Dans une conférence sur le climat, Jancovici faisait des maths simplistes (un produit de quotients) pour expliquer que sur tous les facteurs quantitatifs qui pourraient changer quelque chose, nous n'étions prêt à en changer aucun. Parmi eux bien sûr il y avait la population.
Edith: j'ai retrouvé la conférence en question, qui date de 2008
The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
Dans ce cas les scientifiques ... https://les-mathematiques.net/vanilla/index.php?p=/discussion/comment/2345156/#Comment_2345156 Parce que les scientifiques, c'est un groupe homogène, prêt à suivre telle ou telle règle éthique ? Les scientifiques de mon village, je dois pouvoir les convaincre. Mais au-delà, j'ai peur que plus on va s'éloigner de mon village, plus ça va devenir difficile.
Et l'idée en question, elle produit des effets (éventuellement) positifs si tout le monde joue le jeu, et des effets catastrophiques si il n'y a que la moitié des scientifiques qui jouent le jeu.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
" les scientifiques pourraient sanctionner la baisse du niveau d'éthique simplement par le boycott"
Pourquoi auraient-ils ce monopole ? Qui peut croire que "les scientifiques" ont une éthique, et si c'est le cas, meilleure que celle d'autres personnes ? Ils ne sont même pas élus.
Pire, en 2022, je me dis même que pour être, disons, universitaire, il faut adhérer à une certaine idéologie... Cela ne me plaît pas.
@igbinoba: En économie, les orthodoxes ne jurent que par la quantitatif et les hétérodoxes que par le qualitatif. Ils se livrent une guerre sans merci. Peut-être que le juste milieu est une meilleure voie.
The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
L’éthique n’étant pas universelle et étant évolutive, j’ose annoncer qu’on a atteint un endroit dans la conversation qui mène à une sorte de cul-de-sac : « il n’y a pas de bonnes solutions ».
Bien entendu, il faudrait de vraies pistes académiques (de vrais philosophes, de divers courants, je ne parle pas de BHL) pour approcher le sujet d’une manière plus consistante.
J’admets ne pas être à la hauteur pour continuer.
Cela dit, c’est un véritable sujet. Il est certainement déjà sorti au BAC. C’est simple et quiconque a des choses à dire, même sans « connaissance ».
Tu as raison, j’y suis allé sans vergogne et regrette ce passage. J’ai tout mélangé, en voulant faire court (comme sur une chaîne info où l’on dit au débatteur « allez-y, mais en 17 secondes… »).
En fait, « universitaire » n’était pas pertinent dans ma phrase, d’une part, et en maths, encore moins que dans d’autres matières plus littéraires.
En effet, durant mes études je n’ai pas rencontré de socle idéologique. Ou alors ça ne m’a pas sauté aux yeux.
C’était des maths et on faisait des maths, que des maths, rien que des maths (très peu de physique !).
Je pense aux écoles de journalistes dont il ne fait pas de doute qu’on y trouve un vivier majoritairement « de gauche ». Je pense aussi à « la magistrature » que je crois idéologisée.
Je pense aussi à cette histoire d’écriture inclusive ancrée dans certaines hautes sphères (et ça redescend dans l’É.N. notamment et même assez bas, chez des profs…) et d’autres lieux où l’on ne peut pas accueillir n’importe quel politique « de l’autre bord » sans une fronde étudiante déterminée.
Bon, mais j’admets que « je fais du CNEWS » en disant ça. C’est peu glorieux.
Enfin, j’ai quelques témoignages personnels qui confirment… sans pouvoir toutefois en tirer des statistiques éloquentes.
Les principes éthiques peuvent éventuellement être qualifiés d'universels, mais dans les situations réelles les choses ne sont jamais toutes blanches ou toutes noires et c'est là-dessus que les avis diffèrent (et les points de vue).
