Poème des mathématiques
Dans le cadre de mes efforts consistant à construire un pont entre les maths et la littérature, je suis en train d'écrire des poèmes ayant pour cadre les mathématiques (en voie d'achèvement) et l'astronomie (sous impression), voici un extrait de celui lié à l'astronomie et faisant 100 pages :
LA POESIE EN GUISE D’INTRODUCTION
Elle erre dans le monde seule, désemparée,
Trainant sur les chemins sa nature esseulée,
La poésie est un soir à la couleur de cerise,
Elle a fait une halte et devant toi s'est assise,
Alors, accueille-la enfin comme elle le mérite :
Ecoute-la longtemps, mais ne l'oublie pas vite !
Vivre sans elle, c'est manquer d'abord d'amour,
C'est vivre dans la nuit sans jamais voir le jour !
La poésie, c'est avoir de la lumière sur la face,
C'est voler de ses propres ailes dans l'infini espace !
C'est avoir de l'esprit, être au-dessus de la matière,
C'est avoir sur le monde une vision singulière !
Je vais concilier la description scientifique,
Rigoureuse, dans ce poème avec l’élan poétique
On dit que le savoir est peu propice à la musique
On verra ce qu’il en est de la science astronomique !
L’univers est une source d’inspiration féconde
Pour le poète et le catalyseur d’une tranquillité profonde.
Lorsqu’on regarde le ciel, on ne peut s’empêcher
D’éprouver des sentiments tout particuliers…
Comme lorsqu’on lit un chef d’œuvre, un beau roman,
On est tout secoué, on est heureux et reconnaissant !
Ce poème de l’univers est peut-être le premier
Roman en vers de la langue française parlée…
Comme tel, il se devait d’avoir un thème universel !
Son principal personnage est bien évidemment le ciel
Et les actions qui s’y déroulent ont pour toile de fond
L’univers tout entier et on y chante des chansons…
Alors, calez-vous entre deux coussins, confortablement
Et laissez-vous emporter par la musique du firmament !
LE BIG BANG
Notre histoire commence il y a treize milliards d’années
Par une explosion que nul ne peut imaginer…
De rien du tout, d’une boule relativement
petite,
Surgit l’univers en phénomènes évoluant vite…
Je vous demanderai de faire preuve d’imagination,
Tout se déroule ici dans de très grandes dimensions,
Je ne vous demanderai pas d’en inventer les techniques,
Mais d’utiliser des méthodes proches des Mathématiques
L’espace, une sphère d’un rayon sûrement infini
Va se dilater jusqu’au temps d’aujourd’hui.
La lumière parcourant en une seule seconde
Trois cent mille kilomètres, on en déduit la grandeur du monde…
Multiplié par les secondes que compte une année,
Treize par trois cent mille, c’est facile à calculer :
C’est ce qu’on appelle treize milliards d’années lumière
Ce sont les dimensions de notre vaste univers !
Puis va évoluer la boule incandescente,
Le monde est un programme, sa complexité croissante…
Et l’univers, se dilatant, en croissant,
Va se refroidir progressivement
Au fur et à mesure que le monde s’amorce,
Vont apparaître ce qu’on appelle les forces :
Il y a ce qui maintient les planètes serrées
Autour des étoiles, c’est-à-dire la gravité
Il y a ensuite la force électromagnétique,
Origine de tous les phénomènes électriques
Et magnétiques, et, enfin, les deux forces nucléaires
Faible et forte, dans les noyaux de la « matière »
Après le chaos, les forces nucléaires vont
Agir sur les noyaux, protons et neutrons,
L’électromagnétique va avoir des effets
Sur les électrons en nuage de probabilité
Les étoiles et planètes quant à elles obéissent
A la gravité comme dirait La Palisse…
Peu à peu la matière s’unit, se crée
Et l’univers va prendre la forme qu’on connaît
Mais il faudra des milliards d’années à cela,
Etudions le processus comme il se doit
En réfléchissant, nous aidant de l’observation,
Mettons en œuvre la science et la raison…
LE SYSTEME SOLAIRE
Le Soleil est le cœur du système solaire,
Autour, neuf planètes et leurs lunes errent
Ainsi que de petits débris et des astéroïdes
Qui tournent depuis toujours dans le vide
La masse du Soleil présente la quasi totalité
Du système qui tourne, retenu par la gravité…
A ses confins, se trouve un essaim de comètes,
Bien au-delà de la trajectoire des planètes
Mais le Soleil n’est pas immobile, même vu d’ici,
Il gravite autour du centre de la galaxie
Et les planètes sont depuis toujours autour
Du magnifique astre qui nous procure le jour
Pour comparer à la montre, ces astres qui brillent
gravitent dans le sens que font les aiguilles…
Enfin, l’âge du Soleil, il est bon de le noter
Est de presque cinq milliards d’années !
