Résultats Capes 2014 E en ligne sur Publinet

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Réponses

  • Je n'ai aucune expérience dans le monde syndical, mais pour se convaincre de leur utilité, il suffit d'expérimenter la joie d'un corps sans syndicat... Ancienne militaire, femme de militaire, je vous assure qu'avoir une instance qui vous défend, c'est inestimable.
  • @Feyn
    tu confond syndicat et syndicat majoritaire d'une certaine catégorie malheureusement majoritaire du personnel de l'education nationale.

    Le financement des entreprise est aussi assuré par l'état sous forme de subventions variées, d'éxonérations d'impot, et de commandes publiques. De là à dire que l'état contrôle les entreprises il y a un pas que je ne franchirai pas (je pense plutôt que les entreprises influencent fortement l'état)

    Quant au financement des organisations syndicale par l'état, quand il s'agit de financement perennes, durement gagnés, j'ai du mal à croire que l'état puisse s'en servir pour controller le fonctionnement d'un syndicat, d'autant que le soi-disant chantage "et si je ne reversais plus" est d'autant plus dur à tenir qu'il reviendrait quand même à dire "et si j'enfreignais la loi en ne reversant pas des subventions que j'ai obligation de verser" ?

    Un peu comme si tu accusais un délégué syndical d'être vendu au patron parce que le patron lui verse la totalité de son salaire. Qu'il s'amuse juste à essayer de lui faire une retenue sur salaire pour rire, et tu verra tout de suite ce qui arrive.

    Les organisations syndicales dépendent encore pour moitié (allez 45%) des cotisations de leurs membres, et c'est vrai que si l'on était juste 20% de syndiqués en France nous n'aurions plus qu'un tiers de nos ressources sous formes de subventions, mais nous n'y renoncerions pas plus qu'une famille n'irait reverser à la CAF les allocations auxquelles elle a droit simplement parce qu'en se serrant la ceinture, elle peut s'en passer.

    Et le syndicat majoritaire n'est pas là pour acheter la paix sociale : les profs se sont hélas vendus tous seuls. Quand quelques syndicats font remarquer que le pouvoir d'achat des profs a été divisé par deux en trente ans, quand tu poses les problèmes des CCF, des réformes, des heures supplémentaires, de la solidarité et qu'on te répond : "la grève ne sert à rien" et que toutes les heures sup sont prises alors qu'il suffit de les refuser, tu mesures que les responsabilités ne sont pas sur un seul syndicat mais bien collectives.

    Tu veux une grève dure, longue ? (quoi plus c'est long plus...) le préavis est déjà posé !

    Mais si tous ceux qui pensent que le syndicat majoritaire ne les défend pas se syndiquaient ailleur, ça pourrait changer les choses.
    Et si les profs arretaient de voter pour le syndicat majoritaire aussi, mais aujourd'hui je ne me vois pas dire au syndicat majoritaire : "vous avez tort de faire ce que vous faites" alors que la moitié des profs votent pour lui et que le second est autour de 10%.
    Il font ce que les profs veulent, hélas.

    Les deux premiers syndicats de France sont premiers ou second dans l'industrie, dans la fonction publique hors éducation nationale et dans l'éducation nationale hors certifiés, agrégés, cpe et personnel de direction. Mais chez les profs, c'est LE syndicat qui fait 50% des votants.

    Les profs ne veulent pas d'un syndicalisme de lutte.
    Les profs ne veulent pas d'un syndicalisme de réforme et d'accompagnement.
    Les profs veulent un sydicalisme de prof qui fait exactement ce que fait le syndicat majoritaire.

    Pour avoir milité dans l'industrie avant de devenir prof, et avoir choisi de rester dans un syndicat qui soit à la fois le premier en France, et encore un peu révolutionaire dans la mesure où il remet en cause le système capitaliste au lieu de vouloir simplement le réformer, je me retrouve dans une organisation qui doit faire royalement 2% chez les agrégés. Cependant ne nous met pas tous dans le même sac, "tous pourris, tous copains, tous coquins" c'est une rengaine que j'entends encore trop.

    Beaucoup de dirigeants syndicaux ont dit pas mal de clowneries, mais dans mon syndicat, quand ça arrive, la commission confédérale le reprend de volée à la réunion suivante, et il y a un démenti embarassé du "chef", qui se rapelle qu'il nest pas vraiment le chef, mais juste le premier secrétaire.

    Ensuite, il faudrait passer dans le forum hors math (ouh que je suis vieux !) afin de continuer cette discussion, mais ne dépeint pas les syndicats comme s'ils étaient tous sur le modèle du (oups, j'ai failli le dire). Nous ne vendons pas les renseignements que nous obtenons, nous n'exigeons pas la syndicalisation pour défendre les gens, et nous défendons les précaires, AVS, contractuels, comme les titulaires.

    Et enfin, dernière chose, aux réunions de syndiqués, il y a des profs, (certifies, agrégés, plp, instits, etc.) et des agents, et des infirmiers, et des assistantes sociales, et des administratifs, parce que pour nous être syndicat de l'éducation nationale, c'est regrouper dans un syndicat tous les travailleurs de l'éducation nationale.

