsi.

    En fait, le chômage est un indicateur parmi d'autre pour tenter de mesurer la santé d'une économie.
    Ce n'est pas pour mesurer le degré d'esclavage d'une civilisation, puisque, conformément à ce que pense ce joyeux Fin de Partie, si le salariat était synonyme d'exploitation, alors au contraire un fort taux de chômage comme en France indiquerait que la population n'est pas (beaucoup) exploitée!

    Ceci étant dit, ayant déjà travaillé comme distributeur d'imprimés publicitaires, je ne nie certainement pas que l'exploitation existe...
  • BlackSheep1 a écrit:
    si le salariat était synonyme d'exploitation, alors au contraire un fort taux de chômage comme en France indiquerait que la population n'est pas (beaucoup) exploitée!

    Tu méconnais la perversité du système. Les 10% de chômeurs sont là pour rappeler aux autres qu'ils ont intérêt à se tenir à carreau et être bien obéissants s'ils ne veulent pas aller grossir les rangs des "bienheureux" chômeurs. Rappeler en permanence aux salariés qu'ils peuvent perdre leur emploi, c'est un bon moyen (avec les crédits à la consommation/maison) pour éviter que les gens soient trop revendicatifs et soient dociles. Quand tu as plus de 45 ans et que tu n'es pas PDG d'une entreprise tu pressens que cela ne sera pas facile de retrouver un emploi décent si jamais tu venais à perdre celui que tu as.

    En France le travail n'a de réalité que s'il compte dans le PIB. Chômeur est défini par le bureau international du travail (une structure dépendant de l'ONU si je me souviens bien). Par exemple, si quelqu'un travaille une seule heure (et pas deux) dans un mois il ne peut pas être compté comme chômeur au sens de la définition du BIT si je me souviens toujours bien.
  • Pour la perversité du système, je suis bien d'accord (eh oui je ne suis pas toujours optimiste).
    Pour les crédits bancaires, c'est bien évident.

    En fait, pourquoi les gens acceptent-ils de travailler? Pour avoir de l'argent (en général). Qu'est-ce que l'argent? C'est une truc sans valeur (au départ) que promettent les employeurs et que créent les banques centrales et commerciales.
    Mais une fois que l'argent créé par les crédits bancaires est injecté réellement dans l'économie, cet argent a une valeur, il est devenu en quelque sorte le travail de celui qui rembourse le crédit.

    Le truc fou c'est donc que les gens travaillent en fait pour de l'argent ie pour un truc qui n'a de valeur justement que parce qu'ils travaillent pour en avoir!

    Mais pourquoi donc les gens (la plupart) ont-ils un tel comportement?
    Justement parce que comme les autres le font, si nous on le fait pas on n'a même pas de quoi subvenir à nos besoins primaires.
    Encore les moutons de Panurge...
  • Blacksheep1 a écrit:
    Justement parce que comme les autres le font, si nous on le fait pas on n'a même pas de quoi subvenir à nos besoins primaires.

    Les choses sont plus compliquées. Un certain nombre de gens deviennent malade quand ils perdent leur emploi.
    Et ce n'est pas seulement à cause de la baisse de revenu. La plupart des gens se définissent par leur profession, ne pas travailler est généralement vécu comme un handicap social, une honte. Tout tourne autour de l'emploi dans cette société pour la plupart des gens. Beaucoup de gens s'ennuient quand ils arrivent à la retraite ou qu'ils traversent une période de chômage prolongée (le chômage de longue durée ne fait qu'augmenter si je me souviens bien) et cela atteint leur moral.
    Par ailleurs, la société crée des envies (par exemple, avoir un écran tv toujours plus grand pour regarder en plus gros BFM TV), avoir une plus grosse voiture que son voisin etc. Il faut de l'argent pour assouvir ces envies.

    PS:
    Cela m'a fait repenser à ce livre, qui date du début des années 70 mais dont l'actualité est encore brûlante:
    La société de consommation de Jean Baudrillard.
  • Dans la phrase que tu cites de mon précédent message, j'incluais évidemment les besoins "psychologiques" de reconnaissance, gratitude etc, comme des besoins primaires.

    Mais à la fin, emploi, argent, voire même religion ou appartenance à une communauté, association ou autre, tout cela, même si ça semble des attributs extérieurs, ne relèvent in fine que de l'état d'esprit collectif.

