concours d'enseignement et nationalité

Bonjour,

j'aimerais savoir si pour enseigner dans le secondaire, et donc passer le CAPES ou l'agreg, il faut nécessairement être de nationalité française (ou ressortissant de l'UE). Pour tout vous dire, mon amie américaine se verrait bien enseigner en France mais je ne suis pas sûr que ce soit possible.
Quelqu'un peut-il nous éclairer ?
Merci d'avance.
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Réponses

  • Il y'a l'enseignement privé dans tous les cas.Ma voisine est Ukrainienne,elle travaille dans le privé,bien sûr,elle a réglé auparavant la question du séjour.

    Cordialement
  • Bonsoir Sylvain.

    Enseigner dans le secondaire (y compris public) et avoir le capes sont deux choses distinctes.

    Conditions d'inscription au concours externe du Capes à la session 2013.

    Pour vous inscrire vous devez au plus tard le jour de la première épreuve d'admissibilité :

    posséder la nationalité française ou être ressortissant d'un autre État membre de l'Union européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen, ou d'Andorre ou de Suisse,
    jouir de vos droits civiques,
    ne pas avoir subi une condamnation incompatible avec l'exercice des fonctions,
    être en position régulière au regard des obligations du service national,
    justifier des conditions d'aptitude physique requises.

    amicalement,

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Non,Maroc.Maintenant elle parle l'Arabe!
  • Si Sylvain l'épouse,elle est automatiquement Française,non?
  • Bonjour AitJoseph.

    Il ne faut pas confondre "avoir le droit à la nationalité française" et "être automatiquement de nationalité française".

    Il y a une différence. Elle peut être de vingt ans.

    Et puis pour épouser Sylvain ta voisine devra acquérir entre-temps la nationalité japonaise et ce n'est pas gagné.

    Bonne soirée.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Oh, elle n'a qu'à mettre des mangas et des livres d'arithmétique sur ses étagères.
  • Pour être fonctionnaire dans un pays, c'est bien un minimum d'avoir la nationalité de ce pays. Déjà, des ministres bi-nationaux, c'est limite, car on peut légitimement se demander quels intérêts ils servent en premier.
    Et question pour AitJoseph : si j'épouse une Marocaine, aurai-je "automatiquement" la nationalité marocaine ?
    Bonne soirée.
    RC
  • @ev : j'imagine que tu veux dire que la nationalité américaine n'empêche pas d'être vacataire ? C'est quand même assez précaire non ?
  • Bref, pas ressortissant de l'U.E., pas fonctionnaire. Contractuelle tant qu'elle veut, mais jamais un coucours. La France se fait d'ailleurs régulièrement reprendre par les juridictions internationales sur ces points : trop de métiers ou de carrières sont réservées aux ressortissants.

    C'est la vie. Il reste le privé. Ou alors à attendre d'ici deux ou trois ans, qu'on ait supprimé les fonctionnaires dans l'éducation nationale :)

    Amicalement
    Volny
  • RC a écrit:
    Pour être fonctionnaire dans un pays, c'est bien un minimum d'avoir la nationalité de ce pays

    Non, ce n'est pas exigé (ni même membre de l'UE), si j'en crois un rapide googlage.
  • @ Volny DE PASCALE
    Si le monde entier peut être fonctionnaire français, autant décréter que le concept de nationalité est aboli. C'est vraiment pitoyable de voir ainsi se perdre le sens national. Heureusement, c'est dans le petit cénacle des bobos, nos jeunes ne (dé)raisonnent pas ainsi.
    Pour moi, c'est pour tous les secteurs de la vie économique qu'il devrait y avoir une préférence nationale à l'emploi, et aussi aux autres avantages sociaux. C'est cela, la nation, et les "juridictions internationales" n'ont rien à y voir. Charbonnier est maître chez soi.
    RC
  • Avant d'appartenir à un pays, on appartient à l'espèce humaine.
  • Petite remarque : les enseignants-chercheurs à l'université ne sont pas nécessairement Français ni ressortissants de l'UE.
  • @RC

