géométrie non commutative

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Réponses

  • 618802:

    Sur l'utilisation des mots conflit et contradictoire


    >Je maintiens intégralement ce que j'ai dit: R non local
    >implique tout graphe de fonction G inclus dans R est TSD
    >et le fait que mon interpretation de cet énoncé est
    >"il est ultraultraultra difficile de concilier MQ et relativité"

    Je vois que tu n'utilises plus le mot contradiction ni meme conflit, admettrais
    tu que ces mots "contradiction" ou "conflit" ne sont pas appropriés?


    >Ce type de conversation n'a rien d'amical, ni d'honnête.
    >Je ne comprends pas ce que tu y gagnes à part éventuellement
    >cacher quelque chose à ton propos ou autre
    >(apres tout la psychologie des gens est compliquée)

    Ce que je peux y gagner: que tu admettes que la terminologie que tu as utilisé
    est mal choisie (c'est le moins que je puisse dire)
    et est de nature a induire en erreur tout non-expert, qui pourrait
    croire a te lire que la mecanique quantique a permis de decouvrir une faille
    dans la relativité, et que celle-ci est donc fausse.
    On a deja fondé des sectes pour moins que ca, et la facon recurrente
    dont le langage scientifique est déformé par les sectes/gourous divers
    pour faire gober tout et n'importe quoi me parait franchement nefaste.
    Comme j'ai eu la chance de pouvoir faire des etudes assez avancées
    en physique, j'estime que c'est un peu mon devoir (meme si c'est un grand mot)
    de ne pas laisser dire n'importe quoi quand l'occasion se présente.
    Ma "crainte" est d'ailleurs assez justifiée quand je lis plus loin (dans le post 618848):

    >Toujours est-il que je pense que l'homme de la rue
    >(ou du moins le mathémticien, même le plus sceptique) serait
    >fasciné par ce que j'ai appelé les "téléphones de deuxième génération"
    >de manière provocante, cadire les GHZ
    J'espere sincerement que l'homme de la rue en question pourra (notamment
    par le biais de ce fil) avoir accès à une vision plus objective de
    tes téléphones (qui, je le redis, sont pour moi de la poudre aux yeux).


    > tu as décrété que "conflit = contradiction" j'ai répondu avant même le
    >début de la conversation $conflit \neq contradiction$
    Ca s'est interessant. Il me semble que tu as pretendus cette distinction de nombreuses fois
    mais en meme temps, si tu relis bien tes messages , tu verras que plusieurs
    fois tu utilises le mot contradiction de facon extremement ambigue:

    >que je ne discute pas de contradiction entre MQ et relativite mais de conflit
    or on a:

    617846 (page 3)
    >Bon, avant d'éteindre mon PC, je m'aperçois que j'ai oublié de donner
    >un exemple de téléphone puissant, mais nonTSD
    >(ie qui n'entre pas en contradiction avec la relativité)
    Par contraposée ca suppose que les TSD le sont....
    Heureusement tu as finis par admettre que ceux-ci n'existaient pas physiquement,
    mais pourquoi dans ce cas utiliser un terminologie (tres détaillée au niveau de
    sa definition), si ca n'existe pas physiquement (et ne peux le faire qu'en invalidant le relativité).
    C'est bien parce qu'on imagine que ca
    pourrait exister (et donc contredire la relativité), non? Ou alors expliques nous l'interet
    de definir un objet qui pourrait contredire la relativité mais dont on saurait
    des le depart que ca n'existe pas dans la réalité?

    617894 (page 3)
    >on a une situation de princpe qui en théorie pourrait entièrement être dépliée
    >sur la table et manifester une contradiction entre MQ et principes relativistes.
    (Ne voulais tu pas dire "conflit" a cet endroit ? Pas clair...)

    618434 (page 5)
    >Maintenant, qu'est-ce qui se passe, ie "où est le conflit avec la RR"?
    >
    >Réponse:
    >
    >1) tout téléphone TSD (s'il en existait) serait en contradiction
    >direct et expérimental avec la RR
    >
    >2) tout téléphone non trivial (pas forcément TSD, mais non trivial
    >ce qui signifie que la R qu'il garantit à les prorpiétés ***)
    >est tel que: TOUT GRAPHE DE FONCTION $G\subseteq R$ est tel que qu'un
    >téléphne $G$ garanti EST TSD (ie entre en conflit expérimental avec la RR.
    (dans ce dernier exemple, le mot conflit est qualifié
    de "expérimental": un conflit expérimental avec la relativité,
    n'est-ce pas la meme chose que de dire contradictoire avec la relativité (surtout
    que tu indiquais bien qu'un telephone TSD serait contradictoire avec la relativité..)?
    Voire meme plus: ca voudrait dire on a trouvé une faille dans la relativité, c'est meme
    plus fort que "contradictoire avec"!


    Pourquoi tiens tu donc absolument a parler de "conflit avec la relativité" la
    ou tu ne parles que de non-localité, si ce n'est pour donner la fausse impression
    d'une faille dans la relativité (car je ne connais pas beaucoup de monde qui
    en lisant "conflit" verrait a priori une distinction notoire avec "contradictoire") ?
    Une manipulation a des fins marketing pour tes travaux? Pour en "jeter" plein la vue?
    Depuis le debut tu fais tout pour qu'en effet le lecteur soit "prévenu" d'une distinction
    entre les mots conflit et contradiction dans ton texte, mais tu choisis dans les 2 cas
    un terme qui laisse à penser a un probleme avec la relativité, la ou il n'y en n'a pas!!

    D'ailleurs dans ton post suivant 618808 tu dis:
    >Et que j'ai ajouté que je considère que ça signifie qu'il est
    >impossible de concilier relativité et MQ (à moins de passer par
    >une théorie qui serait un première dans l'histoire qui ne produirait
    >plus de "stratégies" (au sens mathématique du terme) pour décrire le
    >comportement de ce qu'elle considère les objets physiques?

    La tu utilises une fois de plus un autre mot (concilier), mais pour aller
    dans le meme sens. Tu cherches donc meme si tu t'en defends a montrer
    qu'il y a un probleme dans la relativité (en tous cas c'est ce que j'en conclue).

    Par cet ecart de vocabulaire, tu viens de scier la branche sur laquelle tu etais assis.
    Ton argumentation s'ecroule Christophe, il n'y a pas plus de conflit que de contradiction.
    Il y a de la non-localité qui est difficile a admettre mais qui est bien démontrée
    par l'expérience, mais la relativité n'est en rien incompatible avec la mecanique quantique
    du seul fait de l'existence de phenomenes non-locaux. Peut-etre est il utile de rappeler
    qu'un etat quantique n'est pas un objet observable, et que la relativité n'a pas
    la pretention de pretendre quoi que ce soit sur des choses non-observables.


    Du degré d'axiomatisation du probleme


    >Il faut que tu trouves une définition qui traite les objets dont tu
    >parles comme des boites noires et que ta définition soit suffisamment
    >formelle et simple pour qu'il n'y ait aucune contestation possible.
    >(Relis mon post d'avant où je répète pour la millième fois quelle
    >est LA SEULE propriété de l'expérience GHZ qui compte)
    Ok donc a ce compte la je reviens sur ce que j'ai dit et j'affirme que
    nulle part tu n'as donné de définition incontestable
    de la non-localité, car tu n'as pas définis ce que voulait dire "entités séparable".
    Alors j'admet, la définition que je t'ai donnée, n'est pas mathématiquement incontestable,
    mais au mois cette fois on est 2 ... ;-)

    >C'est beaucoup trop sujet à objections.
    Ah vivement le monde réel totalement axiomatisé, comme ca il n'y aura plus d'objection possible a rien !! ...
    Si c'etait si simple....


    Inegalités de Bell a axes fixes: "rien a foutre"?

    618815
    >les inégalités de Bell n'ont d'importance que dans le cadre
    >$(x,y)\mapsto G(x,y)$, pas, pour $x$ fixé l'application partielle,
    >qui n'a aucun intéret $y\mapsto H(y):=G(x,y)$
    Ta question portait sur la non-localité. Les inegalités de Bell a axes
    fixes, invalidées par l'expérience, mettent en evidence un effet non-local
    (mais falsifiable pour reprendre un mot que tu aimes bien, par des variables cachées).
    Donc elles sont quand meme importantes, meme s'il a bien vu la necessité de les ameliorer
    pour éliminer la possibilité d'une interpretation en terme de variables cachées.
    C'est tout ce que je voulais dire. Si Bell a trouvé le moyen de publier
    ce resultat c'est qu'il pensait que des gens n'en n'aurait pas "rien a froutre" comme tu dis:
    J.S. Bell Physics 1 (1964) p 195
    J.S. Bell Physics 1 Rev Mod Phys. 38 (1966) p 447
    (voir aussi graphique p32 de la these d'Aspect = p42 dans le pdf).

    De l'interpretation trop rapide de la these d'Alain Aspect

    >Donc EXPLICITE! je te jure que je ne sais même pas de quoi tu parles,
    >ni même de quel passage il est question ni à quel moment du fil.
    Pourtant je met en reference en general mes citations: ici celle
    que tu citais a la page 106 de la these, que tu avais interprété de travers.

    Tu m'avais repondu:
    >Sans clavier tu n'as pas LA POSSIBILITE DE DIRE
    >que le dispositif (que j'ai appelé téléphone mais
    >tu n'aimes pas alors je dis dispositif) manifeste un
    >comportement non local. L'hypothèse que commente Aspect là
    >disait que "on a mis un truc fixe, mais, les réponses auraient été les
    >mêmes si on avait eu le choix de le changer comme on voulait".
    >autrement dit, constat est faite que le dispositif a un clavier,
    >constat est fait qu'on n'a pu (pour des raison de limites techno)
    >taper que sur une seule touche, et hypothèse est faite que ça aurait
    >donné les même stats si on avait tapé sur n'importe quelles touches.

    Pourtant je cite Alain Aspect juste apres ta parenthese dans la citation initiale:

    >>cette hypothèse traduit l’idée que les photodétecteurs
    >>ne biaisent pas les résultats.


    Autrement dit tu t'es lourdement vautré sur ce coup la. Tu as pretendu
    que le paragraphe en question expliquait d'une autre facon que toi
    l'importance de faire varier cet axe aléatoirement durant l'expérience,
    et comment le fait de faire varier l'axe peut quand meme s'interpreter
    en terme de clavier, alors qu'en fait ce paragraphe ne parle que d'un
    probleme de setup experimental, que le taux de rendement des
    mesures de coincidences de photons ne depend pas de l'orientation des
    photomultiplicateurs (autrement dit l'orientation choisie n'influe pas
    sur le taux de rendement des detecteurs). Ca n'a strictement RIEN a voir...
    Voila j'ai donc explicité, a ta demande.




    Conclusion provisoire



    Donc pour resumer (si c'est possible): tu t'ennerves en gros parce que j'ai exprimé
    en francais compréhensible par tous (alors que tu fais tout pour que tes posts
    soient incompréhensibles justement), que tes super telephones capable de
    transmettre de l'information a distance instantanément n'existent pas
    physiquement (et n'existeront peut-etre jamais),
    et tu n'acceptes pas que ca soit dit aussi crument, en te raccrochant déséspérément
    à des théorèmes pour dire que "oui mais quand meme il y a quelque chose a dire
    sur la relativité la avec mes théoremes".


    Eric
  • Comme je t'ai envoyé un MP pour éventuellement continuer cette conversation en MP, je réponds très succinctement (je ne veux pas me connecter de ce genre ce PC "lycéen" et vu sa tête puis-je :D pour consulter mon compte...), une dernière fois, sans engagement d'ailleurs que ce soit exhaustif:
    admettrais
    tu que ces mots "contradiction" ou "conflit" ne sont pas appropriés?

    J'admets que toi tu ne les acceptes pas. Pour ce qui est du mot "conflit", je le trouve tout à fait approprié pour désigner la localité (au sens intuitif) qui se dégage de la théorie de la relativité (qui, même s'il s'agit d'une théorie nous parle de la nature) et la nonlocalité (qui est un fait expérimental) qui a été suggérée par l'étude de la MQ, a produit une description de listes d'expériences qu'on pouvait faire, dont on a identifié formellement, quelles relevés statistiques attesteraient un "oui" et lesquels attesteraient un "non"; dont certaines ont été faites et plaident pour le "oui, la nature est nonlocale".

    Je décris le conflit par "des R nonlocales" sont prédites (et réalisées) alors que tout G graphe de fonction inclus dans R ne pourra jamais être réalsé à moins que la relativité tombe expérimentalement.

    Quant au mot "contradiction", il existe indépendamment de notre discussion et a un sens sans ambiguité. Dans le fil, je ne l'ai jamais utilisé dans un sens erroné (sauf éventuelle erreur de frappe, mais je ne crois pas qu'il y en ait).

    Il t'appartient de poser "politiquement" (comme moi je pose politiquement le contraire) que le passage de R à une graphe fonctionnel inclus dans R est suffisant pour passer de "contradiction" à "rien du tout, plus de problème".

    toujours est-il que la conséquence de ça est que toute théorie unitaire qui parviendra à contenir les 2 actuelles théories sera obligée mathématiquement de décrire les R nonlocales non réalisables SANS JAMAIS avoir dans ses conséquences mathématiques la moindre existence, même de principe, d'un graphe G fonctionnel inclus dans R dont l'affirmation "pour tout x, les réponses à x sont un y tel que (x,y) est dans G" y serait ajoutable.

    Ce n'est pas de la physique, juste de la "science" et même de la logique, mais j'attends d'être informé du jour où une telle théorie est construite :D, ça ne s'est jamais vu, mais c'est vrai, l'inexistence d'une telle théorie n'est pas un théorème actuellement connu (le théorème de complétude y ressemble un peu c'est tout).

    Je n'ai jamais varié au long du fil, sur ce point.
    est déformé par les sectes/gourous divers
    pour faire gober tout et n'importe quoi me parait franchement nefaste.

    Vu où je suis et le temps dispo, je suis obligé de parcourir ton post rapidement: mais il me semble que en gros, tu te situes dans l'hypothèse (4) que je faisais dans ma réponse à remarque. Je le respecte sans réserve, il me semble que c'est ta position.
    Par contraposée ca suppose que les TSD le sont....
    Heureusement tu as finis par admettre que ceux-ci n'existaient pas physiquement,
    mais pourquoi dans ce cas utiliser un terminologie (tres détaillée au niveau de
    sa definition), si ca n'existe pas physiquement (et ne peux le faire qu'en invalidant le relativité).
    C'est bien parce qu'on imagine que ca
    pourrait exister (et donc contredire la relativité), non? Ou alors expliques nous l'interet
    de definir un objet qui pourrait contredire la relativité mais dont on saurait
    des le depart que ca n'existe pas dans la réalité?

    D'abord je pense que ce formalisme est intéressant, je l'ai dit. Ensuite du fait du th sur les graphes fonctionnels (il ne peuvent être que locaux ou TSD), ça donne un intérêt de plus pour étudier mathématiquement cette question (il y a un peu de notions de jeux derriere, qui n'est pas superficielle) et pour finir, je ne sais si j'ai tout cité, mais oui j'ai bien compris que tu m'as dit que l'usage du mot téléphone" est selon toi mal choisie et qu'elle induit en erreur: bon de là à parler de gourou et de secte :D et d'ajouter le passage
    j'espere sincerement que l'homme de la rue en question pourra (notamment
    par le biais de ce fil) avoir accès à une vision plus objective de
    tes téléphones (qui, je le redis, sont pour moi de la poudre aux yeux).

    ça me parait exagéré et irréaliste: qui a lu ce fil? 2 ou 3 intervenants qui nous connaissent bien + quelques curieux très précisément passionné par ce point très précis du "problème EPR" + quelques autres. Si tu regardes bien, si on enlève nos relectures, etc, il doit y avoir 700 vues pour plus de 120 ou 130 posts à rallonge. Soit 3 vues par posts :D Y a plus simple pour monter une secte, je pense. Et puis je trouve ça exagéré de dire qu'un seul mot dans un cadre maths plutot formel soit "désastreux", sachant que tlm sait qu'en maths-science on utilise souvent des mots courants qu'on redéfinit formellement.
    Tu m'avais repondu:
    >Sans clavier tu n'as pas LA POSSIBILITE DE DIRE
    >que le dispositif (que j'ai appelé téléphone mais
    >tu n'aimes pas alors je dis dispositif) manifeste un
    >comportement non local. L'hypothèse que commente Aspect là
    >disait que "on a mis un truc fixe, mais, les réponses auraient été les
    >mêmes si on avait eu le choix de le changer comme on voulait".
    >autrement dit, constat est faite que le dispositif a un clavier,
    >constat est fait qu'on n'a pu (pour des raison de limites techno)
    >taper que sur une seule touche, et hypothèse est faite que ça aurait
    >donné les même stats si on avait tapé sur n'importe quelles touches.