    Je peux, dans ces eaux-là, te conseiller le livre d'Eckhart Tolle, The power of now. (il y a forcément des traductions).
  • Je crois que FdP lit l'anglais.
  • Je connais ce livre (traduit par une maison d'édition québecquoise en Français, "le pouvoir du moment présent") mais je ne suis pas fan de ces c... new age. Il y a une radio parisienne (avec une écoute en streaming possible) qui doit encore diffuser ses enseignements tous les matins vers 6h (mais en Anglais). On trouve sur Youtube ce livre en version audiolivre (en Français).

    PS:
    Eckhart Tolle, son fonds de commerce, c'est le lâcher prise, l'impermanence des choses, le "philosopher c'est apprendre à mourir" comme aurait dit Montaigne, il est contre le tout à l'égo.
    Je préfère lire les aphorismes de Cioran, si tu parviens à terminer "Sur les cimes du désespoir" sans te mettre une cravate en chanvre autour du cou tu es paré à toutes preuves. B-)-

    PS2:
    Spéciale dédicace à Samok:

    "Je vis parce que les montagnes ne savent pas rire, ni les vers de terre chanter" (extrait du recueil d'aphorismes déjà cité)
  • Mouton Noir a écrit:
    En fait, pourquoi les gens acceptent-ils de travailler? Pour avoir de l'argent (en général). Qu'est-ce que l'argent? C'est une truc sans valeur (au départ) que promettent les employeurs et que créent les banques centrales et commerciales.
    Mais une fois que l'argent créé par les crédits bancaires est injecté réellement dans l'économie, cet argent a une valeur, il est devenu en quelque sorte le travail de celui qui rembourse le crédit.
    Les gens travaillent pour subvenir à leurs besoins, ie produire de la nouriturre, une maison etc...
    Ensuite, comme on vit en société, plutôt que chacun produise sa propre nouriturre, sa propre maison, etc, le chaque travailleur va produire ce pour quoi il est compétent, et l'échanger contre une ce dont il a besoin représentant une quantité de travail (en théorie) équivalent.
    À ce point, les gens travaillent donc toujours pour subvenir à leurs besoins, mais pas directement puisqu'il y a des échanges.
    Comme le troc c'est trés beau mais quand même assez compliqué, on a recours à l'argent comme équivalent universel. Ce n'est donc pas "un truc sans valeur qui sort de nulle part", mais un équivalent-travail. Évidemment, la quantité de travail que représente une unité d'argent dépend de la masse monétaire en circulation, toussa, toussa.
    Toujours est-il que tu peux refuser de travailler pour autrui si ça te chante, mais pour subvenir à tes besoins tu vas bien être obligé de travailler quand même.
    Maintenant, si tu prends un travailleur, que tu lui fais fournir une quantité de travail supèrieure à ce qui est nécéssaire pour subvenir à ses propres besoins, mais que tu lui verses un salaire équivalent juste à ce dont il a besoin, ben tu as gagné gratuitement du travail, donc de l'argent...
  • Bonjour ,
    Shah d'Ock a écrit:
    ben tu as gagné gratuitement du travail
    je connais quand même beaucoup d'employeurs qui travaillent bien plus que leurs employés . Sans compter les risques pris .
    Cordialement
  • @Fin de partie : je ne connais pas cette radio parisienne.
    Et évidemment Eckhart a bien su monnayer sa doctrine, mais je ne vois pas en quoi ce fait est un argument contre sa doctrine.
    Je préfère tout de même la "force vitale" comme dirait Nietzsche plutôt que des aspirations mortifères de dépressifs qui ne mettent pas en pratique ce qu'ils disent... (sans mauvaise pensée).
  • Shah d'ock a écrit:
    on a recours à l'argent comme équivalent universel. Ce n'est donc pas "un truc sans valeur qui sort de nulle part", mais un équivalent-travail. Évidemment, la quantité de travail que représente une unité d'argent dépend de la masse monétaire en circulation, toussa, toussa.

    Justement tu passes trop vite sur le "toussa toussa"! L'argent n'a pas de valeur parce qu'il est créé sans n'être rattaché à rien. La preuve, c'est que si l'argent était vraiment un équivalent travail, il n'y aurait pas eu la crise des sub prime.

