Poly coup de coeur

Bonjour, pourriez vous mettre vos poly coup de coeur (notemme,nt ceux d'analyse) µMerci

Réponses

  • @dfsrh8~: et que veux-tu en faire~?

    @tous, avant de poster~: êtes-vous certains que l'auteur du poly (serait-ce vous-mêmes) a envie de retrouver son travail sur la toile~? La notion de droit d'auteur a un sens juridique, même pour un poly.
  • Sachant que le dit poly provient directement du site de M. Villani et qu'il n'y a aucune copie de celui-ci au sein du message, il n'y a donc aucun droit qui a été bafoué ici.

    Le droit d'auteur pour un poly de cours est très limité après tout vu qu'il tombe dans les main des étudiants directement sans contrepartie financière (le fait de payer pour le poly serait illégal d'ailleurs au sein d'un établissement de l'éducation nationale). Donc sauf s'il a été déposé sous un copyright quelconque avant transfert au étudiant (et cela devrait être mentionnée sur ledit poly, d'ailleurs), il n'y a rien qui empêche le transfert d'information sur la toile en mettant en lien l'auteur pour rendre à César ce qui est à César.

    Après, si tu ne souhaites pas avoir de soucis de transfert de fichier sur le net, le meilleure moyen reste de ne pas écrire de poly et surtout de ne pas les publier sur la toile ; question de bon sens après tout.
  • @Rémy

    deux exemples passés:
    * un site marocain revendait des polys de profs de prépa (en estompant adresses et coordonnées)
    * un site géré par des centraliens propose des liens vers des corrigés de collègues (disponibles sur la toile) tout en gagnant de l'argent par des bandeaux publicitaires

    il ne s'agit pas par ailleurs de copyright mais de licence d'où le creative common qui apparaît en bas de beaucoup de polys. On peut vouloir diffuser son travail gratuitement et ne pas vouloir que des gens mal intentionnés se fassent de l'argent avec.


    @dfsrh8

    collectionner les polys (souvent écrits avec des intentions propres à l'auteur) ne sert à rien. L'important est de travailler avec les cours qui correspondent à votre cursus.
  • Je suis d'accord que la dérive existe comme partout ProfCPGE mais dans l'idée lorsqu'un prof écrit un poly de cours au lieu d'écrire un livre/manuel cela reste dans son intention de diffuser son savoir au plus grand nombre et donc que cela ne le gênera pas que ledit poly soit utilisé par des élèves qu'il n'a pas en cours.

    En l'occurrence ma remarque intervenait après celle de Pascal alors que pour le coup, il n'y a aucune dérive dans le message de dfshr8.

    Enfin, je te rejoins sur l'utilisation des poly. Il est préférable à mon sens de travailler déjà sur le cours pris en amphi voire sur des bouquins pour avoir un premier aperçu avant de se lancer dans une collection de poly même si les livre coûte cher. Et pour palier au prix, il est préférable de les emprunter à ce moment là au sein d'une BU pour limiter les coup par exemple car les ply sont écrits avec des objectifs précis pour faire un cours en amphi le plus souvent avec une idée de progression et d'adaptation au public qu'il y a en face aussi.
  • Choquant!!!
    "* un site marocain revendait des polys de profs de prépa (en estompant adresses et coordonnées) " Des profs de prépa français de là bas?
  • évidemment, c'est ambigü. le matériel religieux devrait être payant et le matériel scientifique gratuit, l'un étant nécessaire et l'autre suffisant. looool ::o
  • Pour revenir au sujet et à la question sur le poly de M. Villani: il est, je trouve, un peu dur en première approche... Je m'y suis un peu perdu la première fois que je l'ai ouvert. Il est n'anmoins très agréable à lire une fois les notions de base acquises: J'ai travaillé, en cours, le poly de JF Le Gall (disponible sur son site) qui est très clair et qui va droit à l'essentiel. Il est idéal pour qui cherche une preuve claire d'un théorème particulier ou une présentation de la théorie de la mesure, mais reste à mon avis un peu sec, problème que le poly de M. Villani vient compléter par ses nombreux exemples et ses constructions alternatives.
    En analyse complexe, je vous recommande le poly de M. Demailly, disponible sur son site, si vous avez le temps.
  • Je n'aurais qu'une chose à citer: http \\
  • Il y a des livres scannés sur ce lien. J'espère que les modérateurs vont le retirer.
  • Et alors tout le monde n'a pas les moyens de les payer ces livres.......
  • Et les auteurs qui ont passé 4 ans à les écrire, et qui gagnent déjà pas beaucoup en droit d'auteur , tu y as pensé ? Si tu veux consulter un bouquin sans l'acheter, il suffit d'aller à la BU.
  • Super logique ! Tout ce que l'on ne peut pas se payer, on a le droit de le voler...
  • Attention, les mots ont un sens, la contrefaçon n'est pas un vol.
    Si je te vole un livre, tu ne peux plus en profiter. Si je copie ton livre, tu l'as encore.

    La notion de vol est une notion simple, intuitive, qui va de pair avec la notion de propriété. C'est une notion très ancienne, beaucoup plus ancienne que ce qu'on appelle aujourd'hui la "propriété intellectuelle", qui n'a que quelques siècles.
    C'est par abus de langage que l'on confond aujourd'hui dans le langage courant la propriété et la "propriété intellectuelle". Cet abus de langage n'est pas innocent, puisqu'il vise à étendre à cette dernière l'agrément assez général donné à la propriété simple.

    Ceci étant, le recours à la contrefaçon n'est pas quelque chose d'anodin: pour qu'un livre existe et vive, il faut bien qu'il soit imprimé, et pour qu'il le soit, il faut bien qu'un autre livre ait été vendu.
    Par ailleurs, on sait bien (en tout cas les auteurs savent !) que les livres de maths ont souvent, dans leurs premières éditions, de nombreuses coquilles et erreurs, plus ou moins graves. Pour qu'elles soient corrigées dans d'autres éditions (et ce pour le bénéfice de tous), il faut bien que ces premières éditions soient vendues.
    Si l'on veut que de bons livres s'installent et se bonifient, il faut donc bien les acheter, sinon on favorise le turn-over incessant des livres sur les étalages, générant alors bien des déceptions pour les auteurs qui ont investi bien des efforts pour un passage éphémère sur les présentoirs.
  • On a assisté en France à une volonté de nuire qui fait que des milliers d'étudiants n'ont pas acheté les livres, se sont livrés au photocopillage avec la ferme intention de détruire l'édition française. Et quand tu vas dans les familles, chez eux, à domicile,tu vois de splendides "home cinéma",ie, les gens ont des postes de télé hors de prix.
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