Les laissés pour compte parmi les non admis

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Réponses

  • @YvesM :

    Il manque l'Action, à ton équation.
  • Bonjour Olaf,


    j'ai lu vite fait votre petit témoignage, ne soyez pas tristounet car vous n'avez pas fait prépa. Vous savez il y a plein de gens dans ce petit monde qui font prépa et réussissent mais qui finalement n'aiment pas ce qu'ils font.
    Par exemple mon prof principal et ma professeure de lettres ont tous les deux fait classe prépa puis l'ENS. Mais ils ont détestés la prépa, ma prof de lettres pleurait tout le temps à Henri IV, et mon prof principal qui est une personne incroyablement brillante a même failli partir de sa prépa,tellement il n'aimait pas. ( D'ailleurs c'est une des raisons pour lesquelles le bien-être des étudiants leur importent tant, ils prennent très soin de nous ). Donc qui sait, vous n'auriez peut-être pas aimé non plus ;-) ? Et puis ma prof de lettre me dit toujours, lorsque je me plains de ma vie, qu'il faut accepter le destin, sans ce parcours vous n'auriez peut-être pas rencontré des personnes que vous connaissez maintenant et qui sont vos amis. Si mon prof principal avait arrêté sa prépa, il n'aurait pas rencontré sa femme à l'ENS haha, (qui nous devons l'admettre est trop belle,on le sait, car elle était venue aux entretiens de personnalité hihi).

    Voilà voilà,
    courage, force et honneur à vous !
  • Il faut arrêter de croire que si on n'a pas fait prépa alors on a raté sa vie.

    * Je connais plusieurs personnes qui ont fait leur cursus entièrement à la fac et qui sont devenus enseignants-chercheurs en math.
    * Une personne a fait son cursus du L1 au doctorat en passant par l'agreg, et il est devenu... prof de prépa.
    * Un élève, brillant au lycée et accepté dans une prépa prestigieuse, a eu de mauvais résultats (en partie à cause d'un mauvais prof, mais il y avait peut-être d'autres raisons) et n'a pas été accepté en deuxième année. Il a fait L2 et L3 et a intégré polytechnique par la voie universitaire.

    Bref, quand on a la volonté, tout est possible.
  • @Olaf tu peux toujours faire parcoursup et t'inscrires en prepa. Va tenter ta chance!
  • @JLT :

    Les personnes dont tu parles, sont plus l'exception que la règle.

    Pour ma part, j'ai connu 4 thésards, dont un ou plutôt une seule est devenue MDC.
  • @JLT c'est une belle histoire du gars qui a eu polytechnique, j'aime.
  • Les personnes dont je parle constituent des exceptions parce que les étudiants brillants choisissent rarement d'aller à la fac, mais ceux qui le font réussissent en général très bien leurs études. Ce qui fait qu'on progresse, ce n'est pas tellement le prof, mais surtout le travail personnel. La prépa peut aider à motiver, puisque la perspective des concours donne un objectif à court terme, mais il y a des étudiants qui arrivent à se motiver tout seuls.
  • Avec des" si "on peut mettre Paris en bouteille, nan sérieux les gars la vie est belle, sortons, fêtons. Pourquoi regrettez.

    Le passé est le passé. J'ai discuté cet aprèm avec une fille du phorum, elle avait l'air d'avoir vécue un parcours terrible dans le passé en prepa mais de tenir. Je trouvais particulièrement violente, la phrase d'erreur d'orientation. Ça confirme ce que je pensais des prépa en lisant l'article sur les suicides. Pourquoi t'obstiner à vivre ça @Olaf?
  • Si tu as fait, si tu fais ou si tu feras prépa et/ou les grandes écoles, tu seras quelqu'un, sinon tu seras un nain ou rien.
  • Tu manques d'ambition.
  • Bonjour,

    @Olaf : lorsque j’ai fait ma thèse en physique au College de France notre départment recrutait ce qu’on fait de mieux en matière scolaire : un major de l’ENS Paris, un gars de Polytechnique qui avait oublié d’être con, un mec de la fac, un génie venu de Chine pour un post doc, un post doc américain et moi. De notre avis commun, le meilleur par sa compréhension et sa culture scientifique était le mec de la fac. Le génie chinois était impressionnant (vraiment). Les majors n’étaient pas nuls, c’est vrai, mais le manque de culture scientifique était criant lors des discussions qui sortaient des sentiers battus.
    Le mec de la fac est au CNRS et professeur d’Université (et donne des cours dans une Grande École), a formé plusieurs thésards et continue de publier.

