AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA.......AAAH

J'ai un système articulé $PQRST$ en forme de $A$, constitué de cinq tiges de même longueur, articulées autour des points $S$ et $T$.
file.php?8,file=10908
Quel est le lieu du sommet $R$ quand le système se déforme de façon que les points $P$ et $Q$ restent fixés?
file.php?8,file=10909
Amicalement
Pappus10908
10909

Réponses

  • Une horreur !
    10910
  • Continue,gb, tu n'en as tracé qu'un bout!
    Amicalement
    Pappus
    PS
    Je veux l'équation évidemment ainsi que les symétries de la courbe!
  • AAAAAAAAA! aussi.
    La courbe doit bien avoir un axe vertical pour axe de symétrie. Je doute qu’elle ait les deux autres axes du triangle.
    The real danger is not that computers will begin to think like men, but that men will begin to think like computers.
            -- Harris, Sidney J.
  • Bonsoir
    Je me suis amusé à voir comment variait le lieu de R quand la distance PQ changeait, allant de 0 à 3 fois la longueur du segment.
    Au vu du nombre d'intersections avec une droite, la courbe est au moins de degré 4, peut-être 6 ? Sans compter les symétries ...
    Alain
    [edit] Le degré est au moins 6 au vu de la figure pour PQ = 2.
    10914
  • Re-bonsoir
    Je me rends compte que j'ai oublié le cas limite où PQ = 1 segment, entre la 1ère et la 2ème ligne.
    Le lieu est alors formé d'arcs de cercles.
    Alain
    10913
  • Pas mal, AD!
    Voici la courbe!
    file.php?8,file=10915


    On remarque qu'elle épouse pratiquement les côtés d'un triangle équilatéral et on aurait pu se servir de ce système articulé pour le guidage rectiligne approché d'un point.
    Contrairement à ce que pense Nicolas, elle a donc les symétries du triangle équilatéral!
    Les autres cas, étudiés par AD aussi!
    Il a des raisons profondes à cela que j'expliquerai le moment venu, mais le premier défi est déjà d'obtenir l'équation de la courbe qui est bien de degré 6 comme l'a deviné AD.
    J'ai mis plusieurs années pour pouvoir animer la figure avec Cabri!
    Avec Cinderella, c'est plus facile!
    Amicalement
    Pappus10915
    A3.png 48.2K
  • Bonjour,

    Le problème proposé par Pappus est bien connu des roboticiens qui s'intéressent à la cinématique des robots parallèles. Il s'agit d'un mécanisme 4-barres avec coupleur. Je vous renvoie à cette page due à Jean-Pierre Merlet, grand spécialiste des robots parallèles.
    Les roboticiens disent que cette courbe du coupleur est une sextique contenant les points cycliques comme points triples, et donc coupé par un cercle en au plus six points du plan (je n'ai pas vérifié, mais ça doit pouvoir se faire avec un petit coup de Maple). Ceci est utilisé pour l'étude du "problème cinématique direct" pour les robots 3-RPR plans. En clair, c'est un robot constitué d'une plate-forme mobile triangulaire dont les sommets sont reliés par des barres à trois points fixes dans le même plan. Les barres peuvent tourner librement autour de leurs attaches, et on peut commander la longueur des barres (par un vérin par exemple). La question est : si on donne la longueur des barres, combien y a-t-il de positions possibles de la plate forme mobile? La réponse est donc 6, au maximum, et on peut effectivement obtenir 6 solutions dans certains cas.

    Pour plus d'information, vous pouvez télécharger une édition (périmée) du livre "Robots parallèles" depuis la page de Jean-Pierre Merlet.