    Le fait que l'argent puisse être échangé contre du travail repose sur le bon vouloir des gens qui travaillent justement pour de l'argent. Mais en fait, en général ce n'est justement pas leur bon vouloir mais plutôt leur crédulité (au bon sens du terme) due elle-même à l'éducation : dès l'école on nous apprend qu'il faudra faire un métier plus tard pour gagner de l'argent, on appelle ça l'orientation.

    Il y a vraiment besoin de comprendre ce qu'est l'argent pour comprendre comment fonctionnent les choses. Et entre la monnaie scripturale utilisée de nos jours principalement, et le troc, il y a eu des tonnes d'autres systèmes : l'étalon or etc etc...
  • fm_31 a écrit:
    je connais quand même beaucoup d'employeurs qui travaillent bien plus que leurs employés . Sans compter les risques pris
    Tout-à-fait d'accord, l'argent n'est pas seulement du travail, mais aussi du risque. Croire que l'argent est seulement l'étape d'évolution après le troc c'est en fait la "théorie quantitative de la monnaie" qui dit que l'argent n'interagit pas sur l'économie. Ce qui est évidement contredit par les faits.
  • Mouton Noir, tu sembles confondre "ne pas avoir de valeur fixée" et "ne pas avoir de valeur".
    fm a écrit:
    je connais quand même beaucoup d'employeurs qui travaillent bien plus que leurs employés
    Je ne dis pas le contraire. Si la rémunération de chaque personne est équivalente à la quantité de biens produites par le travail de cette personne, alors effectivement, ces employeurs, ayant produits plus de biens que leurs employés, gagnent plus. Mais je te parle de quelque chose d'autre, à savoir d'employer des gens et de leur verserun salaire inférieur à la quantité de biens produits.
  • fm a écrit:
    Sans compter les risques pris .
    Le problème, c'est que le risque n'est pas un bien, une richesse. On ne peut pas acheter ou vendre du risque. La valeur de l'argent (ce que l'on peut acheter avec une unité d'argent) ne dépend pas de la quantité de risque prise par les uns et les autres.
  • La valeur de l'argent (ce que l'on peut acheter avec une unité d'argent) ne dépend pas de la quantité de risque prise par les uns et les autres.
    Justement si, plus de risque plus de gain ou de perte possible, comme les effets de leviers.
  • Eh oui[large]![/large] https://www.20minutes.fr/societe/2409835-20190108-demarrer-cours-9h-mesure-profitable-eleves

    A la modération : mais pourquoi autant de messages sur le travail et l'argent mais sans rapport avec Blanquer ne sont pas effacés? Ou au moins regroupées dans un seul message.
  • @soleil vert : en disant eh oui, tu es d'accord ou pas pour passer les cours à partir de 9h??
  • J'ai écrit "Eh oui!" avec un [large]![/large] ça change le sens : c'était pour dire que plus rien ne m'étonne dans médiocrité toute mauvaise idée est bonne à prendre!
  • Ah ok je me disais bien aussi...
    Comme si travailler à 8h ou 9h allait changer le niveau.
  • Soleil Vert:

    L'école ne flotte pas au dessus de la société dans l'éther.

    Le chômage massif et donc le manque d'emplois peu qualifiés impactent l'Education nationale indirectement.*
    Les enseignants sont chargés de décider, ou au moins institutionnaliser ce choix, de qui va vivre smicard toute sa vie et qui va obtenir un emploi décemment payé. Je schématise un peu peut-être mais c'est la tournure que prennent les choses. Une société où ton avenir dans la société est grandement fonction de ce que auras fait à l'école entre 4 et 25 ans.

    *: A une époque tu pouvais n'avoir que le certificat d'étude et un jour devenir cadre. Aujourd'hui je pense que c'est une quasi-fiction un même parcours professionnel.
  • Mouton Noir a écrit:
    Justement si, plus de risque plus de gain ou de perte possible
    Peut-être dans certains cas très spécifiques, mais la règle générale n'est pas telle que tu et fm la décrivez. Le patron de Renault, il prend quoi comme risque (hormis de se faire attrapper au Japon parce qu'il a enfreint la loi)?
    Quand j'étais enfant là où j'habitais il y avait des moutons, et laisse-moi te dire que les moutons noirs suivaient le troupeau comme les autres.
  • Le patron de Renault a, de part la structure en conseil d'administration etc, le pouvoir de réviser presque lui-même son salaire. On comprends alors certaines choses. Qui a parlé de risque dans ce cas? Renault ne lui appartient pas.

