Les mathématiques doivent-elles formaliser les mathématiciens ?

Bonjour,

Je souhaite ne pas être le premier à engager les arguments à ce sujet pour laisser intactes vos idées sur la question.

Cordialement.

Réponses

  • L.O.L. :D X:-( (:P):D
  • Les mathématiciens doivent avoir une tête au carré ?
    The real danger is not that computers will begin to think like men, but that men will begin to think like computers.
            -- Harris, Sidney J.
  • bonsoir Jean-Yves

    les math doivent-elles plonger les matheux dans du formol?

    comme la poésie plonge certains poètes dans l'absinthe?

    cordialement
  • pik pik pik pik pik pik

    :o
  • Je n'ai rien compris
    The real danger is not that computers will begin to think like men, but that men will begin to think like computers.
            -- Harris, Sidney J.
  • Je souffre de calculs.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Bonsoir Jean Yves.

    Voilà ce qui arrive quand on pose à des gens sérieux des "sujets de bac" de type "café du commerce".

    Si tu veux dialoguer sérieusement avec des matheux, il faut commencer par les prendre au sérieux, et ne pas jouer gratuitement avec les mots.
    Ce que tu fais ressemble furieusement à ma première dissertation de philo en terminale, avec un prof qui faillit me dégouter de la philo : "Que pensez-vous de la phrase de martin Buber : ici une citation hors contexte". Bien évidemment cet "excellent professeur" n'a jamais voulu nous dire de quoi parlait Buber, ni ce que signifient les mots de la phrase. Ce qui ne l'a pas emêché de me mettre 12 pour 4 pages de baratin oiseux sur les mots de la phrase.
    Ultérieurement, j'ai lu des logiciens, des philosophes des sciences, et surtout Popper qui m'a réconcilé avec la philo. Tous des gens qui ne trichent pas avec les significations en jouant sur les mots.

    Par contre, pour parler des maths, il faut en avoir fait suffisamment, de même que philosopher sur les couleurs n'est pas sérieux pour un aveugle. Alors il y a des sacrées réflexions...

    Cordialement
  • Salut Gérard,

    Je ne crois que ce n'est pas tant le caractère brumeux, voire logomachique, de la question posée qui incline à la moquerie, que la posture prétentieuse avec laquelle elle est posée, genre : je ne m'abaisse pas à entrer tout de suite dans le débat, car la force de mes arguments risquerait d'amoindrir a priori la valeur des vôtres..

    Mais tu as raison de mettre en garde : la philosophie, chez les grands (les vrais) auteurs, c'est tout à fait autre chose que les propos creux des imposteurs..
  • Non, la philosophie doit formaliser les mathematiciens...X:-(
  • Ce que j'avais en tête parait peut-être mieux dans le message 154 ou 155 du sujet " Dans quelle mesure le monde est-il topologique ? " consacré à des matérialismes concurrents. Je ne savais pas que vous alliez prendre ma question comme celà.
    Vous avez certainement entendu parler de l'I.A. ( Intelligence Artificielle ) il n'y a plus un grand pas à franchir pour arriver aux Ê.A.s ( Êtres Artifiels ) si ce n'est peut-être une certaine " réduction à l'ontologique " qui me semble plutôt amplifiante.
    Je ne voulais blesser personne.
  • Bonjour Jean Yves.

    Comment veux-tu qu'on prenne ta question ? Elle n'a pas de sens commun. Et tu rêves :
    "Vous avez certainement entendu parler de l'I.A. ( Intelligence Artificielle ) il n'y a plus un grand pas à franchir pour arriver aux Ê.A.s ( Êtres Artifiels )"
    Oui, certains d'entre nous ont entendu parler d'"intelligence artificielle", et certains même ont travaillé sur les mathématiques sous-jacentes, qui montrent clairement qu'il n'y a pas d'intelligence : les logiciels d'échec battent les meilleurs humains de la même façon qu'une grue bat facilement un haltérophile. mais il y a plein de gens à croire encore au ratiocinations de Simon, Newell, shaw et autres seymour pappert, alors que le "Intelligence artificielle, mythes et réalités" de H. L. Dreyfus (philosophe sérieux) est de 1972 !
    Quant aux "êtres artificiels", il y en a plein les bouquins de science fiction, et d'ailleurs Vaucanson en avait dfabriqué bien avant l'invention de cette fable qu'est l'IA.

