rémunération PRAG
Bonjour,
quelqu'un connait-il le salaire d'un PRAG en université (grand choix, 7ème échelon), je souhaiterais comparer au salaire en prépas...
merci d'avance...
quelqu'un connait-il le salaire d'un PRAG en université (grand choix, 7ème échelon), je souhaiterais comparer au salaire en prépas...
merci d'avance...
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Réponses
Les comparaisons de salaires réels sont difficiles entre des situations différentes. Elles dépendent des situations réelles (nombre d'heures supplémentaires pour les classes prépas, colles, nombre d'heures complémentaires pour les Prag, fonctions administratives, ..).
Un Prag qui est directeur d'IUT est nettement mieux payé qu'un prof en CPGE qui ne fait que son service. mais les profs en prépas sont généralement mieux payés que ceux du supérieur.
Cordialement.
NB : Dans tous les cas, le salaire est une mauvaise motivation. C'est la seule pour la plupart des "mauvais profs" que je rencontre.
Faut etre philantrope pour etre prof?
Je ne suis pas prof, mais ma seule motivation pour aller au boulot, c'est la thune. Y'aurait pas la thune, j'irais pas taffer 45h par semaine ....
Joaopa
Joapa : justement, quelqu'un qui n'a pour motivation que l'argent a mieux à faire que prof...
Toujours d'accord avec toi, j'applaudis des deux mains.
Cordialement
Pas obligé d'avoir l'amour des petinenfans pour etre prof
Joaopa
Pourquoi interprètes-tu ce que j'ai dit ? Te sens - tu visé ?
Si tu es un bon prof de maths, tu ne peux pas te sentir visé.
Quand à ta motivation, si c'est ce que tu dis, pourquoi pas. mais je te souhaite des élèves "pas trop chiants", car le métier de prof peut devenir pénible pour ceux qui le font "pour bouffer".
Cordialement.
NB : Le mot savant pour "l'amour des petinenfans" c'est "pédophilie" (sens premier, étymologique, pas sens journalistique actuel).
Apres, evidemment, si les eleves s'en rendent compte rapidement, je suppose que ca peut vite devenir galere pour lui. (Bon , la j'aurai bien aussi une solution, mais ca va encore faire hurler dans les chaumieres)
En gros, j'aimerais que quelqu'un réfute l'idee ambiante qu'il faut etre J. Martin de l'ecole des fans pour etre un bon prof.
Joaopa
PS/ Merci pour la petite leçon d'etymologie
Mais il est extra avec ses gamins.
@++
Alain
mais je n'y crois pas, au prof qui n'aime pas son métier mais est "extra avec ses gamins".
J'ai rencontré quelques profs qui n'aimaient pas leur métier, ils étaient tous en difficultés. Par contre, j'ai rencontré beaucoup de profs qui disaient qu'ils n'aiment pas leur métier. C'est une affectation courante, surtout chez les plus consciencieux.
Si je prends l'avion et que le pilote me dit qu'il déteste voler, je descend tout de suite !
Cordialement
On peut ne pas aimer son métier mais le faire hyper consciencieusement je pense... évidemment, je ne vous force pas à croire ce que je dis.
@++
Alain
mais une exception . . .et pas pour longtemps, tu le dis toi même.
Par contre, pas besoin d'être Jacques martin pour faire prof, juste l'envie de faire consciencieusement son métier, comme tu le dis. D'ailleurs je ne suis pas du tout persuadé que jacques Martin aimait les gosses.
Prof est un métier, pas une vocation. Le faire pour le fric est une mauvaise idée (il y a tant de métiers qui gagnent plus), pour les vacances ? tout dépend ce qu'on enseigne et où. Parce que c'est un métier intéressant (contacts humains, temps libre, salaire honnète, pas de chef,..), oui, c'est une vraie motivation. Si en plus on a plaisir à apprendre aux autres, ça devient un métier très intéressant.
Cordialament
Avant que de redémarrer ce fil qui a par la suite un peu dérivé, je tiens à préciser que j'aime beaucoup mon métier et que l'argent est très loin d'être ma seule motivation. Néanmoins je suis assez jeune dans la carrière et face à une décision qui n'est pas sans impact pour ma famille je me pose une petite question.
J'ai passé hier une audition pour un poste de prag en maths à la fac (dans un département un peu exotique pour nous matheux mais où les stats sont fort utiles : je vous laisse deviner ;-) ). Cela s'est très bien passé : le boulot semble très intéressant et je suis très attiré par le poste. Seul bémol, à la fin de l'entretien, une fois les questions de l'auditoire finies j'en ai à mon tour posé certaines sur l'organisation, la pédagogie etc. Ma dernière a porté sur l'évolution salariale des prag, dont on entend et lis un peu tout et son contraire. Là, le président du jury a été clair : "A ce sujet-là, il est certain qu'il est plus intéressant de travailler dans le secondaire qu'à l'université". Sa réponse semblait sincère et non pas dictée par une quelconque irritation face à mon questionnement (je vous le dis : l'entretien s'est très bien déroulé).