    Pourtant je cite Alain Aspect juste apres ta parenthese dans la citation initiale:

    >>cette hypothèse traduit l’idée que les photodétecteurs
    >>ne biaisent pas les résultats.

    Merci, voilà qui est parfaitement clair pour moi, et, bien que je n'aie pas le temps de relire (j'essairai de le faire), c'est un endroit, je le mets en rouge où je me suis trompé alors. No problem pour le reconnaitre, j'ai pris des passages dans la thèse de A.A très très rapidement (une dizaine je crois), et ça ne m'étonne pas qu'il y en ait où j'ai interprété qu'il parlait de la nécessité de choisir les directions les axes après l'envol des photons alors qu'il ne parlait pas de cetet nécessité à ce moment-là.
    onc pour resumer (si c'est possible): tu t'ennerves en gros parce que j'ai exprimé
    en francais compréhensible par tous (alors que tu fais tout pour que tes posts
    soient incompréhensibles justement), que tes super telephones capable de
    transmettre de l'information a distance instantanément n'existent pas
    physiquement (et n'existeront peut-etre jamais),
    et tu n'acceptes pas que ca soit dit aussi crument, en te raccrochant déséspérément
    à des théorèmes pour dire que "oui mais quand meme il y a quelque chose a dire
    sur la relativité la avec mes théoremes".

    Pas d'accord: à te lire on a l'impression que tu dis "oui, moi expert, je vous informe que je sais que la MQ est non locale, mais ne croyais pas CC quand il va apparemment plus loin et plus en détails sur cette nonlocalité dont il a une vision personnelle" ... tu le fais sans donner la moindre définition "falsifiable" ou "formelle" de la non localité, je ne dis pas que tu n'en es pas capable, mais que tu ne l'as pas fait.

    A la sortie, le lecteur novice peut effectivement douter que les théorèmes que j'ai choisis pour illustrer cette conversation soient pertinents, et ne peut rester qu'avec cette impression: "si je crois EC, je sais (si je n'avais pas entendu avant ce truc) qu'il est raconté que la MQ est non locale, je ne sais toujours pas ce que veut dire "nonlocal", je ne vais pas lire les défs et les theo de CC, car ça me prendrait du temps", en particulier, il ne va pas accorder d'attention à ce que prédit GHZ formellement (la garantie GarGHZ et le fait qu'elle n'est pas locale explictement comme je l'ai défini) et continue en pensant "bon, bin, faudra un jour que je me renseigne sur cette nonlocalité" (le fera-t-il? rien n'est moins sûr) "ça fait s'engueuler les gens), mais bon ça n'a pas l'air d'être un scoop, et si j'en crois EC, de toute façon, ça a l'air pas bien méchant et ne gêne aucunement la relativité avec laquelle ça n'entre aucunement en conflit, et l'explication que les savant ont du mal à concilier en profondeur les deux visions du monde ne viennent probablement pas de là"[/i] (je prends la précaution avec "vision", pour pas que tu me ressortes que "c'est bien connu, ça cohabite sans probleme, voir TQC plus références savantes)

    Tout ça pourquoi? Pour combattre un mot, le mot "conflit" et au fond "résister" ou gagner je ne sais quoi dans une discussion où le seul "piment" ou truc subjectif, en dehors de parler de tout ça, que je mettais peut-être trop en valeur, c'est était non pas la non localité, mais la nécessité pour une relation à la fois nonlocale et nonTSD d'être non fonctionnelle.

    C'est d'ailleurs dommage car c'est la seule preuve parfaitement irréfutable de l'indéterminisme quantique (déterminisme=>tous les comportement de tous les objets sont des réponses des objets EN FONCTION des input qu'ils rencontrent). Toutes les autres font des hypothèses additionnelles.

    Pas de relativité, pas de preuve irréfutable sans hypothèse additionnelle de l'indétermination non pas quantique mais de la Nature (qui l'est car EPR est un FAIT FALSIFIABLE et pas seulement une prédiction quantique).

    En résumé, je pense que tu as juste rendu le sujet plus terne, sans réellement combattre un danger "sectaire" qui existait réellement. Plus une vision toi aussi personnelle et pas forcément objective de la thèse d'Aspect.
  • Bon, il ne s'agit pas d'une réponse à ce qui précède mais une précision quant à quelque chose qui me semble précieux et que la complication issue du fonctionnement de la discussion précédent a rendu peu isolable du reste. Ce post s'adresse plutôt à ceux qui se seraient intéressés au fond du problème et seraient gênés pour voir les éléments par les aller-retours concernant le reste.

    Comme je l'ai dit, il existe un ensemble fini $E$ fini et pas trop gros (raisonnablement $card(E)\leq 20$) et un ensemble $F$ idem, et il existe une relation binaire $R\subset E^2\times F^2$ ayant les propriétés suivantes:

    1.1) il existe un dispositif prédit par la MQ qui "ressemble" à un téléphone en ce qu'il est constitué de deux combinés qu'on peut promener où on veut et apparemment non liés. On ne peut l'utiliser qu'une seule fois mais appuyer aux dates qu'on veut sur les touches (une fois qu'il est "sorti de l'usine"). Chaque combiné dispose d'un clavier dont les touches sont numérotées par les élément de $E$ et d'un écran qui peut afficher un élément de $F$

    1.2) Quelque soient les touches $x\in E^2$ sur lesquelles les utilisateurs (ils sont donc deux et peuvent être loin l'un de l'autre) appuient, presque aussitôt (pas plus d'une seconde après pour chaque appui) des réponses respectives $y\in F^2$ s'affichent et sont telles que $(x,y)\in R$ (cette dernière propriété est la garantie-constructeur "MQ")

    3) Il n'existe pas de fonction laucale $f: E^2\to F^2$ telle que $\forall x\in E^2: (x,f(x))\in R$ (on dira que $R$ est non locale)

    définition: une fonction $f$ de $E^2\to F^2$ est dite laucale quand il existe $f_i:E\to F$ telles que $\forall x\in E^2: f(x)=(f_1(x_1),f_2(x_2))$.

    Ce qui précède est un résultat falsifiable, classique et exprimé autrement (moins clairement et rigoureusement***) dans la littérature physique: (1) il n'existe aucune théorie à variables cachées locales qui puisse faire les mêmes prédictions falsifiables que la mécanique quantique

    *** les physiciens ne sont pas principalement des matheux, encore moins des logiciens formels. Par ailleurs, la forme simple ci-dessus provient en fait de progrès récents et raffinés des recherches en MQ, ce que j'ai appelé dans la discussion ci-dessus "les téléphones de deuxième génération". Ceux de la première génération (tel que celui testé par A.Aspect) nécessitait pour qu'on puisse "se faire une opinion" d'avoir une acceptation (qui relève hélas, même si consensuelle et légère) de notions de probabilités et des relations qu'elles ont avec notre vision des expériences en laboratoire.

    L'énoncé (1) appris par coeur (sous sa forme plus physicienne et floue) par les étudiants en physique dont certains deviennent physiciens est, pour l'instant, le seul qui soit vraiment diffusé et compris par les enseignants sur ce sujet et raconté à peu près correctement à tous de la même façon.

    Mais en fait, l'histoire de n'arrête pas là.

    Voici une propriété plus forte que "la non localité" qui est telle que si une certain $R$ la vérifiait en même temps que (1) alors on aurait un expérience qui falsifierait la relativité définitivement (on serait obligés de dire qu'elle est fausse, or à priori, elle est "vraie" aussi en l'état actuel des recherches expérimentales:

    (4) $\exists x_1\forall y_1\exists x_2\forall y_2 (x,y)\notin R$ ou $\exists x_2\forall y_2\exists x_1\forall y_1 (x,y)\notin R$

    [size=large]edit: on dira que R est TSD quand elle a la propriété (4)[/size]

    Cette propriété exprime qu'en utilisant un "téléphone R-garanti" on peut envoyer un message explicite d'un bit d'un des combinés vers l'autre. Je n'entre pas dans les détails, une partie (il faut fouiller un peu) se trouve avant dans le fil (et dans un autre, je mettrai le lien).

    Bon, bien entendu, actuellement aucune théorie en vigueur ne prédit un tel téléphone, ie, il n'existe pas de $R$ vérifiant 1+2+3+4. Le (4) manque (ou le (1) manque)

    Par contre, l'histoire ne s'arrête pas là: en effet, un théorème qui est un exercice (j'ai donné la correction avant), dit la chose suivante:

    Si $R$ est un graphe de fonction vérifiant (3) alors $R$ vérifie (4).

    Cela entraine qu'une théorie physique (comme par exemple la MQ) qui prédit une $R$ vérifiant 1+2+3 ne peut pas prédire que R est un graphe de fonction.

    Attention: il faut bien faire la différence: la propriété (3) dit "il n'existe pas de f locale". Le théorème dit: s'il n'existe pas de f locale alors il n'existe pas de f du tout qui soit "raisonnable" ie compatible avec la relativité, et parmi les $f$ il y en a beaucoup qui sont "nonlaucales" en ce sens qu'elles sont de la forme $(x_1,x_2)\mapsto (f_1(x_1,x_2),f_2(x_1,x_2))$ et qu'il y a une dépendance en les 2 variables.

    Il est courant de lire "la MQ déclare que la nature est indéterministe". C'est vrai, mais il s'agit d'un axiome et par ailleurs, des expériences diverses "confirment" la MQ, en ce sens "qu'elle n'est pas falsifiée" par lesdites expériences.

    Ainsi, si on ne suppose pas les axiomes de la MQ on n'a à priori pas la conclusion que la Nature est indéterministe. C'est un point important car bcp "d'objecteurs amoureux du déterminisme" (et croyant qu'on vit dans un unimonde, ie pas de multimondes, les autres ne peuvent être qualifiés de "déterministes au sens classiques ) écartent d'un revers de la main les arguments d'un quantitien au motif qu'il suppose une théorie (la MQ en l'occurence).

    C'est pourquoi, j'ai voulu rappeler à Eric (et autres lecteurs) l'importance de l'intervention de la relativité dans l'histoire.

    Les théorèmes qui précèdent incontestables et qu'on ne peut qualifier de "modélisation" tant la falsifiabilité des faits discutée est imméditate, démontre de manière irréfutable à "l'homme de la rue", même qui n'admet pas un gramme d'hypothèses quantiques que la Nature est irrémédiablement et incontestablement indéterministe (ou que la relativité est fausse et expérimentalement falsifiable, mais un aspect bien concret de la relativité, à savoir l'exo qu'on donne à tous les étudiants de relativité de "deux trains qui se croient" à vive allure agrémenté du raisonnement labelisé "paradoxe du grand père")

    Pourquoi?

    Parce que dire "la nature est déterministe" se traduit en terme du formalisme ci-dessus par, pour chaque $R$ vérifiant (1) et chaque téléphone T R-garanti, $\exists f$, pas forcément laucale (au sens défini), et pas forcément toujours la même, mais elle existe, telle que $G_f\subseteq R$ et T est $G_f$-garanti. Il s'ensuit que $G_f$ vérifie 1+2+3+4.

    (en français, un objet répond par une stratégie au sens de la théorie des jeux)

    Or, le théorème entraine qu'il n'existe pas de $R$ vérifiant 1+2+3+4, sauf si la relativité est expérimentalement contradictoire.

    J'ajoute (et j'invite à la faire) que la preuve du théorème est un exercice peu difficile.

    En conclusion on peut donc dire que la MQ a servi de "muse" pour dire comment fabriquer un dispositif concret et falsifiable qui, une fois testé, et sans qu'on continue "de penser à la MQ" qui se retire "sur la pointe des pieds" prouve irréfutablement l'indéterminisme de la Nature (dans le cadre de pensée relativiste).

    C'est LA seule preuve connue à ce jour de l'indéterminisme de la Nature.

    Toutes les autres SUPPOSENT un "intra" quantique, non seulement en termes axiomatiques, mais en plus en termes langagiers.

    L'ironie de l'histoire est que c'est finalement la relativité (théorie simple et observable assez directement, parfaitement classique dans son fonctionnement, aux senteurs déterministes indéniables et inventé par un père fondateur qui a dit "Dieu ne joue pas aux dés") qui conduit à conclure, avec l'aide de l'expérience seule en plus que la Nature est indéterministe, sans hypothèse additionnelle. C'était l'explication de ma dernière phrase du post précédent.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Détail: pourquoi, ne pourrais-je pas dire la même chose dans un cadre Newtonien?

    Réponse: la propriété 1+2+3+4 n'entre pas en contradiction expérimental avec une vision physique newtonienne qui n'exclut hélas pas l'action instantanée à distance (même si elle est exclue vers le passé, je ne détaille pas, mais en gros, le "ou" du (4) fait tomber par terre un espoir de contradiction avec la th Newtonienne. Même avec plus que 2 combinés car le "ou" du (4) s'exprime alors par "il existe une permutation $s\in S_n$ telle que..."

    Le cadre relativiste offre des "lignes de genre espace" suffisamment confortables et beaucoup moins "inaccessibles" que les lignes du genre espace de Newton qui varient dans un sous-espace d'épaisseur nulle dans l'espace-temps.

    Rien à voir: il me paraitrait vraiment étonnant qu'il n'y ait pas de "lien technique et mathématique caché" entre le point crucial décrit ci-dessus et "la galère" de la communauté physique à concilier "honnêtement" l'approche relativiste et la MQ. Je ne crois pas que ce ne soit "qu'une histoire de gravitation"


    pour compléter mes derniers posts de façon qu'ils soient "self": je redonne la preuve d'un point précis (le théorème évoqué R nonlocal et graphe fonctionnel ==> R incompatible avec relativité):

    Soit donc $R$ que l'on suppose un graphe d'une application $f$ de $E^2$ dans $F^2$ et vérifier la propriété (3) (non localité). On note $f(x)=(f_1(x),f_2(x))$. Quitte à renommer les combinés, on peut supposer qu'il existe $x_2\in E$ tel que $h:x_1\mapsto f_2(x_1,x_2)$ n'est pas constante et soient $u,v$ tels que $h(u)\neq h(v)$. Je décris maintenant une façon de transmettre un signal d'un bit du combiné1 vers le combiné2:

    L'utilisateur RC du combiné2 tape $x_2$ sur son clavier et attend la réponse, quoiqu'il arrive, ie son combiné, via cette tactique, se transforme en écran "seul".

    cas1 : je veux lui envoyer "+". Je tape alors $u$ sur mon combiné. Il s'affiche forcément à l'écran $h(u)$ sur l'écran du combiné2 et RC "sait" que j'ai envoyé "+"

    cas2: je veux lui envoyer "-". Je tape $v$ sur mon combiné. Il s'affiche forcément alors $h(v)$ sur son combiné2 et RC sait que j'ai envoyé "-".

    Dès lors qu'on a un graphe fonctionnel non local, on a donc bien une utilisation qui permet d'envoyer à coup sûr un bit d'un combiné vers l'autre. Dans ce cas, l'écran de l'émetteur et le clavier du récepteur reste respectivement "inutilisé" et "fixé".

    Comme on a dit "quitte à échanger les combinés" la conclusion est bien sûr de la forme ".. ou ..".
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • 618974:

    Je constate que tu as deja un peu arrondis les angles, et
    que notre discussion se resume a un different sur le vocabulaire choisi, et
    je suis enfin satisfait de lire:

    >Ce n'est pas de la physique, juste de la "science" et même de la logique

    >Vu où je suis et le temps dispo, je suis obligé de parcourir ton post
    >rapidement: mais il me semble que en gros, tu te situes dans l'hypothèse (4)
    >que je faisais dans ma réponse à remarque.
    >Je le respecte sans réserve, il me semble que c'est ta position.

    Tu te fais tous les films que tu veux pour interpreter mon opinion, ca m'est un peu egal en fait...


    >>Ou alors expliques nous l'interet de definir un objet qui pourrait contredire
    >>la relativité mais dont on saurait des le depart que ca n'existe pas dans la réalité?
    >
    >D'abord je pense que ce formalisme est intéressant,
    >je l'ai dit. Ensuite du fait du th sur les graphes fonctionnels
    >(il ne peuvent être que locaux ou TSD), ça donne un intérêt de plus
    >pour étudier mathématiquement cette question (il y a un peu de notions
    >de jeux derriere, qui n'est pas superficielle) et pour finir, je ne
    >sais si j'ai tout cité, mais oui j'ai bien compris que tu m'as dit que
    >l'usage du mot téléphone" est selon toi mal choisie et qu'elle induit en erreur:

    Cet aveu me convient. Ton discours se cantone a des propriétés mathématiques et tu n'as
    donc démontré aucune faille dans la theorie de la relativité, qui serait deduite des "axiomes"
    de la mécanique quantique.