Venus, Mercure, la Terre et Mars sont telluriques,
Au-delà de Mars on observe une ceinture magique
D’astéroïdes, puis plus loin les géantes et leurs lunes,
Que sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune
L’histoire de l’homme a lieu dans l’espace
Il est inutile vraiment de se voiler la face,
C’est à l’intérieur des étoiles que règnent
Les molécules de carbone, d’azote et d’oxygène
C’est dans le vide entre les étoiles magnifiques
Que se combinent l’eau et le gaz carbonique
Pour donner naissance à ce qu’on nomme vie
Et qui intéresse aussi l’astronomie
On les observe dans les nuages interstellaires,
Ces molécules communes à la vie et à la matière,
Comme, par exemple, dans la nébuleuse Orion,
Magique nappe de matière visible à l’horizon
Tournez donc vos yeux vers le ciel et observez :
Là-haut dans la voûte, c’est la voie lactée
Avec les nuages d’ombre et de lumière à sa suite,
Reconnaitrez-vous Andromède dans sa fuite ?
Savez-vous quelle est la plus connue des étoiles ?
C’est l’étoile polaire dans le ciel tissant sa toile…
A côté de celles de la grande Ourse… Arrachez-vous du sol
Et voyez la grande ourse avec sa casserole !
Toutes les planètes que l’on voit dans le ciel
Semblent voltiger, tourner autour d’elle
Dans de petits cercles pour les voisines
Les lointaines dans des trajectoires moins fines
Arrivez-vous à voir où circule le Soleil ?
Car cette étoile qui constitue une merveille
De notre système, part à l’horizon à l’est
S’élève au Sud pour redescendre à l’Ouest
La trajectoire étroite de l’astre de lumière
Est élevée en été et plus basse en hiver…
Regardez les planètes de Saturne, Jupiter
Uranus et Mars, au loin, loin de notre Terre !
Vous les verrez toutes, ces belles planètes,
Mais vous aurez beau tourner de part et d’autre la tête,
Vous ne verrez pas Venus près de la polaire briller
Car elle se tient tout près du soleil cachée !
Faisons une autre expérience de pensée :
Elevons-nous peu à peu dans le ciel familier…
A dix mille kilomètres, la planète est ronde,
Car c’est ainsi qu’elle est, comme le sait tout le monde
Mais on ne l’a pas toujours su… Les savants
Ont affronté les moqueries des bien pensants
Pour imposer cette idée d’une sphère
Avant, on croyait plate la planète Terre !
Le ciel, là-haut, n’a jamais eu la couleur
Bleue, il brille pour ainsi dire par sa noirceur…
Puis apparaît la Lune, notre beau satellite
Présent dans l’imagination et les mythes
La lumière met en tout une seconde
Pour aller de la lune à notre planète-monde
Tandis qu’il faut huit minutes à cette lumière
Pour aller du Soleil jusqu’à la Terre !
Une année-lumière c’est dix mille milliards
De kilomètres, car dans l’espace, il est rare
De mesurer les distances en million ou millier
Le milliard ou le millier de milliards est l’unité !
Peu à peu, avec des grains de poussières,
S’est édifié notre magnifique système solaire.
Essayons de monter sur les hautes falaises
Du temps et d’en retracer la genèse !
La force électromagnétique est mise en œuvre
Dans la construction de ce chef d’œuvre
Les pierres de notre belle construction seront
Les molécules qui émergent et les électrons…
Et il résultera de l’accumulation de ces « pierres »
Les molécules et les grains de poussière…
De ceux-ci naîtront nos belles planètes
Et leurs atmosphères seront de la fête !
L’explosion initiale a fait monter
La température à des milliards de degrés
Chaleur, dans l’étoile, en concentration
Provoque la violence de l’expansion.