    Cordialement.
  • Voici les autres aspects de cette courbe tels que les a suggérés AD.

    file.php?8,file=10916
    file.php?8,file=10917
    file.php?8,file=10918

    Ils ont tous été tracés avec Cabri.
    Amicalement
    Pappus
  • Merci, Bu, pour ce lien avec le site de J-P Merlet.
    Les systèmes articulés ont été fort à la mode à la fin du 19ème et au début du 20ème.
    Le théorème central est le suivant: toute courbe algébrique peut être tracée par morceaux par un système articulé.
    Je renvoie au livre de Yates sur les courbes à ce sujet.
    Un autre aspect de cette théorie que je trouve plus intéressant est le suivant:
    Comment réaliser les principales transformations planes avec l'aide d'un système articulé?
    L'inverseur de Peaucellier et le pantographe sont les plus connus.
    Il me semble avoir vu dans un des nombreux livres d'Arnaudiès un système réalisant la similitude. C'est grâce à ce système, si je ne me trompe, qu'on peut expliquer pourquoi les courbes dont je viens de parler ont les symétries du triangle équilatéral.
    Comme sous-produit, je pose la question suivante: trouver un système articulé réalisant la symétrie par rapport à une droite. (Penser aux inversions!)
    Amicalement
    Pappus
  • Pour faire plaisir à Pappus, son équation (en prenant les pieds du A de coordonnées (-1,0) et (1,0) :

    $$(x^{2} + y^{2})^3 - 2\,\sqrt{3}\,y\,(x^{2}+ y^{2})^2 - 2\,x^{4}
    + 2\,y^{4} + 8\,\sqrt{3}\,x^{2}\,y + x^{2} + 9\,y^{2} - 6
    \,\sqrt{3}\,y $$

    Je l'ai bien sûr fait calculer par Maple (en fait pour le cas général, avec des longueurs de barres arbitraires). Voici la feuille, pour qui veut s'y essayer :

    **************************************

    Quatre-barres : courbe du coupleur

    > restart:

    On a deux points fixes A1 et A2 de coordonnées respectivement (-1,0) et (1,0). La plate-forme mobile est un triangle de sommets B1, B2 et B3 de coordonnées (x,y). On note u(theta)=(cos(theta),sin(theta)) le vecteur unitaire tel que B1=B3 + a*u(theta) (a>0), et on note (b,c) les coordonnées du vecteur B2-B3 dans la base (u(theta),u(theta+pi/2)). Les deux sommets B1 et B2 sont reliés aux points fixes A1 et A2 par des barres de longueurs l1 et l2 respectivement.
    On écrit les deux équations exprimant que les longueurs AiBi sont égales à li pour i=1,2.

    > Eq1:=simplify((x+a*cos(theta)+1)^2+(y+a*sin(theta))^2-l1^2,trig);
    > Eq2:=simplify((x+b*cos(theta)-c*sin(theta)-1)^2+(y+c*cos(theta)+b*sin(theta))^2-l2^2,trig);

    On écrit les fonctions trigonométriques de theta en fonction de t = tan(theta/2), on chasse le dénominateur 1+t^2, puis on élimine t entre les deux équations.
    On vérifie que l'équation en x,y obtenue est bien de degré total 6.

    > Eq1rat:= collect(simplify((1+t^2)*subs({cos(theta)=(1-t^2)/(1+t^2),sin(theta)=2*t/(1+t^2)},Eq1)),t);
    > Eq2rat:= collect(simplify((1+t^2)*subs({cos(theta)=(1-t^2)/(1+t^2),sin(theta)=2*t/(1+t^2)},Eq2)),t);
    > Eqcoupleur:=collect(resultant(Eq1rat,Eq2rat,t)/16,{x,y}):
    > degree(Eqcoupleur,{x,y});

    Pour vérifier que les points cycliques sont des points de multiplicité 3 de la courbe du coupleur, on fait un changement de coordonnées projectives pour avoir l'origine au point cyclique de coordonnées homogènes (1,I,0). On vérifie que l'ordre du polynome obtenu est trois.

    > TransEqcoupleur:=simplify(w^6*subs({x=(u+v)/(2*w),y=(u-v)/(2*I*w)},Eqcoupleur)):
    > ldegree(subs(v=1,TransEqcoupleur),{u,w});

    On met dans l'équation générale les paramètres correspondant au problème de Pappus.