    Bien, cette fois, je n'interviens plus.
  • Coucou,

    Qui a dit: L'intelligence artificielle n'est rien comparée à la stupidité naturelle.

    Gogol interdit :D

    Amicalement.
  • Mais ou est ****? Il prend du temps pour apparaitre. ****, on te cherche partout...:-(
  • @bs : Desproges peut-être ?
  • Bonsoir Sylvain,

    Ça ressemble effectivement à du Desproges, mais c'est beaucoup plus ancien; en fait, c'est lui.

    Lors d'un stage de formation sur l'IA, c'est par cette phrase que le professeur animateur avait commencé son exposé; il me semble que c'est tout ce que j'ai retenu.

    Bonne soirée.
  • Bonjour,
    Je pensai, peut-étre naïvement, que ma question allait vous être une source d'évocation à la fois profonde et prometteuse, plutôt qu'un prétexte à se braquer sur des controverses.
    Ma réflexion dans cette direction m'a conduit à l'hypothèse d'un modèle de fonctionnement intermédiaire entre la puissance de calcul attribuée à la machine et l'implication de l'homme concerné par ses pensées.
    Je veux parler de l'importance, dans notre vie consciente, de la formation d'unités de conscience que nous reconnaissons telles lorsque nous pensons comprendre quelque chose de cohérent au monde qui nous entoure, aux autres, à nous-même.
    Il me semble en effet que ce qui caractérise le mieux le phénomène de la compréhension des choses, dont les exemples vécus nous fournissent une base pour progresser dans la prise en compte rationelle du monde, est la réduction à une unité sans cesse réactualisée de notre cheminement mental. Car si nous pouvons concevoir l'ensemble des fonctionnements d'un système adapté à reconnaître de telles unités et à profiter ensuite de la construction que celà représente pour lui, nous nous rapprocherons certainement des modes de fonctionnement des êtres pensants.
    Je mets en parallèle cette opération centrale de reconnaissance avec les tests du langage machine qui comparent, pour une grandeur donnée une valeur de consigne à la valeur courante, afin d'actionner un mécanisme décisionnel sur l'égalité des deux. Dans le cas de l'émergence de reconnaissance on peut supposer qu'un mécanisme génétique - dans le sens de : "constructif" - à peu près identique,permet de modéliser des phénomènes variant dans une grande amplitude de complexité tout en conservant sa caractéristique logique et symbolique essentielle.
    Cordialement.
  • Bonjour.

    J'ai essayé de suivre ce que tu expliques. C'est un réductionnisme assez proche de celui des tenants de "l'intelligence artificielle". Or ce qui caractérise la compréhension humaine, c'est le fait non seulement d'avoir une connaissance mais aussi de savoir qu'on l'a. Une réflexivité qui évite le cercle vicieux (Je sais, ,je sais que je sais, je sais que je sais que je sais que, je sais que je sais que je sais que je sais que,...). Rien à voir avec l'automatisme des machines ...

    D'autre part, je te cite : "un modèle de fonctionnement intermédiaire entre la puissance de calcul attribuée à la machine et l'implication de l'homme concerné par ses pensées."
    Pour qu'il y ait un intermédiaire, il faut qu'il y ait un lien, un passage de l'un à l'autre. Bien sûr, il y a une certaine "puissance de calcul" chez l'homme, bien faible (voir les travaux de S Dehaène -Orthographe non garantie), mais est-ce le même "calcul"?).