    Non,mais tu as déjà travaillé à Rabat sans être Marocain.
    @ev

    Je comprend maintenant pourquoi tu as choisi cet avatar!
    Si tu avais vu ma voisine!
  • @ Sylvain

    Eh bien non, justement, nous ne sommes pas des animaux, pour appartenir d'abord à une "espèce". Nous appartenons à plusieurs ensembles emboîtés, la famille, la nation, la civilisation, la culture, l'ethnie, la religion (ou l'irreligion), bref tous ces prétendus "déterminismes" dont le ministre Peillon veut "libérer" nos enfants, pour les livrer, individus interchangeables, à la pure logique du marché.

    En fait, ce ne sont pas des déterminismes, ce sont des enracinements, qui sont constitutifs de notre identité propre, et c'est justement notre mode d'appartenance à l'espèce humaine. Mis à part quelques soi-disant intellectuels dévoyés d'Europe et des Etats-Unis, les hommes et les femmes du monde entier sentent et comprennent cela.

    [Vincent Peillon, L'Express, 02/09/2012 : « Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix. »]
  • Il me semble que, chaque année, environ un tiers des chercheurs recrutés par le CNRS (les CR, donc sans doute des fonctionnaires) sont étrangers.

    Il serait intéressant de dénicher l'historique des conditions de nationalité sur les postes de fonctionnaires (mais c'est clairement hors des thématiques des math.net).
  • C'est vraiment pitoyable de voir ainsi se perdre le sens national. Heureusement, c'est dans le petit cénacle des bobos, nos jeunes ne (dé)raisonnent pas ainsi.

    RC le vieux réac qui se fait porte-parole de la jeunesse. Fallait oser.
  • RC a écrit:
    Eh bien non, justement, nous ne sommes pas des animaux, pour appartenir d'abord à une "espèce".

    Que veux-tu dire ? Que tu es plus proche d'un cheval français que d'un être humain belge ?
  • Bon, autrement dit, pour que Gena enseigne dans le public, il lui faudrait un Ph.D...Laissons-la d'abord faire son master de traduction, pour la suite, on avisera. Merci de vos informations en tout cas.
  • @ AitJoseph
    J'ai travaillé à Rabat en tant que fonctionnaire français détaché, dans le cadre d'un accord entre deux pays souverains, et pour un temps limité. Bien que j'y sois resté huit ans, cela n'impliquait pas pour moi ou ma parentèle le droit d'y séjourner ad vitam aeternam et d'acquérir des droits sociaux ou politiques dans ce pays. Et c'est bien normal, c'est cela, travailler à l'étranger.

    @ JLT
    Il en va de même pour le cas des chercheurs étrangers, dont la présence est bien sûr indispensable, avec réciprocité pour les chercheurs français à l'étranger. Moi non plus, je ne connais pas leur statut juridique. Je présume qu'il tient compte du caractère temporaire de leur présence.

    @ AitJoseph
    Maintenant, dans le cas d'où nous sommes partis, si une personne veut devenir fonctionnaire française, elle peut toujours acquérir la nationalité de notre pays, notamment par mariage si tout ça provient de son engagement affectif avec un Français. Bientôt, il ne sera pas même nécessaire que les deux protagonistes soient de sexe différent, je présume (en attendant que nous remettions tout ça à l'endroit).

    Tu n'as pas répondu à ma question ...

    Bonne soirée.

