Agreg interne 2021... c'est reparti...

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Réponses

  • Evidemment que centrale ça n'est pas "que" calculatoire!
    Et encore une fois je n'en ai regardé que 3 ou 4 donc je n'ai pas forcément beaucoup de recul.

    En revanche je pense qu'il vaut mieux se pencher sur des sujets de MP et de 2000/2005 environ car les programmes de prepa correspondaient alors un peu mieux à celui de l'agrégation interne d'aujourd'hui.
  • Ah d'accord.
  • Non cet année la première épreuve du Capes était extrèmement dur et la deuxième de niveau seconde.

    Quelqu un qui savait bien faire du calcul et qui connaissait bien les exercices de géométrie de troisième et de calcul de seconde aura le capes super facilement.
  • Pas extrêmement dure la première mais d'assez bon niveau.

    Par contre ils ont sorti les espaces affines et les courbes paramétrées ce qui ne tombe jamais au CAPES d'habitude.
  • Ah ben je me fais censurer sur mon propre fil de discussion ? J'adore... Pfff
  • @OShine : ce fil est consacré à l'agrégation interne, pas au capes. Tu es donc prié d'aller voir ailleurs. Je te remercie par avance.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Excusez-moi.
  • Par curiosité, pour être reçu à l'agrégation interne cette année, quelle proportion des sujets fallait-il faire ?
    - sujet de l'épreuve 1
    - sujet de l'épreuve 2

    Pour la seconde épreuve, une partie des démonstrations est dans mon polycopié de M1 sur les distributions et l'analyse fonctionnelle.
  • Les distributions ? Niveau M1 ?

    Le sujet 2 est de niveau MP.

    Par contre le sujet 1, c'est au-dessus du niveau prépa, il faut ajouter la théorie des groupes.
  • Bonjour à toutes et tous !

    Ici Cédric, de Strasbourg :)
    Je vais préparer l’agrégation interne aussi l’année prochaine, et ... je valide la création d’un discord pour qu’on puisse s’entraîner ensemble aux oraux !

    A très vite !
  • @Zestiria
    Le rapport du jury précise souvent quelle partie du sujet traiter pour être admissible.
    Généralement, ils disent faire 2 parties parfaitement assure une bonne note, parfois moins (rarement plus) selon la difficulté du sujet.
  • Les sujets de cette année paraissent accessibles, pour un élève de L3.

    Pour toi OShine, cela va aller vite : tu finis ton année de stage, et l'année suivante, tu commences ta préparation pour l'agrégation interne ?
  • L'agrégation interne ne dépasse pas le niveau L3. Mais c'est déjà ultra lourd comme programme avec un nombre incalculable de leçons à l'oral.

    Ce n'est pas parce que le sujet est accessible à un niveau L3 qu'il est facile. La partie 3 du sujet d'algèbre est galère et c'est un prof de fac qui le dit.

    Par exemple, ce sujet maths2 2016 Agreg interne le rapport du jury dit que faire les 8 questions parfaitement permet d'obtenir une bonne note.
    Après quand on voit le niveau, on comprend pourquoi il suffit de faire 8 questions.
    8 questions en 6 heures c'est fou quand même.

    Non je ne prépare rien, j'essaie de progresser en raisonnement et dans la compréhension pour l'instant.
    J'essaie de faire au moins 30 min de maths par jour de niveau L1-L2 pour ne pas oublier.
  • Je suis certifié, j'ai préparé l'interne et l'externe depuis deux ans, j'ai été admis à l'externe cette année sans jamais avoir été admissible à l'interne. :-D
    Le programme de l'externe est certes plus vaste mais j'ai trouvé les sujets plus progressifs et les questions préliminaires assez classiques.
    A l'interne, tu peux trouver des questions difficiles voire très difficiles au milieu de premières parties, assez déstabilisantes pour la confiance et dispendieuses en temps. J'ai trouvé aussi qu'on demandait assez souvent de retrouver du cours dans les premières parties -- de mémoire cette année en algèbre, la trigonalisation et les groupes quotients. Parties chronophages à rédiger proprement. La notation est sévère car le ratio postes/présents est moins favorable, l'exigence de rédaction plus élevée puisque les candidats sont enseignants et que la plupart préparent ce concours pendant des années.
    Pour quelqu'un qui commence à préparer l'interne, je lui conseillerais de commencer à préparer des leçons de maths appliquées - probabilités, analyse numérique... qui permettent de préparer aussi l'analyse et l'algèbre linéaire; puis trouver dans les sujets des années précédentes des questions en rapport avec le thème travaillé en guise d'exercices.
    L'analyse complexe qui est à la limite du programme est à mon avis un thème rentable à travailler car elle donne une vision plus profonde en analyse et cela revient assez souvent dans les sujets des dernières années.
  • Je ne pourrais jamais passer l'externe.
    J'ai jamais dépassé le niveau MP.
    Il me faudrait 10 ans pour apprendre seul les cours de L3 et M1.