    As-tu lu le bouquin de Dreyfus ?

    Cordialement
  • Tout ce que je vous demande lorsque vous pensez en termes de réductionnisme c'est d'éviter comme la peste de le penser comme péjorativement réducteur. Si un jour on sait mieux que le précédant expliquer une chose en la rapportant plus habilement à d'autres il n'y a pas lieu de s'en offusquer. Mais là où est le problème c'est quand on prend appui sur l'idée que cette explication peut valoir comme un simple truc ou trucage que l'on utilise à son profit contre d'autres, comme dans le commerce des biens et des gens qui va jusqu'à ravaler la dimension des êtres eux-même à celle d'objets jetables. Car le monde moderne essaye me semble-t-il de nous faire oublier que cette distinction est capitale, au profit de ses idées sur le capital et son profit.
    Je ne connais pas la thèse de ce Monsieur Dreyfus et j'aurais souhaité en trouver un résumé puisque vous êtes plusieurs à l'évoquer.
    Quand je parle de fonctionnement intermédiaire entre l'homme et la machine je veux dire que je vous propose d'étudier le principe de reconnaissance d'unité comme s'il s'agissait de l'opération centrale sur quoi il vaut la peine de s'appesantir pour construire des êtres artificiels conçus comme tels. Cette idée me semble capable de valoir dans le double sens d'évocation servant de guide commun à une collectivité de chercheurs et de procédure ni trop complexe ni trop simplificatrice pour espérer des résultats tangibles.
    A ce sujet je tiens à compléter l'idée de reconnaissance d'unité :
    Après que **** m'ait répondu qu'il trouvait mon message sur l'émergence de la reconnaissance d'unité très clair en me disant bravo j'envoyai ceci :
    Merci ****. ( J'ai préalablement entamé un autre sujet relatif aux mêmes questions dans la catégorie Fondements qui s'appelle " Dans quelle mesure le monde est-il topologique ? " )
    Seulement je m'attendais plutôt à des analyses sur les éventuelles modalités de constitution de ces unités.
    Car ces unités ne sont pas uniquement à prendre comme des objets passifs ou choses statiques mais aussi comme l'expression de la cohérence que forment d'autres objets qui tiennent ensemble de leur propre fait, c'est-à-dire de la construction à laquelle ils participent.
    Dans les reconnaissances de faits cohérents il y aurait une signalisation concomitante aux faits de leur cohérence, issue de notre expérience, et qui nous avertirait, à tort ou à raison, sur leur véracité, leur valeur, leur importance.
    Dans les premiers temps où je notai mon interrogation sur la reconnaissance d'unité je le fis sous une forme qui laissait clairement percevoir le caractère qualitatif de ces "unités". Comme si l'on pouvait leur attribuer un sens d'adjectif qualificatif pour lequel chaque "unité" vaudrait une quantification variable sur une plage de valeurs. Par exemple lorsqu'on dit d'un mouvement d'opinion plus ou moins suivi qu'il manifeste l'unité de ses participants, on comprend que la dite "unité" serait diversement appréciable par chacun. On comprend que l'important se situe plus dans le rassemblement qu'elle signifie que dans la désignation d'un objet singleton. L'important est bien la cohérence dont l'unité constitue la marque plutôt que sa valeur purement numérique. Celà nous fait réfléchir sur nos modes de perception du réel mais aussi sur notre appréhension de son accord avec nos abstractions.
    Autrement dit ce concept d'unité peut fonctionner ici comme un opérateur et non pas seulement comme opérande.
    Et c'est sans doute aux modalités de passage que celà permet entre le quantitatif, les relations entre parties et le qualitatif que se distinguent les pratiques de la pensée.
    Cordialement.
  • D'après ce qui se lit dans le titre " What computers still can't do ? ", H.L. Dreyfus s'intéresserait plus à la critique des ordinateurs qu'aux ébauches de quelque chose d'autre qui , tout en s'en inspirant, se voudrait radicalement distinct par ses traits saillants.
    C'est pour cette raison que l'idée d'Êtres Artificiels me parait correcte, alors que celle de robots ne l'est pas. Le robot est bien près, en sa qualitè de serviteur, voire d'esclave des folies humaines de se voir comparer à un objet de consommation ou à un objet tout court, c'est-à-dire quelque chose qui finit de plus en plus tôt à la poubelle ; alors que l'Être Artificiel nous place d'emblée en face des questions et appréhensions ontologiques qui font et sont la substance de l'Homme lui-même. Ces deux conceptions sont irréductibles l'une à l'autre et inaugurent des mondes radicalement opposés.
    Voulez-vous rester à l'époque où l'employé est le kleenex de ses commanditaires ou essayer d'approfondir votre appréhension du monde en partageant plus intimement avec d'autres les systèmes qui vous le rendent proche ou peuplé de prochains ? Je vous pose la question. Quelle sera votre réponse ?