C'est pour cela je crois qu'il faut à la fois : - une éthique individuelle de chacun d'entre nous pour les situations où il est en responsabilité
- une éthique collective (cela s'appelle la morale et cela débouche sur des lois) qui place des barrières "consensuelles"
Par rapport au monde actuel la seule différence c'est le développement du premier point.
(J'enfonce ici des portes ouvertes, désolé si ce n'est pas sexy)
Le principe des élections est un bon moyen de comprendre l'impasse démographique. Que ce soit militairement ou électoralement, ce sont les plus nombreux qui l'emportent. D'où une des incitations, totalement majeure, à voir son sous-groupe de la population (pays, religion, communauté, ethnie etc...) en augmentation démographique plus rapide que celle des autres. Par exemple à l'ONU, si l'on compte une voix par pays le Liechtenshtein vaut autant que le Chine, si l'on compte une voix par habitant, alors c'est une incitation à l'explosion démographique.
Tant qu'il n'y aura pas d'unité mondiale (c'est à dire sans doute
jamais) ces rapports de force entretiennent une escalade permanente, que
seules les guerres ou les épidémies résolvent (ou maintenant le
climat). Un philosophe anglais disait "war will provide, through victory
or death". La seule issue positive serait de réussir à ne se considérer que comme une unique entité, sans division ethnique, religieuse, nationale ou autre. A part un gouvernement mondial fasciste, je ne vois pas.
The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
Il y a quelques décennies, on disait : les pacifistes sont à l'ouest, mais les missiles sont à l'est. 30 ou 40 ans plus tard, on en est toujours là. A l'ouest on parle d'éthique, le jour où à l'est, on lance les troupes militaires.
A n'importe quel autre moment, cette discussion aurait pu avoir un sens. Lancer cette discussion au pire moment, c'est volontaire ?
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'éthique ne peut pas être quelque chose de politique comme une loi.
Elle concerne l'individu et sa réaction face aux prise de décisions du groupe auquel il est rattaché. Elle ne concerne pas ses superieurs ni ses subordonnés. On peut définir l'éthique comme une réaction face à une inertie de groupe. Quelqu'un qui valide systematiquement toute les décisions que prend le système auquel il est rattaché, on ne ne peut pas savoir si il est cappable d'éthique. Et il y a 99.9% de chances qu'il n'agisse que par conditionnement.
Moi par exemple je ne vote pas. Parce que je considère que la morale n'est pas une affaire de groupe. Donc toute démocratie qui me contien de force est déja une fausse démocratie puisque le vote ne représentera jamais une moyenne qui prend en compte ma façon de voir les chose.
Si tu dit qu'il est "impossible de trouver un consensus sur une question éthique" c'est que tu attend que l'éthique vienne des autres. L'éthique c'est comme les maths il n'attendent pas que des groupes de gens soient d'accord au sujet de son existence pour exister.
Pour le coup si tu défriches l'éthique dans ton jardin elles poussera vraiment dans le jardin d'un autre.
Sinon moi je vous propose une test simple. Vous allez voir un enfant qui meurt de faim quelque part dans le monde, vous prenez une vidéo de vous entrain de lui dire que l'éthique n'est pas universelle. Celui qui fait ça je lui rembourse le billet et je considererait qu'il n'est pas hypocrite. L'honneteté en soi est une forme d'éthique.
Étonnant ! Tu veux que les gens règlent leur éthique par rapport à leurs émotions.
Ça pour moi c’est à la fois l’extrême gauche et la bien-pensance (j’appelle bien-pensant celui qui donne des leçons, celui qui dit, mieux, qui sait ce qui est bien ou ce qui est mal).
« Aller voir un enfant qui meurt de faim […] » est-ce une étiquette ou un argument ?
Je savais dès le départ qu’être dans cette discussion était risquée. Je parle du risque d’entendre des gens qui « savent », qui sont légitimes pour dire qu’untel a une « bonne éthique » et qu’untel en a « une mauvaise ».
