IA et suicides

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Réponses

  • Modifié (6 Jun)
    Vassillia a dit :
    Interdire les réseaux sociaux, outre le fait que c'est liberticide envers une pratique qui n'est pas dangereuse en soi, ce sera inefficace, les gamins utiliseront d'autres moyens pour faire la même chose.
    Si c'était vrai pourquoi tout le monde utilise les services d'une poignée de réseaux sociaux qui ont de la sorte un quasi monopole? Est-ce que des jeunes lambda utilisent le réseau social Mastodon par exemple? Tout ce qui casse les concentrations importantes d'utilisateurs est une bonne chose.
    Pas dangereux? Quand tu passes des heures chaque jour à écrire des messages c'est du temps que tu n'as plus pour dormir, étudier, voir physiquement des gens, exercer une activité sportive, culturelle...
    @Mathurin: la possibilité d'identifier rapidement l'auteur d'un message dont le contenu serait pénalement répréhensible aurait sans doute une utilité. J'imagine qu'il est difficile, en cas de signalement, que quelqu'un soit sanctionné rapidement pour des propos qui contreviennent à la loi (et même qu'il soit sanctionné tout court). C'est une quasi-impunité due à une forme d'anonymat.
  • Modifié (6 Jun)
    "[interdire les réseaux sociaux] ce sera inefficace, les gamins utiliseront d'autres moyens pour faire la même chose"
    Un réseau social de type industriel (qui est ce qu'il faut interdire à mon sens) ne peut pas se bricoler entre copains : il faut une infrastructure énorme pour gérer des pétaoctets de données. En revanche, interdire le commerce de la donnée intime, obligera les "gamins" (et les adultes) à utiliser des solutions personnelles qui leur donneraient le meilleur de l'expérience "tribu connectée" sans tomber ces horreurs que sont devenus les réseaux sociaux industriels.
    Mais pour cela il faut éduquer.
  • Modifié (6 Jun)
    Interdire certaine manipulation et vente de données ayant pour objectif de la désinformation ou de la publicité me paraît une bonne idée et peut se légitimer.
    Par contre interdire l'industrialisation des réseaux sociaux me paraît impossible. C'est la concurrence entre réseaux sociaux qui fait que certains émergent et d'autres non et bien sûr ceux qui ont le plus de moyens et ceux qui répondent le mieux aux attentes de l'utilisateur ont le plus de chance d'emmerger. Si TikTok disparaît demain, un autre réseau social le remplacera rapidement car il y a un marché à prendre puisqu'il y a une demande pour ce genre de vidéo. Je savais utiliser un VPN et même tor pour aller sur le darkweb alors que je n'étais qu'une ado, le rapport à la technologie a changé de génération en génération. Alors supprimer l'anonymat, c'est de l'utopie.
    Évidemment d'accord pour éduquer que ce soit pour créer son propre réseau social ou pour utiliser ceux des autres.
  • Modifié (6 Jun)
    Bizarre moi j'interdirais plutôt les réseaux sociaux personnels que les réseaux industriels, tant les premiers peuvent s'opposer justement encore plus aux liens avec son environnement social...
  • Modifié (6 Jun)
    Vassillia a dit :
    Bien sûr que c'est automatique, exactement de la même manière que c'est automatique que les marteaux servent aussi à fracasser la tête du voisin plutôt qu'à planter des clous mais ce n'est pas de la responsabilité ni du marteau ni du concepteur du marteau, drôle de conception des responsabilités.
    En revanche, les propos illégaux doivent être retirés par l'hébergeur sinon ils seront tenus pour responsable donc globalement ils le font car eux sont évidemment identifiables.
    Mieux encore, et histoire de revenir au sujet de ce fil, l'intelligence artificielle peut servir à analyser automatiquement des messages et à censurer ceux qui sont haineux. C'est ce que propose Bodyguard pour les joueurs et joueuses de Roland Garros, il faut autoriser l'accès à ses comptes sur les réseaux sociaux et elle fait le nettoyage toute seule. Youtube censure tous les discours non conformes aux recommandations de l'OMS...