    Pour moi, une fois admis que l'on s'intéresse à l'étude et à la compréhension des êtres à travers leurs formes artificielles on admet qu'à nous tous, y compris nos petits frères et soeurs à venir, nous constituons des manifestations certes plus ou moins distantes et singulières les unes par rapport aux autres, mais relevant en bien des points essentiels de principes et d'une nature commune à ce que nous appelons, à ce que nous vivons comme modalités d'être. Il faut avoir commencé ce chemin de pensée pour comprendre qu'alors l'architecture des systèmes prend une autre dimension dans notre esprit.
    Cordialement.
    JYT
  • Jean-Yves :

    Tu esquives le débat, préférant rester dans ta tête que d'écouter les autres (cf ton avant dernière réponse et le "D'après ce qui se lit dans le titre " What computers still can't do ? ", H.L. Dreyfus ..." de ta dernière intervention".
    Je n'interviendrai donc plus.
  • GERARD à la maison a écrit
    Bonsoir Jean Yves.

    Voilà ce qui arrive quand on pose à des gens sérieux des "sujets de bac" de type "café du commerce".

    Si tu veux dialoguer sérieusement avec des matheux, il faut commencer par les prendre au sérieux, et ne pas jouer gratuitement avec les mots.
    Ce que tu fais ressemble furieusement à ma première dissertation de philo en terminale, avec un prof qui faillit me dégouter de la philo : "Que pensez-vous de la phrase de martin Buber : ici une citation hors contexte". Bien évidemment cet "excellent professeur" n'a jamais voulu nous dire de quoi parlait Buber, ni ce que signifient les mots de la phrase. Ce qui ne l'a pas emêché de me mettre 12 pour 4 pages de baratin oiseux sur les mots de la phrase.
    Ultérieurement, j'ai lu des logiciens, des philosophes des sciences, et surtout Popper qui m'a réconcilé avec la philo. Tous des gens qui ne trichent pas avec les significations en jouant sur les mots.

    Par contre, pour parler des maths, il faut en avoir fait suffisamment, de même que philosopher sur les couleurs n'est pas sérieux pour un aveugle. Alors il y a des sacrées réflexions...

    Cordialement

    Il serait plus judicieux de poser la question :

    Est-ce que les mathématiques influencent les mathématiciens ?

    Et la réponse est forcément oui,
    puisque les nouveaux mathématiciens partent de travaux antérieurs.
  • GERARD à la maison a écrit
    Bonjour Jean Yves.