Je ne suis pas du tout spécialiste en philo mais
l'éthique étant lié à la morale, je suis d'accord sur le fait qu'elle ne
peut pas faire consensus ne serait-ce que parce qu’il y a plusieurs
approches :
- plutôt déontologique, par exemple il ne faut pas mentir quoi qu'il arrive car c'est "mal" -
plutôt conséquentialiste, par exemple on peut mentir si les résultats
attendus sont meilleurs qu'en disant la vérité. Il reste dans ce cas à
réfléchir meilleurs pour qui ? Admettons qu'on cherche à maximiser une
sorte de bonheur global (mais même dans ce cas, on inclut ou pas les
autres espèces...) Le problème de la première approche c'est
qu'elle amène à des situations où on fait en conscience un choix qui va
causer plus de souffrance. Pour reprendre ton idée, il faut dénoncer les
juifs cachés dans ta cave si les nazis te posent la question.
Le
problème de la seconde approche c'est qu'il est difficile voir
impossible de prévoir les résultats. Pour reprendre ton idée, l'enfant
que tu vas nourrir deviendra peut-être un tueur et pourtant ton action
semblait "bonne".
Mon discours a l'air ridicule car
j'ai repris volontairement les situations décrites où il y a peu
d’ambiguïté. La plupart des situations sont évidemment nettement plus
complexes que cela et se parer de détenir LA bonne éthique me parait
d'une présomption assez incroyable. Pour autant, chacun doit se poser la
question et agir en fonction de sa propre idéologie mais heureusement,
les lois servent aussi de garde fou pour inciter à ne pas aller trop
loin. Je ne m'éternise pas sur ce fil qui risque de dégénérer donc bonne journée à tout le monde.
In mémoriam de tous les professeurs assassinés dans l'exercice de leurs fonctions en 2023, n'oublions jamais les noms de Agnes-Lassalle et Dominique-Bernard qui n'ont pas donné lieu aux mêmes réactions sur ce forum (et merci à GaBuZoMeu)
Étonnant ! Tu veux que les gens règlent leur éthique par rapport à leurs émotions.
Ça pour moi c’est à la fois l’extrême gauche et la bien-pensance (j’appelle bien-pensant celui qui donne des leçons, celui qui dit, mieux, qui sait ce qui est bien ou ce qui est mal).
C'est de l'émotion de vouloir interdire l'esclavage, le travail des enfants, l'égalité salariale entre les hommes et les femmes (à même qualification)?
Parce que si on y réfléchit bien, le travail des gosses qu'on payait beaucoup moins que des adultes et l'esclavage où on ne payait pas du tout les gens cela participe d'une certaine rationalité.
@Dom: Donc tu penses que c'est admissible, éthique, que des gens souhaitent revenir à l'esclavage et au travail des enfants*?
Il me semble que dans la société il y a des choses qui font consensus le respect de la vie (qui est essentiellement limité par le droit des femmes à disposer de leur corps), préserver la dignité des êtres humains me semble être des exemples de ce qui fait consensus actuellement.
Mais la barbarie peut s'installer et faire table rase de ces valeurs.**
@Dom: Je constate que tu n'as pas répondu à ma question et que tu bottes en touche.
On peut le regretter, ou pas, mais il y a un mouvement éthique qui commence à prendre en considération tous les êtres humains et bientôt sans doute les animaux connus pour être sensibles . Bien sûr, l'histoire n'est pas linéaire, la barbarie pourrait s'installer,
@Fdp: De par ta consommation, tu participes toi aussi à l'exploitation. Ton niveau de vie n'est tel qu'il est que parce que dans certains pays on travaille dans des conditions très différentes du notre. Tes prises de positions idéologiques sont forcément contredites par tes actes alors pourquoi faire la morale aux autres? Dom ne répond pas parce qu'il estime comme moi que vouloir définir ici les contours d'une éthique "universelle", cela relève forcément du dogme que l'on veut imposer aux autres.