    L'intelligence artificielle est peut-être la seule solution pour contenir les humains ayant la fâcheuse tendance à transformer les réseaux sociaux en égout : elle est infatigable et rapide alors que le même travail fait par un modérateur est horriblement chronophage et désagréable. Si on lui demande de nettoyer les égouts, elle le fera sans se plaindre.
    Pol Pot et Staline approuvent ce message :'D
  • Modifié (6 Jun)
    Churchill aurait dit : Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées.
    Ici, j'ai envie de transposer : je n'accepte les outils de propagande que quand c'est mon leader bien-aimé qui manipule les foules.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Modifié (6 Jun)
    Il n'y a justement plus UN leader identifié.
    Les liens et les enjeux sont plus multiples et complexes par rapport à l'époque de Churchill.
    L'ennemi est aujourd'hui désincarné pour l'utilisateur, derrière l'immensité des informations.
  • DomDom
    Modifié (6 Jun)
    « La désinformation ». 
    Sans rentrer dans le complotisme on a quand même eu les informations suivantes dans une chronologie étroite : 
    1) les masques, ça ne sert à rien 
    2) les masques, c’est obligatoire
    Pendant une période, ceux qui mettaient en doute le « 1) » ont été rangés chez les complotistes. 
    Il y a quelques atouts sociaux à ces réseaux sociaux. 
    a) permettre aux gens de s’organiser comme on l’a vu et le voit encore pour certaines causes (le dossier des retraites dans certaines villes dernièrement) 
    b) ne pas n’avoir accès qu’aux médias traditionnels qui relayent « parfois » selon leurs lignes éditoriales (jusqu’à des silences radio). 

    Évidemment, le a) permet à des gens malveillants de s’organiser et le b) permet de communiquer n’importe quel événement (faux, vrai, mi-vrai, mi-faux, etc). 
  • Vu que tout le monde y vas de son avis personnel, je m'ajoute :

    l'union fait la force, et les réseaux sociaux unissent, ils unissent les complotistes latent, les abrutis finis etc. 
  • Modifié (6 Jun)
    @Foys Ce que tu viens de faire à mon sujet est un sophisme : désonheur par association et par ailleurs si un dictateur dit qu'il faut respirer pour vivre, il aura raison même si je déteste le personnage.
  • Modifié (6 Jun)
    @Raoul.S: les réseaux sociaux ont dopé le conspirationnisme. Encore quelques décennies comme ça et on brûlera en place publique quelqu'un qui aura prononcé le mot vaccin, on est parti sur ce chemin-là (la pente naturelle de la bêtise, et comme chacun sait il est plus facile de gouverner des abrutis)
    Pour une fois je suis d'accord avec Troisqua.
  • Conspirationnisme ou bfmtv perso c'est dans le même sac dans mes filtres internet.
  • Modifié (6 Jun)
    Arf @Fin de partie merci de ne pas exagérer, cela dessert la cause que tu défends (et que je défends aussi sur ce sujet). Les conspirationnistes ou autres hurluberlus sont une minorité problématique qui cherchent de la visibilité mais ils restent heureusement très minoritaires. L'adhésion à la vaccination se porte plutôt bien même si ce sont des chiffres à surveiller, elle augmente avec l’âge, avec le revenu ainsi qu’avec le niveau d’étude. L’arrivée des réseaux sociaux n'a pas changé grand chose si on regarde l'historique sur la durée et en plus certains d'entre eux interdisent désormais tous propos contraires aux recommandations de l'OMS. Bref inutile de paniquer, cela donne beaucoup trop d'importance à cette minorité.

    Edit : Pour info, les chiffres en 2010 sont en partie explicable par le fait que l’enquête avait été menée dans le contexte de la pandémie de grippe A(H1N1) et la moitié des personnes interrogées déclarait spontanément être défavorable à la vaccination contre la grippe A(H1N1) cette année-là.