    Comment veux-tu qu'on prenne ta question ? Elle n'a pas de sens commun. Et tu rêves :
    "Vous avez certainement entendu parler de l'I.A. ( Intelligence Artificielle ) il n'y a plus un grand pas à franchir pour arriver aux Ê.A.s ( Êtres Artifiels )"
    Oui, certains d'entre nous ont entendu parler d'"intelligence artificielle", et certains même ont travaillé sur les mathématiques sous-jacentes, qui montrent clairement qu'il n'y a pas d'intelligence : les logiciels d'échec battent les meilleurs humains de la même façon qu'une grue bat facilement un haltérophile. mais il y a plein de gens à croire encore au ratiocinations de Simon, Newell, shaw et autres seymour pappert, alors que le "Intelligence artificielle, mythes et réalités" de H. L. Dreyfus (philosophe sérieux) est de 1972 !
    Quant aux "êtres artificiels", il y en a plein les bouquins de science fiction, et d'ailleurs Vaucanson en avait dfabriqué bien avant l'invention de cette fable qu'est l'IA.

    Bien, cette fois, je n'interviens plus.

    Vois-tu GERARD :
    Il existe deux types d'intelligence :
    l'intelligence inconsciente et aveugle de l'évolution (ayant pour seule finalité de vivre et de survivre),
    l'intelligence inconsciente des etres vivants ayant des finalités et des buts inconscients
    (l'intelligence inconsciente des plantes, de notre inconscient),
    l'intelligence inconsciente des machines (des ordinateurs)
    et l'intelligence consciente.

    A celà il faut ajouter le degré d'intelligence
    (d'organisation, de structure, de compléxité, de souplesse, de plasticité)
    qui intervient.
  • Jean-Yves tu veux vraiment
    et tu penses vraiment qu'un jour l'I.A. va et pourra nous formaliser ou nous formater comme des robots ?

    N'oublie pas,
    bien que certains sont du clan adverse :
    qu'on possède très certainement un libre arbitre partiel associé à du déterminisme et du hasard irréductible en diverses proportions.

    D'ailleurs un etre fini totalement déterministe ayant des connaissances finies du monde et de l'Univers,
    ne pourrait survivre et s'adapter dans ce monde et dans l'Univers infini.
  • Je ne suis pas d'accord. L'intelligence est la capacité à établir une stratégie en vue d'une finalité. Or sans conscience, il ne peut y avoir d'objectif. Dans les exemples que tu donnes, c'est une intelligence extérieure, humaine, qui constate, que selon ses critères, tout se passe comme si une non-conscience poursuivait un objectif. Mais là, c'est bien l'intelligence humaine qui s'exprime et qui donne du sens à une succession de faits, de même que c'est mon intelligence qui reconnait quelque chose dans la suite 1,2,4,8,16, au lieu de ne voir que chaos.
  • Gerard, excuses-moi si j'ai loupé le plus important dans la pensée de H.L. Dreyfus mais je ne trouve pas ton propos à son sujet très descriptif. Si tu voulais bien me résumer ce qui, selon toi, nous opposerait j'en serais très heureux. Mais je ne vais pas acheter des livres et des livres sans avoir été convaincu qu'ils répondaient à des questions qui me paraissent pertinentes.

    ****, je ne vois pas pourquoi tu tiens à l'idée de robot. J'ai voulu insister sur le changement de regard qui s'opère en nous lorsque l'on attache l'entière valeur de notre étude à appréhender la dimension d'être chez les Êtres Artificiels. Et ce dans toute son extension, y compris pour développer nos perceptions personnelles du monde et des autres. Ces perceptions peuvent être personnelles mais partageables par les moyens de communication et les formes d'art.
    Je ne vois pas non plus ce que celà peut changer pour notre libre arbitre ou la participation du hasard dans nos vies. Si ce que nous visons réellement est la compréhension de la vie sans renoncer à aucune de ses caractéristiques essentielles, le réductionnisme que l'on attribue à l'entreprise n'aura rien d'une réduction mais apparaitra plutôt comme une augmentation. Il faut se méfier de l'amalgame auquel on se prête souvent à tort avec ce concept de réductionnisme, comme s'il était le slogan publicitaire le plus évident pour l'obscurantisme le plus noir. Toute explication d'une chose par une autre peut se voir comme une réduction par un rapport entre elles et c'est apparemment une façon de penser dont on ne peut pas se passer. Il ne s'agit pas d'être la victime des mots.