    Mieses t'étais classé combien au capes ?
  • 53ème au capes interne. Ça ne veut pas dire grand chose, les concours sont incomparables. Au capes interne, tout se joue pratiquement sur un oral sur le programme du secondaire.
  • @OShine, rassure-toi, tu as "juste" besoin d'un niveau maitrisé de MP* et de quelques notions de L3 (algèbre sur les corps finis, un peu d'analyse complexe et d'intégrale de Lebesgue) pour réussir l'agreg externe. De nos jours, trés peu de candidats admis connaissent le programme de L3 sur le bout des doigts et encore moins celui du M1 (ce sont, je pense, ceux qui arrivent dans les 100 premiers).
  • @Marin901
    Ok je pensais le niveau plus haut.

    @Mieses
    Je ne savais pas que c'était le capes interne.
    J'ai passé l'externe même si je bossais en parallèle. Je préfère faire 2 épreuves de maths de 5 heures qu'un mémoire sur mes réussites dans mes 3 ans d'enseignement.
  • Tu ne pouvais pas le savoir ;-) C'est le seul concours que je pouvais passer il y a trois ans car je suis un "vieux" avec une maîtrise - équivalent M1 et non M2.
    Je souscris totalement à ce qu'à écrit Marin901, c'est d'ailleurs ce que j'ai travaillé en révision express quand j'ai su que je n'étais pas admissible à l'interne.
    Pour l'externe, je pense que l'épreuve de modélisation est la plus discriminante. C'est à préparer sur le long terme.
  • Je ne passerai jamais l'externe, uniquement l'interne si j'ai le courage un jour.
    Si je ne suis pas admissible tant pis. Je n'ai aucune pression, c'est juste un bonus.

    J'avais la pression pour le capes car j'avais besoin d'un CDI pour acheter un bien. Et j'en avais marre d'enseigner la physique chimie. Mais pour l'agrégation interne, aucune pression.

    L'externe est plutôt destiné à ceux qui ont fait master maths.
  • Marin901 a écrit:
    tu as "juste" besoin d'un niveau maitrisé de MP* et de quelques notions de L3 [etc.]
    Je me permets d'émettre quelques doutes. En théorie, oui, je suppose que quelqu'un qui est extrêmement doué en maths peut se débrouiller sans connaître beaucoup de notions. En pratique, j'ai déjà vu quelqu'un titulaire d'une maîtrise retourner en auditeur libre suivre un cours d'algèbre commutative ou d'analyse fonctionnelle pour compléter ses connaissances en vue de l'agreg externe.

  • "Il me faudrait 10 ans pour apprendre seul les cours de L3 et M1."

    Pour l'interne, ce qui se dégage des exigences du concours est qu'on ne devrait pas envisager raisonnablement une préparation en moins de $n$ années, le nombre en question dépendant fortement du candidat mais étant, pour la plupart, supérieur à $3$. Et encore... Que certains y arrivent avec $n=1$ ne veut pas dire que tout le monde peut y arriver (de même que pour tout un tas d'autres domaines, chacun prendra son exemple préféré). Mais à coup sûr, celui qui y arrive en un an sera : très fort et/ou très chanceux. Un mélange subtil entre les deux n'est pas rare ;-).