Poser les bonnes questions est très sain, croire y répondre l'est moins.
The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
Penses-tu que c'est admissible, éthique, que des gens puissent souhaiter revenir à l'esclavage et au travail des enfants?
Malgré le relativisme* que tu m'objectes, tu remarqueras qu'en Occident, faire travailler les gosses n'est plus d'actualité, pas plus que le servage ou l'esclavage. On commence même à voir des législations plus protectrices pour les animaux, et l'abandon de pratiques vis à vis des animaux (bien qu'on continue à les tuer et à les manger).
@Soc: Pour être en accord avec moi-même il faudrait que je me suicide?
En vingt cinq ans, j'ai acheté un seul ordinateur. L'ordinateur que j'utilise a été récupéré. S'il tombe en panne, j'en ai un autre en réserve que j'ai récupéré sur un coin de trottoir (mais qui fonctionne toujours). Je n'ai pas de téléphone portable mais la société me met une pression assez forte pour que j'en acquiers un bien que je résiste toujours.
Comme déjà indiqué, malgré ce que tu dis, on voit bien ce que les gens ne veulent plus voir malgré des contradictions mais celles-ci finiront par disparaître si les choses continuent sur la lancée actuelle. Je fais le pari que d'ici à 2050 la chasse ne sera plus pratiquée en France et que seules les personnes âgées se rappelleront ce qu'était une corrida.
@Dom: Tu n'as pas envie de répondre à ma question ?
Est-ce qu'on a bien fait d'abandonner l'esclavage et le travail des enfants ?
C'est un truc de gauchiste de refuser qu'on exploite les gosses, n'est-ce pas ?
C'est un truc de gauchiste qu'on veuille interdire les corridas et la chasse? C'est un truc de gauchiste l'égalité salariale entre les hommes et les femmes ?
PS.
Si on est contre le travail des gosses on est dans la bien-pensance ?
« Aller voir un enfant qui meurt de faim […] » est-ce une étiquette ou un argument ?
C'est un défi.
Une étiquette c'est "tu pense comme machin et bidule" sans prendre la peine de commenter les arguments de l'autre. Une façon de botter en touche condescendente.
Mais voyons, la question est idiote et hors sujet.
La poser, j’estime que c’est idiot.
Y répondre, j’estime que c’est idiot. Aussi idiot que ton histoire de char d’assaut dans ce fil. Un char d’assaut en guise de découverte à divulguer sous réserve d’éthique. N’importe quoi.
Est-ce que ma réponse à ta question va faire évoluer la discussion ? Est-ce que ça va en donner les clés ? J’ai déjà dit que le consensus n’existe pas.
En France, seul un référendum sur tel ou tel sujet me semble mieux ou plutôt moins pire que tout autre chose.
Ha ? Parce qu’il y avait des arguments ? Après la grotesque comparaison « dénoncer des juifs », je serais désormais condescendant. Très bien, c’est ton avis, je n’ai aucune réponse à apporter.
La méthode « je montre un enfant qui a faim », j’estime que c’est démagogique.
Je ne nie pas que ce soit un enfant, ni qu’il ait faim. Je dis que cette méthode est « étiquetable » oui.
Les donneurs de leçons, en effet j’étiquette cela plutôt à gauche. Pas toute la gauche. Mais ne t’inquiète pas je suis d’accord pour dire qu’il existe aussi des bien-pensants à droite.
Désolé, ce sont des étiquettes.
Et là encore, je ne m’explique pas pourquoi ça sort complètement du sujet.
Comment avec un sujet philosophique on en vient à ce schémas (« esclavage, collaboration, enfant qui meurt de faim… »).
Mais voyons, la question est idiote et hors sujet.
La poser, j’estime que c’est idiot.
Y répondre, j’estime que c’est idiot.
(...)
J’ai déjà dit que le consensus n’existe pas.