    >*** les physiciens ne sont pas principalement des matheux, encore moins des logiciens formels.
    Tu noteras, meme si c'est anecdotique, qu'Edward Witten a eu la Medaille Fields.
    C'est un physicien théoricien....
    Il y a beaucoup plus de choses tres rigoureuses en physique que
    tu ne semble le croire. De plus les maths se nourissent souvent
    de la physique: sans la physique, pas de transformée de Fourier, pas de distributions,
    pas de représentations induites, pas d'algebres de Clifford, ...).

    Comme il n'y a rien de vraiment nouveau dans le reste je vais m'arreter la pour mes commentaires,
    sauf si tu as autres chose a rajouter. Eventuellement, a l'occasion tu peux te pencher
    sur la definition formelle de l'expression "entités séparées" puisque ca fait
    partie de ta définition de "non-local", mais je ne te tanerai pas pour l'obtenir.
    Si jamais tu te penches dessus, il y a une réponse (trop) simple qui collerait tres bien
    avec le sujet de ce fil, mais n'oublies pas que l'effet tunel est aussi un
    effet "non local" (dans le vocabulaire physicien, donc indigne de se retrouver
    au milieu d'un beau théoreme... ;-) ).

    Eric
  • [size=x-small]Ce n'est pas que je refuse de te répondre, mais je t'ai plutôt proposé qu'on continue en apparté si le sujet t'intéresse pour moult raisons à mon sens "sages": tu donnes une tournue encore "pugilat" à cette "conversation":
    tu as deja un peu arrondis les angles .... je suis enfin satisfait de lire... Tu te fais tous les films que tu veux pour interpreter mon opinion, ca m'est un peu egal en fait... Cet aveu me convient...Ton discours se cantone...tu n'as donc démontré aucune faille ...Tu noteras...
    tu n'as donc démontré aucune faille dans la theorie de la relativité

    :D (je ne tombe plus dans tes pièges consistant à m'attribuer des intentions: au demeurant, là c'est vraiment du gros fil, tant les uluberlus sur internet qui prétendent trouver des failles dans la relativité sont à la fois nombreux et de très mauvaise réputation. Pour moi ce passage de ta part, c'est une tentative (assez "haineuse" et je pèse mes mots) que quelques passants "aléatoires", from google, la lisant associent immédiatement mon pseudo à la longue liste des barjots qui font ça. Je pense qu'un minimum de respect (enfin si c'était quelqu'un d'autre que moi) voudrait que tu retires ce genre de propos "actif" (me concernant c'est peu important, je n'ai besoin de personne pour faire le barje. Cela dit, il y a une forme de "haine" dans ta ruse. )

    je perds 3 seconces à taper "ah bon, j'avais prétendu le faire? Bin, écoute, si tu "souffres" en tout cas (pour en arriver là) ce n'était aucunement ma volonté

    Vu le niveau où ça vole est-il utile de "se ridiculiser" à ce point? Je demande plus ça pour toi que pour moi dans le sens, où je suis connu comme postant de longs avis, honnêtes, et why not complètement délirants, et il me semble être peu "abimé" (en dehors du temps passé) par cette structure de conversation. Mais en ce qui te concerne, peut-être n'en es-tu pas conscient, mais, à froid, "on sent" ta gêne. Or je pense que tu ne mérites pas spécialement de "détruire" comme ça ton image en "voulant avoir raison" et en ne cédant parce que tu te considères comme "physicien" (ce que je pense tu es, mais que tu finis par "renier" à force de pas vouloir perdre la face même quand plus vraiment "d'espoir", pas forcément sur le fond, mais sur la forme de l'échange). Quel inconvénient y aurait-il à ce que nous continuions en apparté (ou non si tu ne veux pas)?????".[/size]

    Sur le fond je ne résiste pas à répondre à Il y a beaucoup plus de choses tres rigoureuses en physique que
    tu ne semble le croire
    . C'est fou ce que ce type de discussion a comme défauts: quel est le lien entre dire "tel truc n'est pas rigoureux" et dire "rien (ou peu) de choses sont rigoureuses en physique" (mais bref, c'est fatiguant)


    En faisant un edit dans mon post d'avant, j'ai ajouté en police normale la preuve de l'exo donc je mets en petites polices la suite (je laisse par principe)

    [size=x-small]En fait, je revenais sur le forum pour compléter mes 3 derniers posts de façon qu'ils soient "self": je redonne la preuve d'un point précis:

    Soit donc $R$ que l'on suppose un graphe d'une application $f$ de $E^2$ dans $F^2$ et vérifier la propriété (3) (non localité). On note $f(x)=(f_1(x),f_2(x))$. Quitte à renommer les combinés, on peut supposer qu'il existe $x_2\in E$ tel que $h:x_1\mapsto f_2(x_1,x_2)$ n'est pas constante et soient $u,v$ tels que $h(u)\neq h(v)$. Je décris maintenant une façon de transmettre un signal d'un bit du combiné1 vers le combiné2:

    L'utilisateur RC du combiné2 tape $x_2$ sur son clavier et attend la réponse, quoiqu'il arrive, ie son combiné, via cette tactique, se transforme en écran "seul".

    cas1 : je veux lui envoyer "+". Je tape alors $u$ sur mon combiné. Il s'affiche forcément à l'écran $h(u)$ sur l'écran du combiné2 et RC "sait" que j'ai envoyé "+"

    cas2: je veux lui envoyer "-". Je tape $v$ sur mon combiné. Il s'affiche forcément alors $h(v)$ sur son combiné2 et RC sait que j'ai envoyé "-".

    Dès lors qu'on a un graphe fonctionnel non local, on a donc bien une utilisation qui permet d'envoyer à coup sûr un bit d'un combiné vers l'autre. Dans ce cas, l'écran de l'émetteur et le clavier du récepteur reste respectivement "inutilisé" et "fixé".

    Comme on a dit "quitte à échanger les combinés" la conclusion est bien sûr de la forme ".. ou ..".[/size]
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • X:-(X:-(X:-(

    C'est marrant, car en plus sans le vouloir, tu lis tellement "sans attention" les exos (corrigés) que j'ai proposés, que tu formules une phrase presque très bien qui s'avère une conneir à postériori: je ne l'aurais pas dit comme ça moi-même.
    tu n'as donc démontré aucune faille dans la theorie de la relativité, qui serait deduite des "axiomes"
    de la mécanique quantique.

    Mais quand tu as une théorie X (ici la relativité), essentiellement déterministe, qui permet à une théorie Y (ici la MQ) qui, non pas en étant utilisée "théoriquement" en intra, mais bien mieux!!!, qui en servant simplement de "muse"permet de prédire un dispositif observable et falsifiable, confirmé par l'expérience, et qui établit définitivement, reproductiblement et "pour toujours" l'indéterminisme de la Nature (en sachant qu'ensuite la théorieY peut "s'effacer" puisqu'elle n'agit qu' à travers une prédiction falsifiable), à vrai dire c'est mieux, comme conflit ou comme surprise qu'un "conflit théorique". Bon, peut-on placer le mot "faille", à mon avis non, mais je ne crois pas qu'il ait été dans les prévisions d'Einstein que sa théorie serve à prouver factuellement l'indéterminisme de la nature :D

    Quelque part c'est un peu dommage que tu n'aimes pas les émotions et les conflits. Quel catéchisme récites-tu là? Quel "embrigadement" intellectuel crois-tu devoir t'imposer et imposer aux autres que cet espèce de devoir politique, qu'à mon avis tu interpretes mal et qui est dû à un manque de distance par rapport à tes études, que croient devoir s'imposer les étudiants en physique consistant à dire "non, c'est normal, il n'y a pas de paradoxe, faut juste bien voir le truc". Hé, réveille-toi un peu aussi (je dis ça pour toi), être sensible aux "paradoxes" (il y en moult en maths et pas une seule contradiction!!), s'étonner, se gratter le crâne, c'est aussi ça qui fait avancer.

    Tu parlais de secte mais ton autocensure (que tu t'infliges d'ailleurs plus à toi qu'aux autres), à tout trouver "normal" et rien trouver "étonnant" et adopter un ton et un style "tss, restez calmes, quand on est pro, on sait que tout ceci est très bien compris" ressemble vraiment à une discipline de chapelle.

    Je t'assure que tu ne te vois pas de l'extérieur (comme tout un chacun) et profite de ce que je viens de prendre encore un peu de temps pour te le témoigner. Je pense que bcp pourraient te le dire et le penser à te lire dans ce fil.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Un dernier baroud d'honneur??
    Allez va! Si ca te defoule...

    Eric
  • Un dernier baroud d'honneur??

    ??? en fait je ne connais pas exactement le sens de "baroud d'honneur", je n'en ai qu'une percpetion impressioniste. Si je ne me trompe pas sur son sens, la réponse est non, je parlotais et essayais de t'aider à percevoir que dans toute discussion qui tourne comme elle a tourné, à la fin, on n'a finalement plus de cohérence.

    Je n'ai pas remercié Julius, un intervenant ci-dessus qui a estimé, en filigrane que j'avais dépensé trop d'énergie à te répondre car je ne voulais pas être en quelque sorte "juge et parti" dans mes interventions. Mais comme je te l'ai dit au post juste avant, tu continues d'être dans un pugilat que tu as été seul à décréter, comme l'atteste:
    Allez va! Si ca te defoule...

    Chacune de ces "piques" (qui se veulent telles) introduites dans l'échange n'ont comme utilité que de le rendre moins compréhensible pour toute personne qui, ne nous connaissant pas, voudrait essayer de réfléchir aux arguments de fond qui ont fait l'objet des 4 derniers cinquième de la conversation, à savoir tout ce qui tourne autour de la non localité.

    Tu ne m'as pas répondu pour une continuation en apparté (ou un arrêt pur et simple) et n'exprime cette "pseudofin" d'échange que de manière indirecte. J'en conclus que tu as voulu "finir (ou continuer) dans le fil" et non en apparté. Pourquoi pas?

    Mais je veux juste que tu saches que je n'ai pas voulu t'imposer " que ça finisse" déjà: ça a l'air tacitement admis alors que ça n'allait pas de soi. J'ai simplement voulu proposer un changement de lieu (l'apparté plutot que le fil).

    Pour ce qui est de l'échange, je t'ai deja exprimé, comme tu l'as fait, une conclusion "provisoire" que je ne vois pas trop ce que tu as souhaité dire:

    1) tout au long du fil tu as essayé de me faire dire rouge alors que je disais bleu. Quand ce n'était même plus possible "de me le faire dire" en exploitant la longueur ou la maldresse de style, tu as utilisé du plus gros fil en utilisant des "négations" langagières impliquantes: "alors tu ne dis plus X" (sous -entendu j'avais dit X)

    2) tu n'as pas lu ni reflechi aux exos, et ce n'est qu'à la fin que tu as bien voulu t'attarder (10mn??) sur le mot TSD, nonlocal, etc pour l'utiliser correctement dans le formalisme

    3) à moult et moult endroits, tu n'as nullement pensé au principe suivant: "je dois parler comme si on ne pouvait pas supposer que je suis "l'expert", comme si je postais sous un pseudo". Relis-toi en appliquant ce principe, tu vas, je pense t'apercevoir, que ça entraine que tu n'as rien dit sur le fond. On ne peut à la rigueur qu'admettre que tu as endossé un rôle de sceptique (le seul statut qui rende légitime une telle posture, mais dans ce cas, pas un sceptique scientifique, car un tel sceptique, quand on dénoue le point A, attend la fin du dénouement du pointA pour passer "au doute" du pointB

    4) Tu as à moult reprises été ad hominem et cassant (pour rien, puisque je ne suis rien et ne revendique rien sur le fond: je t'ai juste dit A TOI que c'était un sujet intéressant auquel je ne reflechissais pas pour la 1ère fois, mais pas pour renforcer le moindre propos, mais au contraire pour 'tinviter à les lire plus en détails (sans nullement que ça implique que tu devais y adhérer))

    Je n'ai pas varié me semble-t-il, en tout cas, je n'ai pas changé d'avis sur aucun point, même de détail au cours de cette conversation alors que justement, en partie, elle m'apportait (espérais-je) qu'un ancien étudiant de physique qui se déclare bien au fait du thème abordé pourrait peut-être éclairer certains aspects bien précis et bien discret "dans cette aventure" de l'homme face à EPR et cie.

    Et maintenant je lis ce qui ressemble de ta part à "un verdict unilatéral" de ta part du genre "tu avoues enfin" et des expressions dans ce genre.

    Je crois qu'il y a vraiment un aspect sur lequel tu t'es fourvoyé (enfin sauf si tu es très malhonnête): c'est que le PRINCIPAL et presque pour ne pas dire LE SEUL (pardon aux quelques autres) lecteur actif de tes propos et "idées", dans ce fil, c'était moi. Pas seulement sur le fond, mais aussi sur la posture, tu "m'écartes" de ce FAIT quasicertain et ça mène à une impasse: que suis-je supposé avoir compris de la position que tu as adoptée? (Pas de définitions, pas de précisions, pas de démonstrations, certes des références, mais surtout au début et plutot inaccessibles pour moi, et celles venues après étaient "de la frime" (je mets des guillemets) de ta part, pas de conclusion, même pas de raisonnement informel, des défis d'état d'esprit maternelle ("définis le mot "séparé"; pendant que tu y es, "prouve-moi qu'on n'est tous entrain de rever" (pas de toi, mais l'esprit est le même)). Par ailleurs, même si j'ai mal interpreté ton entrée dans la conversation au début de la partie "EPR" du fil, tu es passé d'une apparence de prétendre la nonlocalité comme un non évènement (la confusion clavier/écran est à ce titre extrêmement suggestive pour les non aguerris qui voudraient "comprendre") à finalement une reformulation que tout ce que j'ai dit est exact, mais que "mon avis politique dessus" serait émotionnelle (cette ligne est très claire pour qui a bien lu) en exprimant que c'est moi qui aurais varié, etc, etc.

    La question ne devrait pas être pour toi "est-ce que j'ai sauvé la face?"***, mais "qu'est-ce que j'ai apporté à CC?", car finalement, tu l'as oublié, mais tu M'AS parlé à moi, en principe (même si on est sur un forum, il est assez actif par ailleurs).

    *** de ce point de vue (et je m'ôte COMPLETEMENT de l'histoire, si on veut analyser ta communication avec ce que tu as perçu comme d'autres lecteurs), je ne pense pas (et j'essaie d'être objectif) que tu te sois sorti de ton propre piège: un "pros" d'un sujet, normalement, sur un fil aussi long, il y a un moment où on devrait s'apercevoir qu'il dit quelque chose, (aussi nul et entropique que soit ses interlocuteurs; pas qu'il "casse" quelqu'un au nom d'on ne sait quelle "devise personnelle" (soit disant antisectaire, mais qui là relève plus de la parano qu'autrechose)) qu'il est capable de décrire ou d'expliquer précisément de quoi il est question. Pas qu'il récite des morceaux de classiques apparaissant dans toutes les préfaces académiques et bien connues. Au départ, je pense que personne ne pouvait mettre en doute ton étude authentique du thème, alors qu'à l'arrivée, on peut (je ne dis pas que c'est sûr ni intense) avoir l'impression que tu "as décoré" ton "identité" d'intervenant de thèmes EPR-quantiques parce que ça faisait bien ou que ça brillait, mais que tu ne peux pas entrer dans le fond car ne l'a peut-être pas assez compris (ou crois au fond de toi ne pas l'avoir assez compris) ce qui est "en moyenne" souvent la cause chez l'homme de faire dévier ainsi les discussion en polémiques insensées (qui permettent de cacher l'absence de fond). Je t'assure que c'est sincère et que "je m'oublie" dans l'histoire.

    Tu y gagnerais à "nous" expliquer d'une manière réellement précise et sur le fond ce qu'est la non localité, comment tu prouves qu'elle ne permet pas de transmettre des signaux à distance, comment tu prouves que la MQ la prédit, etc AVEC TES MOTS A TOI mais vraiment précisément, puisque tu as traité les miens de "subjectifs" et la formalisation de "modélisation personnelle" pour ne pas dire plus.

    Ce serait me semble-t-il la seule façon pour toi de récupérer ce que tu crains (même sans le dire à voix haute) avoir perdu entre le début et la fin de ce fil en "réputation" de compétences.

    Pour la énième fois, m'attaquer moi ne te sert à rien en ce que je n'ai strictement aucun titres, ni compétences (tu n'as pas l'air de te le rappeler parfois), je suis un familier du forum que les gens ont l'habitude de voir des posts à rallonge très personnels, etc, etc et que de ce fait de toute façon, tout ce que je dis est falsifiable, arguementé de manière visible (raté ou réussi peu importe pour ce que je te dis là) et sans argument d'autorité.

