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Au cœur de la physique, le concept ?

Bonsoir, je trouve intéressante la question de L2M.
Que dit-il entre les lignes ?

Il dit que notre univers est régi par des constantes, or une constante est nombre, concept mathématique.
On en a "une", primordiale, essentielle qui est la constante de structure fine, dite aussi constante de couplage, alpha.
L'académicien Christian J.Bordé dit à propos de la constante de structure fine alpha : « Tout l’électromagnétisme devrait pouvoir être décrit au moyen de cette seule constante... On peut discuter ce point de manière plus concrète au moyen de l’équation de Dirac », bas de page 815

Couplage, mais aussi ... inter-action ... dualité ?
L'académicien Pierre Fayet note : « La charge de l'électron est une quantité à la fois mesurée et sans dimension ... le coulomb, unité de charge électrique, est une unité dérivée des unités mécaniques et même géométriques ... tout en étant bien sûr lui aussi sans dimension », annexe 6 p. 24 à 27. On a là le discret et le continu.
http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?43,1712328,1712328#msg-1712328

Que couple-t-elle encore ?
Entre autres, un univers paramétré selon les unités de Planck et notre univers puisque $\alpha.q^2 = e^2$, avec q la charge de Planck, et e la charge élémentaire, virtuelle et réelle.

Autre couplage : "la célérité de l'électron sur la première orbite circulaire de l'atome de Bohr relativiste et la vitesse de la lumière dans le vide", voir § "Historique" concernant $\alpha$ et la vitesse de la lumière.

Et en poursuivant la logique, de métaphore en métonymie, l'indéfini et l'ordre, le temps et l'espace, l'énergie et la matière, l'onde et le corpuscule, l'électromagnétisme et la gravitation ...

L'observateur semble lié à la surface de ce miroir et mon interprétation de la lumière est celle de l'émergence de l'espace-temps (qui est énergie) à la surface du miroir. De fait, l'univers réel est observable, car il a ces limites sur lesquelles la lumière se réfléchit.

Il me semble alors plus aisé de comprendre la relativité. La constante alpha est un rapport absolu (sans dimension, à l'instar d'un angle par exemple) et la vitesse de la lumière est tributaire de ce rapport calculé par l'observateur.
Puisque ce rapport est une constante, il doit l'être quel que soit l'observation des objets en mouvement, ce qui implique la distorsion de l'espace -temps. La mathématique dicte bien sa loi sur ces objets.

Réponses

  • Suite à notre échange sur http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?44,1706058

    Ltav, ce que tu formules scientifiquement sur CJ Bordé correspond tout à fait au sens que j'en avais extrait :
    " il propose de définir un nouveau potentiel intégrant cette charge pour qu'elle disparaisse de l'équation de Dirac

    Je propose en effet de
    2) Comparer, compte tenu de codata (recherche des valeurs sur le lien "Values"), les valeurs numériques de
    $10^{-44}\alpha^{-3}$ et de $e^{2} = \alpha.q^{2}$,
    Soit http://tinyurl.com/ycszsoo5 et http://tinyurl.com/y9gbk52c approximatifs

    Proposition : comparer aussi
    $10^{-11}\alpha^{-1} - 10^{-11}\alpha^{1/2}$ et $q^{1/2}$
    Soit http://tinyurl.com/y8bbcu6t et http://tinyurl.com/ybuuqgqx .... quand même !

    Dans l'envers du décor, $10^{-11}\alpha^{1/2}$ pourrait-il être le coût de cette information $q^{1/2}$ ?
    C'est osé, mais, avec ce calcul appliqué à l'électron, on reçoit le nombre $6,2415092406.10^{18}$,
    soit presque le nombre de charges élémentaires de $1,6021765913.10^{-19}C$ pour un coulomb.
    $1,6021766208(98).10^{-19}C$ pour codata 2014 http://tinyurl.com/y8w3s9n4
  • Robusta : j'ai regardé tes liens, merci. Essaie d'expliquer plus en détails ce que tu fais : pourquoi comparer ces nombres précisément ? Qu'appelles-tu le "coût de l'information" et qu'en déduis-tu exactement pour l'électron ?

