Préparation agrégation interne

Dom

Ha ! En effet...
Certains chefs savent prendre cela en main : ils rédigent un papier ou renvoi un bordereau annulant la convocation.
Hum...mais ils sont rares...

Appeler (si un numéro est disponible) dès la réception de la convocation.
Si ça coince quand même, demander une autorisation d’absence au premier jour de la formation.

Je crains que ce soit compliqué.

Le vrai problème vient de la date d’une telle formation. M’enfin ça ne fait pas avancer le problème de dire ça...

chanig

Merci Dom.

chanig

Bonjour,

je remonte mon vieux post.

C'est la quatrième fois que je passe le concours et je maîtrise enfin à peu près le programme et les notions.Mais sans doute pas encore assez bien pour être admise (admissible?) puisque n'ayant pas trop su faire toutes les questions de cours , je me dis que c'est loupé!

Je n'ai toujours pas demandé de congé mais là je me tâte pour l'an prochain.

D'abord, j'aimerai souffler un peu .Au bout de 24 ans d'enseignement,cela me fera du bien.

Mais, je crains, que la reprise ,après une pause de presque un an ,soit extrêmement difficile.Au moins, je décrocherai du lycée car même mes deux mois de vacances d'été ne me reposent pas du tout des élèves !Je ne déconnecte jamais.

De plus, si je ne suis pas admise après le congé, mon moral risque d'en prendre un sacré coup (je me connais)et mieux vaut m'y préparer psychologiquement avant . Je sais que je vais me dire:"tu as perdu du temps et de l'argent pour rien!".

Sans congé, il me faudra encore quelques années pour être au point sur les leçons (je ne peux pas me rendre à une prépa car c'est loin ).En même temps, ma prépa n'a d’intérêt que pour les oraux.S'il y avait une formation de fac à distance, ce serait bien .

S'il y a des témoignages de personnes ayant eu un congé ,cela m'intéresse.

Voilà mes questionnements au lendemain de deux jours d'épreuves qui m'ont épuisée (j'ai rarement été aussi fatiguée!)

Merci.

OShine

Chanig c'est possible que tu sois admissible beaucoup ne maîtrisent pas les questions de cours d'après le rapport du jury.
Puis l'oral avec un coup de chance au tirage tu peux tomber sur une leçon classique qui ne demande pas trop de préparation comme les polynômes ou l'algèbre linéaire. 
Je crois que personne n'a le temps de préparer toutes les leçons. Il faudrait des années pour ça.

Dom

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs donc ce que je dis ne vaut rien. Allez, je le dis quand même. 

1) Prépare tout de suite les oraux !
Enfin… tu souffles cette semaine et tu repars !

2) Demande ton congé de formation !
Attention, j’ai connu des professeurs en congé, qui avait donc énormément plus de temps mais qui avaient décidé de ne plus mettre leurs enfants à l’étude ou à la garderie puisqu’ils étaient là. 
Je ne juge pas ! Je cite un exemple connu et répandu. 
Quand on demande un congé, on sait pourquoi on le demande (ou pas… ?). 
La préparation à ce concours demande du temps. 
Attention à ne pas se faire grignoter ce temps, au quotidien (par n’importe quelle activité qui rend impossible l’utilisation optimale du temps dégagé). 
Je répète : je n’ai rien contre le fait que l’on garde ses enfants. Merci de ne pas me faire un procès sur ce thème. 

3) Allez ! Courage. 

Je dis souvent que les places sont prises par des agrégatifs de tout profil. Et dedans certains ont eu la place parce que quelqu’un a abandonné trop tôt. Le plus souvent, c’est « je pensais ne pas être admissible alors je n’ai pas eu le temps de travailler les oraux ». Ceux-là, on en trouve à la pelle !
Je rappelle qu’en maths on a de la chance : ces oraux préparés permettent d’accumuler pour l’année suivante. Dans d’autres disciplines, une partie de l’oral est liée à des œuvres… et là, tout fout le camp lorsque les œuvres changent (tous les deux ans, au rythme d’une moitié des œuvres par an si j’ai bien compris). 

4) Toutes les situations existent. 

J’ai quelques exemples où l’échec lors du congé de formation a eu lieu. Puis, l’année d’après, une inscription « symbolique » aura suffi pour devenir agrégé. On peut y voir une pression bien plus basse, et avec de la pression en moins, certains parviennent à être dans de meilleures conditions. 

chanig

Merci Dom pour tes conseils .

Je vais peut être suivre la semaine de prépa aux aux oraux aux vacances de février en "visiteur"libre.

N'ayant pas d'enfants (ni chien, ni chat...), je pourrai me consacrer à 100% à la préparation. J'ai déjà prévu de me caler un horaire quotidien et de m'y tenir rigoureusement, en me dégageant des plages de détente.

Il faudra aussi que je me prévois un planning de travail.

Je vais voir ce que mes écrits  donnent pour cette année et réfléchir encore à l'aspect financier et la perte que j'aurai en cas de congé.

OShine

C'est pas mal d'être agrégé quand on devient vieux.
Les 18 h devant élèves sont épuisantes.
Et encore certains sont à 24 heures dans mon collège.