    J'ai l'impression que vos propos cachent des sous-entendus ou des a priori dont nous ne pouvons pas discuter parceque vous avez renoncé à les exprimer. J'ai peut-être le même défaut mais je pense vous montrer dans mes textes que j'essaye de m'en corriger. De toute façon, s'exprimer correctement et pleinement est loin d'être simple...
    Amicalement
    jyt
  • Je sais que l'homme est un animal qui s'auto-domestique
    de là à dire que "Les mathématiques doivent-elles formaliser les mathématiciens ?"

    Les mathématiciens sont influencés par les mathématiques antérieures,
    mais de là à dire que leur propre création doit dicter entièrement leurs comportements,
    de là à dire que les mathématiciens doivent etre des programmes mathématiques qui s'auto-programment eux-meme :
    alors que certes nous sommes des systèmes qui s'auto-organisent et qui s'auto-programment
    mais la notion de système formel n'intervient pas pour nous :
    A vrai dire nous sommes des systèmes plus larges que les systèmes formels.
  • Bonjour à tous,

    Supposons qu'en combinant nos efforts nous puissions déterminer les caractéristiques suffisamment idéales des principes de réseau pour simplifier juste assez notre approche de la pensée en tant qu'activité de système. Seriez-vous a priori intéressés par ce travail ? ( Quand je parle de principes de réseau je vise d'abord une modélisation théorique générale sans rapport avec l'idée de neurone, un cadre d'idées prenant appui sur ce que l'on estime nécessaire à l'exercice de la pensée. Y avez-vous déjà réfléchi en ce sens ? )
    Car on peut penser qu'une telle collaboration fait ressortir les points essentiels à l'étude, en dégageant une approche plus systématique que celle de l'individu isolé. En effet la mise en commun des idées forces ne peut profiter qu'à leur dépouillement des scories de l'attachement personnel à leur valeur. Il n'y a plus alors, quand elles fonctionnent, qu'à s'en réjouir tous et à s'en féliciter réciproquement.
    Ce qui est en jeu à travers l'éclaircissement des facultés de compréhension n'est rien moins que notre façon de voir le monde, les autres et nous-même. Le fait de chercher à en codifier les approches représente notre volonté de participer en bon artisan à l'oeuvre commune qui témoigne de notre appartenance au groupe humain.
    Amitiés
    JYT
  • [publicité perso, sans rapport direct avec les maths, sauf erreur de ma part, donc hors-charte. Je modère. Jobherzt]
  • De l'intérêt de chacun pour l'existence la compréhension des acquis de l'expérience.De l'accès à la démonstration théorique ferme dans la résolution des imprévus. De l'organisation des Indéterminés, l'intégration de l'Eternité


    Pardon pour le lien !
  • Je ne sais pas si je répondrai un tant soit peu à la question de la définition de "parties de l'univers" mais j'utilise ce terme de "parties" dans le fil des voeux 2009.
  • On peut plutot définir ce que sont les parties de l'Univers connu.

    De ce fait on remarque bien la faille majeure de la construction de l'Ethique de Spinoza "démontrée de manière géométrique",
    cependant les scolies et le sens d'une bonne partie des propositions méritent le respect.

    Jean-Yves c'est des trollers qui essaient de raviver mes messages foireux
    dans une de tes discussions fumeuses et fermée dans Fondement.
  • J'aurais souhaité savoir ce que tu entends par "formaliser", car le sens de la question est douteux ?