  • Modifié (6 Jun)
    Vassillia a dit :
    et en plus certains d'entre eux interdisent désormais tous propos contraires aux recommandations de l'OMS.
    Oui, je me souviens encore des vidéos YouTube qui étaient censurées car elles citaient l'OMS. C'est un fabuleux chantier.
  • Je sais bien que l'algorithme merdouillait pas mal mais justement avec les progrès de l'intelligence artificielle, on devrait s'en sortir beaucoup mieux sans obliger une armée d'individus à regarder des vidéos pour décider quoi censurer ou non. Et même à cette époque, en cas de réclamation, un individu regardait la vidéo et levait la sanction si l'algorithme s'était gouré.
  • Que l'Irlande bannisse bientôt les smartphones pour les moins de 13 ans me remplit de joie, cela me donne envie de chanter ! Voici le premier enregistrement de Mná Na Éireann. Un live incendiaire des Ceoltóirí Chualann au Théâtre de Dublin en 1969.
  • Je trouve surprenant que l'on nous vende de la censure et qu'on l'accueille à bras ouverts parce que covid. Je préfère de loin lire des gens qui racontent n'importe quoi que lire la même chose partout parce que c'est comme ça et ta gueule. Le totalitarisme est en bonne voie.
    une élève: "Je préfère les matières littéraires car la science est trop brute."

  • Modifié (6 Jun)
    Je comprends @Soc mais ce n'est pas du totalitarisme au sens où ce n'est pas l'état qui interdit un propos.
    Il est toujours tout à fait légal de raconter n'importe quoi et de contredire l'OMS, simplement tu dois le faire sur ton réseau social perso ou sur des réseaux sociaux qui acceptent ce genre de comportement. Vraisemblablement, tu auras moins de visibilité mais ça tombe bien, c'est le but.
    La liberté d'expression consiste à ne pas interdire des propos par la loi, pas à donner les moyens à n'importe qui de s'exprimer publiquement. Je t'invite à regarder cette vidéo sur le sujet https://www.youtube.com/watch?v=c5JfOHyfFP0
    Promis, ce n'est pas un sociologue ;)
  • « N’importe qui » fut quand même le Président des USA. Certes, il était particulier mais on voit quand même les limites des bonnes intentions. 
    Un réseau social a tout simplement suspendu un compte car ça ne plaisait pas. 
    Je ne suis pas un partisan de Donald, mais je mets ça sur la table tout de même. 
  • Modifié (6 Jun)
    En effet et alors ? Le réseau social a un propriétaire, il peut interdire les propos et les comportements qu'il veut chez lui, il n'a aucune obligation de donner la parole à qui que ce soit même ex président des USA. Cet individu n'a qu'à faire son propre réseau social et d'ailleurs, c'est ce qu'il a fait, je ne vois aucun problème.
  • @Vassillia : Les propriétaires des gros réseaux sociaux ne feront jamais ce que tu dis spontanément, le conspirationnisme, la haine, l'exploitation des bas instincts dopent leur profits, ils se réfugieront toujours derrière la liberté d'expression et invoqueront qu'ils n'ont pas les moyens d'empêcher la publication de tous les messages de haine, qu'ils ne sont qu'un médium, que les responsables sont les gens qui publient les messages.
  • Modifié (6 Jun)
    Pas spontanément mais ils le feront pour s'assurer une bonne image tout comme les grosses entreprises font du green washing, d'ailleurs ils le font déjà un peu, voir les exemples du covid, de Trump...
    Je prends le pari que les choses vont évoluer dans ce sens, cela rapporte beaucoup trop d'argent pour prendre le risque de faire fuir les annonceurs ne voulant pas s'associer à la haine en ligne. Il n'y a qu'à voir à quel point Elon Musk s'est loupé financièrement avec Twitter entre autre en réintégrant tous les comptes bannis. Je peux me tromper mais je suis plutôt confiante à ce sujet, il faut effectivement que la technologie permette d'identifier et de supprimer les messages problématiques dès la publication.