    Mais ce n'est pas en théorie possible si l'on suit les attendus du concours, à savoir, préparer, alors qu'on a souvent arrêté les maths de ce niveau pendant plusieurs années, 160 leçons (donc autant de développements [modulo les recasages, disons au moins une bonne cinquantaine] à savoir sur le bout des doigts), apprendre (plus souvent que réviser) des thèmes spécifiques comme les probabilités, la géométrie différentielle ou l'analyse numérique, apprendre à manipuler au moins deux types de logiciels (géométrie dynamique et calcul formel/numérique), revoir en profondeur des thèmes peu abordés comme la géométrie du supérieur (i.e. traitée sous l'angle de l'algèbre avec force recours au linéaire), etc. Et le tout bien sûr en assurant un service complet de 18h minimum, éventuellement une vie de famille, et sans support autre qu'une demi-journée par semaine tout en arrivant à dégager des plages horaires conséquentes pour s'entraîner à l'écrit...

    Bref, une préparation "théorique" devrait s'envisager sur une période allant de 3 à 6 ans (en espérant pas trop de changements sur les leçons entre le début et la fin, et surtout ne pas tout oublier au fur et à mesure !). Alors en étant fort, et en bénéficiant à la fois de plus ou moins de chance basée sur ses impasses monstrueuses (on ne traite qu'une leçon sur deux ou trois) et sur le fait qu'on peut profiter du niveau très moyen général, on s'en sort au bout d'un ou deux ans. Sinon on galère. Mais une véritable préparation théorique en bonne et due forme pour répondre à toutes les exigences exprimées dans les rapports, je me demande si un candidat l'a déjà menée...

    Bref, tout cela pour dire qu'il ne faut pas non plus trop se soucier du théorique : c'est un concours, pas une épreuve où il faut viser le zéro faute. La différence est énorme. On consolide les bases, on essaie de sentir où se situe le plus important (ce qui revient à l'écrit, ce qui permet d'assurer le minimum à l'oral), puis on prie pour que ça passe !

    Bonne préparation. J'y retourne de mon côté dès que j'ai un moment (pour info, je ne pense pas être prêt avant encore deux bonnes années si je m'y mets à plein temps et j'ai commencé à rédiger ma première leçon en... 2009 :-D).
  • Bonjour Curiosity.

    Si on te suit, c'est râpé pour presque tout le monde ! Et décourageant ! Si je t'avais lu avant de me lancer dans la préparation de l'agreg interne, je n'aurais pas commencé, alors que je l'avait moins de 2 ans après avoir commencé à réviser le programme !!
    En fait, tout dépend les objectifs qu'on se fixe. Pour ma part, c'était de connaître le programme comme si je devais l'enseigner (comme mes préparations de terminale C). Je n'ai fait aucun sujet de concours (pas le temps) et préparé 3 ou 4 leçons. Mais j'ai fait facilement une bonne partie des épreuves écrites (bonne connaissance du programme !!) et j'ai pu proposer une leçon assez dominée (même si les questions ont plutôt porté sur une de mes impasses) et des exos utiles.

    Avec moi préparait quelqu'un sans ambitions de connaissances, il a mis 7 ans.

    Cordialement.
  • @ Curosity, pour rebondir sur ton message, mes impressions après l'expérience de la prépa agreg (interne) :
    • La probabilité d'obtenir le concours semble être inversement proportionnelle à ton $n$. Je pense qu'il n'est pas bon de faire "carrière" dans la préparation d'un concours. (disons $n>3$)
    • A quelques exceptions près, les admis sont des collègues en congé formation. La principale difficulté, tu l'as soulignée, c'est de concilier plusieurs activités et d'avoir des moments de sérénité pour se plonger dans les maths du supérieur.
    • Effectivement, le but n'est pas de devenir un spécialiste de chaque item du programme mais d'avoir un minimum des connaissances attendues au regard des sujets d'écrit des deux ou trois dernières années et de la liste de leçons. Cette liste est une bonne grille de lecture du concours je pense et doit servir d'appui pour les révisions avant de s'attaquer de front à des sujets sur 6h.
    • Les TICE sont le parent pauvre. Peu d'agrégatifs (et peu de candidats d'après les rapports) présentent une illustration
      numérique. Je reconnais que c'est chronophage à préparer le jour J.
  • Un gain de temps quand on prépare l'interne, c'est, comme Gérard0 l'a dit, préparer les oraux. Je n'ai fait que ça et deux ou trois écrits en prépa. C'est tout.
  • Les écrits ça prend un temps fou, une épreuve de 6 heures si on veut comprendre et faire toutes les questions, ça prend 20 heures.