    Merci
  • Salut

    @ Dummy: Peut etre que tu devrais repartir lire la premiere page.;)
  • La question me paraissait formulée d'une façon piquante sans vouloir y mettre d'intention plus lourde.
    Cependant je trouve incontournable la remarque qui insiste sur le support des mathématiques que peut constituer un esprit. J'aimerais savoir ce que vous en pensez et notamment ce que celà impliquerait pour nos réflexions sur les aspects les plus fondamentaux de la pensée et des mathématiques en tant que domaine de la pensée.
    Au risque de résumer la logique de façon trop radicale il me semble qu'elle s'est trouvée trop systématiquement orientée jusqu'ici par l'influence d'Aristote. On se serait trop intéressé à la logique en tant que langage plutôt qu'en tant que processus de la pensée permis par le fonctionnement de la matiére vivante. Car dans ce second cas, l'obligation de distinguer la cohérence des constructions d'idées nous porte à concevoir comment les composants que l'on théorise tout d'abord peuvent être capables de participer ou non à de tels assemblages. Et dans la mesure ou on a besoin de distinguer et de nommer ces composants on se place franchement au départ des questions sur les matériaux utilisables par la théorie mathématique. Et si les ensembles n'étaient qu'un horizon temporaire, surtout proche des organisations systématiques des quantités mais éloigné de questions comme l'interaction des processus de construction en tant que tels ?
  • :)-D ::o (td)

    Je ne viens pas tres souvent en ce moment, mais félicitations à JYle Tallet: ça discute ferme et longuement philo, à ce que je vois, et dans plusieurs fils

    J'essairai de lire (plus tard) mais j'avoue que je suis bien plus pris par mes multiunivers quand j'ai envie de philosopher lol, et puis qd-mm je suis assez d'accord avec Gerard (instincitivement, sans justifier) sur le fait qu'au bout d'un moment, les mots, si on s'appuie trop dessus... on n'a plus vraiment de bon niveau de confiance (de certitude) et ce qui est perdu à douter à cause de nuances de sens est trop élevé pour compenser les éventuelles bonnes idées qui se cacheraient derrière modulo le "bons" sens connu et fixé pour les dits mots.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bonjour à tous,

    Je souhaiterais vous posez une question.

    L'Adn est-elle une exception mathématique ;
    Est-elle une composante de l'Univers ? S'il vous plaît

    Pardonnez mon intrusion.
  • Bonsoir
    A propos de la question de Dummy sur " formaliser " les mathématiciens j'entendais essentiellement une connaissance qui serait telle que l'on puisse simuler le véritable travail des mathématiciens, bien loin semble-t-il des programmes qui démontrent des théorèmes. A moins que l'on s'interdise toute création, toute nouveauté, c'est bien en une faculté de ce genre que résiderait le dynamisme des mathématiques.
    Car il me semble qu'une question de cette nature appelle une réponse sur la spécificité et la nature des êtres, même s'ils ne font pas de mathématiques mais en ont certaines capacités " par construction ". Ceux qui pratiquent plus ont certainement une conviction et/ou des sensations sur leurs propres opérations mentales appliquées aux maths, la seule différence avec les " non pratiquants " c'est qu'ils peuvent avoir plus de goût et d'intérêt pour en concevoir les aspects schématiques ou formels. Une systémique aussi complexe que la faculté de faire des maths représente à mes yeux une source d'évocations très importante, mais quand on lui associe des questions touchant les fondements des idées mathématiques çà ne peut qu'être plus prometteur.
    Amicalement
  • Bonjour tout le monde,

    Y a t'il une règle moléculaire dont l'ADN serait l'exception ?
  • Bonjour Aléa,
    Aléa a écrit:
    ...c'est mon intelligence qui reconnait quelque chose dans la suite 1,2,4,8,16, ...
    Je suppose que le terme suivant égale 31. J'ai juste ?

    amicalement,

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Salut ev,

    Je n'ai pas fait exprès !

    Amicalement,
  • Raté, c'est 237. Il fallait bien sûr reconnaître la suite des $\dfrac{103}{60}n^5-\dfrac{617}{24}n^4+\dfrac{437}{3}n^3-\dfrac{9247}{24}n^2+\dfrac{28177}{60}n-205$ (avec $n\geq 1$).
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