    Pour les moutons noirs, ça ne t'aura pas échappé qu'il s'agit d'une métaphore, tout comme, je suppose, ta dernière réponse...
  • Certaons considèrent que le fait de gagner plus d'argent que ses salariés se justifie par la pfise de risque. Ceux-là devront alors m'expliquer les risques pris par le patron et par les propriétaires de Renault.

    Si tu veux que j'explicite ma métaphore: pour quelqu'un qui pense à rebrousse-poil, tu nous ressers quand même pas mal de poncifs de l'idéologie dominante.
  • C'est quoi l'idéologie dominante? Taper ou être taper? that's the question(:P)
  • Plus sérieusement : tu demandes le risque des actionnaires? Achètes des actions Renault si tu penses que tu ne perdras jamais d'argent!
  • Bonjour,

    @Shah d’Ock : tu écris que le risque ne s’achète et ne se vend pas.
    J’ai passé vingt ans à acheter et revendre du risque. J’ai donc un peu de mal à décoder ce que tu as écrit.
    Prenons deux exemples :
    - Quand on s’assure contre l’incendie de sa voiture, on vend le risque qu’elle soit brûlée (lors d’une manifestation de Gilles et John) et l’assureur achète ce risque, non ?
    - Quand on vend pour un milliard de dollar US et qu’on espère acheter dans quelque temps un bien pour cette même somme mais dans une autre monnaie, on vend le risque de change à sa banque qui achète ce risque (et le revend sur le marché des changes), non ?
  • @fdp http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?9,1754320,1757228#msg-1757228 mais on a déjà lu cela 100 fois et c'est sans rapport avec Blanquer.

    Pourquoi ne pas ouvrir un fil de message sur la titrisation et Carlos Ghosn?

    edit : @fdp toujours aucune remarque sur les propositions de Blanquer...
  • Soleil_Vert:

    Aucun rapport?

    Comment crois-tu que dans le passé (30 ans minimum en arrière) on réglait les problèmes?

    On virait les gens qu'on n'avait pas envie de voir au lycée en les envoyant vers des filières orientées enseignement professionnel. A cette époque-là quand on suivait cet enseignement on pouvait encore espérer avoir un emploi décemment payé. Ce qui fait que les enseignants n'avaient pas de scrupules à pratiquer cette orientation.
    De nos jours la situation a bien changé. Ne pas le voir c'est faire l'autruche. Mais je comprends bien aussi que des enseignants ont pour (seule) priorité leur conditions de travail.

    PS:
    Et encore plus loin dans le passé, quand on sortait de l'école avec un certificat d'étude, obtenu en cours du soir, on pouvait espérer un jour être cadre. Qu'en est-il aujourd'hui?
  • Yves, d'accord, je me suis mal exprimé. Ce que tu vends à tes clients, c'est l'opposé du risque, appelons ça de la tranquillité d'esprit. Maintenant, l'entrepreneur qui prend un risque ne vend pas pour autant de la tranquillité d'esprit à quiconque. La quantité de risque qu'il prend n'influence pas la valeur de marchandises produite par son entreprise. Or ce que se partagent l'employeur et les salariés sous forme de rémunération, c'est bien le revenu généré par la production et la vente des marchandises.

    Évidemment on pourrait répondre que si si, il vend de la tranquillité d'esprit à ses salariés, qui n'auront pas à mettre la clé sous la porte en cas de faillite. Sauf que:
    1/ en cas de failite ils se retrouveront aussi au chômage,
    2/ on ne leur a pas demandé leur avis. Si chaque salarié avait l'opportunité de voir son salaire augmenté à condition qu'il rembourse la différence en cas de faillite, je suis à peu près sûr de ce que choisirait la majorité.
    3/ le risque dont il s'agit, c'est celui de perdre l'investissement initial. Une fois que celui-ci est remboursé par les bénéfice, le risque est le même pour tout le monde.
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