    Déjà j'ai galéré 6 heures sur une épreuves Mines PC de 3 heures et je n'ai pas terminé.

    Je n'apprendrai jamais pas cœur des leçons, aux oraux t'as le droit aux bouquins.
    Si tu sais où retrouver les informations sur chaque leçons je pense que c'est bon.
    Le plus dur c'est de trouver la littérature concernant chaque leçon et de bien comprendre le passage du livre qui en parle.

    Gerard que veux tu dire sans ambition de connaissances ?
  • Qu'il se contentait d'avoir vu ce que les autres font, sans approfondir les notions pour les maîtriser (*). Ce que je t'ai longtemps reproché.

    Cordialement.

    (*) par exemple apprendre des théorèmes sans avoir compris de quoi ils parlent, ce que signifient les hypothèses, ce que signifie la conclusion et sans voir la démonstration comme outil pour comprendre tout ça et en faire une connaissance réutilisable.
  • Lire le cours et se l'approprier est la moindre des choses...
  • Non mais je vois ce que veux dire Gerard.

    Parfois on pense connaitre le cours, mais on le connait qu'en superficie.
  • Le mieux est de comprendre la démonstration d'un théorème.
    D'ailleurs c'est un peu l'esprit de l'oral, intégrer les différentes étapes d'une démonstration plutôt que de l'apprendre.
  • Mon prof de seconde disait « le meilleur exercice, c’est la démonstration du cours ».

    Comme dit plus haut : il faut s’approprier le cours tout entier. Tout décortiquer. Etc.
  • "Si on te suit..."
    8-)
    Mouais, encore faudrait-il, pour me suivre, bien lire mes propos. Mais je m'y attendais : comme on connaît ses saints etc.

    J'espère que les personnes (réellement) intéressées par la préparation de l'agrégation interne sauront faire cet exercice qu'elles exigent de leurs élèves : lire un énoncé sans le déformer pour en tirer les vraies données qu'il contient !
  • Heu, Curiosity,

    ce passage :
    "une préparation "théorique" devrait s'envisager sur une période allant de 3 à 6 ans (en espérant pas trop de changements sur les leçons entre le début et la fin, et surtout ne pas tout oublier au fur et à mesure !)."
    C'est bien de toi ?

    J'ai lu ton texte. Si tu voulais dire autre chose, ne pas décourager les éventuels impétrants, il fallait écrire autre chose.

    J'ai déjà trouvé assez longs les presque deux ans que ça m'a pris, où j'ai bossé très sérieusement tout en faisant 22 h de cours (lycée +fac), l'animation d'une école de Volley, la vie familiale (mon épouse était en formation à l'AFPA) et les 200 km aller et retour pour suivre la préparation à l'oral les 6 derniers mois (*).
    Mais je ne voyais aucun intérêt à passer des années à apprendre par cœur des développements. C'est bon pour les laborieux.

    Cordialement.

    (*) J'y ai croisé des gens extra, en particulier Gb.
  • Peut-être votre différend est-il dû au fait qu'il y a différentes méthodes possibles qui fonctionnent, différentes personnalités des impétrants, différentes situations, différents âges, différentes façons de préparer le concours, différents objectifs (le grade, le prestige, la connaissance des maths -- avec plusieurs sous-catégories). Bref, différents avis.