En France, seul un référendum sur tel ou tel sujet me semble mieux ou plutôt moins pire que tout autre chose.
L’éthique, ce n’est pas intrinsèque à l’humain.
Elle est idiote parce que toi Dom tu as décidé qu'elle était idiote?
Bien évidemment que l'éthique n'a pas un caractère intemporel. En France, au début du XIXème siècle on n'avait pas de problème à ce que des gens soient réduits en esclavage.
Ethique: concernant la morale, les valeurs, et les règles de conduite de notre société. Je pense que peu de gens en France tiennent à ce qu'on rétablisse l'esclavage et le travail des enfants même si on pourrait y trouver un certain intérêt: Plus de problèmes à l'école, un gosse ne suit pas, hop au fond d'une mine (rouvrir les mines redeviendrait rentable en faisant travailler les enfants dix à douze heures par jour pour un quart du salaire d'un adulte, ce qui était la norme de salaire à une époque)
J'ai justifié qu'elle était idiote : ma réponse n'apporte rien au sujet du fil. Ne trouves-tu pas que "1+1=2" ? Réponds !!! C'est aussi idiot.
Je suis assez d'accord avec la suite de ton dernier message ("... caractère intemporel...").
Sur la fin, je ne comprends pas : personne n'a jamais dit "tu ne suis pas, hop à la mine". Je ne sais pas pourquoi tu écris cela.
Anticrate,
Tu es de mauvaise foi. Je n'ai pas écrit ça. Par contre, oui, tu as cru avoir donné des arguments mais tu n'en as pas donné. Et tu es sorti très vite du sujet avec tes histoires sombres de collaborations que tu n'as pas envie de nuancer... Moi, j'estime n'avoir plus rien d'autre à avancer sur le sujet, c'est pourquoi je conclus par l'idée du referendum.
Mais si tu n'as pas fini, je t'écoute... (mais dois-je m'attendre à des nouveautés... ?)
Et bien je t'avais expliqué que l'éthique n'avait rien à voir avec la politique, les lois, le vote.
Tu aurait pus commenter la dessus si tu avais eu un désacord. Mais tu préfère juste te moquer de la partie ou je proposais un défi.
Et puis tu continue de parler de référendum (donc mélanger éthique et politique.)
Du coup on se parle dans le vent. Ce fil n'est pas destiné à être un sujet sur des solutions politiques aux problèmes cités. Donc je te propose d'ouvrir un autre fil de discution pour parler de ça si tu le souhaite.
Justement, si, je pense que l'éthique a à voir avec l'idéologie (notamment la politique et aussi la religion ou le spirituel, si on préfère). Comment savoir si l'éthique du voisin est "la bonne" ? Je n'ai toujours pas compris. Peux-tu m'éclairer ?
@Dom: Tu es incohérent. Tu dis toi-même que l'éthique n'est pas intrinsèque à l'être-humain ce qui pourrait se traduire par le fait qu'il y a des gens qui seraient pour le rétablissement de l'esclavage ou du travail des enfants. Il n'y a rien d'évident à y être opposé, car c'est une question morale.
Donc, ce n'est pas évident comme 1+1=2 d'y être opposé. Je ne peux pas te garantir que cette morale prévaudra encore dans cent ans, même si je l'espère.
@Dom: il n'y a pas de bonne éthique il y a juste une éthique qui est partagée par le plus grand nombre et tu dois te positionner par rapport à celle-ci.
Justement, c'est cohérent : la société évolue et hop on n'a pas la même éthique. (tu tiens encore à ton esclavage et à ton travail des enfants, c'est reparti...) L'Homme n'est pas né avec une éthique. Par contre, en faisant société, il établit des valeurs morales et ce n'est pas une mince affaire. Il n'y a pas d'un côté les grands méchants sauvages et de l'autre côté les gentils sages. Les textes fondateurs essaient de dire ce qui est bien et ce qui est mal, si j'ai bien compris. Puis les textes de loi.