  • Amusant. 
    Cet exemple permet juste de dire que si un réseau social est partagé par tout le monde (alors qu’un autre est juste une conversation entre dix personnes), on peut très bien imaginer qu’une ligne idéologique y soit développée et que l’on interdise les contradicteurs. 
    Juste pour ça j’aimerais voir ce que tu aurais à dire si ça n’allait pas dans ton sens… (mais ce n’est que rhétorique car je souhaite ne jamais voir cette censure mêlée à cette propagande… et d’où qu’elles viennent). 
    Bon. De toutes manières cette discussion sort du sujet et on voit bien que c’est la énième inutile… 
    « TatortGérézon », c’est lassant. 
  • Quelque soit le réseau social, gros ou petit, une ligne idéologique peut y être développée et si je ne me retrouve pas dans la ligne idéologique, je m'en vais sur un autre réseau social avec une autre ligne idéologique.
    L’absence de censure autre que celle obligatoire par la loi est aussi une ligne idéologique que l'on peut partager ou pas. C'est un choix que peut faire le propriétaire d'un réseau social. Il ne s'agit pas de dire qui a tort ou raison mais que tout le monde coexiste et chacun ira là ou il s'y retrouve.
  • Houlala…..
    On ne parle pas d’une discussion whatssapp privée mais d’un média à part entière et à très grande échelle. Un peu comme si une seule chaîne info était LE SEUL média dans le pays. 
    Bref. 

  • J'entends bien mais si un réseau social s'oriente trop politiquement, on peut penser qu'un réseau social concurrent va monter en parallèle car trop de gens qui ne se reconnaissent plus dans la ligne idéologique vont le quitter. Pour protéger les éventuels réseaux sociaux émergents, il y a des lois contre le monopole illégal.
    Sur le web, il n'y a pas de temps d'antenne à respecter pour la pluralité des opinions, chacun va où il veut et le temps qu'il veut car toutes les émissions sont disponibles en même temps (n'y voyez pas de référence à un homme politique bien connu).
    Tu sembles oublier qu'un réseau social est un acteur entièrement privé, il fait ce qu'il veut chez lui, à condition que ce soit légal. Il définit ses propres CGUs et si les utilisateurs ne les respectent pas et bien tant pis pour eux.
    Bref comme tu dis.
  • Modifié (6 Jun)
    @Vassillia : Les propriétaires des gros réseaux sociaux ne feront jamais ce que tu dis spontanément, le conspirationnisme, la haine, l'exploitation des bas instincts dopent leur profits, ils se réfugieront toujours derrière la liberté d'expression et invoqueront qu'ils n'ont pas les moyens d'empêcher la publication de tous les messages de haine, qu'ils ne sont qu'un médium, que les responsables sont les gens qui publient les messages.
    Oui, sauf quand untel ou unetelle a compris ça (?).
  • Cette manière de faire exprès de ne pas comprendre m’étonne. Mais d’une part ça ne m’intéresse pas de continuer et d’autre part je veux bien que ce soit de ma faute. 
  • Possible que je n'ai pas compris mais en tout cas je n'ai pas fait exprès.
    Il se pourrait aussi que tu ne comprennes pas mes propos qui répondaient à ton message mais puisque cela ne t'intéresse pas, en effet restons là.
    Bonne soirée (ou bonne nuit).
  • Modifié (7 Jun)
    @turboLanding ; Intéresse-toi à l'évolution de Tweeter par exemple. Depuis qu'Elon Musk a racheté ce média l'odeur d'égout y est devenue encore plus forte. Ce type est adepte de la liberté totale d'expression (comme c'est pratique quand on est propriétaire d'un réseau social)
    @Vassillia : croire que les réseaux sociaux vont s'autoréguler parce que les annonceurs vont faire pression est à mon avis une erreur. Celui qui dicte sa loi n'est plus l'annonceur mais les propriétaires des réseaux sociaux car ces derniers ont un quasi-monopole (il y a moins de dix grands réseaux sociaux dans le monde et tous ne fournissent pas exactement les mêmes services)
  • Modifié (7 Jun)
    Justement je pensais que comme moi les utilisateurs étaient partis.