  • Non :-o !
    Il n'y a pas de différend car je n'ai pas dit ce qui a été affirmé que j'avais dit ! Ne suffit-il pas de savoir lire ?
  • Bonjour,
    Curiosity a écrit:
    Bref, une préparation "théorique" devrait s'envisager sur une période allant de 3 à 6 ans (en espérant pas trop de changements sur les leçons entre le début et la fin, et surtout ne pas tout oublier au fur et à mesure !).

    Tu nies que ce passage soit dans ton message ?
    Après, on peut peut-être l'interpréter de diverses façons.

    Cordement,

    Rescassol
  • Oui, théorique. Quand vous remplacez une ampoule, en théorie, vous devriez couper le courant, porter des gants, des lunettes, etc.

    Et sinon tout le reste du message, il est fait pour les ienchs (spéciale dédicace pour Chaurien et d'autres :-D) ?? Notamment la conclusion qui commence par "Bref, tout cela pour dire qu'il ne faut pas non plus trop se soucier du théorique"...

    Alors, où est-ce que je prône de faire comme ci ou comme ça ?

    Mais bonne journée tout de même à vous B-)-...
  • Pour ceux qui n'aiment pas les maths, 6 ans c'est très long.
  • Ceux qui n'aiment pas les maths n'ont pas à passer un concours de recrutement de prof de maths. Être professeur d'une matière qu'on n'aime même pas est une honte. C'est de plus une preuve d'un manque de respect et même d'irresponsabilité envers les élèves, qui ne méritent en aucun cas un tel "prof".
  • Bonjour,

    Tu as tout à fait raison, Chat-Maths.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Ma foi je suis bien d’accord aussi.

    Existe-t-il des gens qui n’aiment ni la matière ni les élèves, tant qu’on y est ?
  • Bonjour,

    lire les complaintes récurrentes de certains, c'est long aussi. (:P)

    Que ceux qui n'aiment pas les maths - ce qui, au demeurant, n'a rien de honteux - aillent faire autre chose, ce qui leur permettra de s'épanouir davantage et évitera à des générations d'élèves de subir un enseignement terne et insipide.

    Cordialement.

    Y.
  • Oshine a écrit:
    Pour ceux qui n'aiment pas les maths, 6 ans c'est très long.
    Franchement, Oshine, des fois, je comprends pas du tout tes interventions. On dirait que tu as envie d'intervenir sur un topic mais que tu ne sais pas quoi dire donc tu dis un peu n'importe quoi, histoire d'exister. Quel intérêt d'être prof de maths ou de passer l'agreg si on aime pas un minimum les maths qu'on va enseigner pendant 40 voire 50 ans ? Si c'est ton cas, arrête tout de suite et va planter des patates.

    Et puis tu as toujours cette attitude d'injustice : "trop dur l'agreg", "trop long", "j'espère qu'il faut pas savoir tout ça", "comment on fait en 6h pour faire tout ça ?", "l'externe, c'est pas pour moi"... Je te rappelle que tu viens de physique, tu n'as pas spécialement bosser le CAPES, tu as séché sur des notions de collège et tu es admis. Tu es prof fonctionnaire et payé à la rentrée, titulaire, ton établissement est à 1km, tu sembles dire que ton collège est "huppé" (à voir ce que tu entends par là) et tu vas échapper au gros de l'INSPE. Franchement, la vie est pas si mal non ? Y' a plein de gens qui n'ont pas de travail et tu en as en ayant pas fourni d'efforts surhumains (à mon goût). Pourtant, comme toi, je suis français et j'aime bien râler. M'enfin, soyons objectifs. Le monde ne se ligue pas contre toi pour que tu échoues et si l'agreg était facile, ben tu n'aurais pas de mérite à l'avoir et ça ne serait plus l'agreg. Ces concours sont moins durs à décrocher qu'il y a quelques années, les programmes fondent et les questions sont moins difficiles (par contre, pour le nombre de places, l'interne fait le plein d'admis mais je pense que ça a toujours été le cas).
  • Merci beaucoup, Alexique. Il ne vas pas échapper à l'INSPE. J'espère qu'il va avoir un tuteur ou une tutrice exigeant(e). Je pense qu'il n'a encore rien vu, et que tout reste à découvrir.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je n'ai pas de différend [merci Zeitnot] avec Curiosity,

    je ne le suis pas et je redis que la lettre de son message est décourageante pour les futurs candidats; qu'il s'en rende compte ou pas. Car ils vont lire ce sur quoi ils sont attendus, et le pénultième paragraphe (*) ne rattrape rien, il vient trop tard (en communication, on apprend que faire 40 lignes avant de donner l'idée force est une excellente façon de rater l'exposé !!).