    Il n'y a pas de mal en soi à trouver des coïncidences numériques en physique à condition d'être rigoureux dans ses raisonnements et essayer de proposer une explication intéressante.

    Un exemple fameux est celui de Maxwell qui a compris que la lumière était une onde électromagnétique après avoir calculé des valeurs très proches pour la vitesse $c$ de la lumière et la vitesse $\displaystyle \frac{1}{\sqrt{\epsilon_0\mu_0}}$, apparemment sans rapport, des ondes solutions de ses équations d'électromagnétisme (où $\epsilon_0$ et $\mu_0$ sont respectivement la permissivité diélectrique et la perméabilité du vide).

    N.B. Pour la petite histoire, Pauli ou Dirac se livraient à des spéculations quasi-métaphysiques sur les constantes physiques de l'Univers (surtout la constante de structure fine $\alpha \approx 1/137$ pour Pauli, qu'il reliait à l'alchimie et la Kabbale).
  • Ltav, oui, je sais cela et je ne suis pas innocent sur ces résultats qui ne prouvent rien, comme par exemple utiliser 0,27/37 = 0.00729729 pour alpha où $2,7*3,7\approx 10$.
    Après avoir trouvé cette approximation entre $10^{-44}\alpha^{-3}$ et $e^{2} = \alpha.q^{2}$,
    compte tenu de la "charge" qui pour moi s'est imposée au cœur de unités de Planck après des mois d'occupation sur ce puzzle,
    alors même que "La charge de Planck n’a pas été définie ni proposée à l’origine par Planck",
    Il m'est apparu possible, dans les calculs sur les valeurs numériques et sur le sens des attributs,
    qu'elle en soit le ciment, l'unité des unités de Planck, leur quantum d'interaction.
    Devant son rôle omniprésent, omnipotent, et les dimensions qu'elle revêt des propriétés du vide,
    il m'était incompréhensible qu'elle ait cette place centrale sans être aussi sans dimension, puisqu'elle semblait animer tous les rôles.
    En cherchant sur le web, j'ai trouvé ces travaux de CJ Bordé et de Pierre Fayet, tous deux académiciens.
    J'en suis venu à penser que le siège de cette charge était un nœud à la surface du discret][continu et qu'il s'y trouvait la signature d'un concept :
    la constante de structure fine, dite aussi constante de couplage, nommée alpha par les physiciens.
    A la limite, peu importe la numérologie, tant qu'on ne sait pas calculer cette constante.
    Elle ne représente ici que l' avatar dimensionné de q², interaction, que j'appelle @ (j'ai déjà exprimé sur ce forum un peu de cela sous un autre alias qui a explosé en plein vol ), et donc fonction d'alpha selon CJ Bordé.

    Vu plus haut : en posant @$10^7 = [(\alpha^{-1} – \alpha^{1/2})10^{-11}]^{4}$ , alors la valeur numérique de $(\alpha@10^{7})^{1/2}$
    est très proche de celle de l’électron, $1,6021765913.10^{-19}$.
    Le $10^{7}$ est dimensionné, car il vient des caractéristiques du vide, espace-temps et géométrie où apparaît $\pi$.
    Dès lors ce nœud est à la croisée des transformations suivantes où les constantes dimensionnées n'ont pour origine qu'alpha sur l'espace-temps C

    la valeur numérique de $q^{2}/10^{7}$, ie @, est équivalente à celle
    du quantum $m.l/c^{0}$, c'est à dire au repos (voilà le puissance zéro VS Axione du Choix)
    du quantum h$/c^{1}$
    du quantum $G.m^{2}/c^{2}$

    Si d’aventure il y avait une logique ici, que ces in"form"ations constituaient un noeud Borroméen mathématique, une relation d'équivalence (Noether), alors il y a aurait à dire sur la nature de ces éléments. http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?43,1712328
  • Bonjour Robusta,

    Merci pour ces précisions, je comprends un peu mieux. Tu recherches effectivement, comme beaucoup de physiciens, des coïncidences numériques entre diverses constantes de la physique en essayant de comprendre leur pourquoi.