L’étoile va se refroidir à la détente,
Se dilatant et la nature de se montrer résistante…
La matière mélangée aux gaz en expansion
Va accélérer petit à petit le refroidissement
La spirale nuage-étoile-nuage se ferme
Et vient au bout du compte à son terme…
Apparaissent alors dans ces volutes colorées
Les atomes lourds par les étoiles engendrés !
Dans les filaments d’étoiles, les électrons (négatifs)
Et, bien entendu, les noyaux (positifs)
Vont, de par leur charge, s’attirer
La chaleur, irrémédiablement, va les empêcher
Aussitôt qu’un électron par le noyau est capturé
La chaleur, par le biais des collisions, va l’arracher
Et pour que se mette le processus de la création,
La chaleur destructrice va être en diminution…
Mais pas trop sinon évidemment tout s’arrête
Et on risque de ne jamais voir les planètes !
Quand on est en dessous du million de degrés
Les électrons, autour du noyau, vont se fixer…
Sur les orbites intérieurs, les premiers arrivés
Tour à tour, toutes les places sont occupées !
Les atomes font enfin leur apparition
Tels qu’aujourd’hui, nous les connaissons !
Les atomes à leur tour se cherchent
Et les molécules vont s’accrocher à la perche
C’est alors la création de la matière
Promise plus tard à une belle carrière !
Il y a la molécule d’eau, par tonnes,
Dont l’importance n’échappe à personne
Il y a aussi le monoxyde de carbone
L’ammoniac et l’azote qui changent la donne
L’oxygène, le magnésium, le silicium et le fer
Se prêtent à la combinaison dans cet enfer
Et forment un réseau : les grains de poussière…
Ce sont des grains de roche et de glace
Qui vont essaimer tout au long de l’espace
Des substances complexes vont à eux se fixer
Méthane, ammoniac, hydrocarbure, en rangs serrés
Sous l’impact nos molécules se brisent
Mais elles se recombinent et c’est la reprise !
De ce jeu incessant de nombreuses captures
Naît la complexité de la grande nature !
Et cela par le jeu des rayons cosmiques
C’est le début réel de la métaphysique !
Ces molécules ne sont pas à notre Terre confinés
On les retrouve tout au long de la Voie Lactée
Ainsi que dans toutes les galaxies intérieures !
La matière s’organise de la façon la meilleure !
Dans ce roman qui est en train d’être conté
Les poussières cosmiques jouent un rôle remarqué
Elles catalysent la chimie de l’espace en fête
Et sont les briques de toutes les planètes !
Dans l’univers, il y a un coin qui nous intéresse
C’est le soleil et son système de planètes diverses
Le soleil : deux milliards de milliards de milliards de tonnes
C’est modeste, ça n’étonne plus personne !
Notre nébuleuse tourne alors sur elle-même
Ce disque aplati que tout le monde aime
A un diamètre de cinq années lumière
Se concentre autour de l’axe la matière
Et le soleil va s’en trouver engendré
Les poussières vont en anneaux se disposer
La matière d’un anneau agglutinée sur elle-même
Deviendra une planète par elle-même !
Cette vaste arène qu’est le système solaire
Est parcourue par des myriades de pierres
Sur des orbites de toutes dimensions,
De toutes natures et toutes orientations
Les bolides se pulvérisent mutuellement…
La nature se livre à ce jeu qu’elle aime vraiment
Qui est celui des hasards qui construisent
Sans que l’harmonie jamais ne se brise
Les objets les plus gros, par la gravité,
Capturent naturellement les petits corps attirés
Les cratères de la Lune et de Mercure
Témoignent de la cruauté de cette nature
Les collisions libèrent une grande chaleur
La pierre liquéfiée est rejetée à l’extérieur
Le bord du cratère va donc se former
La chaleur va grossir et la chaleur augmenter
Les atomes contenant des produits radioactifs
Se désintègrent, c’est l’essor d’énergie successif !
La chaleur se dissipe dans le vaste espace
C’est pourquoi les astéroïdes contiennent de la glace !
LA POESIE EN GUISE D’INTRODUCTION
Elle erre dans le monde seule, désemparée,
Trainant sur les chemins sa nature esseulée,
La poésie est un soir à la couleur de cerise,
Elle a fait une halte et devant toi s'est assise,
Alors, accueille-la enfin comme elle le mérite :
Ecoute-la longtemps, mais ne l'oublie pas vite !