    Sur cet exemple, on peut étudier à la fac et acquérir un trés bon niveau et faire une carrière enviable.

    Dans l’entreprise où je travaille, aprés dix ou quinze ans de carrière, les Polytechniciens et autres Centraliens ne sont pas, en moyenne, dans des postes plus élevés que les gars et les filles de la fac. Les études ne sont qu’une composante et, de mon avis, pas la principale pour réussir en entreprise.

    Mais si tu as décidé de penser autrement rien ne te fera changer d’avis. C’est ton droit. Cependant, tu as tort.
  • @YvesM

    Les universités américaines (du moins les 32 premières voire plus) valent globalement plus que les universités françaises et sont très sélectives, de même, pour les universités chinoises ou alors elles sont en passe de le devenir.

    Ces universités américaines ou chinoises sont plus comparables à nos grandes écoles françaises que de nos universités françaises, à part peut-être pour P6, P7, P9 et P11, pour ce qui est des universités scientifiques et économiques.
  • YvesM a écrit:
    Les études ne sont qu’une composante et, de mon avis, pas la principale pour réussir en entreprise.

    Pour une fois que je suis en accord avec YvesM, je me permets de l'exprimer. B-)
  • Olaf a écrit:
    sinon tu seras un nain ou rien.

    Je pense que tu as été exposé trop longtemps à de la macronite rouge. X:-(
  • @YvesM et @Fin de partie :


    Quelles sont donc les qualités principales pour réussir en entreprise ?

    De toute façon, moi, je comptais devenir MDC.
  • @Foys
    Foys a écrit:
    Un concours d'entrée serait évidemment mieux que l'usine à gaz Parcoursup.


    On pourrait, imaginer que le BAC puisse être le lieu de ce concours :

    Le concours portera soit sur toutes les disciplines du BAC en question, soit sur certaines, même s'il faudra sans doute obtenir au moins la moyenne générale.

    Mais il faudrait alors revoir toutes les pratiques, notamment concernant les corrections de copies et les attributions de notes.
  • Olaf:
    Le sens du relationnel, de la communication, à mon humble avis.
    Ce n'est pas ce que les gens font réellement qui compte mais comment est perçu par les autres ce qu'ils font.
  • @Olaf ce concours c'est revenir à ton état de départ. Il ne sera pas représentatif. On ne peut baser la capacité d'un élève sur une seule épreuve de géographie, une seule de Maths, une seule d'anglais. C'est du grand n'importe quoi. Et ça risque de freiner certains. Si tu avais passé le concours que tu imagines, tu l'aurais foiré avec ton niveau de terminale S. Donc c'est revenir à ton état initial.

    A ne pas oublier, que la prépa est aussi un ascenseur social, certains élève de classe modeste risque d'être mis à l'écart!
  • Manolito a écrit:
    A ne pas oublier, que la prépa est aussi un ascenseur social, certains élève de classe modeste risque d'être mis à l'écart!

    Je crois que, par inadvertance, tu as ajouté deux lettres de trop. X:-(
  • Suite à ce que je disais sur la pression en prepa voici un article intéressant https://www.nouvelobs.com/education/20180410.OBS4927/tu-n-as-rien-a-faire-la-en-prepa-des-profs-s-acharnent-jusqu-au-craquage.html ça me rappelle ce dont j'ai pu lire sur le forum concernant l'étudiante en prepa
  • Manolito a écrit:

    @Olaf ce concours c'est revenir à ton état de départ. Il ne sera pas représentatif. On ne peut baser la capacité d'un élève sur une seule épreuve de géographie, une seule de Maths, une seule d'anglais. C'est du grand n'importe quoi. Et ça risque de freiner certains. Si tu avais passé le concours que tu imagines, tu l'aurais foiré avec ton niveau de terminale S. Donc c'est revenir à ton état initial.

    A ne pas oublier, que la prépa est aussi un ascenseur social, certains élève de classe modeste risque d'être mis à l'écart!