Je devrai avoir la réponse ces jours-ci et, dans le cas d'une réponse positive (ce qui me plairait beaucoup) j'anticipe un peu en clarifiant les options d'un choix qui ne sera pas anodin pour moi et mes proches (déménagement etc.) Je me tourne donc vers vous afin de décrypter la phrase du président du jury. Avec l'autonomie des facs, l'augmentation des prag serait-elle moins un priorité que naguère ? Est-ce que je me lance dans une voie qui me cantonnera à l'ancienneté ? La réponse de Glag à ce sujet date de six années, et c'est la seule qui me dit le contraire (syndicat, inspecteurs... et maintenant la réponse hier du président, toutes vont dans le sens d'une perte à ce niveau-là). Qu'en est-il réellement ? Est-ce une perte très importante ? S'agit-il simplement de primes ou plus profondément de niveaux de promotions ?
En tout cas, je vous remercie, vous les prag du forum ! Sur d'autres fils j'ai trouvé de très bons conseils qui m'ont fortement aidé lors de mon audition.
Grand merci à tous,
Alex
L'avancement des prag se fait sur l'ensemble des prag, mais on monte généralement au grand choix. Il faut simplement insister pour être noté au maximum de l'échelon car c'est la règle, sauf sanction.
La différence est sur le taux de rémunération des heures complémentaires, bien plus faible que celui des heures supplémentaires du secondaire. Et évidemment, avec les profs de prépas.
Moi, je n'ai jamais regrétté d'être passé en IUT.
Cordialement.
J'ai accepté le poste et en suis très heureux.
Cordialement
Je suis donc PRAG depuis septembre. Après avoir été successivement ingénieur dans l'industrie et enseignant dans le secondaire, je crois que je n'ai jamais été professionnellement aussi heureux. Le métier est passionnant, les étudiants un public enrichissant et les collègues, maîtres de conf et PR (je suis le seul prag du département) extrêmement sympas. Nous échangeons beaucoup autour de leurs thématiques de recherche et mes compétences de matheux (je bosse dans une UFR de lettres, langues et sciences humaines) sont fortement appréciées et je suis déjà impliqué dans plusieurs publications très très loin des maths pures.
Seul bémol au tableau : mon salaire net a baissé de plus de 30 %. Dans le secondaire, les primes sont nombreuses (ZEP, prof principal, heures sup.). A la fac où je bosse, seule semble exister une prime liée à l'enseignement supérieur, que je n'ai pas encore touchée, mais qui sera très loin de « combler » le manque à gagner. Je savais (cf. posts précédents) qu'il en serait ainsi, je ne m'attendais cependant pas à ce que la chute soit telle. Me voici avec le salaire que l'EN me payait à mes débuts, lors de ma première année post stage.
J'en ai parlé au vice président chargé des enseignants… Il m'a dit être au courant du problème. Sa réponse : l'histoire est connue : les prag se plaignent de leur statut mais aucun ne veut néanmoins retourner dans le secondaire...
Bref, je suis dans une situation très étrange… Comblé en terme pro, atterré en terme de revenu (les conséquences pour ma famille et mon projet immobilier sont lourdes) et, à l'inverse des cages dorées, j'ai l'impression d'être prisonnier d'un paradis en carton. Que faire ? Retourner dans le secondaire pour retrouver un niveau salarial correct mais en abandonnant alors ce qui me paraît être un boulot fantastique ? Je suis perplexe… et, mon bulletin de salaire en main, fortement ébranlé.
Si les PRAG du forum ont réussi à trouver un équilibre à ce niveau, j'aimerais qu'ils me fassent part de leur solution.
Grand merci à tous,
Alex
PS : Au niveau des heures sup, précisons que je n'étais nullement un bourreau de travail dans le secondaire à ce niveaux-là (2h à 3h sup. max hebdo.)
Une baisse de 30%, ça veut dire que l'ensemble de tes primes et HS faisait 42% de ton salaire de base ! Donc, par exemple, si tu étais en début de carrière, avec 2000 € de net de base, tu recevais 800 € par mois sur 12 mois avec 2 HS et les primes ? Elles ont sacrément augmenté, depuis mon époque !
Il est vrai que si tu bénéficiais d'une prime particulière pour la zep, ça peut augmenter. Mais reconnais que tu étais averti, et que si tu n'as jamais regardé ta fiche de paie jusqu'ici, même après avoir été averti, tu as été un peu léger.
Pour ma part, je n'ai pas ressenti une baisse particulière de revenu, faisant très peu d'heures sup (1/2 h la dernbière année de lycée), et ayant été promu assez rapidement. Et comme j'ai dû faire pas mal d'HSE la première année (ma prédécesseur le faisait, il a fallu le temps de trouver des intervenant extérieurs), j'ai même augmeté mon revenu.
Cordialement.
Plus de 2 400 net avant (certifié, prof principal, zep et un peu d'heure sup), 1 700 aujourd'hui, prag salaire à nu. Ca valait la peine de passer l'agreg...
Bien cordialement,
Alex
Rappel : Ton salaire n'est pas fixé par l'université, mais par le ministère et ses arrrêtés de nomination, de changement de corps, de changement d'échelon, ...
Cordialement.
Ça m'intéresse beaucoup !
Je suis tenté par un post de PRAG à la fac et j'aurai bien voulu connaître le dénouement de ton histoire Alx!
Maintenant avec le PPCR il n'y a plus d'histoire de perte de temps lors du passage des échelons si je ne me trompe pas?
Cordialement.
À @Alx, tu peux regarder la grille des rémunérations et découvrir ton salaire dans un an... après l'augmentation des trois et neuf moins d'ancienneté. Tu seras sans doute moins déçu...
Cordialement.