Vivre sans elle, c'est manquer d'abord d'amour,
C'est vivre dans la nuit sans jamais voir le jour !
La poésie, c'est avoir de la lumière sur la face,
C'est voler de ses propres ailes dans l'infini espace !
C'est avoir de l'esprit, être au-dessus de la matière,
C'est avoir sur le monde une vision singulière !
Je vais concilier la description scientifique,
Rigoureuse, dans ce poème avec l’élan poétique
On dit que le savoir est peu propice à la musique
On verra ce qu’il en est de la science astronomique !
L’univers est une source d’inspiration féconde
Pour le poète et le catalyseur d’une tranquillité profonde.
Lorsqu’on regarde le ciel, on ne peut s’empêcher
D’éprouver des sentiments tout particuliers…
Comme lorsqu’on lit un chef d’œuvre, un beau roman,
On est tout secoué, on est heureux et reconnaissant !
Ce poème de l’univers est peut-être le premier
Roman en vers de la langue française parlée…
Comme tel, il se devait d’avoir un thème universel !
Son principal personnage est bien évidemment le ciel
Et les actions qui s’y déroulent ont pour toile de fond
L’univers tout entier et on y chante des chansons…
Alors, calez-vous entre deux coussins, confortablement
Et laissez-vous emporter par la musique du firmament !
LE BIG BANG
Notre histoire commence il y a treize milliards d’années
Par une explosion que nul ne peut imaginer…
De rien du tout, d’une boule relativement
petite,
Surgit l’univers en phénomènes évoluant vite…
Je vous demanderai de faire preuve d’imagination,
Tout se déroule ici dans de très grandes dimensions,
Je ne vous demanderai pas d’en inventer les techniques,
Mais d’utiliser des méthodes proches des Mathématiques
L’espace, une sphère d’un rayon sûrement infini
Va se dilater jusqu’au temps d’aujourd’hui.
La lumière parcourant en une seule seconde
Trois cent mille kilomètres, on en déduit la grandeur du monde…
Multiplié par les secondes que compte une année,
Treize par trois cent mille, c’est facile à calculer :
C’est ce qu’on appelle treize milliards d’années lumière
Ce sont les dimensions de notre vaste univers !
Puis va évoluer la boule incandescente,
Le monde est un programme, sa complexité croissante…
Et l’univers, se dilatant, en croissant,
Va se refroidir progressivement
Au fur et à mesure que le monde s’amorce,
Vont apparaître ce qu’on appelle les forces :
Il y a ce qui maintient les planètes serrées
Autour des étoiles, c’est-à-dire la gravité
Il y a ensuite la force électromagnétique,
Origine de tous les phénomènes électriques
Et magnétiques, et, enfin, les deux forces nucléaires
Faible et forte, dans les noyaux de la « matière »
Après le chaos, les forces nucléaires vont
Agir sur les noyaux, protons et neutrons,
L’électromagnétique va avoir des effets
Sur les électrons en nuage de probabilité
Les étoiles et planètes quant à elles obéissent
A la gravité comme dirait La Palisse…
Peu à peu la matière s’unit, se crée
Et l’univers va prendre la forme qu’on connaît
Mais il faudra des milliards d’années à cela,
Etudions le processus comme il se doit
En réfléchissant, nous aidant de l’observation,
Mettons en œuvre la science et la raison…
LE SYSTEME SOLAIRE
Le Soleil est le cœur du système solaire,
Autour, neuf planètes et leurs lunes errent
Ainsi que de petits débris et des astéroïdes
Qui tournent depuis toujours dans le vide
La masse du Soleil présente la quasi totalité
Du système qui tourne, retenu par la gravité…
A ses confins, se trouve un essaim de comètes,
Bien au-delà de la trajectoire des planètes
Mais le Soleil n’est pas immobile, même vu d’ici,
Il gravite autour du centre de la galaxie
Et les planètes sont depuis toujours autour
Du magnifique astre qui nous procure le jour
Pour comparer à la montre, ces astres qui brillent
gravitent dans le sens que font les aiguilles…
Enfin, l’âge du Soleil, il est bon de le noter
Est de presque cinq milliards d’années !