    Comme moi qui ne comprends plus rien à son fonctionnement par rapport à avant.
    Mon avatar sur ce forum d'ailleurs a été conçu à l'origine pour twitter.
  • @turboLanding : Elon Musk est un génie, il transforme de la m.... en or sans pierre philosophale. >:)
  • Modifié (7 Jun)
    Bof, Musk s'est loupé pour Twitter même s'il arrivera peut-être à rebondir.
    D'après un rapport publié fin 2022 par le service de recherche de Insider Intelligence (fournisseur de données et d'information aidant les entreprises à maximiser leurs revenus, à optimiser leurs dépenses et à anticiper les perturbations numériques), l'hypothèse que les problèmes techniques et le contenu offensant feront fuir les utilisateurs est très sérieuse et a déjà commencé à avoir des conséquences. Twitter a perdu bon nombre de ses plus grands annonceurs et d’autres annonceurs ont quitté  discrètement la plate-forme.
    Leur prévisions :
    - baisse du nombre d'utilisateurs de Twitter de 3,9% en 2023 et 5,1% en 2024
    - aux Etats-Unis ce sera pire : baisse du nombre d'utilisateurs de 6,3% en 2023 et de 8,3% en 2024
    - réduction de 39,1% des revenus publicitaires de Twitter au cours des deux prochaines années
    Je cite :
     Musk ne peut pas atteindre son objectif de refonte du modèle de monétisation de Twitter pour le rendre moins dépendant de la publicité s’il ne peut pas générer de revenus à court terme, et il est dans la position peu enviable de convaincre les annonceurs de dépenser sur une plate-forme qui a longtemps été embourbée dans les problèmes de monétisation et n’est pas essentielle à leurs plans média.
    Si Musk parvient à éviter les problèmes de service et les pannes potentielles, à résoudre les problèmes de modération de contenu de la plate-forme et à intégrer de nouveaux services dans l’application pour générer des revenus, il pourra peut-être encore inverser le cours de l’exode des utilisateurs.
    C'est surtout pour cela que je suis plutôt confiante, après ce genre de fiasco, aucun investisseur ne fera la même bêtise. Cautionner les contenus abêtissants est bon pour le business donc difficile à arrêter mais cautionner la haine n'est pas bon pour le business.
  • Vassillia a dit :
    J'entends bien mais si un réseau social s'oriente trop politiquement, on peut penser qu'un réseau social concurrent va monter en parallèle car trop de gens qui ne se reconnaissent plus dans la ligne idéologique vont le quitter. Pour protéger les éventuels réseaux sociaux émergents, il y a des lois contre le monopole illégal.
    Le comité antitrust ne me semble pas très efficace dans ce domaine à moins que la politique s'y mêle au plus haut niveau...
    Petit extrait d'un article sur ce sujet:
    "Les États-Unis peuvent décider de démanteler Amazon comme ils l'ont fait systématiquement entre 1905 et 1984 pour de très nombreux monopoles. Ils pourraient séparer l'activité de vente au détail de la Marketplace et du cloud. Ils pourraient aussi le faire pour Google et Meta. Avant la guerre d'Ukraine, de tels démantèlements étaient sur l'agenda de l'administration Biden et de son antitrust dirigé par Lina Khan. Celle-ci a été pionnière dans la révision de la philosophie de l'antitrust au profit des concurrents lésés. Mais la guerre vient rappeler l'immense soft power que confère à l'Amérique le monopole de la recherche en ligne, de l'accès à 85% des téléphones mobiles via Android, ou des médias sociaux comme Facebook et YouTube. À l'heure où le renseignement est une arme mondiale, les États-Unis n'ont pas de raison de se couper les ailes. Peu de chances, dans ce nouveau contexte, que le démantèlement des néotrusts revienne à l'ordre du jour."



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