    La spécification de GHZ (ou de quelques autres dispositifs) est la seule chose où j'ai dit "faites-moi confiance" mais tu l'as toi-même confirmé (après avoir un peu galéré à prendre mieux connaissance de TON article de 2005 c'était évident, vu ton "je les prends tous égaux à 1" chose qu'on ne dit pas si on est familier de GHZ "à la rigueur si on ne le voit (il y était), on dit "tu as oublié abc=-1) et être validé par le sceptique en face, il y a des arguments d'autorité plus faibles :D

    Après tu fais ce que tu veux. Comme je t'ai dit, je te proposes plutôt une discussion approndie en apparté où tu n'auras "rien à perdre".
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Autocitation:
    comment tu prouves qu'elle ne permet pas de transmettre des signaux à distance

    Au cas où tu y verrais un piège (du genre je te demande de réécrire un livre), je précise qu'il s'agit d'un exercice d'algèbre linéaire très chiant (pour moi :D ) parfaitement défini (voir mes posts ci-dessus)

    Exercice: soit la relation $R_w$ définie au post http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?8,616254,617977#msg-617977, sans suppose que $w$ est forcément le vecteur que j'ai proposé, mais un vecteur quelconque du produit tensoriel.

    prouver que quelque soit le vecteur $w$ choisi pour la préparer, $R_w$ n'est pas TSD (voir http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?8,616254,619038#msg-619038 pour la difinition de TSD).



    C'est ce théorème qui, en français dit: ""les téléphones quantiques" ne contredisent pas la relativité". Je ne l'ai pas prouvé car admis dès le départ. Mais Eric ayant insisté 15000 fois (et ayant essayé même de m'attribuer l'affirmation contraire) dessus, il serait peut-être bon qu'on inverse le "scepticisme" et qu'il prouve deja cette base parfaitement connue et qui s'exprime d'une manière parfaitement formelle.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Dans les posts précédents, j'ai décrit quelques garanties de téléphones que j'ai appelé "de deuxième génération", car je les trouve extrêmement pédagogique (en plus de significatifs) pour décrire d'une manière simple et irréfutable ce qu'est la nonlocalité quantique.

    Par ailleurs j'ai, en répondant à Eric, formalisé de manière abstraite le téléphone testé par A.Aspect, avec le défaut suivant, je n'ai pas décrit la fonctiin $(x,y)\mapsto G(x,y)$ qui est la probabilité prédite par la MQ de voir s'afficher $y$ sur les écrans respectifs quand on appuie sur les touches $x$. Elle est "pénible" car elle fait intervenir des cosinus.

    L'inconvénient du téléphone GHZ est que c'est un téléphone à 3 combinés. Son avantage est la description très simple de sa garantie constructeur.

    Il existe bien sûr des téléphones à deux combinés de deuxième génération prédit par la MQ, mais leur description est "pénible" (celle de leur garantie).

    J'ai donc (dans les posts qui précèdent) donné un exemple de téléphone prédit par la MQ, à deux combinés qui est le plus faible possible à être non local (ie il se réduit à tout autre non local, donc on a la garantie qu'il est prédictible). Cela dit, ça n'est pas un accès direct "à l'esprit quantique" puisque ce n'est qu'un corollaire plus faible de la MQ.

    Je rappelle ce téléphone et sa garantie.

    On prend $E$ n'importe quel ensemble contenant au moins 20 éléments. et $F:=E$

    Le premier combiné a un clavier qui est $F^E$ et un écran qui est E. Le deuxième a un clavier qui est $E$ et un écran qui est $F$.

    La garantie constructeur est que si on tape le couple de touches $(f\in F^E,x\in E)$ les réponses qui s'affichent sur les écrans est un couple $(r,s)\in E\times F$ tel que $x=r\to s\neq f(x)$



    Edit: dans un post suivant, je prouve un truc à propos de ce téléphone, donc j'ai mis le passage en vert.

    Maintenant, je décris un téléphone intermédiaire entre les 2 générations, qui est dû à Hardy de manière que les éventuels lecteurs du fil aient accès à aussi à la problématique initiale (ie "préhistorique") qui a conduit le laborantin A.Aspect à devoir faire des statistiques (Notons que ça ne serait pas le cas en testant GHZ, par exemple, les "pertes" technologiques mises à part).

    C'est un téléphone à deux combinés dont les claviers ont deux touches: une $toucheX$ et une $toucheY$. Hardy a réellement testé en labo son téléphone avec un taux obtenu de 9,017 pourcent pour la valeur de "astérix" que je vais préciser ensuite. La MQ prévoit une valeur de 1/12, si je ne me trompe pas. Ce type d'expérience est plus explcite que celle de A.Aspect (et faite plus tard).

    Les écrans de chaque combinés peuvent afficher "oui" ou "non".

    Voici les garanties-constructeur pour ce téléphone:

    1) si on tape le couple $(touchX,toucheY)$ ou $(toucheY,toucheX)$ alors il s'affiche au moins un "oui" sur l'un des deux écrans.

    2) si on tape le couple $(toucheX,toucheX)$ sur les claviers, alors il s'affiche au moins un "non" sur l'un des écrans.

    Pour l'instant les deux premières conditions sont fermes et de type de celles d'une téléphone de deuxième génération. Ce n'est pas le cas de la troisième:

    3) En utilisant beaucoup beaucoup beaucoup de téléphones et en faisant des statistiques, et surtout en tapant CE QU'on VEUT (c'est très important ça d'où mon insistance dans la discussion) voici ce qui se produira. Si ensuite en regardant le relevé statistique et en barrant tous les téléphones où on n'a pas tapé le couple $(toucheY,toucheY)$ et ne gardant que ceux où on a tapé le couple $(toucheY,toucheY)$ et bien parmi eux, on constate qu'en moyenne il y en a un sur douze où il s'est affiché le couple ("non","non") sur les écrans.

    On peut exprimer autrement la condition (3) pour l'homme de la rue qui accepte les probabilités: si on tape le couple $(toucheY,toucheY)$ sur les claviers, "il y a une probabilité de 1/12 de voir s'afficher ("non","non") sur les écrans.

    C'est le 1/12 que j'ai appelé "astérix" (qui est prédit par la MQ) et c'est 9,017 qui a été observé en labo

    Le téléphone de Hardy est lui aussi non local et petit exercice:

    formaliser, dans ce type de garantie qui ne s'exprime pas aussi simplement que celles des téléphones de deuxième génération, ce que signifie l'expression "non locale". Prouver que son utilisation ne permet pas de transmettre un message pour autant.

    De la même façon que dans l'expérience de A.A, pour être ému et interloqué devant le spectacle, il faut s'assurer que les téléphones testés ne peuvent pas "deviner" à l'avance sur quel couple de touches on va apuyer avant que les combinés n'aient été éloignés. D'où l'utilité que le "laborantin" puisse essayer de jouer de manière imprévisible contre la Nature. Là aussi, j'ignore s'il suffit de jouer une partition "aléatoires" (au sens habituel) contre ces téléphones pour être convaincu de leur non localité quand on les voit confirmer la prédiction quantique, ou si au contraire, faut essayer de jouer de manière "imprévisible" en différents sens (pas seulement aléatoire). Exercice: formaliser cette question.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bonjour,
    Si je me permets de résumer, il semble que la longueur tourmentée des échanges était entretenue par EC et la difficulté qu'avait CC à y mettre un terme en résumant bien le point de vue du "sceptique" de l'histoire (EC).
    Le malentendu est dû à des raisons précises (au-delà d'une quelconque opposition de sensibilités entre physicien/logicien), en particulier à une confusion (volontaire ou non) faite par EC entre deux raisonnements distincts.
    EC attribue depuis le début et presque systématiquement à CC les affirmations suivantes :
    - « je démontre que non-local --> la relativité restreinte est contredite » (0) (abandonnée)
    Puis :
    - "je démontre que l’existence d’un certain objet mathématique en MQ (sous-graphe dans R non-local, « téléphones », etc.) contredirait (ou entrerait en conflit avec) la RR --> la RR est en contradiction avec la MQ" (1).
    La confusion temporaire de (0) et (1) montre une compréhension limitée de la non-localité et des théorèmes de CC.
    De plus, (1) est soit un sophisme, soit une absurdité que EC aurait "raison" de reprocher à CC : ce dernier utiliserait une existence pour prouver son existence (un peu comme dans la "preuve de Dieu" de st Anselme) ou un quelconque objet impossible (EC n'avait pas ironisé par hasard sur "un réel de carré =-1 qui s'il existait permettrait de réfuter ou prouver l'hypothèse de Riemann", affirmation importante pour cerner son point de vue car réel^2=-1 peut être a priori être démontré sans solution, contrairement à l’objet de CC).
    Alors que la pensée de CC est plus exactement la suivante :
    - "je démontre que l’existence d’un certain objet mathématique en MQ réfuterait la RR --> la MQ rend la RR mathématiquement falsifiable et ce résultat est important" (2)
    (1) et (2) sont totalement différents mais EC ou CC ont beaucoup travaillé sur chacun indépendamment de l’autre avant de parler de la « même » chose - ce qui conduit à un dialogue de sourd.
    En logique de ces confusions entre (1) et (2), voilà finalement les réponses et « raisonnements » qu’EC fait alternativement à CC pour détruire (1) ou nier l’importance de (2) une fois qu’il la considère :
    - «tu démontres que la MQ contredit RR à l’aide d’un objet mathématique farfelu (« comme réel^2=-1 ») qui selon moi EC, n’existe pas ou n’a aucune raison d’exister (et n’a aucune importance)» (4)
    - «si ton objet existait, il ne menacerait la RR que si on le découvre --> avant cela, il ne menace pas la RR» (5),
    Autrement dit « ton objet n’est important que si on le découvre --> avant cela, il n’a aucune importance».

    Et peut-être aussi :

    - « moi EC, je crois fortement en la RR et je ne crois pas que la MQ (ou les maths) puisse la contredire --> ton objet n’existe pas ou n’a aucune raison d’exister (sinon il contredirait la RR)» (6)

    Chez EC, (4), (5) et (6) s’aident les uns des autres, or :
    (4) est injustifié à lui seul (EC ne démontre pas que l’objet n’existe pas ou ne calcule pas sa probabilité d’existence).
    Pour le justifier, EC utilise (5) qui est un sophisme grossier : « la foudre ne me menace que si elle me tombe dessus --> la foudre ne me menace en rien».
    (6) est plus valide mais est une croyance, non exprimée clairement, et ne démontrerait rien bien que EC semble utiliser aussi (6) --> (4) ou (5).
    A mon sens donc, EC s’aide (sciemment ou non) de raisonnements faibles ou faux (alors qu’il reproche à CC son pseudo-vocabulaire) ou de propositions injustifiées pour ne pas admettre l’existence et/ou l’importance d’un résultat qui rend rigoureusement la RR vulnérable à une simple découverte mathématique (suggéré par la MQ) - c’est ce sur quoi insiste CC - et se contenter de brûler un raisonnement qu’il attribué à tort à son interlocuteur. Une compréhension relative et la négligence des théorèmes de CC peuvent expliquer cette attitude bornée.

    En un mot, EC ne voit tout simplement pas le progrès décisif dans l'affirmation : "il existe un objet qui, s'il existait, contredirait la RR", à laquelle, dans sa confusion, il a systématiquement reproché à CC d'associer l'implication : "donc cet objet existe" (pseudo-raisonnement de type "st Anselme"), malgré les nombreuses protestations de celui-ci.
  • Voici une question un peu hors-sujet mais qui intéressera les gens qui ont pris du temps à lire les choses précises qui ont été dites.

    A un moment, j'ai dû prouver (quand j'ai parlé de graphes fonctionnel) qu'un grpahe fonctionnel est local ou permet de transmettre au moins un bit. Voici pourquoi:

    il s'agit ici de science-fiction, mais mathématiquement, ça me semble un problème intéressant.

    [size=small]Admettons qu'un usine d'extra-terrestres nous fournissent des téléphone très simples à usgae unique, mais à volonté.

    Ce sont téléphone un peu plus simple que précédemment car ils sont assymétriques à deux combinés. L'un ne dispose que d'un clavier et l'autre ne dispose que d'un écran (en plus d'une touche "on"). Voici la garantie "constructeur extraterrestre": si on tape un nombre $i$ de $\{1,2,3\}$ sur le clavier emetteur, il s'affiche un $j\in \{1,2,3\}$ tel que $i\neq j$. Attention: c'est tout ce que dit la garantie. Par contre, aucune contrainte de dates (le combiné récepteur dispose d'une touche "on" sur laquelle on appuie provoquant l'affichage de la réponse) autre que le fait qu'aucune ligne de genre temps ne doit aller de l'appui de la touche "on" sur le combiné récepteur à l'appui d'une touche sur clavier de l'émetteur.

    Honnêment, on peut appeler ce genre téléphone (s'il existait) un téléphone "TSD" (bien que sa "signature formelle ne sot pas concernée par ce qui précède vraiment) dans le sens où il y a une causalité bien réelle, mais inférieure à un bit. (La seule chose qu'on reçoit comme info, c'est un nombre DIFFERENT de celui qui a été envoyé (c'est deja une petite info)).

    La question est: peut-on inventer une expérience qui invalide la relativité en supposant qu'on dispose de ce genre de téléphones à volonté?

    Initialement je les avais étudiés pour le plaisir, mais il existe un objet mathématique déjà inventé qui a été beaucoup étudié et qui est exactement le même. Si ça intéresse quelqu'un je signale son nom: "degrés de Tukey".

    Ci-dessus, le "téléphone" de science-fiction concerné a le degré de Tukey de la relation binaire suivante:

    $(E,F,R\subseteq E\times F)$ où $E=F=\{1,2,3\}$ et $R:=\{(u,v)/ u\neq v\}$[/size]
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Qu'en pensez-vous ?
  • à K: je n'arrive (pour l'instant) qu'à bien lire et comprendre la partie que tu as mis en gras. Bon, je ne me contenterais pas de dire "il existe une définition qui si elle était celle d'un objet qui existe contredirait la RR" parce que de telles définitions, on peut en inventer à la pelle (par exemple, s'il existait une machine à remonter le temps, etc, etc).

    Je dirai plutôt (c'est un essai): "il existe une définition d'un objet falsifiable qui s'il existe permet de prouver irréfutablement (sous réserve de la relativité) "la many world interpretation"*** ou si tu préfères que la Nature est indétermiste***, que cette définition est issue, ie a été inspirée par les travaux sur la MQ, que cet objet ne suppose en rien ni le vocabulaire ni les axiomes de la MQ et que cet objet appartemment est confirmé par l'expérience"

    Par contre, je ne souscris pas trop à "l'honneur" que tu fais à Eric d'avoir voulu faire le philosophe dans l'histoire et d'avoir "philosophiquement" cru m'attribuer un "donc A déduit "bêtement" d'un A=>B" ". Je dirais plutôt, comme il l'a dit lui-même, qu'il a compulsivement "combattu" non pas le fond ou la ligne d'une conversation en la lisant mais qu'il l'a plutôt regardée de loin et lui a appliqué "automatiquement" une réponse préécrite qu'on envoie, par exemple, à tous les sites fantaisistes qui disent construire des mouvements perpétuels. Par ailleurs, je ne suis pas sûr qu'EC a intégré vraiment dans les moindre détails comment se traduit (subjectivement ou non, mais au moins une manière) la nonlocalité quand elle est débattue "sévèrement" ie sans "supposer" de "l'intra" (quantique par exemple).

    [size=x-small]*** C'est équivalent: une preuve qui n'utilise pas le mot "détermination" mais qui aboutit de manière irréfutable à l'indétermination de la nature est une preuve de la manyworldinterpretation: en effet, (faudrait détailler), soit $E$ l'ensemble des histoires réelles, muni de toutes les structures qu'il faut pour décrire le falsifiable, le reproductible, les expériences, les parties dans des jeux, etc etc.
    Autrement dit, $(E,...)$ est une carte du monde (du même type qu'une carte michelun, mais où tout est écrit, ie c'est une coloration de l'espace-temps, au même titre qu'une carte michelin est une coloration d'une partie du plan). L'inexistence de stratégies (voir le fil, graphes fonctionnel blabla) quand elle est prouvée se traduit par la preuve que certaines projections (au sens habituel, pas de formalisme élaboré) dans E ne peuvent absolument pas donner des singletons, et corollairement que $E$ n'est pas un singleton. Comme c'est par définition l'ensemble des histoires réelles, elles sont plusieurs.[/size]
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je réécris d'une autre manière mon dernier paragraphe pour être plus clair :

    EC se bat avec l'affirmation faussement attribuée à CC : "il existe un objet qui, s'il était construit, contredirait la RR --> la RR est contredite" (pseudo-raisonnement de type "st Anselme") et ne voit pas le progrès dans le simple résultat : "il existe un objet qui, s'il était construit, contredirait la RR".
    En bon "mathématicien constructiviste" (par ironie, EC tient plus ce rôle que celui de "physicien"), EC semble donc aller jusqu'à nier l'existence - et à travers elle l'importance - de tout objet mathématique non construit par l'intuitionniste CC...
  • CC : je ne fais pas "d'honneur à EC" ou le considère comme le "philosophe" du débat, au contraire, en tentant de dérouler toutes ses erreurs (inconscientes ou non), plutôt triviales, faites comme tu le dis et comme je l'ai écrit sous le coup d'une lecture superficielle de tes positions et tes théorèmes...
  • Bin, c'est le "il existe" qui me gêne comme je t'ai dit, c'est trop large: c'est évident qu'il existe des définitions d'objets qui, s'ils existaient contrediraient la RR et donc pas un progrès en soi si on garde une variable liée.