    Ce que les gens qui se montrent anti-concours ne comprennent pas (ou font semblant de ne pas comprendre) est que la sélection dans l'enseignement (supérieur en l'espèce) existe déjà et qu'elle est mécaniquement provoquée par la pénurie de places disponibles.
    Alors ou bien on met en place une sélection larvée à critères cachés (parcours sup, dossiers scolaires opaques, avantages délirants concédés de facto aux grands lycées, magouilles, corruption etc), ou bien on le fait en mettant tout [size=x-large]A PLAT SUR LA TABLE[/size], avec des règles EXPLICITES connues DE TOUS.

    La terre est beaucoup trop petite pour satisfaire l'ambition de chaque être humain, d'où les pénuries naturelles de ce qui est désirable et la sélection inévitable des bénéficiaires.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • @Manolito :

    Tu oublies de dire que la sélection sur dossier ne peut pas être équitable, tant le niveau des lycées est disparate, et tant avoir un bon dossier dans tel lycée n'est pas la même chose qu'avoir un bon dossier dans tel autre, alors que tout le monde est noté de la même façon, à un concours.
    Manolito a écrit:
    Si tu avais passé le concours que tu imagines, tu l'aurais foiré avec ton niveau de terminale S. Donc c'est revenir à ton état initial.

    Sans doute, dans le lycée où j'étais en TS, mais probablement pas dans une TS de mon lycée d'origine.

    J'ai oublié de dire qu'aux épreuves du BAC anticipé de 1ère S, bien que je sois très bon en grammaire et en orthographe, en Français, j'ai eu 07/20 à l'écrit et 08/20 à l'oral, mais je les ai passés à la légère, et j'ai eu 06/20 en philo au BAC S de TS, que j'ai aussi passé à la légère :

    L'épreuve de français (et peut-être aussi de philo) compte pour pouvoir aller en prépa.

    A la 1ère session, j'avais 08,5/20 de moyenne à mon BAC S (J'avais 09/20 en maths et 11/20 en physique-chimie et c'étaient mes meilleures notes, hors sport où j'avais 10/20) :

    J'ai repris les maths (coefficient 7) et la physique-chimie (coefficient 8) à l'oral, et j'ai augmenté ma note de 4 points dans chacune de ces matières, pour finir par avoir 10,16/20 de moyenne à la 2nde session.

    A noter qu'il y a eu une inversion entre mes notes de maths et de physique-chimie, par rapport à celles que j'avais eues au lycée, en TS.

    Rien que le fait, d'avoir eu mon BAC au rattrapage et non du 1er coup m'aurait empêché l'accès à la prépa.
  • @Foys :
    Foys a écrit:
    La terre est beaucoup trop petite pour satisfaire l'ambition de chaque être humain, d'où les pénuries naturelles de ce qui est désirable et la sélection inévitable des bénéficiaires.

    Moi, j'aurais dit :

    Faute de moyens (ou de places, ce qui revient au même), seuls ceux qui ont été sélectionnés (en particulier par concours), auront droit d'une certaine façon, à plus de justice et à plus d'épanouissement et de bonheur.

    Or une société plus démocratique, de la manière la plus générale qui soit, se définit comme une société qui tend vers un plus grand épanouissement et un plus grand bonheur, pour chacun :

    De fait, ceux qui ont été exclus de la sélection, sont exclus d'un certain épanouissement.
  • Mais avec ce concours type concours d'entrée à Sciences Po beaucoup d'individus de classe modeste auraient été écartés alors qu'ils ont un bons dossier dans leurs lycées. C'est l'ascenseur social qui va être en panne !
  • Quels critères tu veux énoncer? Tous ne visent pas l'X. Dans certaines prepas on recrute à bas niveau, les élèves vont dans des écoles d'ingé basse/ moyennes ils sont heureux et font leur petit bonhomme de chemin. Ces élèves qui ont fait prepa et qui ont intégrés des écoles moyennes ne sont pas épanouis? Si il le sont.

    Et puis personne n'est exlclu il suffit d'être raisonnable au moment de la saisie c'est sûr qu'un gars qui met que LLG et Ginette sur parcoursup risque de ne pas faire prepa. Mais s'il varie ses vœux, il peut trouver une prepa qui l'accepte
  • @Manolito :
    Manolito a écrit:
    Mais avec ce concours type concours d'entrée à Sciences Po beaucoup d'individus de classe modeste auraient été écartés alors qu'ils ont un bons dossier dans leurs lycées. C'est l'ascenseur social qui va être en panne !

    Ce dont tu parles, c'est de la discrimination positive, qui à mon avis n'est pas la meilleure façon de faire.