    RC
  • @RC : je crois que les chercheurs étrangers ne sont pas en France de manière "temporaire" mais qu'ils jouissent du même statut que les chercheurs français.
  • Il n'y a effectivement pas de condition de nationalité pour être chercheur au cnrs (par exemple). L'attractivité en prendrait un coup autrement :)
  • Ah, la France, pays des droits de l'homme et du citoyen, de l'Universalité des lumières, mise en danger parce qu'un étranger vient enseigner les mathématiques à nos enfants (surtout quand l'étranger en question est par exemple un sénégalais dont les grand parents ont combattu pour la France en 1914 ou en 1939)

    Cela dit, je ne suis pas forcément choqué qu'un étranger ne puisse pas être fonctionnaire, je me contentais de faire remarquer que les juridictions internationales (pas forcément vendues à l'antifrance et à la ploutocratie cosmopolite internationale, mais auxquelles nous avons cru bon de souscrire par traités) nous montraient du doigt parce que nous réservions TROP de professions aux nationaux.

    Plus je relis mon message et plus je me rend compte que pour y voir un parti pris anti-national il faut vraiment me faire un procès d'intention, mais venant de quelqu'un qui n'est même pas de Manosque ça ne métonne qu'à moitié. Il faudrait interdire le Forum aux non-provençaux, (et faire passer des tests aux Marseillais et aux Dignois avant de les accepter. Et Nice, c'est pas la Provence)

    Sud de la Durance, Ouest du Rhône, Nord du Jabron, point de salut.

    Charbonnier est maitre chez soi, mais s'il y tue sa femme il verra vite que la police est maitresse chez lui. Qui peut encore croire qu'il peut se passer de reste du monde en utilisant internet (conçu aux états-unis, les messages transitants pas des routeurs faits en Chine avec des technologies internationales un peu française, un peu suédoise, un peu états-uniennes, avec des données stockées sur des disques durs faits en Thaïlande, et des processeurs faits en Corée)

    Cela dit, pour rassurer Raymond, je fais partie de ceux qui militent pour une politique industrielle, une indépendance énergétique et alimentaire nationale (sinon européenne).

    Volny
  • RC
    Si j'ai répondu à ta question,relis mon message.
  • @ afk
    Quand je descends dans la rue défendre mes idées, par exemple le 13 janvier, je suis frappé du nombre de jeunes. Faut sortir, mon gars. Et regarder les sondages.
    Aux municipales, va faire chaud.
    Bonne nuit.
    RC
  • @RC : ton raisonnement est incomplet. La distribution des âges dans une manifestation n'est pas la distribution des âges des personnes ayant des idées proches de celles défendues dans la manifestation en question. Quand aux sondages, peux-tu être plus précis et donner des sources (ou, une nouvelle fois, inventes-tu les arguments en faveur de ton idéologie ?).
  • H

    (tu)

    Sincèrement
  • Rassures-toi, RC, quand je descend dans la rue je suis aussi frappé du nombre de jeunes. En fait c'est que les jeunes se mobilisent mieux que nous. Tu verrais les manifs de la CGT sur Marseille, des jeunes il y en a partout.

    En fait les jeunes ne sont pas forcément de gauche ou forcément de droite, il leur arrive de réfléchir et de s'engager. (Et aussi de se faire récupérer par des vieux irresponsables qui les mettent en avant en les mettant en danger, et des gens comme ça j'en connais dans tous les camps, y compris le mien).

    Et pour finir de te rassurer, les Socialistes ont plus fait pour les patrons et contre la classe ouvrière depuis 1981 que la droite. Je serais à ta place, tout en essayant de faire élire les gens de mon parti, (tant qu'à faire) je ne m'inquièterais pas trop des mesures cosmétiques que les Socialistes font passer pour cacher leur politique. Mais nous dérivons...

    Volny
  • Quand je descends dans la rue défendre mes idées, par exemple le 13 janvier, je suis frappé du nombre de jeunes.

    Une explication possible: avec l'age tout le monde te parait jeune.
    Faut sortir, mon gars. Et regarder les sondages.

    Vraiment? Les sondages montrent que les jeunes sont plus attachés à l'idée de nation (ou moins tolérants vis à vis de l'homosexualité) que leurs ainés? Faut arrêter de raconter n'importe quoi, mon gars.
  • RC a écrit:
    il ne sera pas même nécessaire que les deux protagonistes soient de sexe différent, je présume (en attendant que nous remettions tout ça à l'endroit).