    Tout dépend de la définition: ici ce qu'on a c'est "il existe une définition d'un objet, qui existe bien, enfin qui est confirmé par l'expéreience et qui, sans hypothèse additionnelle autre que la RR (ie sans MQ, etc, juste en quelque sorte les bases déontologiques de la science sur la falsifiabilité et la reproductibilité), est tel qu'on peut prouver qu'il ne peut lui être attribué un comportement (ie une stratégie qui soit un graphe fonctionnel), même de principe"

    Autrement dit, c'est une définition précise, pas "il existe une définition qui". Et il y a bien une existence avérée partielle "incroyable" (à savoir une garantie fasifiable de la forme $R\subseteq E\times F$ vérifiant "presque"** $\forall f\exists x: nonR(x,f(x))$ et $\forall x\exists yR(x,y)$.

    [size=x-small]** falsifiablement, on peut, pour chaque $f$ trouver algorithmiquement un $x$ et faire une bonne expérience dans laquelle la réponse $r$ à l'input $x$ est telle que $r\neq f(x)$ et le tout sans tricher, ie, sans avoir de dépendances de la réponse $r$ de d'autres paramètres. Ce qui permet ça est la relativité. On ne pourrait pas sinon, je précise bien, on ne pourrait pas associer à chaque $f$ un $x_f$ tel que la réponse de l'objet à $x_f$ est $\neq f(x_f)$
    C'est ) comparer avec le

    théorème de maths*****: soit $f\mapsto x_f$ une application de $F^E\to E$ alors il existe $e\in E$ tel que $\forall y\in F$ il existe $g\in F^E: x_g=a$ et $g(x_g)=y$.

    Je le redis ça prouve l'inconciliabilité de la relativité avec ces objets, à moins de trouver comment contourner "théoriquement" tout en continuant de faire des maths le théorème ***** et je pense que ça ne doit pas être négligé car forcément comme tout ça ce sont des preuves de maths, y a forcément un moment où ça ressortirait* dès lors qu'un gugus amènrerait une prétendue "unification" des 2 théories[/size]

    * pas forcément sous la forme d'une contradiction mais au moins sous la forme d'un algorithme + dispositif pour tailler le bout de gras avec nos prolongations dans les tranches d'à côté (le r différent de f(x_f) serait observable, reproductible, etc).
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bon allez Eric, :D, je te dispense de l'exo donné au

    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?8,616254,619108#msg-619108


    en fait, je savais par coeur que c'était un exo d'alg.lin, mais je ne savais pas que c'était difficile:

    http://paul.barbaroux.free.fr/documents/gleason.pdf
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Pour K.

    >Pour le justifier, EC utilise (5) qui est un sophisme grossier :
    >« la foudre ne me menace que si elle me tombe dessus -> la foudre ne me menace en rien».
    Moi ce que je dis c'est:
    - la foudre ne me menace que si elle peut me tomber dessus
    - La ou je suis la foudre ne peut jamais m'atteindre
    -> la foudre ne me menace en rien».


    Moi j'y vois quand meme une certaine difference....
    Tu remarqueras, c'est implicite, je n'exclu pas d'emblée que demain la foudre ne puisse pas m'atteindre.
    Traduit dans le fil ca donne:
    CC evites le plus qu'il peut de mentionner clairement "La ou je suis la foudre ne peut jamais m'atteindre"
    et s'ennerve tres vite des que je le fait remarquer avec des mots francais et compréhensibles.
    Moi, j'en arrive a la conclusion suivante:
    Dans tous les endroits mentionnés par CC, la foudre ne peut jamais passer (et il l'admet).
    J'en conclue qu'elle ne menace donc personne dans ces endroits,
    et j'ajoute que je pense que CC aimerait bien faire croire qu'il est possible de
    trouver un endroit ou elle peut passer, et dissimule
    sous des couches de quantificateurs, qui font ecran de fumée, qu'il n'est pas en mesure
    de proposer un exemple concret d'un tel endroit.

    Pour Christophe,
    Si la notion "d'entités séparées" se défini au niveau de la maternelle, alors je
    me met au niveau de mon fils qui est en grande section:
    Si a un instant t une particule a une fonction d'onde gaussienne, centree
    autour d'un point , ca veut dire qu'il est possible de detecter celle ci instantanément
    a l'autre bout de l'univers (proba faible mais pas nulle). C'est la base de la MQ, et c'est
    deja la premiere apparition de la non-localité dans cette théorie, qui devient
    réellement surprenante avec l'effet tunel.
    Alors dans ton cas tu peux te depetrer en disant que la non-localité
    s'applique a des systemes dont la fonction d'onde n'est pas définie
    (mathématiquement en tant que fonction), mais correspond a une somme de distributions de Dirac.
    Parler de l'interavalle d'espace temps entre les supports de 2 Diracs ca a un sens. Mais
    ta definition ne fonctionnant que dans ce contexte, alors ca voudrait dire que
    que l'effet tunel ne peut plus etre qualifié d'effet non-local, ce que font
    pourtant les physiciens (ok tu vas me dire ces pauvres physiciens ils sont tellement
    peu rigoureux..).
    Alors STP j'attend de mon Maître Christophe Chalons que soit tu me donnes un qualificatif plus
    adapté pour l'effet tunel, soit que tu me donnes une definition (incontestable, c'est ton mot ca...)
    de "entitées séparées", mais je n'ai pas de doutes que tu en soit capable, j'ai juste
    la crainte que tu t'ennerves encore une fois de mon audace d'aborder avec toi un sujet
    autant élémentaire, pour ne pas dire trivial...

    Eric
  • J'ajoute par rapport a ton MP que comme je suis pres de Geneve ca ne sera pas facile
    de se voir physiquement (j'ai quelques doutes sur le benefice que ca apporterai),
    et je ne vois pas de raison de continuer en MP. On ne pollue qu'un seul fil (je m'en excuse aupres
    de "quantification" qui a créé le fil..), et il est manifeste que quelques personnes au moins
    autres que nous deux le suivent. Si tu assumes tes arguments, comme c'est mon cas, ca n'est
    pas nécessaire de les cacher dans des messages privés.

    Eric
  • ok,

    sinon, comme je suis un peu entrain de m'endormir, et que je viens de "contempler" ma schizo d'il y a quelques années et un traduction en franais d'un texte que j'avais moi-même écrit en anglais alors que je ne parlais pas anglais, je t'avoue que je suis un peu lessivé.

    Mais j'ai saisi au vol:
    Si la notion "d'entités séparées" se défini au niveau de la maternelle, alors je
    me met au niveau de mon fils qui est en grande section:

    Non, mais quand je te parlais de maternelle, c'est parce que je pensais à tes astuces rhétorriques: tu souhaitais une fois de plus m'emmener sur un énième thème (irrésoluble en plus) quand quasiment aucune de nos discordes n'étaient encore résolues, ni même en voie de l'être, d'où d'ailleurs mon autre exemple, car je compare dans ce genre de partie de ping pong une réplique comme

    "définis-moi séparé"

    à

    "prouve-moi que les crocodiles existent et que tu ne t'es pas contenté d'en rever"

    Mais loin de moi l'idée de t'affirmer que "séparé" est facile à formaliser, modéliser, etc. Mais de là à me demander de le faire entre 2 posts-pugilat :D

    (En tout cas, t'as du bol d'être dans la région d'Annecy, ceci n'ayant rien à voir avec cela of course)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • et dissimule
    sous des couches de quantificateurs, qui font ecran de fumée

    C'est insultant, je fais en général tout mon possible pour ne mettre que le strict nécessaire** et je suis absolument TOUT le contraire de la production d'écran de fumée. (Je pense d'ailleurs, hors-politique, que tu le sais, car je post en général des trucs actuces ou questions "économiques" sur le forum. Etant acalculique, je suis d'ailleurs "forcé" d'être comme ça). Je suis obligé de dire "encore un argument idiot de ta part". En général, quand on a "une vraie critique" à formuler on ne tombe pas dans les non défauts de quelqu'un mais plutôt dans ses vrais défauts.

    ** j'essaie de ne pas en oublier pour éviter les ambiuités: j'ai dû trop souvent abandonner la lecture de quelqu'un ou quelque chose parce qu'il n'avait pas quantifiéet que ça devenait ambigu. Je ne supporte pas d'avoir "à deviner ce qu'il a voulu dire", j'aime lire ce qu'on me dit.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • >Mais loin de moi l'idée de t'affirmer que "séparé" est facile à formaliser, modéliser, etc
    Ok , mais alors c'est pas facile et pourtant tu te permet de résumer dans tous tes posts la relativité
    à ces 2 simples mots "entitées séparées" dans tes theoremes, en affirmant un peu comme
    pour la MQ "on n'a pas besoin de connaitre la relativité pour comprendre le théoreme
    qui suit, on sait ce que sont des entitées séparées ce qui suffit, et le théoreme s'énonce.... "
    Je croyais que tes theoremes presentaient l'avantage d'etre incontestables...
    Dans ce cas ne faut il pas que tous les objets mathématiques qui interviennent
    dedans soient définis de maniere "incontestable"? Donc entre autre un "conflit avec la relativité"
    pour reprendre tes termes, ca se met en evidence par l'intermedaire de l'existence d'un intervalle
    d'espace-temps de genre espace, mais comment celui-ci est-il défini précisément dans tes
    theoremes ????

    C'est bien beau de vouloir evacuer toute la physique en argumentant "pas besoin de la connaitre,
    il suffit de savoir ce que c'est qu'un vecteur de genre espace..." mais n'empeche que tes theoremes
    partent de situations physiques idealisées et si tu veux etre credible
    tu ne peux te soustraire au fait de justifier cette idéalisation, et ca c'est beaucoup plus dur a faire
    juste avec des quantificateurs... Alors ma definition de non-local elle est peut-etre floue, mais
    contrairement a toi je ne cache pas la poussiere sous le tapis.

    Eric
  • CC a écrit:
    je fais en général tout mon possible pour ne mettre que le strict nécessaire

    sic!


    Sinon question à EC, je me rappelle vaguement avoir lu que lorsqu'on cherche a unifier théorie quantique et relativité restreinte on doit forcément faire apparaitre des créations et annihilations de particules d'où la QFT. Aurais-tu des précisions?
  • merci à vous deux : CC j'avais bien compris mais il n'a pas été inutile je pense de préciser une fois de plus ton raisonnement.
    "je ne me contenterais pas de dire "il existe une définition qui si elle était celle d'un objet qui existe contredirait la RR" parce que de telles définitions, on peut en inventer à la pelle (par exemple, s'il existait une machine à remonter le temps, etc, etc). " :

    c'est pourtant ce genre de définition "farfelue" et "inutile" que te reproche constamment EC - qui a priori admet seulement tes théorèmes, ce qui ne suffit pas forcément pour bien connaître ton "objet". Malgré cela il te demande de "voir" ton objet - pour vérifier qu'il n'est pas un "mouvement perpétuel". Si tu lui dis que tu ne pourras satisfaire pleinement sa demande que si l'objet existe, il criera (en accord avec sa "logique") à la supercherie et la "poudre aux yeux". La suite...

    EC : "CC evites le plus qu'il peut de mentionner clairement "La ou je suis la foudre ne peut jamais m'atteindre"
    et s'ennerve tres vite des que je le fait remarquer avec des mots francais et compréhensibles.
    Moi, j'en arrive a la conclusion suivante:
    Dans tous les endroits mentionnés par CC, la foudre ne peut jamais passer (et il l'admet).
    J'en conclue qu'elle ne menace donc personne dans ces endroits".

    En quoi CC l'admet-il ?
    A priori, tu bâtis largement ton raisonnement sur la seule "psychologie" de CC - toute psychologie peut cependant s'interpréter de diverses manières suivant la nôtre propre, ainsi que notre humeur, la situation, etc.
    Est-ce encore un conflit du "fond contre la forme" ?
    CC a bien montré qu'il existe mathématiquement un endroit très précis - R non local - où la foudre - sous graphe G - peut passer et t'atteindre toi ou la relativité...
    Une question donc : sérieusement, dans la vraie vie, avec ces informations, camperais-tu indéfiniment dans cet endroit sans jamais prendre de paratonnerre ("ça ne me fait pas peur, la foudre ne risque pas plus de tomber, cet endroit est comme les autres où on ne prédit rien") ? Ou au contraire, si tu voulais expérimenter la foudre choisirais-tu un autre endroit pour le faire ?
  • Réponse au dernier post d'EC (je ne recopie pas):

    mais pourquoi à chaque fois qu'il est question de R(a), tu "dénonces" $\forall xR(x)$?

    D'une part, on ne définit pas tout ce qu'on utilise ni en maths ni ailleurs. Il y a des "notions premières" qui ont un statut différent selon qu'on est en maths ou en physique.

    L'extrait est du type suivant: "les combinés sont séparés--définis-moi "séparé"--non, trop dur--alors pourquoi t'en parles?"

    C'est comme si en tant qu'ensembliste je répondais à quelqu'un qui essaie d'échanger "blabla--tu utilises $\in$ sans l'avoir défini, définis-le moi qu'on rigole--bin eu je croyais que c'était une notion première--alors ne te permets pas l'utiliser"

    Je t'accorde que les notions d'espace-temps en physique sont des problèmes à soi seul, mais l'usage qui en est fait dans le fil est tellement particulier et cantonné à "combinés qui peuvent être séparés, ils marchent quand-même" n'est pas un usage général exploitant tout ce que la notion renferme de problématique.

    Le fait de savoir qu'un téléphone GHZ ou "Hardyien" marche (ie respecte la garantie) quand les combinés sont respectivement sur Terre, Pluton et Saturne, quelle que soit les moment où on appuie sur les touches suffit ici à la conversation.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • J'hésite entre poster cette remarque dans ce fil ou dans "produit tensoriel". C'est juste un détail (mais qui a son importance)

    SANS GLEASON, on peut facilement aboutir aux inégalités de Bell (ou à l'exemple que j'ai donné ci-dessus: téléphone de Hardy, ancienne génération).

    Il est important de savoir, même si ce n'est pas très élégant, que ça entraine d'office l'existence de téléphone de deuxième génération. Ca va tellement de soi que je ne l'ai pas précisé. Le seul problème est qu'on ne voit pas au juste pourquoi ça à partir de la dimension3, mais ça c'est pour les fines bouche et que ce n'est pas très élégant et que c'est à epsilon près.

    J'explique comment faire: au lieu de prendre 2 combinés, on prend 2 familles de $10^{50}$ combinés, ie $10^{50}$ téléphones (de Bell ou de Hardy peu importe). Chaque famille est utilisée comme un seul combinés (ie on appuie sur la même touche partout).

    Il s'ensuit qu'on construit ainsi un téléphone (je remplace $10^{50}$ par l'infini garantissant une $R\subseteq E^2\times [0,1]^2$)

    (on considère ce qui s'affiche sur les écrans d'une famille comme un résultat statistique, on prend un quotient de "nombre de "oui" divisé par $10^{50}$")

    Et la $R$ en question est non locale dans le sens formel défini pour les téléphones de deuxième génération.

    Formellement ça correspondrait à prendre un gigantesque produit tensoriel dont on utiliserait peu de puissance.