    Mieux vaut se donner les moyens pour faire en sorte que le niveau des élèves des classes défavorisées soit tel qu'il puisse être, véritablement, mis en concurrence, avec celui des élèves des classes favorisées.
  • Dans le contexte français de 2019, quelqu'un saurait-il démontrer que " faire en sorte que le niveau des élèves des classes défavorisées soit tel qu'il puisse être, véritablement, mis en concurrence avec celui des élèves des classes favorisées." est possible ?

    [small]Petite provocation :
    Une des seules pistes déjà explorées : faire en sorte que les élèves des classes favorisées n'apprennent plus rien.
    Certains caricaturent en "nivellement par le bas".
    Fin de la provocation.[/small]
  • @Dom : Ce sera, nécessairement, un travail ambitieux et de longue haleine, qui n'aura pas, forcément, d'effets immédiats.

    La discrimination positive, c'est, souvent, sélectionner et favoriser des personnes moins compétentes et moins qualifiées que d'autres et pas ces autres personnes, au nom de leur origine sociale défavorisée :

    Ça ne peut donc pas être une solution satisfaisante.
  • Assez d'accord.
  • @olaf. Et avec quels moyens? Dans le lycée de @shumi il n'ont même pas assez d'argent pour des cours supplémentaires!

    Et c' est faux, parmi les bons des banlieux, bcp s'adaptent bien dans la prepa avec du temps mais ils s'adaptent . Ton concours les auraient exclus d'office
  • Foys:

    En dernier ressort, le jury est souverain.

    Ce qui veut dire que la transparence a toujours des limites en matière de sélection.
  • @Manolito :
    Manolito a écrit:
    Et c' est faux, parmi les bons des banlieux, bcp s'adaptent bien dans la prepa avec du temps mais ils s'adaptent . Ton concours les auraient exclus d'office

    Ce qui prouve que beaucoup d'élèves qui ne sont pas pris en prépa, pourraient s'y adapter, s'ils y étaient pris :

    Ce qui est injuste.
  • Oui mais ces bons sont pris. Alors qu'un concours avec la disparité des niveaux des classes aisées les auraient freinés!


    Et que dire de ce qui sont bons au lycées et qui auraient réussi le concours d'entrée en prepa mais qui se font virer en 2ème année de prepa?
  • Par curiosité quel métier tu exerces maintenant? Tu voulais devenir MDC t'es prof au collège ?
  • @Manolito :

    J'ai 37 ans, je suis étudiant depuis 2000, je n'ai jamais travaillé de ma vie, et je vis d'une aide et {du soutien|de l'aide} de mes parents.

    J'ai un M2 Recherche de Mathématiques, dont je ne peux rien faire à part passer des concours, et je ne suis pas fait pour enseigner dans le primaire et le secondaire.
  • Ok ceci explique cela. Ecoute il y a de l'injustice partout, certains ne se font pas prendre en prepa, d'autres se font prendre en prepa et ne passe pas en 2ème année, mais poursuive à la fac et finissent major de promo, et intègrent les mêmes écoles. Faut que tu te battes, courage bonhomme!
  • Si ça peut te remonter le moral, je suis comptable j'ai fini sur le forum par hasard en voulant reprendre ma passion des maths. J'ai fait une licence à la fac mais mon rêve c'était Sciences Po finalement je bosse dans la même boîte que des potes de Sciences Po et j'ai un salaire plus élevé qu'eux. Comme quoi.
  • Olaf disait : a écrit:
    je ne suis pas fait pour enseigner dans le primaire et le secondaire

    Je me permets de te dire que d'une part, personne* n'est fait pour enseigner dans le primaire et le secondaire, et que d'autre part, cela ressemble à un argument d'autorité ("comme je ne peux pas faire autre chose, il me faut une place ici, là où j'ai envie").
    Je conçois que c'est une remarque (un peu) provocante.


    *personne
    Et oui, l'état actuel de l'École de 2019 me fait dire des choses comme ça. C'est caricatural, exagéré, etc.
    Bien entendu que certains "sont faits pour ça" dans le sens qu'ils parviennent à s'y épanouir.
    Mais il faut absolument ne pas parler de "vocation", ni le sous-entendre. C'est difficile pour tout le monde, vraiment tout le monde.
  • Olaf a écrit:
    je n'ai jamais travaillé de ma vie

    Je t'encourage à continuer comme cela si cela ne t'isole pas socialement. Le travail c'est la santé, ne rien faire* c'est la conserver. B-)- ( )

    *: personne ne fait rien.
  • @Dom,

    Au CAPES externe de mathématiques, pendant les 3 seules fois consécutives où je l'ai passé et où j'ai été admissible :

    Sur 3 x 2 oraux,

    j'ai eu 3 notes éliminatoires, aux 2 dernières sessions où je l'ai passé, dont 2 à la dernière session où je l'ai passé.