    Bon j'arrête là.

    Amicalement
    Volny DE PASCALE
  • Volny a écrit:
    Tu veux une grève dure, longue ? (quoi plus c'est long plus...) le préavis est déjà posé !

    Pas nécéssairement, j'aimerais simplement ne pas avoir cette sensation de pitié qui m'étreint lorsque le syndicaliste de l'établissement me rappelle tous les deux mois qu'il y a une grève telle date, que c'est pour les salaires, les conditions de travail etc..., et que c'est important de la faire !

    Volny a écrit:
    Les profs ne veulent pas d'un syndicalisme de lutte.
    Les profs ne veulent pas d'un syndicalisme de réforme et d'accompagnement.
    Les profs veulent un sydicalisme de prof qui fait exactement ce que fait le syndicat majoritaire.

    Nous sommes d'accord : ce système ne tient que parce que "nous" l'acceptons. Ce ne sont pas "les méchants d'en haut", c'est plutôt "la majorité qui laisse faire"... parce que globalement ce système convient à leurs inspirations individuelles, tout simplement.
  • kioups écrivait:
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     le rectorat fait tourner l'algorithme avec les vœux des candidats et, ensuite, lors de la CAPA, les représentants syndicaux tiennent compte de l'"humain" et des vœux de manière plus précise
    


    La situation a beaucoup évoluée depuis 3-4 ans. Avant chacun (y compris le rectorat) faisait ça "à la main" et le rôle des CAPA était essentiel car les erreurs étaient fréquentes (oubli de "points" volontaires ou non). Depuis quelques temps, l'algorithme des mariages est fiable pourvu que les bonnes informations aient été saisies et il appartient à chacun de le vérifier. Le rôle des CAPA se limitent à vérifier que tout le monde a fait son boulot.... et justement que même si quelqu'un s'est trompé dans l'ordre des vœux, c'est quand même le document écrit qui fait foi, sous peine de peut être désavantager quelqu'un d'autre.

    Pour le choix d'un syndicat, selon mon expérience il vaut mieux privilégier celui dont le représentant local est le plus actif après de l'administration plutôt que celui qui se contente de mettre des affiches et de centraliser les cotisations, et ça on le sait vite une fois dans l'établissement. Mais chacun est bien sûr libre de faire autrement.


    Sinon les positions de chaque syndicat sur les amendements au projet Peillon visant à détricoter les décrets de 1950 (la suite du projet de Robien pour ceux qui se souviennent) sont ici http://www.fo-snfolc.fr/AMENDEMENTS-PRESENTES-PAR-LA et peuvent éclairer sur les positions des uns et des autres....
  • volny : il y a aussi des syndicats non majoritaires pas franchement enclins aux évolutions. J'étais représentant syndical, j'ai assisté à des réunions où "on" crachait sur des élus, d'autres syndicats mais aucune proposition... Ca virait limite au people... Et récemment, j'ai reçu un mail d'un petit syndicat. Il proposait d'envoyer chacun de nos mails à tout notre carnet d'adresses (sur l'espace numérique de travail) avant de bloquer les serveurs. Vachement constructif...
  • @Kioups

    Milite et fait changer les choses, ou change de syndicat... tout est bon, tant que tu ne baisses pas les bras.
  • C'est vrai, tu as raison... J'ai l'impression que beaucoup de collègues, non syndiqués ou même syndiqués, ne sont pas d'accord avec ce que proposent les syndicats mais ce n'est pas ceux-là qu'on entend...
  • Bonjour à tous et bravo aux admis,

    Quels sont les seuils ?
    J'ai cru voir quelque chose comme :
    seuil d'admissibilité : 12.03 / 40
    et seuil d'admissibilité : 32 / 80

    Pouvez-vous confirmer/corriger, merci.
  • Le seul d'admissibilité est de 36,09 (sur 120) soit 6,015/20.

    Le seul d'admission est de 96 (sur 240) soit 8/20.

    Ce qui correspond bien à tes informations (à ceci près que tu as mis deux fois le mot "admissibilité" alors qu'il s'agit du seuil d'admission dans le second).
  • Je n'arrive pas à comprendre comment on obtient si peu de reçus avec des barres aussi faibles...les jurys doivent vraiment descendre très bas les candidats qui font des erreurs rédhibitoires à l'oral.
  • En fait, c'est le contraire : on ne place pas la barre et ensuite on regarde qui la passe. Ce n'est pas une compétition de saut en hauteur.

    On décide de prendre tant de candidats (en général c'est le nombre de postes offerts, mais ça peut aussi être "jusqu'à ce qu'ils soient vraiment trop mauvais" ou simplement jusqu'à avoir 2/3 des admissibles (je dis 2/3 comme j'aurais dit 3/7) et une fois qu'on a décidé combien de candidats on prennait, on constate la valeur de la barre. Et c'est bien parce que les notes sont faibles que la barre est basse

    Amicalement
    Volny
  • Quelqu’un connait la barre d’admission pour le CAFEP, s’il vous plaît ?
  • Pas très original et un peu après la bataille : félicitations aux admis! Même si mon agreg et CAPES datent de 9 ans je connais un admis sur la liste de mon époque!
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