    (Sauf erreur... :D )
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • En fait, c'est légèrement plus compliqué, ce n'est pas l'élément de $[0,1]$ qui est important en s'affichant, mais celui de $\{oui,non\}^ { \{1,...,10^{50} \} }$, mais j'ai le flemme de formaliser, si on a suivi c'est presque "évident"
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Pour afk,

    "on doit forcément faire apparaitre des créations et annihilations de particules"
    Le "on doit" est peut-etre un peu fort, disons qu'en tous cas le seul moyen
    qu'on a trouvé de rendre dompte de la creation et de l'annihilation de particules
    dans la nature c'est de "parachuter" ces nouveaux operateurs dans la theorie.
    Ce processus s'appelle d'ailleurs la "seconde quantification" pour bien montrer
    que c'est une surcouche au dessus de la mecanique quantique qui, elle, ne dit rien
    sur ces processus. Je pense que cette necessité (toute relative) d'ajouter dans
    la theorie ces operateurs est quand meme plus ou moins independant de la relativité, sauf
    que si on veut que le formalisme soit compatible avec celle ci, les
    operateurs sont soumis a certaines conditions de covariance sous les transformations
    de Lorentz. Je ne t'affirmerais pas avec certitude neanmoins que ces contraintes impliquent
    l'unicité de la definition de ces operateurs (a verifier dans des ouvrages type
    Bogoliubov et al, ou encore le Itzykson-Zuber (en francais) qui est aussi une tres bonne
    ref de TQC).

    pour K.

    >En quoi CC l'admet-il ?
    Il a admis plus haut qu'aucun de ses telephones ne sont capables
    de transmettre un seul bit d'information
    de facon instantanée a distance.

    >CC a bien montré qu'il existe mathématiquement un endroit
    >très précis - R non local - où la foudre - sous graphe G - peut passer
    >et t'atteindre toi ou la relativité...
    Le sous graphe de R ne represente pas une information transmissible, auquel
    cas ca impliquerait la possibilité de transmettre au moins 1 bit d'information,
    ce que ses telephones ne savent pas faire a ce jour.

    >Une question donc : sérieusement, dans la vraie vie, avec ces
    >informations, camperais-tu indéfiniment dans cet endroit sans
    >jamais prendre de paratonnerre ("ça ne me fait pas peur, la foudre ne risque
    >pas plus de tomber, cet endroit est comme les autres où on ne prédit rien") ?
    >Ou au contraire, si tu voulais expérimenter la foudre choisirais-tu
    >un autre endroit pour le faire ?

    Donc oui, car ce n'est pas la foudre qui pourrait m'atteindre mais une certaine
    meta-information concernant la foudre (par exemple le nombre d'impact a la minutes
    que je peux recevoir en ecant les infos).


    A+

    Eric
  • Je pense que cette necessité (toute relative) d'ajouter dans
    la theorie ces operateurs est quand meme plus ou moins independant de la relativité, sauf
    que si on veut que le formalisme soit compatible avec celle ci, les
    operateurs sont soumis a certaines conditions de covariance sous les transformations
    de Lorentz
    Le sous graphe de R ne represente pas une information transmissible, auquel
    cas ca impliquerait la possibilité de transmettre au moins 1 bit d'information

    Je ne suis pas sûr que tu aies bien lu la description et les théorèmes dont j'ai parlé, quoiqu'il en soit des hypothèses supplémentaires que tu m'attribues, tout occupé que tu étais à faire le rhétoricien :D

    Je reprends, juste cet aspect de manière résumé:

    soit $R$ telle que $\forall f_i\exists x_i nonR(x,(f_i(x_i))_i)$ et qui soit un graphe de fonction

    en notant $R'$ l'ensemble des $((x_2,x_1),(y_2,y_1))$ tel que $(x,y)\in R$ alors il existe $S\in\{R,R'\}$, il existe $x_2$ il existe $g,h$ tel que pour tout $i,y$ si $((g(i),x_2),y)\in S$ alors $h(y_2)=i$

    je redis pas dans quoi tout ça ça varie, c'est très chiant à écrire et deja fait dans le fil, mais i varie dans 2.

    Autrement dit un graphe de fonction inclus dans au moins une $R$ non locale que prédit la MQ transmet bien 1bit d'information.

    Maintenant, qu'en est-il des conséquences sur les théories qui prolongeraient la MQ (les R non locales sont des prédictions falsifiables, donc persistantes pour les théories suivantes)?

    Et bien quelles que soient leurs techniques ou leurs équations Z, et quelque soit la $R$ non locale prédite par la MQ, il ne pourra pas exister un graphe de fonction $G\subseteq R$ tel que Z|-- le dispositif garantit $G$. (En n'oubliant pas que Z|-- le dispositif garantit R)

    Il ne faut pas confondre avec ce que la littérature appelle "la dépendance contextuelle", à savoir l'inexistence des $x_i\mapsto f_i(x_i)$ qui elle se traduit en français par "l'inexistence de variables cachées locales", ni avec le progrès partiel obtenu par Leggett en 2003 qui empèche l'existence de variables cachées même non locales, mais "raisonnables". Car dans tous ces cas, on exige un peu plus de $G$ que d'être un graphe fonctionnel, on exige qu'il ait une certaine "indépendance" ou symétrie.

    Là ce dont je parle est bcp plus simple: on n'exige rien de plus de $G$ que d'être fonctionnel, autrement dit, il n'y a même pas de "à moins que"..

    La seule "obstruction" dans l'histoire est qu'il s'agit de maths, certes, ie qu'aucune sorte de déontologie physique ne s'est jamais préoccupée de "logique": actuellement, personne ne s'émeut de cette sorte "d'incomplétude" (le fait que Z|-- truc garantie R, mais que pour tout G, Z|-- truc ne garantit pas G pour un graphe fonctionnel.

    Il faut noter qu'il s'agit d'une preuve et que tout est fini, ie que pour tout G que quelqu'un propose, ie même pour un seul usage, on lui associe par inspection des cas un x tel que on observera $(x,réponse)\notin G$ (mais $(x,réponse)\in R$

    Je suis tout à fait d'accord pour admettre que "ça n'intéresse personne" (vus tous les chocs reçus au 20ième siècle avec la MQ, les émotions se sont tellement émoussées que plus rien n'émeut personne) mais certainement pas pour admettre que ce type d'obligation symbolique peut être étouffée, dans la mesure où elle pourra toujours être objectée face à n'importe quelle théorie future.

    Comment le dire autrement? Comme il ne s'agit que des choses falsifiables, finies et nettes, on peut oublier le réel et penser à "une théorie des textes scientifiques". Dans ce contexte, tout le va et vient et les discussions deviennent un jeu (éventuellement de longueur infinie, mais plutôt très long mais fini). Tout ceci se formalise neutrement. Ce qui précède se manifeste par le fait qu'à ce jeu (disons de longueur $1000000000000000$ (nombre de symboles maxi dans les textes retenus d'ici l'an 4000 disons) on a la propriété suivante:

    le joueur1 a une stratégie gagnante (c'est un théorème de maths, certes non effectif, comme le morpion du fil)
    le joueur2, c'est la position de la Nature, et les théories actuelles prédisent que quoiqu'on fasse, il sera gagné (en tant que partie 2010-4000 qui est la suite de symboles considérée) par le joueur2.

    Dans cette partie, l'utilisation de la relativité est assez importante, les prédictions de la MQ seule ne suffisent pas. PAr contre, ajouter la RR suffit à des prédictions EPR suffit.

    Il y a donc une ambition (pas forcément la tienne, mais retranscrite), ce me semble démesurée de "ta" part de penser qu'il y a autant de degrés de liberté dans ce qu'on peut faire. Rien qu'hier, j'ai posté dans un autre fil "le théorème de Gleason" qui montre, certes après coup, que ce qui a été observé concrêtement ne pouvait, en un certain sens qu'aboutir à la MQ et non pas à une autre théorie, si on admet que les physiciens se fixaient comme objectif "d'assigner des probabilités" à des résultats de préparations d'expérience.

    C'est un peu l'analogue de la démonstration de "l'inévitabilité" de la relativité restreinte from quelques hypothèses "raisonnables" sur le groupe de Lorentz.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je vais être plus explicite à propos de la première des deux citations de toi du post ci-dessus: procéder comme on procède, ie jouer avec des "opérateurs" est rendu en un certain sens OBLIGATOIRE par des théorèmes de la famille de celui de Gleason. C'est plus un chemin déductif qu'un choix. Je ne serais guère étonné qu'il existe des articles et théorèmes de la même famille soutenant la même ligne de conduite en TQC, bien que je ne puisse évidemment pas les citer, la TQC m'étant comme je l'ai dit inaccessible.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • EC : ok donc pour toi, même si la "foudre" passait, elle ne ferait aucun mal - ce ne serait pas une "vraie foudre".
    On en revient au raisonnement du "même si cet objet existe, tant qu'il n'est pas découvert, il n'existe pas et ne menace en rien la RR". En fait, vu de loin et étant donné la solidité de la RR, on pourrait même se demander si au fond ce résultat ne la conforterait pas plus - tu ne regardes jamais explicitement sous cet angle.
    Or, il me semble que le théorème de CC en français et en gros dit qu'il existe une certaine manière de corréler mathématiquement (sous-graphe fonctionnel G) un clavier à un écran qui lui très éloigné (même par une ligne du genre espace, donc "infranchissable" pour la RR), ce qui permettrait de lui envoyer instantanément une information (i).
    Ce qui te gêne (ou t'arrange) est peut-être la nature obscure (énergie ? onde ? etc.) de cette transmission, suffisamment obscure pour ne pas devoir menacer la RR par l'intervention de vitesses supérieures à c : cependant il y a bien ici possibilité de faire suivre un effet d'une cause le long d'une ligne du genre espace, ce que le formalisme de la RR interdit. A partir de là, tu pourrais effectivement user de ta foi en la RR pour parier que cet objet n'existera jamais et pourrait même servir à "confirmer" la RR et te faire gagner ton pari si on démontre cette "inexistence", tout comme CC part en chemin inverse de sa foi en la MQ pour (re)mettre en question la RR.
    C'est justement pour ces même raisons que le résultat de CC semble original et important dans la mesure ou il apporte de nouveaux critères (en partie vérifiés par l'expérience) à la fois de falsifiabilité ou de prolongement de la RR.
    Il suggère plus sérieusement que jamais à la RR l'éventualité d'une prise en compte d'un nouveau type d'évènements se propageant plus vite que la lumière (autre que les non-évènements), sous réserve d'un "châtiment" infligé à la physique toute entière ("l'indétermination" du monde) : on peut parler de "prise à partie" ou de "procès en appel" de la RR.

    Mais ignorer tout simplement ce fruit parce qu'il n'est pas encore "tout mûr" ou qu'on ne veut pas changer de "régime" semble plus être un banal autoritarisme de goût qu'autre chose : aussi la prudence s'impose.
  • Je ne comprends rien à vos discussions un peu bizantines mais j'avoue en être un peu fasciné.
    J'ai vaguement lu sans l'avoir compris un livre sur le même sujet: Le Cantique des cantiques.
    Que pensez vous de cet ouvrage?
    Voici aussi quelques phrases tirées du livre de Claude BONNECAZE sur le Codage et codes géométriques paru chez Ellipses dans la collection Opuscules.
    Ont elles un rapport avec votre discussion?

    Une autre utilisation envisagée des codes géométriques est la mise au point de codes quantiques pour les éventuels ordinateurs quantiques, basés sur la superposition d'états quantiques de particules élémentaires........

    Quant à l'ordinateur quantique, sa mise au point dépend des physiciens et sa valorisation, de codes adaptés, utilisant au mieux ses capacités. Le problème principal est posé par le phénomène de décohérence: toute tentative de mesurer un état quantique compris par exemple entre 0 et 1 donne 0 ou 1. De grands espoirs sont fondés sur le phénomène d'intrication de deux ou plusieurs particules dont les états quantiques restent liés malgré la séparation spatiale. La décohérence a cependant un immense avantage en cryptographie: tout interception d'un message quantique le détruit.

    Amicalement
    Pappus
  • J'avais lu "le cantique des quantiques" il y a 20-25 ans environ enfin dans ce genre je crois: pour autant que je m'en souvienne c'est un livre qui décrit de manière vulgarisée comment marchent un certain nombre d'objets de notre quotidien qui n'existeraient pas sans la MQ (micro-onde; laser; cuisson du pain; microscopes; etc).

    Par contre, comme bcp, il me semble présenter le désavantage de décrire la problématique sous l'angle du "chat de Schrodinger" qui est un angle qui "ne pose aucun problème" au lecteur sceptique (qui se dit, bin, on sait pas c'est tout, mais il est bien mort ou vivant et pas superposé) et les insistances des auteurs n'y fait rien "je vous assure, il est superposé, c'est du sérieux"

    Si tu aimes ce sujet, la manière la plus directe d'entrer dans le sujet est le chapitre du livre de R.Penrose, "les ombres de l'esprit" consacré à la MQ. Faut bien lire les détails! Hélas il n'est pas découpable, il est vendu en lot avec le chapitre sur Godel et un chapitre sur la biologie et l'esprit.

    Sinon, moins vulgarisée, le livre de Le Bellac "information quantique", qui va à l'essentiel. Ou carrément son "cours de MQ".

    Le seul auteur qui fouille le sujet de manière critique et approfondie est B.D'espagnat "le réel voilé" (un peu aride et pas vugarisé du tout, mais allant à l'essentiel des problématiques soulevées par la MQ), ou R.Penrose (moins adroit, mais plus direct, dans ses livres).

    Constantin Piron a écrit un excellent livre, unique en son genre qui "éclaire" la "chute" du physicien dans la MQ avec un effort énorme pour être déductif (par exemple, il prouve presque Gleason et la loi des probabilités à partir de presque rien, ce qu'on ne trouve pas ailleurs). R.Feynman est vugarisant aussi dans son "cours officiel" pas dans ses livcres grand public, mais "passe" sur certains aspects, en particulier EPR.

    L'ordinateur quantique est une exploitation de EPR mélangée avec le principe de base de la MQ.

    Pour caricaturer, (ce n'est pas le cas), pour résoudre un problème, par exemple l'appartenance d'une $x\in 2^n$ à un ensemble $A\subseteq 2^n$, qui pourrait être très compliqué à cerner, on peut dire, eu guise de slogané qu'effort est fait pour construire un "téléphone quantique" à $n$ combinés avec comme garantie consrtucteur que $\forall x\in 2^n$ les $n$ touches tapées sur les claviers respectifs les réponses $r\in 2^n$ qui s'affichent sur les écran respectifs sont telles que $\sum_i r_i$ est paire ssi $x\in A$.

    De manière classique (téléphones locaux), il n'y a que au plus $4^n$ parties de $2^n$ qui peuvent se calculer comme ça, ce qui est loin des $2^{2^n}$ parties de $2^n$. La MQ va nettement plus loin (mais ne permet pas de faire toutes les parties de $2^n$ de cette manière.

    Même une physique qui prédirait l'existence de télépgones pour tous les $A\subseteq 2^n$ serait:

    1) compatible avec la relativité
    2) probabilisable (ie on pourrait affecter des probabilités corrects aux issues d'expériences)

    La façon dont s'y prend "linformation quantique" pour construire des "machines" peut être (là ce cuop-ci c'est réel) résumée ainsi: dans le présent fil on a décrit des téléphones non locaux qui envoient "quelque chose" là où on veut, y compris dans le passé, mais qui est moins qu'1bit. (Un bit permettrait d'obtenir une contradiction, "paradoxe du grand père")

    Ce quelque chose a néanmoins de la valeur, et donc, on peut "lancer" un "calcul classique", attendre le résultat, envoyer une "traduction" de ce résultat dans le passé (évidemment la fonction est loin d'être injective), ce qui donne l'illusion que la machine répond "tout de suite". En plus de ça, c'est contrefactuel, et on peut l'éteindre sans problème avant qu'elle ait fini le calcul et envoyé le résultat dans le passé ça ne change rien elle donne quand-même la bonne réponse. Un résultat récent de je ne sais pas qui, est très marrant: les ordinateurs quantiques, en un certain sens, peuvent être utilisés éteints :D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • pour CC:

    >Autrement dit un graphe de fonction inclus dans au
    >moins une non locale que prédit la MQ transmet bien 1bit d'information.
    Ok tu me fait signe quand tu peux nous en proposer un qui marche dans la vraie vie ?


    Pour K.

    >EC : ok donc pour toi, même si la "foudre" passait,
    >elle ne ferait aucun mal - ce ne serait pas une "vraie foudre".
    Bien sur que si, mais par ses telephones la foudre ne peut pas passer.
    Ce n'est pas une vraie ni une fausse foudre qui passe, mais une autre information
    concernant la foudre, que le destinataire ne peut exploiter pour en deduire
    une information precise determinée au meme instant par la source.
    Pour autant je ne pretend pas non plus qu'un tel "telephone" n'existera jamais
    dans le futur. Pour revenir a ton exmple de la foudre, si j'ai des argument
    me faisant penser que dans l'avenir le risque que la foudre trouve un moyen de passer
    est tres faible je ne vais pas acheter un paratonnere. D'ailleurs chez moi je n'ai pas de paratonnere
    (dans la vraie vie) parce que j'estime le risque suffisamment faible, il n'est pas nul pour autant.