    1) c'est déjà fait, le mariage pour tous a été voté

    2) A l'endroit ? Donc pour toi, les choses au bon endroit, c'est qu'une partie de la population n'ait pas les mêmes droits (de succession, de biens du couple, de logement etc...) à cause de leur préférence sexuelle ?
    Que quelqu'un qui vive sous le toit de son conjoint depuis dix ans puisse s'en faire expulser par la famille si le dit conjoint vient à décéder? etc etc etc...
  • Bon, je crois qu'il y a du ménage à faire pour la modération. Mais en attendant, je donne mon avis sur la question :

    - Il ne me paraît pas choquant que, dans un pays donné, seuls les gens possédant la nationalité du pays possèdent certains privilèges comme : voter ou se porter candidat aux Présidentielles, accéder à certains postes de fonctionnaire,... à condition que ces privilèges ne soient pas excessifs et ne conduisent pas à une division entre "citoyens" et "sous-hommes".

    - Pour ne pas affaiblir le potentiel de recherche de la France, il me semble utile de donner aux chercheurs étrangers le même statut qu'aux chercheurs français.

    - Lorsque la concurrence à l'agreg et au CAPES était forte, on pouvait comprendre que ces concours ne soient réservés qu'aux Français (et aux membres de l'UE) mais dans la situation de pénurie de professeurs actuelle je trouve qu'il serait justifié d'élargir le recrutement.
  • Regarder tout de même le concours Cafep-Capes :
    Les candidats de nationalité étrangère hors État membre de l'Union européenne ou hors État partie à l'accord sur l'Espace économique européen peuvent se présenter au concours. Les lauréats ne pourront exercer dans un établissement d'enseignement privé sous contrat que s'ils obtiennent l'autorisation d'enseigner après avis du conseil de l'éducation nationale institué dans chaque académie.

    http://www.education.gouv.fr/cid51664/conditions-inscription-cafep-capes.html
  • On peut être fonctionnaire sans avoir la nationalité française, ni être de nationalité un pays de l'UE (+Suisse). Ce n'est pas le cas pour les enseignants du secondaire (capes/agreg), par contre c'est possible pour les maitres de confs.
  • Moi, ça m'amuse toujours de voir nos défenseurs de "l'identité nationale" oublier qu'une partie des fonctionnaires de l'état français n'ont pas la nationalité française, y compris des gens qu'ils considèrent comme des champions de leurs disciplines (chercheurs, par exemple). Acte manqué ?

    Cordialement.
  • Lors de mes études (de maths) je crois avoir eu plus d'enseignants-chercheurs étrangers que français
  • normal, les chercheurs "français" vont à l'etranger, où ils seront beaucoup mieux payé
    et les chercheurs "etrangers" viennent en France, car ils seront beaucoup mieux payés que dans leur pays d'origine
    après je ne parle pas du niveau et des compétences, impossible pour moi de faire une comparaison, j'explique simplement la situation actuelle
    ex: un vieil ami à moi donne des cours de statistiques et participe à des projets de recherche au Canada (salaire cumulé => presque 9000€ par mois)
    je ne pense pas qu'en France il aurait le meme salaire...
  • Cela m'étonne et m'amuse toujours de voir comment nos zzintellectuels sont mal à l'aise avec les questions de nationalité, jusqu'à mettre des guillements aux mots "français " et "étrangers", comme si ces notions étaient en elles-mêmes suspectes. La nationalité est un fait, elle vient de naissance. On est Français comme fils de Français, point. La plupart des pays ont cette saine conception, y compris par exemple le Maroc. Et on est étranger si l'on n'est pas français.

    Ensuite, on peut acquérir telle ou telle nationalité en raison des circonstancees de la vie, mais cela doit être conçu comme la rare exception, et le mieux est alors de renoncer à sa nationalité d'origine. Il ne me semble pas être le seul à porter cette conception aujourd'hui.