Je ne comprends pas du tout ce que veut dire anticrate sur ce point. Les "lois éthiques" existent bel et bien donc je ne comprends pas quand il dit que l'éthique n'a rien à voir avec la politique, les lois, le vote.
Réponses
Edith: j'ai retrouvé la conférence en question, qui date de 2008
Parce que les scientifiques, c'est un groupe homogène, prêt à suivre telle ou telle règle éthique ?
Les scientifiques de mon village, je dois pouvoir les convaincre. Mais au-delà, j'ai peur que plus on va s'éloigner de mon village, plus ça va devenir difficile.
Et l'idée en question, elle produit des effets (éventuellement) positifs si tout le monde joue le jeu, et des effets catastrophiques si il n'y a que la moitié des scientifiques qui jouent le jeu.
Pourquoi auraient-ils ce monopole ? Qui peut croire que "les scientifiques" ont une éthique, et si c'est le cas, meilleure que celle d'autres personnes ?
Ils ne sont même pas élus.
Pire, en 2022, je me dis même que pour être, disons, universitaire, il faut adhérer à une certaine idéologie...
Cela ne me plaît pas.
Les égyptiens anciens ont gardé la façon dont ils ont fabriqué la grande pyramide pour eux. Ouin.
Peux-tu préciser ? Je suis universitaire et n'ai pas le sentiment d'adhérer à une idéologie quelle qu'elle soit...
L'éthique est évolutive mais se base sur quelque chose d'universel. Autant que les math.
- une éthique individuelle de chacun d'entre nous pour les situations où il est en responsabilité
Dans le principe de base "traitre l'autre comme tu voudrait qu'il te traite"
Il y a une symétrie mathématique. Un principe d'équivalence analogue à la physique.
La seule issue positive serait de réussir à ne se considérer que comme une unique entité, sans division ethnique, religieuse, nationale ou autre. A part un gouvernement mondial fasciste, je ne vois pas.
30 ou 40 ans plus tard, on en est toujours là. A l'ouest on parle d'éthique, le jour où à l'est, on lance les troupes militaires.
A n'importe quel autre moment, cette discussion aurait pu avoir un sens. Lancer cette discussion au pire moment, c'est volontaire ?
L'éthique ne peut pas être quelque chose de politique comme une loi.
Elle concerne l'individu et sa réaction face aux prise de décisions du groupe auquel il est rattaché.
Elle ne concerne pas ses superieurs ni ses subordonnés.
On peut définir l'éthique comme une réaction face à une inertie de groupe.
Quelqu'un qui valide systematiquement toute les décisions que prend le système auquel il est rattaché, on ne ne peut pas savoir si il est cappable d'éthique. Et il y a 99.9% de chances qu'il n'agisse que par conditionnement.
Moi par exemple je ne vote pas. Parce que je considère que la morale n'est pas une affaire de groupe. Donc toute démocratie qui me contien de force est déja une fausse démocratie puisque le vote ne représentera jamais une moyenne qui prend en compte ma façon de voir les chose.
Si tu dit qu'il est "impossible de trouver un consensus sur une question éthique" c'est que tu attend que l'éthique vienne des autres.
L'éthique c'est comme les maths il n'attendent pas que des groupes de gens soient d'accord au sujet de son existence pour exister.
Pour le coup si tu défriches l'éthique dans ton jardin elles poussera vraiment dans le jardin d'un autre.
Vous allez voir un enfant qui meurt de faim quelque part dans le monde, vous prenez une vidéo de vous entrain de lui dire que l'éthique n'est pas universelle.
Celui qui fait ça je lui rembourse le billet et je considererait qu'il n'est pas hypocrite.
L'honneteté en soi est une forme d'éthique.
Tu veux que les gens règlent leur éthique par rapport à leurs émotions.