    >Or, il me semble que le théorème de CC en français et en gros dit qu'il
    >existe une certaine manière de corréler mathématiquement
    >(sous-graphe fonctionnel G) un clavier à un écran qui lui
    >très éloigné (même par une ligne du genre espace, donc "infranchissable" pour la RR),
    >ce qui permettrait de lui envoyer instantanément une information (i).

    Corrélé ne veut pas dire transmettre une information (expliqué maintes fois dans ce fil).
    Transmettre une information suppose que la source puisse decider de la valeur a transmettre
    (en l'observant), et que le signal de sortie puisse lui aussi etre observé.
    Les (implémentations physiques de ) telephones proposés par CC ne le permettent pas.


    >cependant il y a bien ici possibilité de faire suivre un effet d'une cause
    >le long d'une ligne du genre espace, ce que le formalisme de la RR interdit
    Non (si la cause n'est pas pas maitraisable et observable par la source),
    et si la parenthese est fausse alors la relativité ne l'interdit pas.
    Je t'accorde que relire tous le fil pour voir les 2 ou 3 fois (au moins)
    ou je l'ai expliqué, demande un peu de boulot...





    Eric
  • Ok tu me fait signe quand tu peux nous en proposer un qui marche dans la vraie vie ?

    ptdr... tu radotes :)-D Mais n'as-tu pas compris que depuis le début j'insiste sur le fait que du coup ça prouve qu'aucun de ces objets ne sont descrptibles par un graphe??????? (modulo la relativité)

    Ca me fait penser à un échange polémique que j'avais eu au tout début que je venais sur le forum avec un prof qui n'avait rien compris aux maths: ils disait à je ne sais plus qui qui demandait où était l'erreur dans

    $3= 0\times (3/0) = (0\times 0)\times (3/0) = 0\times (0\times (3/0)) = 0\times 3=0$

    qu'on ne pouvait pas diviser par 0 et que là était l'erreur

    Et quand j'avais dit à l'intervenant : "il n'y a pas d'erreur, tu viens de prouver que 3/0 n'existe pas et c'est comme ça qu'on le prouve, c'est la seule preuve honnête connue, bravo pour ta redécouverte de ce théorème", il avait gueulé comme un putois que c'était faux ce que je disais. Et j'ai plusieurs exemples de "profs" ici qui ont fait ce genre "d'erreur" toujours un peu sur ce genre de profil. lol, tu devrais t'inscrire à leur club.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Sauf que quand on lit :

    "soit $ R$ telle que $ \forall f_i\exists x_i nonR(x,(f_i(x_i))_i)$ et qui soit un graphe de fonction
    en notant $ R'$ l'ensemble des $ ((x_2,x_1),(y_2,y_1))$ tel que $ (x,y)\in R$ alors il existe $ S\in\{R,R'\}$, il existe $ x_2$ il existe $ g,h$ tel que pour tout $ i,y$ si $ ((g(i),x_2),y)\in S$ alors $ h(y_2)=i$"

    J'ai plutôt l'impression que modulo la connaissance des fonctions g et h, l'émetteur et le récepteur sont théoriquement tout à fait capables d'observer, reconstituer et de maîtriser l'information (i=1,2...) de départ et d'arrivée...
    J'entendais cela par "corrélation mathématique".

    CC peut-il préciser ce point de manière très brève ?
  • par ailleurs ton dernier argument à CC est mystérieux :

    ">Autrement dit un graphe de fonction inclus dans au
    >moins une non locale que prédit la MQ transmet bien 1bit d'information.

    Ok tu me fait signe quand tu peux nous en proposer un qui marche dans la vraie vie ?"

    Même si CC pouvait en proposer un "vrai" qui marche, ton désaccord ne persisterait-il pas plutôt dans l'explication théorique du fonctionnement de ce "téléphone" (tu dirais "c'est de la non-localité mais pas une violation de la RR") ? ici le débat est essentiellement théorique...
  • K. toutes tes reponses sont repondues en long en large et en travers dans le fil......

    Donc:
    >l'émetteur et le récepteur sont théoriquement tout à fait capables d'observer,
    >reconstituer et de maîtriser l'information (i=1,2...) de départ et d'arrivée
    Instantanément et à distance, ce n'est pas possible justement.

    Eric
  • Merci cc pour tes conseils de lecture.
    Dommage que ma bécane ne soit pas quantique, j'aurais fait quelques économies d'énergie.
    En tout cas, continuez à discuter! C'est passionnant!
    Amicalement
    Pappus
  • Pour K.


    Ceci est un extrait du post 618434 de CC en page 6 (en haut):

    >Aucun téléphone fabricablepar la MQ n'est évidemment TSD
    >(je l'ai dit et répété des le départ et dans bien d'autres fils avant,
    >et ai même donné une classification assez complète
    >des sous-niveaux de nonTSD qui sont extrêmement nobreux).
    >
    >Eric dans un post encore récent essaie de dire que
    >"j'aurais dit que des téléphones FMQ qui sont TSD existeraient".
    >Mais je pense que c'est de la mauvaise foi pour ne pas répondre
    >au reste et m'énerver ayant été plus qu'explicite
    >sur plusieurs posts à ce sujet.
    >
    >Maintenant, qu'est-ce qui se passe, ie "où est le conflit avec la RR"?
    >
    >Réponse:
    >
    >1) tout téléphone TSD (s'il en existait) serait en contradiction
    >direct et expérimental avec la RR
    >
    >2) tout téléphone non trivial (pas forcément TSD, mais non trivial ce qui
    >signifie que la R qu'il garantit à les prorpiétés ***) est tel que:
    >TOUT GRAPHE DE FONCTION est tel que qu'un téléphne
    >garanti EST TSD (ie entre en conflit expérimental avec la RR.


    Donc a la question que tu posais a Christophe:
    "CC peut-il préciser ce point de manière très brève ?"

    Je suggere que CC reponde par oui ou non si ce qui suit est correct, et si non, pourquoi:


    Le cas 1 decrit un telephone capable de transmettre instantanément a distance
    au moins 1 bit d'information. Aujourd'hui il n'existe pas de dispositif
    experimental répondant au cas 1.

    Le cas non-TSD (le cas TSD est traité au 1)
    correspond a un telephone qui ne peut pas transmettre au moins 1 bit
    d'information (il se limite a ce que j'appelle transmettre de la meta-information).
    Tout dispositif expérimental de ce type de "telephone"
    ne répondrait pas a la definition que j'ai donné du mot "transmettre", c-a-d
    l'information transmise doit pouvoir etre observée a la source avant d'etre transmise,
    la source peut decider de l'information a transmettre, et la destination peut observer
    a distance et instantanément cette information (cette definition implique en effet la possibilité
    de transmettre instantanément a distance au moins 1 bit d'information).


    (pour etre plus clair je ne cite pas explicitement le cas 2 qui
    melange les cas TSD et non TSD)


    Eric
  • Je suggere que CC reponde par oui ou non si ce qui suit est correct, et si non, pourquoi:
    [size=large]oui[/size]


    (par contre, je n'ai pas suivi la discussion entière avec K. Je re-regarderai ce soir plus attentivement. Je dis juste "oui" au pssage d'Eric en tant qu'extrait self-contained. )
  • Magnifique, on a enfin un accord. Donc comme certains l'avait compris il y a 5 ou 6 pages, tout ce que CC a montré c'est un lemme ensembliste. Il n'y a pas le début d'une preuve que cela corresponde à une situation physique réelle (contrairement à ce que CC semblait affirmer au début, voir les passages sur la thèse d'Aspect). Et c'est tout ce qu'a dit EC depuis le début. C'est comme si on disait "il existe une proposition qui, si elle était vraie, montrerait que ZF est contradictoire". D'un point de vue purement logique, c'est une trivialité.



    Pour reprendre ma question sur la nécessité de la QFT pour unifier théorie quantique et relativité restreinte: voici une citation de wikipedia:
    Quantum mechanics was successful at describing non-relativistic single-particle systems, but a new framework is needed to describe systems in which particles can be created or destroyed, for example, the electromagnetic field, considered as a collection of photons. It was eventually realized that special relativity was inconsistent with single-particle quantum mechanics, so that all particles are now described relativistically by quantum fields.

    Malheureusement, il n'y a pas de lien justifiant l'affirmation. Je trouve la citation étonnante. Elle laisse entendre que la mécanique quantique est en contradiction avec la relativité restreinte. Mais s'il s'agit du fait que la théorie du champ électromagnétique est une théorie de champ et non pas une théorie de simples particules (j'imagine qu'on peut faire la distinction en disant qu'on a un espace des phases de dimension infinie) alors cela n'a rien a voir avec la théorie quantique. C'est tout aussi vrai dans le domaine classique. Me trompe-je?
  • oulala, alors lis bien ce que je vais te dire afk, car je le dis pour toi: en ce qui me concerne, je n'ai pas une capacité "d'avoir pitié" de quelqu'un développée. Mais il n'en est pas forcément de même pour les quelques autres lecteurs assidus du fil.

    Ton élan affectif pour "défendre" ton pote est même mignon comme tout (tu avais tenté quelques lancements de trolls avant dans le fil) et je suis presque persuadé que là de ta part, ce n'est pas une tentative de troll, mais un élan affectif. Je ne sais pas quel âge tu as, c'est coutumier chez les enfants (un peu moins chez les ados, je crois), mais comme je l'ai dit, tu as à diverses reprises manifesté que tu étais un bon matheux en algèbre linéaire et tu peux avoir un certain âge.

    Par contre, sache que cet élan incongru (et stupide sur le fond "à propos dephysique" de la discussion) peut inspirer une pitié réelle (ou je ne sais quel sentiment voisin, en tout cas c'est le premier réflexe qu'on a en te lisant) induite par ton incompréhension assez criarde de l'échange mélangée à ta "pulsion d'amitié pour EC".

    Cela dit, je ne veux pas tomber dans le piège (que tu ne me tends même pas volontairement) de re-résumer l'évolution du fil avec un diagnostic qui pourrait apparaitre comme peu gratifiant pour EC qui "n'a rien demandé" et peut bien se "reposer" un peu (dans les derniers posts, il répond à K sur des points soulevés par K

    Par contre, tu ne t'honores vraiment pas, en ce qui te concerne toi, et pas EC, de n'avoir rien compris et de "t'amuser" à en plus (cerise sur le gateau) mentionner des éléments précis (la thèse d'A.Aspect), je ne sais plus il y a une expression consacrée "t'as l'air un peu con à faire l'intéressant comme ça", je crois que c'est ça qu'on dit.

    Enfin bref... quelques conseils (que je t'ai pourtant deja donnés):

    1) on s'adresse aux gens, sur un fil où ils interviennent: tu as une manie de dire les choses sans les dires en parlant de la personne que tu veux critiquer à la troisième personne et tout en sous-entendu qui est à mon sens un gros défaut sur un forum. Quand on a quelques chose à dire, on le dit cash, pas avec des circonvolutions de petits honteux qui se cache derrière les buissons pour envoyer des projectiles dans le jardin

    2) Lis peut-être la discussion enfin, pour une fois, plutot que poster par affection et sans lire, car (voir (1)) ton postage d'une deuxième question, avec la citation anglaise (pour faire genre, je ne voulais pas que dire la première partie de ce que j'ai dit) ça t'édifierait à une meilleure compréhension du problème justement.

    Pour éviter de remettre en lumière certains aspects (je l'ai deja dit, d'où je me permets de de le redire vite fait) que EC ne voulaient pas montrer de lui-même, si j'ai le courage de taper 30 lignes de plus, je t'envoie un résumé de la discussion tel que je l'ai conçue. Et bien entendu, je mettrai un copier-coller à Eric. Comme l'a dit remarque, (et comme dans le point de vue proposé par Julius qui s'est donné la peine de détailler sa critique de l'aspect "trop conflictuel" de la discussion en en imputant une des causes à "la fuite" d'EC qui a trouvé dans "physique contre logique" une sorte de contre-feu pour ne pas discuter du fond, et étouffer la nécessité de formaliser même en physique) je n'ai pas envie de prêter le flan à une tentative de reprendre les échanges d'horions.


    En ce qui concerne mon "oui", il s'agit d'un tout petit extrait, exprimé dans le cadre que EC fait à K et je l'ai bien précisé. Par ailleurs, je vais essayer de trouver le temps de lire l'échange entre EC et K, pour éventuellement faire une réponse directe à K.

    Quant à toi, c'est bête tu aurais surement la possibilité de progresser si tu te donnais la peine d'approfondir, mais l'amour t'aveugle. (Question: vous vous connaissez EC et toi, ou vous avez télésympatisé virtuellement? ( :D je ne m'attends pas à ce que tu nous répondes ) )
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Cher Christophe (puisque d'apres les règles que tu as établi au nom de je ne sais quelle autorité je dois m'adresser directement a ton auguste personne).

    Il y a 2 parties a mon post.

    La première partie concerne ton débat avec EC. J'y salue ton "OUI" puisqu'à une question claire, tu donnes enfin une réponse claire et concise. Est-ce qu'il y a une chose de fausse dans ce que je dis? Tu préfères botter en touche et m'accuser d'un "elan affectif" pour EC. Ta réponse psychologisante est encore une diversion pathétique (au passage, on m'a reproché un post beaucoup plus mesuré a propos de Pablo pour beaucoup moins que ca). Soyons clair, tu peux enrober ca comme tu veux mais c'est du niveau primaire où les gosses se traitent de "pédé" dans la cour de récré. Affligeant. L'indignation que tu as pu lire dans mes posts est motivée uniquement par ta logorrhée et ta cuistrerie.

    La deuxième partie concerne une question que j'ai posée à EC dans ce fil.
    CC a écrit:
    ton postage d'une deuxième question, avec la citation anglaise (pour faire genre, je ne voulais pas que dire la première partie de ce que j'ai dit) ça t'édifierait à une meilleure compréhension du problème justement.

    Mon pauvre. Reproduire une citation en anglais c'est "faire genre"? Sérieusement tu as quel age? Tu connais un quelconque chercheur en physique ou en maths qui ne lis pas et ne cite pas en anglais? Sérieusement?

    Ensuite, contrairement a toi je n'ai pas l'arrogance de comprendre plus que je ne sais (ou de savoir plus que je ne comprend d'ailleurs). Je reproduis la citation parce que j'avais déja lu une affirmation semblable dans un livre de QFT et si je connais les bases mathématiques de la théorie, je ne prétend en maitriser le contenu ou les motivations physiques. Traite moi d'ignare si tu veux. Tu n'es pas à une cuistrerie pres.

    PS: je n'ai peut-être pas assez insisté dessus mais ton dernier post n'a aucun contenu. Aucune dénégation ou explication sur la premiere partie. Aucune réponse sur la seconde. Même mes messages d'une ligne avaient plus de contenu théorique (vas-y relis les, je t'expliquerais si besoin).
  • Bonsoir,

    Essayons tous de rester sereins et non-provocateurs s'il vous plaît.
    Pour ma part veuillez m'excuser d'avance de mes temps de réponse au débat - étant assez occupé.

    EC : merci j'avais bien tenu compte de ces passages, mais tu ne justifies toujours pas pourquoi le résultat de CC que j'ai recopié (ton cas 2) ne peut donner une communication à distance suivant tes critères et défiant la RR : une difficulté dans la "transmission instantanée" pourrait en effet résider dans la détermination des fonctions g et h, un temps non nul de décryptage humain de l'information étant alors nécessaire, ce qui "détruirait" l'instantanéité...c'est déjà l'interprétation d'autres fameuses expériences quantiques telles que l'"inversion du temps" ou le "gommage quantique" (si mes souvenirs sont bons, d'ailleurs leur enjeu fascinant sur la compréhension de la notion de temps pourrait intéresser des lecteurs comme Pappus, cf sur internet). Or, ici rien n'interdit de déterminer suffisamment (une fois pour toutes) ces fonctions pour opérer une "transmission" - observable et arbitraire, telle que tu la définis - en un temps défiant la RR : une vitesse supérieure à c et non-instantanée suffit.
    Mais j'attends tout de même l'avis de CC là -dessus, il faut en savoir plus pour se prononcer : redémontre t-il le gommage quantique ? ce serait un beau résultat.

    Ce qui rendait ton discours trouble (un peu moins maintenant) était dû à un mélange des cas (1), non-TSD et (2) dans tes raisonnements :

    (A) "les téléphones de CC n'existent pas ou ont peu de chances d'exister s'ils sont en contradiction avec RR car ils transmettent de l'information , etc." : tu mets d'ailleurs régulièrement au défi CC de t'en produire un ("trouves-moi donc ce sous-graphe TSD").
    (B) "les sous-graphes inclus dans les téléphones non-triviaux de CC sont des phénomènes de non-localité, très courants en MQ : ils peuvent très bien exister sans contredire la RR (car la non-localité en général n'est actuellement pas admise incompatible avec la RR)."