Venus, Mercure, la Terre et Mars sont telluriques,
Au-delà de Mars on observe une ceinture magique
D’astéroïdes, puis plus loin les géantes et leurs lunes,
Que sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune
L’histoire de l’homme a lieu dans l’espace
Il est inutile vraiment de se voiler la face,
C’est à l’intérieur des étoiles que règnent
Les molécules de carbone, d’azote et d’oxygène
C’est dans le vide entre les étoiles magnifiques
Que se combinent l’eau et le gaz carbonique
Pour donner naissance à ce qu’on nomme vie
Et qui intéresse aussi l’astronomie
On les observe dans les nuages interstellaires,
Ces molécules communes à la vie et à la matière,
Comme, par exemple, dans la nébuleuse Orion,
Magique nappe de matière visible à l’horizon
Tournez donc vos yeux vers le ciel et observez :
Là-haut dans la voûte, c’est la voie lactée
Avec les nuages d’ombre et de lumière à sa suite,
Reconnaitrez-vous Andromède dans sa fuite ?
Savez-vous quelle est la plus connue des étoiles ?
C’est l’étoile polaire dans le ciel tissant sa toile…
A côté de celles de la grande Ourse… Arrachez-vous du sol
Et voyez la grande ourse avec sa casserole !
Toutes les planètes que l’on voit dans le ciel
Semblent voltiger, tourner autour d’elle
Dans de petits cercles pour les voisines
Les lointaines dans des trajectoires moins fines
Arrivez-vous à voir où circule le Soleil ?
Car cette étoile qui constitue une merveille
De notre système, part à l’horizon à l’est
S’élève au Sud pour redescendre à l’Ouest
La trajectoire étroite de l’astre de lumière
Est élevée en été et plus basse en hiver…
Regardez les planètes de Saturne, Jupiter
Uranus et Mars, au loin, loin de notre Terre !
Vous les verrez toutes, ces belles planètes,
Mais vous aurez beau tourner de part et d’autre la tête,
Vous ne verrez pas Venus près de la polaire briller
Car elle se tient tout près du soleil cachée !
Faisons une autre expérience de pensée :
Elevons-nous peu à peu dans le ciel familier…
A dix mille kilomètres, la planète est ronde,
Car c’est ainsi qu’elle est, comme le sait tout le monde
Mais on ne l’a pas toujours su… Les savants
Ont affronté les moqueries des bien pensants
Pour imposer cette idée d’une sphère
Avant, on croyait plate la planète Terre !
Le ciel, là-haut, n’a jamais eu la couleur
Bleue, il brille pour ainsi dire par sa noirceur…
Puis apparaît la Lune, notre beau satellite
Présent dans l’imagination et les mythes
La lumière met en tout une seconde
Pour aller de la lune à notre planète-monde
Tandis qu’il faut huit minutes à cette lumière
Pour aller du Soleil jusqu’à la Terre !
Une année-lumière c’est dix mille milliards
De kilomètres, car dans l’espace, il est rare
De mesurer les distances en million ou millier
Le milliard ou le millier de milliards est l’unité !
Peu à peu, avec des grains de poussières,
S’est édifié notre magnifique système solaire.
Essayons de monter sur les hautes falaises
Du temps et d’en retracer la genèse !
La force électromagnétique est mise en œuvre
Dans la construction de ce chef d’œuvre
Les pierres de notre belle construction seront
Les molécules qui émergent et les électrons…
Et il résultera de l’accumulation de ces « pierres »
Les molécules et les grains de poussière…
De ceux-ci naîtront nos belles planètes
Et leurs atmosphères seront de la fête !
L’explosion initiale a fait monter
La température à des milliards de degrés
Chaleur, dans l’étoile, en concentration
Provoque la violence de l’expansion.
L’étoile va se refroidir à la détente,
Se dilatant et la nature de se montrer résistante…
La matière mélangée aux gaz en expansion
Va accélérer petit à petit le refroidissement
La spirale nuage-étoile-nuage se ferme
Et vient au bout du compte à son terme…
Apparaissent alors dans ces volutes colorées
Les atomes lourds par les étoiles engendrés !
Dans les filaments d’étoiles, les électrons (négatifs)
Et, bien entendu, les noyaux (positifs)
Vont, de par leur charge, s’attirer
La chaleur, irrémédiablement, va les empêcher
Aussitôt qu’un électron par le noyau est capturé
La chaleur, par le biais des collisions, va l’arracher
Et pour que se mette le processus de la création,
La chaleur destructrice va être en diminution…
Mais pas trop sinon évidemment tout s’arrête
Et on risque de ne jamais voir les planètes !