    La plupart des scientifiques sont des mystiques numérologistes dans l'âme. Toutefois, si certaines coïncidences sont heureuses, beaucoup apportent de fausses joies. Il faut juste s'y préparer pour une recherche efficace. L'ennemi du mathématicien n'est pas le faux mais le trivialement vrai, qu'il produit en bien plus grandes quantités dans ses recherches que les erreurs. Vérifie si tes approximations avec des puissances de $\alpha$ ne seraient pas la conséquence d'un développement limité en $\alpha$ justement. C'est ce qu'il me semble à première vue.

    Par ailleurs, la constante de structure fine semble plus "extraordinaire" que la charge de l'électron. Des physiciens comme Pauli ou Feynman y voyaient une sorte de clé de l'univers et de notre connaissance, reliant toutes les grandes branches de la physique grâce aux constantes dans sa formule : $h$ pour la mécanique quantique, $e$ pour l'électromagnétisme, $c$ pour la théorie de la relativité. Il a été montré par des astrophysiciens que cette constante n'a pas varié depuis les débuts de l'univers (on est moins sûr pour les autres...).
  • @Ltav,
    j'aurais dû le préciser, il n'y a aucune coïncidence, aucune numérologie, aucun hasard, juste la manipulation des formules en respectant les dimensions, je suis passé par 36 schémas avant d'en arriver à la simplicité de ce trio.

    Les approximations qui apparaissent sont le fait que, par exemple, q² n'aura pas tout à fait la valeur numérique que $ml10^7$, car les labos mesurent des éléments distincts référencés sur codata, alors qu'en manipulant les formules de Planck tu peux facilement trouver cette équivalence, ce qui d'une certaine manière prouve que les résultats des labos sont extrèmement fins
  • Oui, je respecte tout à fait ta recherche, Robusta. Je ne parlais pas de numérologie ou de coïncidence comme une chose péjorative - au contraire même.

    Si tu trouves une équation entre différents paramètres, ça serait encore plus intéressant que des approximations. Il faudrait alors la poser au propre de façon littérale - et idéalement la démontrer mais ça peut aussi faire une conjecture pertinente.
  • Robusta, si tu veux bien, maintenant pose clairement dans un nouveau post sous le titre "Conjectures" (si tu ne les as pas démontrées) les équations/approximations que tu as trouvées, sans aucun autre texte - sauf bien sûr quelques mots usuels et les définitions très courtes des paramètres/constantes en jeu. Utilise le signe $=$ ou $\approx$ et non plus des mots comme "équivalent à", "comparer", etc. Pour l'instant, l'information est encore dispersée dans des textes d'interprétations. Voyons les équations d'abord, ensuite leurs explications possibles. Je regarderais quand je pourrais.

    Merci et bonne nuit.
  • Merci beaucoup pour ton attention.
    Il va me falloir du temps pour cela. Demain balisage rando. A bientôt
  • Bonsoir Robusta,

    Pardon, je ne t'avais pas répondu.
    Je t'en prie O.K, bonne "rando(nnée ?)".
  • Randonnée, oui. Cela consiste bénévolement à changer, repeindre les balises des GR qui nous sont alloués, voire à rendre praticable les sentiers envahis pas la végétation.
  • Bonjour Robusta,

    Ah O.K., merci.

    N.B. Défricher, baliser ou simplement se promener est aussi une belle image de la recherche scientifique (et philosophique) ;-)

    Péguy parlait de Descartes comme de "ce cavalier français qui partit d'un si bon pas" (je cite approximativement).
  • Bonjour et suite du topic.

    Mon dépôt a été publié par Hal au bout d'un mois : Ontological Math][Physics mirror between Noether and Planck (anglais de Google translate)
    C’est une très grande satisfaction et un encouragement tant attendu depuis de longues années d'incertitude. Voici la traduction légèrement modifiée de mon interprétation sur cette possible unité déduite des unités des Planck. Les liens et références sont sur le pdf de Hal.

