Exercice sur les variables aléatoires discrètes

Bonjour
Je n'arrive pas à faire l'exercice suivant :smile:
Soit X une va complexe et $\lambda\not=0$ un complexe. Déterminer X pour que X et $\lambda$X aient même loi.
J'arrive à démontrer que si X est non nulle (p.s.) alors $\lambda$ est racine n-ième de l'unité. Après je coince.
Merci pour votre aide,
bestM

Réponses

  • Tu as fait le plus dur. Il reste à décomposer l'ensemble des atomes de $\mathbb P_X$ en orbites sous la multiplication par $\lambda$ pour conclure à l'existence de $z_1, \dots, z_r \in \mathbb C$ tel que $X = \lambda^k z_N$ où $k$ et $N$ sont indépendantes, uniformes dans $\{0, \dots, n-1\}$ et $\{1, \dots, r\}$ respectivement.
  • bestM
    Modifié (February 2023)
    Bonsoir
    OK Poirot. Pour la décomposition en orbites : le nombre est fini car la somme de leur probabilité doit être $\le 1$ ?
    Comment montre-t-on que k et N sont indépendantes et uniformes ?
  • Je suis allé vite, j'ai fait comme si $X$ ne prenait qu'un nombre fini de valeurs, et il n'y a pas de raison pour que $N$ soit uniforme. On doit plutôt avoir un nombre au plus dénombrable d'orbites, et $N$ suit une loi quelconque sur un ensemble d'entiers indexant les orbites. $k$ est uniforme et indépendante de $N$ car pour tout $m$ et $j$ convenables, $\mathbb P(X = \lambda^j z_N \mid N = m) = \mathbb P(k=j \mid N=m) = \mathbb P(k=j)$ ne dépend pas de $j$.
  • Il me semble que le nombre d'orbites ( de probabilité non nulle) doit être fini. En effet Si N désigne ce nombre (éventuellement $+\infty$), les orbites étant deux à deux disjointes, on note $(O(x_i))_{i\in [\![1,N]\!]})$ ces orbites . En supposant $\lambda$ racine $n$ième de l'unité,  on a :smile:
    $\sum_{x\in X(\Omega)}P(X=x)=1 \ge \sum_{i\in [\![1,N]\!]}\:/\sum_{x\in O(x_i)} P(X=x) = n \sum_{i\in [\![1,N]\!]} P(X=x_i)$
    ce qui conduit à une contradiction si $N$ est infini. Est-ce exact ?
  • Avec $\lambda = 1$ il peut y avoir une infinité d'orbites ! Et même pour $\lambda \neq 1$. Je ne vois pas de contradiction dans ce que tu as écrit, il existe des séries infinies convergentes. :D
  • bestM
    Modifié (February 2023)
    Oui c'est vrai. j'ai buggé
    Merci,
    bestM
  • P.2
    P.2
    Modifié (February 2023)
    Pas compris le mot 'discrètes' du titre.
    Identifions $\R^2$ à $\C$. Écartons le cas $\Pr(X=0)>0$ pour simplifier et posons $U=X/\|X\|=e^{2i\pi \Theta}.$ Soit $G$  le sous-groupe multiplicatif engendré par $\lambda$  du groupe $T=\{e^{i\theta}\mid  \theta\in \R\}.$ S'il est de la forme $(e^{2i\pi k/n})$ avec $k=0,\ldots, n-1$ alors la loi de $U$ est arbitraire sur l'arc $A=\{e^{2i\pi/n\theta}\mid 0\leq \theta<1\}$ et recopiée sur les $n-1$ autres arcs, La loi de $X$ est arbitraire sur le cône convexe $A\times ]0,\infty[$ et recopiée par rotation.
    Si $G$ est infini il est dense dans le groupe $T.$ Donc $X\sim e^{i\theta}X$ pour tout $\theta\in \R$ (cela se voit par continuité de la fonction caractéristique de $X$ dans $\R^2$). Il est clair que $U$ est uniforme dans $T.$ Et donc $\mathbb{E}(U^k)=0$ si $k$ est un entier non nul (et égal à 1 si $k=0.$
    Montrons alors $U$ est  indépendant de $R.$ Soit $V$ uniforme sur $T$ et indépendant de $X$. On a donc $X\sim VX.$ Pour tous $ t\in \R$ et tout entier $k\neq 0$ $$\mathbb{E}(U^kR^{it})= \mathbb{E}(V^kU^kR^{it})=\mathbb{E}(V^k)\mathbb{E}(U^kR^{it})=0=\mathbb{E}(U^k)\mathbb{E}(R^{it})$$ ce qui montre l’indépendance de $U$ et $R,$ lequel a une loi arbitraire.
  • Merci beaucoup
    bestM
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