    > EqcoupleurPappus:=sort(simplify(subs({l1=1,l2=1,a=1,b=1/2,c=sqrt(3)/2},Eqcoupleur)),{x,y},tdeg);

    On vérifie sur l'équation la symétrie par rotation d'un tiers de tour autour du centre du triangle équilatéral direct A1A2A3. La symétrie par rapport à la médiatrice de A1A2 est évidente et se manifeste par la fait que ne figurent que des puissances paires de x.

    > EqcoupleurPappusrot:=subs({x=-x/2-sqrt(3)*(y-1/sqrt(3))/2,
    > y= 1/sqrt(3)+sqrt(3)*x/2-(y-1/sqrt(3))/2},EqcoupleurPappus):
    > simplify(EqcoupleurPappusrot-EqcoupleurPappus);

    ***************

    Cordialement.
  • Désolé, le compilateur LaTeX a mangé tous les { et }. Pas terrible. Je remets donc ci-dessous les commandes Maple correctes.


    > restart:

    > Eq1:=simplify((x+a*cos(theta)+1)^2+(y+a*sin(theta))^2-l1^2,trig);
    > Eq2:=simplify((x+b*cos(theta)-c*sin(theta)-1)^2+(y+c*cos(theta)+b*sin(theta))^2-l2^2,trig);

    > Eq1rat:= collect(simplify((1+t^2)*subs({cos(theta)=(1-t^2)/(1+t^2),sin(theta)=2*t/(1+t^2)},Eq1)),t);
    > Eq2rat:= collect(simplify((1+t^2)*subs({cos(theta)=(1-t^2)/(1+t^2),sin(theta)=2*t/(1+t^2)},Eq2)),t);
    > Eqcoupleur:=collect(resultant(Eq1rat,Eq2rat,t)/16,{x,y}):degree(Eqcoupleur,{x,y});

    > TransEqcoupleur:=simplify(w^6*subs({x=(u+v)/(2*w),y=(u-v)/(2*I*w)},Eqcoupleur)):
    > ldegree(subs(v=1,TransEqcoupleur),{u,w});

    > EqcoupleurPappus:=sort(simplify(subs({l1=1,l2=1,a=1,b=1/2,c=sqrt(3)/2},Eqcoupleur)),{x,y},tdeg);

    > EqcoupleurPappusrot:=subs({x=-x/2-sqrt(3)*(y-1/sqrt(3))/2,
    > y= 1/sqrt(3)+sqrt(3)*x/2-(y-1/sqrt(3))/2},EqcoupleurPappus):
    > simplify(EqcoupleurPappusrot-EqcoupleurPappus);
  • Bravo, Bu.
    Le vieux Pappus en est encore resté au crible d'Erathostène et ne comprend rien à Mapple.
    J'ai évidemment ma propre solution manuscrite dans le cas général en supposant que les longueurs des tiges sont arbitraires.
    Si j'ai le temps, je vais la rédiger pour le forum pour que chacun puisse comparer.
    Comme je savais que la courbe avait les symétries du triangle équilatéral, j'ai pris mes axes en conséquence. J'ai identifié le plan au plan complexe de façon que les pieds du système articulé soient les racines cubiques $\jmath$ et $\jmath^2$ de l'unité.
    J'ai obtenu pour équation de ces courbes:
    $|z^3 -1|^2 -9k^2(|z|^2-1)^2 = 0$
    où $k$ est le rapport de la longueur commune $l$ des tiges avec la distance $d$ des pieds du système: $k= \dfrac l d$.
    Sous cette forme les symétries sont évidentes.
    La courbe initiale que j'ai tracée correspond donc au cas: $ k = \dfrac 1 2$.
    Amicalement
    Pappus
  • et, sauf erreur de ma part, elle est birationnelle à une courbe elliptique.
    M.
  • ben oui, Mauricio:

    (6-1)(6-2)/2 - 2*3 - 3 = 1

    Cordialement.
  • Chers amis
    Voici la méthode que j'ai suivie pour obtenir une équation du lieu de l'extrémité $R$ de mon système articulé appelé 3-barres.
    Pourquoi 3-barres? Parce que seules interviennent en ligne de compte les barres ou tiges: $PS$, $ST$, $TQ$.
    Les barres $PS$ et $QT$ sont appelées les manivelles puisqu'une de leurs extrémités est fixe. La barre du milieu $ST$ est appelée la bielle.
    On obtient ainsi un mouvement plan sur plan.
    Il y a le plan fixe dans lequel se déforme le 3-barres et le plan mobile, lié à la bielle $ST$ et on regarde la courbe tracée dans le plan fixe par un point du plan mobile rigidement lié à la bielle, en l'occurrence ici le point $R$ mais on aurait pu tout aussi bien chercher le lieu d'un point quelconque du plan mobile rigidement lié à cette bielle.
    Le plan fixe est rapporté à un repère orthonormé direct $\{O; \overrightarrow i, \overrightarrow j\}$ et le plan mobile à un repère orthonormé $\{R; \overrightarrow I, \overrightarrow J\}$
    Les formules de passage du premier au second repère s'écrivent:
    $x = u + X \cos(\theta) - Y \sin(\theta)$
    $y = v + X \sin(\theta) + Y \cos(\theta)$
    Chaque plan est identifié via son repère au plan complexe $\mathbb C$, si bien qu'en posant comme d'habitude:
    $z = x + \imath y$, $Z = X + \imath Y$, $\xi = u + \imath v$, ces formules de passage s'écrivent alors:
    $z = \xi + Z \exp(\imath \theta)$ où $\xi$ est l'affixe de $R$ dans le repère fixe $\{O; \overrightarrow i, \overrightarrow j\}$.
    Soient $s$ et $t$ les affixes des points $S$ et $T$ dans le repère mobile $\{R; \overrightarrow I, \overrightarrow J\}$ .
    Les affixes des points $S$ et $T$ dans le repère fixe $\{O; \overrightarrow i, \overrightarrow j\}$ sont donc:
    $\xi + s \exp(\imath \theta)$ et $\xi + t \exp(\imath \theta)$
    On écrit que $S$ (resp. $T$) est respectivement sur le cercle de centre $P$ et de rayon $r$, (resp. de centre $Q$ et de rayon $r'$). Pour cela, j'appellerai $p$, (resp. $q$) l'affixe de $P$, (resp. $Q$) dans le repère fixe $\{O; \overrightarrow i, \overrightarrow j\}$.
    On obtient ainsi les équations:
    $(\xi + s \exp(\imath \theta) - p)(\overline{\xi} + \overline s \exp(-\imath \theta)) - \overline p)
    =
    s(\overline{\xi} - \overline p)\exp(\imath \theta)+
    \overline s(\xi - p)\exp(-\imath \theta)+|\xi - p|^2 + |s|^2 = r^2$

    $(\xi + t \exp(\imath \theta) - q)(\overline{\xi} + \overline t \exp(-\imath \theta)) - \overline q)
    =
    t(\overline{\xi} - \overline q)\exp(\imath \theta)+
    \overline t(\xi - q)\exp(-\imath \theta)+|\xi - q|^2 + |t|^2 = r'^2$
    On obtient ainsi un système linéaire en $ \exp(\imath \theta)$ et $ \exp(-\imath \theta)$.
    L'obtention de l'équation du lieu de $R$ est évidente. On calcule $ \exp(\imath \theta)$ et $ \exp(-\imath \theta)$ via ce système linéaire puis on élimine $\theta$ en écrivant que $ \exp(\imath \theta). \exp(-\imath \theta) = 1$.
    Jusqu'ici, je n'ai rien supposé sur les longueurs des tiges. A partir de maintenant, je vais supposer que les longueurs des tiges sont égales:
    $PS = ST = TQ = SR = TR = r$
    Le système linéaire précédent se simplifie alors:
    $s(\overline{\xi} - \overline p)\exp(\imath \theta)+
    \overline s(\xi - p)\exp(-\imath \theta) = -|\xi - p|^2 $
    $t(\overline{\xi} - \overline q)\exp(\imath \theta)+
    \overline t(\xi - q)\exp(-\imath \theta) = -|\xi - q|^2$
    dont le déterminant est:$\Delta = s\overline t(\overline{\xi} - \overline p)(\xi - q)-\overline s t(\xi - p)(\overline{\xi} - \overline q)$.
    Quitte à faire une similitude, je choisis maintenant le repère fixe $\{O; \overrightarrow i, \overrightarrow j\}$ de la façon suivante:
    $p = \jmath$, $q = \jmath^2$ en sorte que:
    $OP = OQ = OU = 1$ et par suite: $PQ = \sqrt3$.