Quand on est en dessous du million de degrés
Les électrons, autour du noyau, vont se fixer…
Sur les orbites intérieurs, les premiers arrivés
Tour à tour, toutes les places sont occupées !
Les atomes font enfin leur apparition
Tels qu’aujourd’hui, nous les connaissons !
Les atomes à leur tour se cherchent
Et les molécules vont s’accrocher à la perche
C’est alors la création de la matière
Promise plus tard à une belle carrière !
Il y a la molécule d’eau, par tonnes,
Dont l’importance n’échappe à personne
Il y a aussi le monoxyde de carbone
L’ammoniac et l’azote qui changent la donne
L’oxygène, le magnésium, le silicium et le fer
Se prêtent à la combinaison dans cet enfer
Et forment un réseau : les grains de poussière…
Ce sont des grains de roche et de glace
Qui vont essaimer tout au long de l’espace
Des substances complexes vont à eux se fixer
Méthane, ammoniac, hydrocarbure, en rangs serrés
Sous l’impact nos molécules se brisent
Mais elles se recombinent et c’est la reprise !
De ce jeu incessant de nombreuses captures
Naît la complexité de la grande nature !
Et cela par le jeu des rayons cosmiques
C’est le début réel de la métaphysique !
Ces molécules ne sont pas à notre Terre confinés
On les retrouve tout au long de la Voie Lactée
Ainsi que dans toutes les galaxies intérieures !
La matière s’organise de la façon la meilleure !
Dans ce roman qui est en train d’être conté
Les poussières cosmiques jouent un rôle remarqué
Elles catalysent la chimie de l’espace en fête
Et sont les briques de toutes les planètes !
Dans l’univers, il y a un coin qui nous intéresse
C’est le soleil et son système de planètes diverses
Le soleil : deux milliards de milliards de milliards de tonnes
C’est modeste, ça n’étonne plus personne !
Notre nébuleuse tourne alors sur elle-même
Ce disque aplati que tout le monde aime
A un diamètre de cinq années lumière
Se concentre autour de l’axe la matière
Et le soleil va s’en trouver engendré
Les poussières vont en anneaux se disposer
La matière d’un anneau agglutinée sur elle-même
Deviendra une planète par elle-même !
Cette vaste arène qu’est le système solaire
Est parcourue par des myriades de pierres
Sur des orbites de toutes dimensions,
De toutes natures et toutes orientations
Les bolides se pulvérisent mutuellement…
La nature se livre à ce jeu qu’elle aime vraiment
Qui est celui des hasards qui construisent
Sans que l’harmonie jamais ne se brise
Les objets les plus gros, par la gravité,
Capturent naturellement les petits corps attirés
Les cratères de la Lune et de Mercure
Témoignent de la cruauté de cette nature
Les collisions libèrent une grande chaleur
La pierre liquéfiée est rejetée à l’extérieur
Le bord du cratère va donc se former
La chaleur va grossir et la chaleur augmenter
Les atomes contenant des produits radioactifs
Se désintègrent, c’est l’essor d’énergie successif !
La chaleur se dissipe dans le vaste espace
C’est pourquoi les astéroïdes contiennent de la glace !
Réponses
-
Dans le cadre de mes efforts consistant à construire un pont entre les maths et la littérature
Je te conseille de regarder du côté de "Oulipo" et pourquoi pas faire partie du projet.
Cordialement, -
@ Rémi_pas_logué : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jamel_Ghanouchi
-
En effet, tu es déjà publié et cela fait des années que tu fais cela autant pour moi. Je n'effectue pas des recherches Wiki sur les intervenants par principe de neutralité de la réponse
.
Cela change rien au fait que tu peux regarder du côté de Oulipo pour ce qui touche à la création littéraire et aux mathématiques Oulipo.
Cordialement, -
Naufrage d'une embarcation au large de Lampedusa. Le passeur tunisien inculpé de traffic de vers.
-
Le bord du cratère va donc se former
La chaleur va grossir et la chaleur augmenter -
Les objets les plus gros, par la gravité,
Capturent naturellement les petits corps attirés
Un petit et un plus gros alexandros, selon Ganouchi&Groucho.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.
Bonjour!
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