    Poursuivons. La distinction des nationalités n'implique pas une supériorité de telle ou telle nationalité par rapport à une autre. La différence des nationalités donne la belle diversité du monde, c'est cela la diversité positive qu'on doit valoriser et non celle de nos "quartiers". Et qu'un chercheur étranger ait des résultats plus remarquables que des chercheurs français, c'est ainsi, cela ne me gêne pas.

    Et ce qui m'amuse, c'est la quasi-déification de ce statut de fonctionnaire. Moi, je suis professeur, c'est ça mon métier. Je suis fonctionnaire parce que ça se trouve comme ça, IPES, etc. On peut travailler pour Renault ou pour Citroën, il n'y a pas de différence métaphysique. Mais on pourrait privatiser tout ça, le boulot serait le même. Il m'est arrivé d'accomplir des travaux dans l'enseignement privé, c'était le même boulot. La différence, c'est que j'étais payé immédiatement la dernière heure effectuée, alors que pour les colles que j'assure présentement dans le public, je dois attendre deux ou trois mois ...

    Un conseil, éteignez la télé et aérez-vous les boyaux de la tête ...

    Bonne journée, en espérant assister à la dernière offensive du génaral Hiver.

    RC
  • "On est Français comme fils de Français, point."

    C'est tellement incomplet que c'est faux. La nationalité française provient essentiellement d'une double naissance sur le territoire français : on est en général français parce que l'on est né en France d'un parent né en France.

    La nationalité se transmet également par filiation, mais il faut pour cela prouver qu'un des parents est français : un des seuls moyens de bien fonder la récurrence, c'est cette fameuse "double naissance en France" (ou bien via un décret de naturalisation). Lorsque l'administration cherche à établir la nationalité française d'une personne, elle ne s'intéresse pas à priori à la nationalité des parents, mais aux lieux de naissances. La nationalité des parents ne sera considérée qu'en deuxième intention.

    Je ne vois donc pas en quoi le fait qu'un de mes ascendants (au sens large) et l'un de ses parents sont tous les deux nés du bon côté d'une ligne imaginaire soit générateur d'une distinction intéressante.

    Les questions de culture, d'éducation, de partage de certaines valeurs et de qualification me sembleraient bien plus pertinentes, car elles résultent bien plus directement des choix et compétences de la personne elle-même ; tandis que la nationalité échappe totalement à sa volonté.
  • Pertinentes ?

    Quasi-impossibles à définir, impossibles à répertorier à un niveau de masse.

    Et ça évolue au cours d'une vie...
  • On est Français comme fils de Français, point.

    Le législateur et les juges qui font appliquer la loi disent le contraire. La constitution de 1791 aussi disait déjà le contraire. Mais bon, je dis ça je dis rien...
  • D'accord 1791. Déjà fallait bienpenser pour garder sa tête ...
  • C'était juste pour montrer que tes idées sur la nationalité, que tu présentes comme des évidences, sont archi-fausses et ce depuis la Révolution Française. Comme quoi pour quelqu'un d'aussi attaché à l'idée de Nation et de nationalité, tu n'y connais pas grand chose donc je te renvois ton conseil:
    Un conseil, éteignez la télé et aérez-vous les boyaux de la tête ...
  • @ afk
    Tu as écrit : "Une explication possible: avec l'age tout le monde te parait jeune".
    Merci pour la délicatesse, mais je connais bien la grossièreté des gens de gauche ...
    J'espère que tu regardes la télé ce soir, tu les vois nos jeunes, affrontant la dictature socialiste, ils sont notre espoir. Je regrette que l'âge (avec circonflexe, tu sais, comme à "paraît" ...) m'ait empêché de rester avec eux, j'ai eu juste eu ma dose de lacrymo, et puis je suis rentré comme un papy.
    Bonne soirée, oh combien !
    RC
  • Voici ce que dit un sondage IFOP à propos de l'opinion des jeunes et des vieux sur un sujet de société d'actualité :

    27738
  • Tiens, vieux c'est un gros mot ? Pourquoi se sentir insulté ?