    file.php?8,file=10998

    Puis je choisis le repère mobile $\{R; \overrightarrow I, \overrightarrow J\}$ ainsi:
    $s = -r\jmath ^2$, $t = r\jmath$.
    file.php?8,file=10999


    On trouve ainsi:
    $\Delta = r^2\jmath(\jmath - 1)(|\xi|^2 - 1)$
    Puis en résolvant le système linéaire:
    $\Delta \exp(\imath \theta)
    = (\xi - p)(\xi - q)(\overline s(\overline{\xi} -\overline q) - \overline t(\overline{\xi} - \overline p))$
    $\Delta \exp(-\imath \theta)
    = (\overline{\xi} - \overline p)(\overline{\xi} - \overline q)( t(\xi - p) - s(\xi - q))$
    D'où:
    $\Delta^2 = -|\xi - p|^2|\xi - q|^2|t(\xi - p) - s(\xi - q)|^2$
    Mais on a aussi:
    $\Delta^2 = r^4\jmath^2(\jmath^2 - 2\jmath + 1)(|\xi|^2 - 1)^2 = -3r^4(|\xi|^2 - 1))^2$ et $t(\xi - p) - s(\xi - q)= r\jmath(\xi -\jmath) + r\jmath^2(\xi - \jmath^2) = r(\jmath + \jmath^2)(\xi - 1) = -r(\xi - 1)$

    Donc on a:
    $3r^4(|\xi|^2 -1)^2 = r^2|(\xi -1)(\xi - \jmath)(\xi - \jmath^2)|^2 = r^2|\xi^3 - 1|^2$
    L'équation du lieu de $R$ est donc, (je change de notations en remplaçant $\xi$ par $z$):
    $(z^3 - 1)(\overline z^3 - 1) -3r^2(z\overline z - 1)^2 = 0$
    Si on introduit le rapport des longueurs $k = \dfrac{PS}{PQ} = \dfrac{r}{\sqrt 3}$, elle s'écrit:
    $(z^3 -1)(\overline z^3 -1) -9k^2(z\overline z -1)^2 = 0$
    Il est clair sur cette équation que la courbe a les symétries du triangle équilatéral.
    Amicalement
    Pappus10998
    10999
  • Bonjour,

    Comme notre cher pappus évoque un peu plus haut l'inverseur de Peaucellier,

    voilà un énoncé de problème de baccalauréat posé en 1903 à Toulouse:

    "Montrer comment le losange articulé de M.Peaucellier permet de transformer le mouvement circulaire en mouvement rectiligne alternatif."

    Amicalement.
  • Mon cher bs
    Heureusement que les concepteurs des locomotives n'ont pas attendu Peaucellier pour faire fonctionner leurs machines.
    Je me demande même si cet inverseur eut simplement une seule application pratique en dehors d'éliminer du baccalauréat quelques malheureux.
    Aujourdh'ui, il est devenu nettement plus difficile de rater que de réussir cet examen.
    Mais comme le dit la chanson, il ne faut pas désespérer!

    Élève Cancrelas ? ... Présent !
    Vous êt's le dernier ça me rend morose.
    J'vous vois dans la class' tout là-bas dans l'fond
    En philosophie, savez-vous quèqu'chose ?
    Répondez-moi oui, répondez-moi non.
    Monsieur l'Inspecteur,
    Moi je n'sais rien par cœur.
    Oui, je suis l'dernier, je pass' pour un cuistre
    Mais j'm'en fous, je suis près du radiateur
    Et puis comm' plus tard j'veux dev'nir ministre

    Moins je s'rai calé, plus j'aurais d'valeur,
    Je vous dis : bravo !
    Mais je vous donn' zéro.


    Amicalement
    Pappus
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