Merci pour les étiquettes. Je préfère les arguments.
Je savais dès le départ qu’être dans cette discussion était risquée. Je parle du risque d’entendre des gens qui « savent », qui sont légitimes pour dire qu’untel a une « bonne éthique » et qu’untel en a « une mauvaise ».
- plutôt conséquentialiste, par exemple on peut mentir si les résultats attendus sont meilleurs qu'en disant la vérité. Il reste dans ce cas à réfléchir meilleurs pour qui ? Admettons qu'on cherche à maximiser une sorte de bonheur global (mais même dans ce cas, on inclut ou pas les autres espèces...)
Le problème de la première approche c'est qu'elle amène à des situations où on fait en conscience un choix qui va causer plus de souffrance. Pour reprendre ton idée, il faut dénoncer les juifs cachés dans ta cave si les nazis te posent la question.
Je ne m'éternise pas sur ce fil qui risque de dégénérer donc bonne journée à tout le monde.
Poser les bonnes questions est très sain, croire y répondre l'est moins.
Une étiquette c'est "tu pense comme machin et bidule" sans prendre la peine de commenter les arguments de l'autre.
Une façon de botter en touche condescendente.
J’ai déjà dit que le consensus n’existe pas.
Après la grotesque comparaison « dénoncer des juifs », je serais désormais condescendant. Très bien, c’est ton avis, je n’ai aucune réponse à apporter.
Je dis que cette méthode est « étiquetable » oui.
L'accusé Dom est sommé d'y répondre.
Bon courage pour trouver des propos qui le montreraient.
Fin de partie, qui a écrit : « c’est l’argument préféré des réactionnaires » ?
Qui sort ses étiquettes ? 🤣
Sans rancune, une fois de plus.
J'ai justifié qu'elle était idiote : ma réponse n'apporte rien au sujet du fil.
Ne trouves-tu pas que "1+1=2" ? Réponds !!!
C'est aussi idiot.
Je suis assez d'accord avec la suite de ton dernier message ("... caractère intemporel...").
Sur la fin, je ne comprends pas : personne n'a jamais dit "tu ne suis pas, hop à la mine".
Je ne sais pas pourquoi tu écris cela.
Anticrate,
Tu es de mauvaise foi. Je n'ai pas écrit ça.
Par contre, oui, tu as cru avoir donné des arguments mais tu n'en as pas donné.
Et tu es sorti très vite du sujet avec tes histoires sombres de collaborations que tu n'as pas envie de nuancer...
Moi, j'estime n'avoir plus rien d'autre à avancer sur le sujet, c'est pourquoi je conclus par l'idée du referendum.
Mais si tu n'as pas fini, je t'écoute... (mais dois-je m'attendre à des nouveautés... ?)
Tu aurait pus commenter la dessus si tu avais eu un désacord. Mais tu préfère juste te moquer de la partie ou je proposais un défi.
Et puis tu continue de parler de référendum (donc mélanger éthique et politique.)
Du coup on se parle dans le vent. Ce fil n'est pas destiné à être un sujet sur des solutions politiques aux problèmes cités.
Donc je te propose d'ouvrir un autre fil de discution pour parler de ça si tu le souhaite.
Comment savoir si l'éthique du voisin est "la bonne" ?
Je n'ai toujours pas compris. Peux-tu m'éclairer ?
L'Homme n'est pas né avec une éthique. Par contre, en faisant société, il établit des valeurs morales et ce n'est pas une mince affaire.
Il n'y a pas d'un côté les grands méchants sauvages et de l'autre côté les gentils sages. Les textes fondateurs essaient de dire ce qui est bien et ce qui est mal, si j'ai bien compris. Puis les textes de loi.
Je ne comprends pas du tout ce que veut dire anticrate sur ce point. Les "lois éthiques" existent bel et bien donc je ne comprends pas quand il dit que l'éthique n'a rien à voir avec la politique, les lois, le vote.