    Je suis vieux.

    Pas âgé, ni senior, ni quoi d'autre.

    Et je pensais qu'un enseignant était au courant que depuis maintenant plus de 20 ans parait ne prend pas d'accent circonflexe, même si l'ancienne orthographe est tolérée.

    Bon je ne suis pas très vieux, mais je ne suis plus jeune depuis quelque temps déjà, je suis donc vieux. Et je préfère ce terme de l'alternative.

    Maintenant, le vieux est toujours capable de s'occuper d'un jeune con, même si je ne suis pas sûr de le rattraper à la course, je suis toujours capable de l'attendre au tournant :)

    Ensuite, la dictature socialiste et la grossièreté des gens de gauche ne me semble rien avoir à envier à la dictature ump et la grossièreté des gens de droite.

    Dans la mesure où les institutions n'ont pas changé depuis la dernière révision constitutionnelle mise en place si je ne m'abuse par Nicolas Sarkozy, si nous sommes en dictature c'est bien grace à lui, ou à cause de lui.

    Quand à la grossièreté, que c'est-il passé ce soir ? Tu as recu une lacrymo de trop près et tu t'es dit je vais aller insulter la moité du forum pour me remonter le moral ?

    Ou alors, tu es encore grisé par l'action (comme un jeune) et plutôt plein d'énergie (quand je disais que les vieux sont toujours capable de bouger et d'agir, et d'en remontrer à certains jeunes) et prêt à en découdre ;)

    Bon, comme je connais bien l'ivresse des fin de manifs, je mettrais sur ce compte la tirade brutale et un peu générale (tout de même tu arroses large : les gens de gauche, tous ensembles, cocos et socialos, écolos et radicaux, sans faire de distinction ni de quartier) et je te recommande le jus de citron ou le vinaigre dans un foulard sous le masque de peintre, pour les lacrymos, et les lunettes de piscine ou de moto, ou de ski, toujours avec un peu de citron ou de vinaigre sur les joints...

    Et ça c'est des recettes de vieux.

    Volny
  • Tout dépend comment la question est posée. Ben alors, faisons un référendum
    Tu as des garçons, JLT ?
    Regarde ça :

    Brave JLT, brave petit soldat du système ...
    Bonsoir
    RC
  • Et sur un autre point, c'est amusant de voir la gauche défendre le mariage (pour tous, certes) alors que les vieux se souviennent que "de mon temps" c'était plutôt la droite qui le défendait et la gauche qui demandait sa suppression.

    Là ça aurait été drôle, non ? Plus de mariage civil, juste le PACS. Pour tous. Toujours le mariage religieux, bien sur, et là, avant d'avoir le mariage pour tous c'était pas gagné...

    Qu'est ce qui arrive à la gauche ?

    Bah, peut-être qu'elle vieillit 8-D
  • @RC :

    Voilà la question, il suffisait de suivre le lien donné par JLT : "Vous personnellement, pensez-vous que les couples homosexuels, hommes ou femmes, devraient avoir le droit en France de se marier".

    Alors, évidemment, les sondages ne sont pas forcément très fiables. Mais ils donnent très probablement une information moins biaisée que l'observation de la pyramide des ages dans une manif'. Par ailleurs, comme l'a dit un intervenant que tu connais :
    RC a écrit:
    Quand je descends dans la rue défendre mes idées, par exemple le 13 janvier, je suis frappé du nombre de jeunes. Faut sortir, mon gars. Et regarder les sondages.

    On t'a demandé de donner les sondages que tu évoquais. Tu n'en n'as pas donné. Tu peux toujours le faire. Mais es-tu bien sûr de ne pas inventer les arguments qui vont dans le sens de ton idéologie ?
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