Musique et mathématiques ?

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Réponses

  • je ne crois pas car la peinture peut s'abstraire de la perspective, alors que la musique ne peut pas s'abstraire de l'harmonie.
  • La musique peut s’abstraire de l’harmonie : les musiques bruitistes, par exemple Xénakis (qui s’appuie sur les mathématiques) mais on peut parler des musiques percussives (pas vraiment d’harmonie), des musiques industrielles (souvent bruitistes), vraiment noise (bruit) ou les collections de bruits récoltés ici ou là (field recording) où l’harmonie est secondaire.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • J’ai même l’impression que l’on ne peut plus rien affirmer de tel depuis quelques années. 
    Les codes ont sauté, pour la peinture et la musique et depuis bien longtemps. 
    NB : je ne m’en désole pas.  
  • Le logo du philharmonique de Berlin est constitué de trois pentagones équilatéraux imbriqués. Il est lié à l'architecture de la salle de concert de l'orchestre, due à Hans Scharoun (1893-1972).

  • Chaurien
    Modifié (December 2023)
    « Musique bruitiste » : il vaut mieux lire ça que d'être aveugle. Pour moi, la musique, comme tout art, doit nous donner de la beauté donc de l'harmonie. Il n'est pas étonnant que la musique classique européenne se soit imposée dans le monde entier. Sinon, du bruit, tout le monde peut en faire, le pétomane en premier.
     « Les codes ont sauté » là comme dans d'autres domaines culturels, pour une minorité décadente qui se croit intellectuelle, soumise à des idéologies délétères, mais chaque personne sensée, de bonne foi, même moyennement cultivée comme moi, reconnaît bien la hiérarchie des qualités. La petite musique de nuit c'est supérieur aux bruits d'usines, et La jeune fille à la perle aux barbouillages du prétendu « street-art ».
  • Chaurien
    Modifié (December 2023)
    Maintenant, pour savoir ce qu'on écoute, moi je n'écoute pas systématiquement telle ou telle musique dans telle ou telle circonstance. Mais si j'écoute quelque chose, c'est de la musique, classique, la plus classique car je ne suis pas très calé (étant d'extraction populaire), notamment les opéras les plus connus, ou simplement de la chanson française populaire. Je ne vois pas ce qu'on pourrait écouter d'autre avec plaisir. Si c'est pour se casser les oreilles avec du bruit discordant quelconque, on ouvre la fenêtre et la rue est là pour ça, c'est sans doute ça la  « musique bruitiste », je rigole encore de cette chose grotesque, ça me fera une histoire drôle à raconter à mes copains.
  • En évoquant Wagner, Francis Pagnon (1981), ce livre est fait pour toi @Chaurien. J'y relève au hasard quelques expressions pour te donner une idée de son contenu : "la musique classique est la seule qui s'exprime en un langage riche de sens" (page 13), "l'oreille détériorée du contemporain" (page 24), "la musique de masse fait partie des techniques du maintien de l'esclavage et de l'ordre" (page 25), "lorsqu'il consomme de la musique, l'esclave s'identifie à ce qui pérennise sa réification" (page 33)... etc.
    Plus loin : "La musique de masse est basée sur le mépris à l'égard de l'auditeur" (page 35).. oula, comme il y va.. Et la communion de l'artiste avec son public lors des concerts alors ? J'ai tendance à dire que si cela plait à quelqu'un alors pourquoi pas la musique "bruitiste", celle probabiliste, calculée... que sais-je encore. Cela dit je crois de plus en plus, pour aller dans ton sens, que tout ne se vaut pas. Il y a des hiérarchies. Ok, mais ce n'est pas le plus important. L'essentiel c'est le plaisir bien sûr ! Et pour moi en ce moment c'est MonoNeon !
  • Chaurien, chacun ses goûts de chiottes. Tu as les tiens, moi aussi.
    Ai-je besoin de te rappeler le scandale lorsque Stravinsky a présenté le Sacre du printemps ou lorsque Wagner…
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • biguine_equation
    Modifié (December 2023)
    Le street-art du « barbouillage » ? Si la modération le permet , je voudrais brièvement répondre à ça. 
    Pour ceux qui voudraient se faire leur propre idée, quelques mots clés de street-artistes et d’expos.

    Alessandro Ferri (DADO), Manuel di Rita (PEETA), L’Atlas, exposition $\textbf{La Tour Paris 13}$ (janvier 2017), YZ, LOKISS, Robert Proch, SEPE (Michal Wrega), ZED 1(Marco Burresi), MIKA (Michael Husser), Miron Milic (etc etc etc…)

    Deux ouvrages intéressants: « Paris, de la rue à la galerie » (Nicolas Chenu, Samantha Longhi); « GRAFFITI, 50 ans d’interactions urbaines » (Lemoine, Gzeley).

    La peinture ne s’est pas arrêtée à Vermeer (gloire à lui !)
    C’est dommage de jeter l’anathème sur tout un pan de la création contemporaine (sans rien en connaître visiblement et par pure idéologie).
  • Toute l'histoire de l'art est pavée d'artistes qui aujourd'hui sont des "classiques" après avoir été des parias ; il y a des gens qui évoluent, et d'autres non, heureusement la société avance, elle.
    Il ne faut pas respirer la compote, ça fait tousser.

    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
  • Je ne peux pas écouter de la musique et en même temps faire des maths. Ou alors en léger fond sonore. Je suis très souvent branché sur France Musique par exemple. Pour en revenir à MonoNeon : le macrotonique microtonal Three Bears.

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