    Curiosity,
    Tu t'es peut-être donné 6 ans pour réussir, ce n'est pas une raison pour en faire une méthode applicable à tout le monde. Quand certains réussissent la première année, ne pas tenir compte de leur avis est dommageable; quand d'autres mettent 2 ou 3 sessions pour l'avoir, savoir comment ils ont fait est une très bonne idée.

    Cordialement.

    (*) "Bref, tout cela pour dire qu'il ne faut pas non plus trop se soucier du théorique : c'est un concours, pas une épreuve où il faut viser le zéro faute. La différence est énorme. On consolide les bases, on essaie de sentir où se situe le plus important (ce qui revient à l'écrit, ce qui permet d'assurer le minimum à l'oral), puis on prie pour que ça passe !"
  • Je pense que vous avez mal compris mon intervention.

    Certains professeurs du secondaire très investis et très sérieux dans leur travail peuvent ne pas aimer assez les mathématiques au point de préparer un concours aussi exigeant que l'agrégation.
    J'en connais, ce n'est pas qu'ils n'aiment pas les maths, mais ils ne les aiment pas assez pour les travailler tous les jours.
  • Ok, je te suis déjà plus... Mais bon, est-ce un manque de passion ou de la paresse et du découragement à l'idée d'apprendre des choses nouvelles et de ne pas réussir ? C'est sûr qu'en restant dans ses maths de secondaires, on se réconforte avec des choses qu'on maitrise mais bon à l'échelle d'une vie, rester "bloqué" à un niveau ne dépassant par la Terminale voire la 3ème dans une matière qu'on aime et qu'on enseigne, je trouve ça dommage.

    Après, il y a pleins d'autres manières de creuser le métier sans passer un concours de promotion. On peut monter des projets, faire des voyages ou des sorties, faire des rallyes, faire des bouquins, faire partie de jurys, passer inspecteur, passer de collège à lycée ou réciproquement, changer d'établissement, changer de matière par concours interne... On peut s'adonner à son métier corps et âme autrement qu'en passant l'agreg et se dire "bon, apprendre, ça allait bien quand j'étais plus jeune, mais aujourd'hui, je voudrais dépenser mon énergie et ma motivation autrement qu'en remangeant des corollaires et théorèmes". Ca, je peux comprendre. Tout comme j'entends qu'une personne peut aimer les maths, sans les enseigner, ou les enseignant à un niveau modeste si cela lui suffit et lui convient.

    Je pense quand même que c'est plus l'intimidation du défi et les sacrifices nécessaires qui en démotivent beaucoup. Dans ma fac, mes camarades certifiés disaient "l'agreg ? trop dur, je passe mon CAPES, je verrai plus tard !. Gravissime erreur ! Plus tard, on a des classes, on est en fonction avec éventuellement famille, on est moins jeune, moins frais et pimpant intellectuellement, l'interne fait le plein alors que pas l'externe et avec la réforme du master, il faut maintenant (dites moi si je me trompe) autant d'années d'études de validées (M2 5 ans) avant de pouvoir passer le CAPES que pour passer l'agreg (sinon, il y a peut-être une petite année d'écart). Bref, aucun intérêt à procrastiner sur ce sujet. C'est ou bien facilement tout de suite, ou bien difficilement plus tard ou bien jamais. Toute personne à rang à 2 chiffres au CAPES devrait tenter. Ca ne veut rien dire mais ça dénote des capacités peu probablement dues au hasard et c'est encourageant.
  • Inscriptions 2021 effectuées à l'instant... :-)
  • Bon courage !!!
  • Pour moi aussi. L'année 2021 sera la bonne !
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