Dom

Ok chanig. 

Si tu ne l’avais pas (le congé), va tout de même voir ton équipe de maths pour leur demander d’être sur maximum deux niveaux. C’est presque le moment car les DGH sont tombés. Attention cependant, elles ont baissé un peu partout et les crispations existent…

Puis va voir ton principal pour tâter le terrain : voir si tu peux être sur quatre jours ou moins, l’an prochain. 

Je conseille (ça ne vaut rien) de laisser de côté TOUT : projets, prof principal, élu CA, association « amicale du collège », etc. 

En un mot : LE TEMPS, c’est ça, le nerf de la guerre, LE TEMPS. 

chanig

Je n'ai déjà que deux niveaux :Seconde et Terminale spé. Bon, je fais SNT aussi.

Par contre, je suis prof principale en terminale (on est deux) mais je ne fais rien d'autres à côté professionnellement , j'entends.

J'avais donc du temps cette année car mes cours étaient presque prêts et je n'ai d'heures sup.

OShine

Prof principale en terminale ça doit demander beaucoup de travail non ? 

Dom

Du travail et de la charge mental. 

A moins d’avoir une capacité que j’envie parfois à des gens : de s’en foutre royalement comme se son premier slip. 

OShine

Je suis prof principal de 5ème c'est assez tranquille. 

gerard0

Parlez-moi d'moi, y'a qu'ça qui m'intéresse

Et puisque personne ne le fait, j'en parle moi-même ...

Dom

Oui, oui. 

Il y a dix mille manières d’être Professeur Principal, même en 5e. 

La 5e a cette particularité d’être avec des élèves déjà en collège (pas de nouveautés, pas de parents plus inquiets que quand l’enfant rentre en 6e) ET de ne pas avoir encore de question d’orientation. 

Donc, « c’est tranquille ». 

Mais ne nous leurrons pas : les conflits de classe, les conflits classe/prof, et autres particularités liées aux profils de chaque élève peuvent nécessiter des interventions et autres investissements du prof principal. Mais, cela dépend de plein de paramètres et notamment du Prof Principal lui-même. 

Autre exemple : des profs principaux ne contactent jamais les parents tandis que d’autres cherchent d’abord au moins un contact. Au moins un…

Encore un exemple : à la réunion parents/profs, certains parents ne viennent pas. Et là, des profs principaux refilent les bulletins restants au secrétariat (« envoyez tout ça aux familles ») tandis que d’autres les gardent jusqu’à les remettre en mains propres ou après les avoir au moins eu au téléphone. 

Bref, « c’est tranquille » si on désire que ce le soit. 

Bien entendu, je ne donne pas de leçon. J’exprime seulement que selon les convictions de chacun, « c’est tranquille » est tout de même une question très relative. 

Enfin, je connais des profs principaux de 3e qui trouvent cela « tranquille » aussi. 

Je ne peux pas leur jeter la pierre. 

Tant que la mission « Prof Principal » est à la fois précise et floue, je ne peux me permettre d’être juge et de donner des leçons. 

zeitnot

OShine, je suis p.p en terminale. Je suis dans un lycée où les p.p sont très sollicités par la direction, les collègues, les élèves, les parents. On se repose beaucoup (trop à mon avis) sur nous pour que ça tourne. C'est une fonction vraiment intéressante, j'aime bien le faire. Par contre oui c'est prenant, Au delà du boulot, comme le dit justement dom, ça occupe bien le cerveau. J'ai toujours des trucs à penser par rapport à ça.  Rien que pour demain, faut que passe voir la directrice adjointe, un truc à caler par rapport aux élèves qui peuvent passer une journée d'immersion dans une université, que j'envoie un dernier mail de consignes aux collègues par rapport au bac blanc, que je réponde à deux questions d'élèves par rapport à Parcoursup, que je repasse au secrétariat scolaire pour redire qu'on ne m'a toujours pas mis les droits de p.p sur Parcoursup (c'est embêtant je ne peux pas suivre les inscriptions), et que je finisse de préparer ma vie de classe sur la "lettre de motivation". (ça ne s'appelle pas comme ça, je sais.)

Dom

De manière plus édulcorée, sentimentale et brutale, un PP est une maman ou un papa ou les deux à la fois avec la classe dont il a la charge. 

J’utilise les termes « maman » et « papa » dans un sens traditionnel (certains diront « réac »). Il ne s’agit pas de sexe ou de genre. Des PP rassureront Clotilde certains jours et lui diront ses quatre vérités les autres jours. 

Un PP, c’est un référent. 

Mais encore une fois, il a le droit de se protéger (c’est important) et de ne pas trop s’investir dans une forme d’ingérence difficile à jauger, selon les profils. 

Un PP, c’est donc soit un sacerdoce, soit une manière de toucher une prime en faisant le strict minimum. 

Là encore, même si la dernière phrase peut le sembler, je ne juge personne. 

Le seul qui est en droit de juger cela serait un Principal ou Proviseur. J’ose ajouter « et encore… ». 

Jaymz

Chanig,

Je t'ai envoyé un message privé, l'as-tu reçu ?

chanig

Non Jaymz, je ne l'ai pas reçu...