    Or, il existe peut-être une manière de les concilier...
    Serais-tu prêt à soutenir le résultat suivant ?
    Théorème de EC : "tout sous-graphe d'un téléphone non trivial au sens de CC est TSD ou bien seulement explicable par des effets de non-localité".
  • pardon, je précise : "tout sous graphe, s'il existe,...etc"
  • Et bé voilà afk, fallait ça je pense pour que tu t'exprimes clairement.

    Bon, je passe sur
    Tu préfères botter en touche et m'accuser d'un "elan affectif" pour EC. Ta réponse psychologisante est encore une diversion pathétique

    T'avais besoin de te défouler!

    Mais par contre, non, à aucun moment dans le fil je n'ai fait la moindre diversion justement, et ce n'était pas facile car dans le rôle "sceptique" qu'il s'était attribué EC ne respectait pas la regle de ne pas changer de point. Donc ça allait et venait dans tous les sens.
    L'indignation que tu as pu lire dans mes posts est motivée uniquement par ta logorrhée et ta cuistrerie

    Quels posts???? SI je me rappelle bien, il y a deux tentatives de troll d'une ligne à la troisième personne ne concernant pas le débat. Peut-être en ai-je raté?
    Est-ce qu'il y a une chose de fausse dans ce que je dis? [size=x-small]Tu préfères botter en touche et m'accuser d'un "elan affectif" pour EC[/size]

    Oui!!! De mon point de vue, oui! il y a plus qu'une chose de fausse, je vais te dire quoi après. Je relis le MP que je t'ai envoyé et s'il n'est pas trop "dur" envers Eric, j'en poste un copié-collé, éventuellement corrigé.

    (Mais ce que je n'aime pas c'est ton intervention qui vise finalement à me faire continuer de défendre un point de vue "contre Eric", alors que le fil lui-même l'a amplement fait. En gros, tu remets de "l'huile sur le feu" alors que je ne voulais pas continuer de mettre Eric en difficulté par rapport à ce schéma "tu dis que c'est TSD - moi: "non" - si tu dis que c'est TSD - moi: "non pas une fois je ne l'ai dit" - si tu dis que c'est TSD - moi: "non pas une fois je ne l'ai dit" - si tu dis que c'est TSD - moi: "non pas une fois je ne l'ai dit"
    - si tu dis que c'est TSD - moi: "non pas une fois je ne l'ai dit"
    - si tu dis que c'est TSD - moi: "non pas une fois je ne l'ai dit"


    alors que j'ai essayé de préciser, définir et démontrer plein de trucs ce qui tend à mettre de plus en plus en évidence une volonté de ne pas entrer dans les précisions que j'ai essayé de soulever. D'où l'envoi en MP)


    Mon pauvre. Reproduire une citation en anglais c'est "faire genre"? Sérieusement tu as quel age? Tu connais un quelconque chercheur en physique ou en maths qui ne lis pas et ne cite pas en anglais? Sérieusement?

    Non, mais t'as pas compris ce que je voulais dire: dans le même post: pique suivie de "je parle de choses sérieuses" (truc habituel pour couper sur le principe un droit de réponse). L'anglais n'a rien à voir, c'était pour repérer l'emplacement de ce que j'évoquais. (****)
    contrairement a toi je n'ai pas l'arrogance de comprendre plus que je ne sais

    Purée, c'est pas toi qui viens d'évoquer l'école maternelle. Bon, je peux me tromper, mais enmoyenne je suis vraiment L' intervenant du forum (avec une majuscule) qui fait le moins ça. Chaque fois que je dis un truc je suis en mesure de le prouver. Bcp postent "culturellement" ce qu'ils savent (je ne les en blame pas pour autant). Ce principe m'en rend d'ailleurs completement inculte. Et quand (rarement je pense) je ne le fais pas j'accompagne toujours ça en appuyant bien d'un com pour dire "attention, je le sais "par coeur", mais je sais pas le prouver"

    On trouve des exemples plus pertinents de ta citation chez d'autres je pense. (Bon peut-être que je suis schizo et que je pense voir des preuves là il n'y en pas, mais en maths, ça finirait par se voir non :D )
    Je reproduis la citation parce que j'avais déja lu une affirmation semblable dans un livre de QFT et si je connais les bases mathématiques de la théorie, je ne prétend en maitriser le contenu ou les motivations physiques. Traite moi d'ignare si tu veux. Tu n'es pas à une cuistrerie pres.

    Bon j'espere avoir dissipé ce malentendu en ****

    Que veut dire "cuistrerie"? (Je sais que le mot existe, mais...)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bon voilà très exactement ce que je pense de la discussion. J'ai relu ce truc, et il me semble que EC et moi on s'est envoyé tellement "d'horions" dans le figure que ce texte n'empire aucunement les choses de mon point de vue. Par ailleurs ce n'est QUE ce que je pense et je n'ai pas autorité pour qu'on y voit un diagnostic objectif. Malgré les "involontaires "horions" qui s'y trouvent, ça me permet de préciser pourquoi je ne suis plus très virulent, ie de mon point de vue, c'est plié pour diverses raisons non scientifiques tout à fait respectables et par ailleurs ça permet de voir aussie dans quelle état d'esprit j'ai posté tout ce qui précède. Il serait donc frustrant pour les DEUX OU TROIS lecteurs assidus grand max (et je ne t'y mets pas afk, je maintiens le préjugé affectif que je t'ai atribué) de ne pas savoir ce que je pense vu tout ce que j'ai écrit avant. Par ailleurs sur le plan "scientifique" ou plutot "philosophique" ça me semble important d'insister sur le fait que la problématique n'est pas une chasse-gardée pour techniciens apeurés par l'appel d'air qu'a provoqué la découverte de la MQ et ne mérite pas les réponses automatiques de techno formatés ou anciens thésards ou actuels physiciens "matérialistes" vis à vis de leur sujet d'étude.

    Je tiens à dire que je suis CONTRE le mal qu'a fait la philosophie avec "ses interdictions de sens" pour faire semblant de "résoudre" les problèmes ici évoqués et que l'ironie de l'histoire c'est que c'est un peu injuste de me confondre avec le même genre de prohibiteurs. Je suis "pour" se demander combien ça fait 5km + 3kg, même s'il faut rester expert et sceptique dans l'analyse des réponses.

    Au dela de la forme de la polémique, je trouve que notre discorde EC vs moi est un peu résumé par le fait que EC dit "non, faut pas se le demander" obéissant ainsi au formatage de ses études de physique (à mon avis stupide mais expliquable par le contexte médiatique et la présence, jamais loin et jamais inoffensive des sectes et des mouvements religieux (et sur ce point je rejoindrais un peu EC)

    Le prix à payer, n'étant pas sûr que "ce horion de plus" n'est pas idiot, je le mets en petit

    Quant au dernier point soulevé (sur les graphes fonctionnels, j'en reparlerai: mon avant avant dernier post résume pour une fois concisément ce que je veux dire (avec le "3/0" )

    (Bon c'est un copié-collé de ce que j'ai envoyé à afk en MP, d'où peut-être une ou deux ambiguités grammaticales, mais j'ai relu et vérifié qu'on reste au même niveau de débat qu'avant dans le fil.


    [size=x-small]Résumé (tel que je le vois):

    tout d'abord, ce qui se conçoit, EC n'a pas apprécié mes critiques de l'absence de vulgarisation de la TQC. Il a donc répondu vertement, et je pense sincèrement. Ensuite, par les mystères de ce genre de sicussion confilctuelle, et je ne sais comment, EC a "décidé" (en était-il vraiment conscient?) en quelque sorte "coute que coute" (***) de "s'opposer". J'ai jeté un oeil à son site il y a quelques jours, que je trouve soigné d'ailleurs, et il y a toute une rubrique consacrée aux sectes (et à l'homéopathie :D ) . Je n'y connais rien aux sectes (ni à l'homéopathie), mais je pense que se donner la peine de créer une rubrique révèle que c'est une cause qui lui tient à coeur (et d'ailleurs il l'a dit en fin de dicussion).

    Par je ne sais quel "mystère" des discussions conflictuelles, le sujet s'est porté sur EPR. Là je le dis "cash", je pense que bien qu'Eric se soit intéressé au sujet dans le passé, il n'a probablement jamais approfondi (et ce n'est pas à son déshonneur, comme je l'ai dit, il y a moult choses à s'occuper en physique) la question, en tout cas sous tous les aspects, dont l'aspect philosophique (au sens sérieux) et l'aspect "scientifique, mais pas forcément physique".

    Ca a quatre conséquences:

    1) il n'a pas contruit une vision mathématique du problème. Et encore moins isolé les points cruciaux. Il s'est contenté de connaitre les éventuelles façons de réussir à accéder expérimentalement (et c'est tout à fait noble de ne s'intéresser qu'à ça de toute façon et peut demander un travail d'une vie qui de toute façon n'est celle d'EC si j'en crois son site internet)

    2) il n'avait pas connaissance de ce que j'ai appelé "les téléphones de deuxième génération" (2.5) (même si le titre est provocateur) et là sincèrement, DE CE FAIT je le blâme d'autant moins de toutes ses répliques peu pertinentes sur le fond, il était d'autant plus difficile de toute façon (sans eux, ie les tel 2.5) "D'AVOIR REFLECHI CORRECTEMENT" à ces questions: en effet, sans ces "téléphones", le sujet est incomparablement plus difficile à comprendre, du moins à en comprendre les points-clé (2.6).

    3) Il connaît parfaitement l'adage "la MQ est non locale mais ne permet pas de transmettre des signaux plus rapidement que la lumière" qui est dans toutes les préfaces de tous les chapitres traitant du sujet. Il connait aussi probablement (parce qu'il l'a fait dans son passé) les inégalités de Bell (3.1) et pourquoi elles sont un tournant(3.2), mais à mon avis, avant ce fil, "de loin" pour ce qui est de (2)

    4) Il connait pas mal d'équations physiques et connait par coeur les arguments "par défaut" de "pourquoi moi, EC, je n'ai pas trouvé de moyens de transmettre des signaux avec ces entités non locales" (ce que peuvent dire les profs de DEA concernés, pour aller vite, mais il ne sait pas prouver pourquoi ce n'est effectivement pas possible (chaque fois que je lui ai dit "fais-le" le sujet a changé...)


    Sa position (***) l'a conduit à mener la discussion comme il l'a menée: changer très vite et sens cesse de points (quand il reconnaissait un truc, il restait silencieux dessus et sautait à un autre "ah tu ne parles plus de ça", etc), toujours ramener la discussion à des trivialités (il m'a répété 50 fois comme si je l'avais dit (que TSD était physiquement possible) "prouve -moi que c'est possible", etc).

    Lorsqu'il a été question de la thèse d'Aspect, et à mon avis, pas du tout de mauvaise foi, à cause du point 2, il n'avait pas construit du tout de conception nette en lui-même (lors de ses études, ou autre), etc de cette dichotomie "écran vs clavier". Et c'est excusable à cause de ce que je dis en 2.6. Il est impossible de faire la confusion, dans la problématique de la non localité, si on y a reflechi en profondeur, car c'est essentiel. Précisément, les deux premières expériences d'Aspect ne prouvent rien à propos de non localité de la Nature, à moins de faire des hypohtèses additionelles tellement malhonnêtes que ça en devient ridicule. Ce sont les propriétés collatérales de ce genre de discussion qui font que quand j'ai mis un passage de trop dans mes exemples d'extraits de la thèse d'Aspect, il a sauté dessus, mais au fond de lui je suis sûr qu'il a apprécié grace à cette discussion (même si c'est nostalgique et qu'il ne fait plus de physique) de mieux préciser la dichotomie écran vs clavier.

    La suite de la discussion est banalement un dénouement progressif de tout ça. Il n'était pas possible qu'Eric (et je le comprends, je n'avaias pas ce désantage puisque je suis "sans titre", je peux me permettre "n'importe quoi", mais pas lui) finisse par reconnaitre (*****) que cette discussion lui avait apporté tout ça, mais je suis intimement persuadé qu'à moins d'avoir une émotion scientifique completement émoussée, ses yeux ont brillé quand il a pris conscience de "la liberté de nature "clavier"" (avec toute mon insistance sur le "quelquesoit" si propre et d'ailleurs subtil à ce débat (comment tester en labo un "quelquesoit" avec des entités à usage unqiue, quelque part au fond de nous, on sait qu'on ne pourra jamais, c'est frustrant)) qu'avaient les axes x,y librement choisissables par les 3 compères de GHZ (je le sais parce que son "erreur" sur "ya qu'à tous les prendre égaux à 1" ne peut pas être faite si on connait d'avance GHZ, tant c'est le classique raisonnement qui mène à la non localité du téléphone concerné).

    Il faut savoir que je rends hommage à sa vitesse d'adaptation: il a posté l'article GHZ sans l'avoir lu, puis c'est en le lisant (alors qu'il est très difficile, les quantitiens ont un langage d'algebre linéaire assez chargé) qu'il a petit à petit pris conscience que si on mesure les 3 compsantes X, on obtient que le produit des réponses est -1 alors que si blablabla. Ca n'est pas du tout, mais alors pas du tout évident à détecter dans l'article.

    Bon, comme je l'ai dit en ****, il n'était pas possible à EC au regard de sa situation de "reconnaitre" la situation qui étaient la nôtre dans cette discussion, et je ne peux pas dire que je lui en veux bcp de ça, mais de mon côté, je ne pouvais pas trop lacher sur certaines propriétés mathématiques "incroyables" dans la mesure où le propos d'EC tendait à "nier" leur caractère "incroyable". Mon but est d'amener le plus possible de gens intelligents à reflechir à ça car je veux voir les prochains rebondissements qu'il y aura dans cette enquète quantique (que je maintiens être un conflit, et même un "choc des titans MQ vs relativité", qui à défaut d'être une contradiction est un combat qui produit mille et une choses délicieuses.

    Pour finir, il y a un point dont je pense qu'EC (mais apres tout il n'a peut-être pas le temps) dont je crois qu'il l'a "zappé" de bonne foi, c'est l'importance de cette inexistence de TOUT graphe fonctionnel incluable dans une R prédictible et là je posterai peut-être encore quelques posts sur ce point. Pour moi, EC s'est dit sincèrement au fond de lui "CC découvre l'indéterminisme quantique" et ce faisant confond deux indéterminismes très différents, celui de l'inexistence de variables cachées locales et celui de l'inexistence de variables cachées tout court.

    Voilà en gros, ce que je pense de la discussion en m'appuyant sur pls éléments:

    a) EC n'a pas donné de defs précises, même sollicité
    b) EC n'a pas prouvé tel et tel truc X quand il me demandait de prouver nonX (m'attribuant de dire nonX, et du coup, je me tapais le "plaisir" (ironie) de non seulement rappeler que je disais X, mais en plus je le prouvais formellement
    c) EC n'a pas prouvé (moi je l'ai fait par exemple) l'incapacité de transmettre des signaux.
    d) EC n'a pas prouvé ni défini la non localité (moi si, parce que j'avais les téléphones "de deuxième génération, ça facilite la tache)
    e) la confusion "écran/clavier" qui est ENOOORME et ne peut tromper son monde, par exemple, etc.

    Donc de mon point de vue, comme je te l'ai dit, EC était obligé par l'objectif qu'il s'était assigné (un peu vite) de "combattre un énième secte ou énième propagateur de mouvements perpétuels" de "ne pas ceder", puis s'est retrouvé du fait qu'on ne pouvait dire que pareil en ce qui concerne les bases et qu'il ne pouvait "qu'apprendre" progressivement en ce qui concerne certains aspects précis (et subtils) en part. les tel (2.5), à utiliser une rhétorrique cousue de plus en plus de gros fil de moins en moins dissimulable (par exemple à la 10000ie fois où il m'a dit "arrete de dire que la MQ est TSD (je résume), il ne pouvait plus guere le dire une 10001 ie fois, ca en devenait burlesque) qui ne pouvait que s'arrêter si on n'insistait pas trop sur son rôle un peu "raté" de sceptique stéril (révélant par la meme une non spécialité qu'il avait eu le malheur (mais probablement superficiellement et pas tant en voulant frimer que ça) derevendiquer au debut, peut-être d'ailleurs pour la bonne cause, ie pour combattre "les sectes", ce qui est louable)

    Par contre, toi, afk, c'est marrant comment tu manifestes que t'as pas compris grand chose dans l'histoire :D

    Et c'est con, parce que tu aurais bien plus d'armes mathématiques que moi pour approfondir le sujet, en particulier, tu pourrais certainement bcp plus que moi "apprécier vite" le th de Gleason et celui de Cochen Specker. Mais bon, l'affectif... :D[/size]
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
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