    Miroir
    °En Maths : indéfini][ordre, imaginaire][réel, irrationnel][rationnel, un][multiple, premier][composé, primezêta][zêta, impair][pair,Goldbach][Matiyasevich, arithmétique][géométrie, ... nul = 0][1 = ei$\tau$ avec $\tau$ = 2$\pi$ et $\pi$, comme l’observateur, est à la surface du paradoxe.
    °En Physique : chaos][ordre, discret][continu, MQ][RG, permittivité][perméabilité, intriqué][local, temps][espace, énergie][matière, onde][corpuscule, électromagnétisme][gravitation, ... vide = 0][1 = ${\epsilon_0\mu_0 c^2}$ et $\pi$, comme l’observateur, est à la surface du paradoxe.

    Itération
    La surface du miroir sur laquelle se trouve l’observateur est comparable à un nœud de symétries : le couple indissociable principe][image à l’instar de e = mc2 par exemple. La dynamique de l’image envers son antécédent dérive inéluctablement du déséquilibre des attributs des faces du miroir qui reste un. L’information, intrinsèquement interaction, qui en résulte est à la fois absence et présence de limites, de dimensions. La relativité de l’observation est ainsi le résultat des sévères contraintes du couplage et de sa constance sur les attributs en même temps imaginaires et réels de ce nœud.
    "L'incommensurable n'est-il pas d'une manière général ce qui échappe à la raison, ou encore ce dont la raison ne peut rendre compte puisque la raison comme ratio est d'abord une capacité de mettre en rapport ? Ce qui laisserait supposer que raison et mesure sont non seulement liées, mais s'identifient”. Structure fine de ce miroir, l’alpha conceptuel du physicien est une constante à la fois nombre et rapport qui génère la dualité élémentaire onde][corpuscule ; c’est aussi le ratio de leur mouvement.
    Soit @ = f($\alpha$), ce quantum d’interaction fonction d’alpha associé à l’espace/temps, géométrie de l’observateur. Cette in”form”ation émerge en dimension sur deux caractéristiques du vide liées à $\pi$ ; elle est au centre de l’entrelacs, conformément au slogan “ordre+nombre=géométrie” de Rafael Sorkin qui motive en trois mots le théorème de David Malament.
    Ontologiquement ses transformations, héritées des attributs du nœud borroméen principe][image, bouclent en mode itératif ; l’évolution se fait grâce à la contradiction. Les relations y sont équivalentes et les grandeurs homogènes ne dépendent que de l’invariant @, du temps et de la longueur. Les unités de Planck révèlent cette économie de moyens scellée par le théorème de Noether : de métaphore en métonymie, du stade du miroir q2][ml à l’identité, il y a dynamique du [réfèrent], des signifiants [ c0,c1,c2 ] en évolution exponentielle, des signifiés [particule,action,gravitation].

    avatar $\;\;\,$ du $\;\;\,$ duo $ \;\;\,$ q2
    définit la suite géométrique
    c0@=ml $\;\;\,$ c1@=h $\;\;\,$ c2@=Gm2
    Vérification des valeurs numériques (pdf Hal)
    @ = q2/107 = ml/c0 = h/c1 = Gm2/c2

    Spin
    Spin ( 0, 1/2, 1, 2 ) pour ( @, ml, h, Gm2 ) ?
    et remarque de Frédéric Elie :
    « la nature géométrique correspondante des étapes itératives, dans l'ordre respectif des itérations : géométrie scalaire, géométrie spinorielle, géométrie vectorielle, géométrie tensorielle symétrique ».

    Réflexion
    - $q^2$ en référence aux paires de Cooper ?
    -Dire que la masse déforme l’espace-temps qui est énergie ($\varepsilon \nu \varepsilon \rho \gamma \varepsilon \iota \alpha $, force en action) serait dire que la masse est déformation d'espace-temps ($Gm=lc^2$)
    En outre, Gm2 serait un quantum.
    -Le boson de Higgs, seule particule scalaire du modèle standard, pourrait ainsi avoir une affinité avec le joker @.
    -Une itération construit dans ce modèle une géométrie à partir d’un objet conceptuel ; encore faut-il qu’elle soit perçue comme telle ! Privilégié par sa nature, l’observateur est bien lié à la singularité MQ][RG, tout autant qu’au rapport temps][espace.

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