Oui, mais je pensais aux bacs pros, qui sont évidemment plus accessibles, mais tout à fait honorables pour moi, je n'en méprise pas les ressortissants. Les finalités ne sont pas les mêmes.
Est-ce que le bac pro a rendu service au travailleurs qui font les métiers concernés par ces diplômes? Est-ce qu'il a revalorisé les filières? Un travailleur possédant ce diplôme est-il plus respecté qu'un autre qui exerçait un métier similaire des décennies auparavant, sans posséder un tel diplôme? A une certaine époque un ouvrier pouvait faire vivre une famille nombreuse avec son salaire (même en ayant quitté l'école avant 12 ans), est-ce qu'un ouvrier d'aujourd'hui (détenteur d'un "bac pro" ou autre dénomination pouvant faire apparaître des mots comme "technicien supérieur") peut faire la même chose? Ces évolutions de société suscitent des interrogations.
Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
Ce sont de bonnes questions effectivement, mais il n'y a pas de réponse unique, oui pour certaines filières, notamment parce que ça permet à certains de poursuivre plus facilement en BTS en s'accrochant un peu, à condition que la filière soit porteuse, et pour d'autres pas vraiment (compta ...).
Bonjour à tous Je recentre la discussion sur le sujet initial (Bac C Clermont-Ferrand 1972). Il a été débattu ici se l'EX 1 (étude de fonction) et de l'EX 2 (complexes). La conclusion générale des intervenants étant que, sous cette forme, les deux exercices sont pratiquement infaisables pour l'immense majorité des lycéens de terminale en 2022 (parmi ceux faisant encore des maths, bien sûr). J'en suis bien d'accord. Cependant les notions mises en jeu figurent bien au programme de maths expertes (ou de spécialité maths pour l'EX 1). Mais une question reste en suspens: Quid du problème? En effet, les notions mises en jeu ne sont plus, pour l'essentiel, du ressort du lycée d'aujourd'hui. N'ayant jamais enseigné dans le supérieur (à part une parenthèse de 5 ans en IUT entre 1998 et 2002), je ne peux répondre de manière crédible et argumentée à la question suivante: "En France, dans quelle section et à partir de quel niveau d'études ce problème est-il faisable par, disons, 75 % des étudiants?" (CPGE, université, école d'ingénieurs avec prépa. intégrée...). De même, à combien estimez-vous le pourcentage de réussite d'un candidat au CAPES 2022? (j'ai lu avec stupéfaction le sujet de la première épreuve de maths postée sur ce site). Merci aux intervenants qualifiés de satisfaire ma curiosité. Cordialement. PG
Le problème est niveau L1, essentiellement parce que $f_{\lambda}$ est linéaire. Remarque : la décomposition de $f_0$ est un produit commutatif, une des obsessions de l'époque peut-être....
Je crois que la dernière question (montrer par récurrence que....., exprimer U_n(lambda)......traiter le cas lambda=-1) sans indication a été à l'époque très difficile pour beaucoup d'élèves de TC.
Qu'en serait-il aujourd'hui en L1/L2?
J'aurais bien vu ce problème en exercice 1 de la première épreuve de CAPES, moi.
Bonjour à tous, Niveau L1? D'accord, mais est-ce à dire que dans une L1 de niveau "standard" de 2022 le taux de réussite serait de plus de 80 %? Cela m'intéresse car à l'époque, je redis que le sujet de ce problème avait très globalement été ressenti comme difficile, voire très difficile. Mais il est vrai qu'il faut tenir compte du contexte de cette année 1972: c'était l'année d'aboutissement de la réforme dite "des maths modernes" initiée en seconde à la rentrée de septembre 1969. Beaucoup d'élèves ont été assez mal préparés, me semble t-il. Essuyage de plâtres? Cordialement. PG
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Je recentre la discussion sur le sujet initial (Bac C Clermont-Ferrand 1972).
Il a été débattu ici se l'EX 1 (étude de fonction) et de l'EX 2 (complexes).
La conclusion générale des intervenants étant que, sous cette forme, les deux exercices sont pratiquement infaisables pour l'immense majorité des lycéens de terminale en 2022 (parmi ceux faisant encore des maths, bien sûr).
J'en suis bien d'accord.
Cependant les notions mises en jeu figurent bien au programme de maths expertes (ou de spécialité maths pour l'EX 1).
Mais une question reste en suspens: Quid du problème?
En effet, les notions mises en jeu ne sont plus, pour l'essentiel, du ressort du lycée d'aujourd'hui.
N'ayant jamais enseigné dans le supérieur (à part une parenthèse de 5 ans en IUT entre 1998 et 2002), je ne peux répondre de manière crédible et argumentée à la question suivante:
"En France, dans quelle section et à partir de quel niveau d'études ce problème est-il faisable par, disons, 75 % des étudiants?" (CPGE, université, école d'ingénieurs avec prépa. intégrée...).
De même, à combien estimez-vous le pourcentage de réussite d'un candidat au CAPES 2022? (j'ai lu avec stupéfaction le sujet de la première épreuve de maths postée sur ce site).
Merci aux intervenants qualifiés de satisfaire ma curiosité.
Cordialement.
PG
Remarque : la décomposition de $f_0$ est un produit commutatif, une des obsessions de l'époque peut-être....
Niveau L1?
D'accord, mais est-ce à dire que dans une L1 de niveau "standard" de 2022 le taux de réussite serait de plus de 80 %?
Cela m'intéresse car à l'époque, je redis que le sujet de ce problème avait très globalement été ressenti comme difficile, voire très difficile.
Mais il est vrai qu'il faut tenir compte du contexte de cette année 1972: c'était l'année d'aboutissement de la réforme dite "des maths modernes" initiée en seconde à la rentrée de septembre 1969.
Beaucoup d'élèves ont été assez mal préparés, me semble t-il.
Essuyage de plâtres?
Cordialement.
PG