    Et, en plus, le jury sait que j'ai un handicap, et comme une personne m'a fait parler, à la dernière session où je l'ai passé, il sait exactement quelle maladie j'ai :

    D'ailleurs au cours de cette dernière session, j'ai eu 2 notes d'oral éliminatoires.
  • Olaf:

    J'ai passé 4 fois (peut-être même cinq fois) ce concours. J'ai fini par "réussir" avant de me faire licencier deux ans plus tard. On ne sort pas nécessairement plus fort ou indemne de certains échecs donc, à mon avis, il vaut mieux bien réfléchir avant de s'engager dans une voie telle que celle de l'enseignement.
  • @Fin de partie :


    A ton époque le concours du CAPES externe de Mathématiques était plus difficile.

    Je l'ai passé lors des sessions 2014 à 2016.
  • Ok.
    Au sujet de cette question de ton handicap, je ne peux pas me prononcer.
    Est-ce à dire que le jury a sanctionné cela, je n'en sais rien.

    Par contre, ce n'est pas en étant refusé au CAPES ou à l'Agreg que l'on sait si l'on est fait pour cela ou pas. Et d'ailleurs, cela n'a rien à voir avec le métier.

    Par ailleurs, tu sais bien que certains candidats sont admis après plusieurs échecs, parfois au bout de 6 ou 7 ans.
  • Olaf:

    Je ne me souviens pas avoir eu une seule fois dix à une des épreuves écrites.
    Il y avait tellement de postes à pourvoir (et ce n'était pas un raz de marée de candidats non plus) qu'on pouvait être admis avec des notes à l'écrit modestes.
    A l'époque il suffisait d'avoir bac+3 pour se présenter à ce concours.
    La difficulté du concours est relative au nombre de postes, de gens qui passent le concours. C'est surtout cela qui à mon avis est déterminant.
    Mais tout ceci n'est pas le plus important. Une fois admis il faut pouvoir faire face à cet emploi et ce n'est pas le concours qui t'y prépare. Bref, il vaut mieux savoir dans quoi on met les pieds précisément (on ne le sait jamais vraiment avant de se retrouver en exercice mais on peut essayer de s'en faire une idée).

    .
  • @Dom: il est possible que le jury donne volontairement une note éliminatoire à un candidat qu'il juge (à tort ou à raison) inapte à l'enseignement. En tout cas je connais une personne à qui cette mésaventure est sans doute arrivée (alors qu'il avait déjà exercé le métier en tant que vacataire...).
  • Si on n'a pas envie de voir une personne être admise pour un tas de raisons* qui ne relèvent pas nécessairement de la compétence, on lui donne une note éliminatoire. Cela sert à cela, entre autres, de passer devant un jury.

    *: on peut estimer qu'une personne est trop diplômée et qu'elle ne va pas rester dans le poste si elle est admise ou que la personne est trop âgée. Bien sûr je n'ai pas de preuve de ce que je raconte mais j'ai l'impression d'en avoir fait les frais à l'occasion d'un concours.
  • Olaf:

    Dans les documents remis pour passer ce concours il n'y pas de mention relative à ton handicap j'imagine?
  • @Fin de partie :


    Le jury sait que j'ai demandé et obtenu un tiers-temps aux épreuves écrites et orales.

    Donc il sait que j'ai un handicap.

    Peut-être en serait-il autrement si je n'avais pas demandé de tiers-temps.
  • Olaf:
    Je comprends.
    Si cette profession t'intéresse vraiment* ne lâche pas l'affaire.
    Cela m'étonnerait qu'il y ait une liste noire consultable par les membres du jury des gens qu'ils ne veulent surtout pas admettre.

    *: c'est une profession qui implique émotionnellement et psychiquement généralement celui qui la pratique à mon avis.
    J'ai des témoignages autour de moi, en plus de ce que j'ai vécu, que cela peut être une source de souffrance psychologique.
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