Dans quelle mesure le monde est-il topologique ?
Réponses
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Dans ce cas, ma question est simple : qu'est-ce-que tu espères apporter que la théorie des ensembles n'apporte pas déjà ? Parce qu'on ne peut pas dire que pour l'instant la différence entre ta théorie et la théorie des ensembles soit violente (mis à part la manque d'axiomatique, et donc de rigueur...)
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Le Phacochère,
tu as écrit une théorie mathématique pour la science fiction style "Star Gates" dans certains épisodes,
tu sais on peut concevoir et écrire des théories beaucoup plus complexes et cabalistiques que la tienne tout en étant très structurées où les symboles sont totalement dépourvus de sens.
Moi les symboles respectent une structure donnée,
leur sens est très restreint et vague,
mais rien n'empeche d'élargir le champ qui pourra donner sens à plus de symboles moyennant une plus grande connaissance de l'Univers.
A vrai dire au lieu de parler de $O \subset_{O,Univers} Univers$,
je ferais mieux de parler de $O \subset_{O,Univers \,\,connu} Univers \,\, connu$ -
Je pense qu'à l'unanimité, tes maths n'ont pas l'air moins "star gate" que celles proposées par le phacophère. Par ailleurs je trouve que ton attitude est manifestement malsaine. Ceci est la dernière fois que je m'adresse à toi.
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Bonjour.
Oui, tu as raison, ma théorie permet aussi d'expliquer Stargate (et non pas Star Gates, un projet de satellisation de Bill Gates, actuellement abandonné).
\textbf{****} \begin{quote} Moi les symboles respectent une structure donnée \end{quote}
Moi aussi : d'abord je mets le $\xi$, après je mets $\looparrowright$ et $\lll$ ; ensuite il faut rajouter $\varprojlim\pitchfork$ entre des accolades (c'est important, sinon ça ne veut plus rien dire). Ensuite on dépose tout sous $\textcopyright$.
Je vais peut-être un peu loin mais je m'en fiche : je devrais modifier ma théorie en :
$\xi ^\textrm{univers} \looparrowright\lll _\textrm{tagada} \left\{\varprojlim\pitchfork _\textrm{priorité à droite}\right\}\textcopyright$
Ce qui aurait plus de sens pour les gens pas très ouverts de ce forum. Mais si la version originale de cette théorie permet de sauver certaines parties de l'univers (on ne sait pas...), alors je la garde telle quelle.
\textbf{****} \begin{quote} mais rien n'empeche d'élargir le champ qui pourra donner sens à plus de symboles moyennant une plus grande connaissance de l'Univers. \end{quote}
Effectivement, je suis bien forcé de reconnaître que j'ai encore du mal à déterminer de manière non vague la signification de $\pitchfork _\textrm{priorité à droite}$. Que se passe-t-il si l'on klaxonne ??? Mais faisons confiance à la science et en notre connaissance de l'univers. -
"je devrais modifier ma théorie en :
$ \xi ^\textrm{univers} \looparrowright\lll _\textrm{tagada} \left\{\varprojlim\pitchfork _\textrm{priorité à droite}\right\}\textcopyright$ "
Ah oui, merci Phacochère, là, ça devient vraiment lumineux ! Mais, sans vouloir être désobligeant, tu n'es encore qu'un débutant devant **** (d'ailleurs, la preuve en est que tu n'as pas encore modifié ton message au moins 18 fois... ) -
Ca faisait un bail que je n'avais pas ris comme ça, merci le Phacochere pour ton dernier post .
Par contre ****, je crois qu'à moment il faut être honnete avec toi, tu fais très très peur ! -
A vrai dire au lieu de parler de $O \subset_{O,Univers} Univers$,
je ferais mieux de parler de $O \subset_{O,Univers \,\,connu} Univers \,\, connu$ -
**** tu l'as déjà dit ça, quel est l'interet de te repeter ?
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Le Phacochère,
mes relations d'appartenance suivent les memes règles que $\in$ mais avec des indices.
Mes le symbole $\in$ n'a pas le meme sens que $\in$ avec des indices. -
Je savais bien que ce monde, dont nous sommes les points adhérents, est ouvert et fermé à la fois. Enfin, ce post prouve l'existence de points exterieurs à ce monde, et que l'on appelle "extra-terrestres" !!!!
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Si je comprends bien, $A \subset_{A,B} B$ signifie que $A$ est une partie de $B$, le "type de partie" en question dépendant à la fois de $A$ et de $B$, c'est ça ?
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Plutot : Le type d'inclusion dépendant à la fois de $A$ et de $B$.
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Par exemple l'inclusion de mon foie par rapport à mon corps entier n'est pas l'inclusion dudit foie par rapport à l'univers connu, c'est ça ?
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Bonsoir,
C'est très intéressant de supposer que l'inclusion - je ne sais pas dans quelle catégorie on la range mais pratiquement ce serait un opérateur - puisse dépendre des "parties" respectives qu'elle met en jeu, c'est-à-dire sans partir de l'a priori suivant lequel seul compte la référence à un ensemble qui serait donné de toute éternité. Et je vois deux remarques à faire qui pourraient bien se rejoindre. D'une part pour ne pas dérailler il faudrait imaginer comment opérationnellement on pourra "exécuter" au sens informatique ou tester cette inclusion matériellement. D'autre part on peut supposer que l'idée primitive de l'inclusion dépendrait étroitement du point de vue de l'observateur qui supervise par la vue des relations "simultanées" de ses éléments à l'ensemble qui les contient, comme dans les diagrammes de Venn que l'on représente à l'école. Aussi ces deux points de vue se trouvent-ils peut-être rassemblés, dans mon approche de la question - de l'identité à partir de l'identification - que je présente brièvement dans ma question sur : des mathématiques capables - plus ou moins - de modéliser les interactions de la pensée avec l'être. Car je crois que ce qui est au coeur de la question de la conscience issue du fonctionnement du sens, là d'où pense l'observateur est, en tant que processus, au delà des catégories du langage issues de la pensée aristotélicienne,même si le langage peut l'évoquer. Le problème tiendrait presqu'entièrement à ceci :l'élucidation des rapports d'échelle permettant la mesure,voire l'expression respective et réciproque des différents composants capables de se donner et de s'appréhender réciproquement et respectivement comme des unités, comme des identités.
Jean-Yves. -
Sylvain, ça fout les foies ce que tu racontes..
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Que veux-tu Aleg, en ces temps de crise, tout n'est pas cirrhose.
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Sylvain a écrit :
\begin{quote}Par exemple l'inclusion de mon foie par rapport à mon corps entier n'est pas l'inclusion dudit foie par rapport à l'univers connu, c'est ça ?\end{quote}.
A vrai dire la première inclusion implique la seconde.
A vrai dire dans l'$Univers\,\,connu \,\, actuellement$,
on peut par exemple supposer que toutes les inclusions d'ensembles sont égales,
il n'en sera pas forcément de meme pour l'$Univers \,\,qui \,\, nous \,\, est \,\, inconnu \,\, actuellement$ et où on ne pourra parler d'ensembles. -
Je suis sûr que tu ne comprends rien à ce que tu dis toi-même.
Donne un exemple d'inclusion qui n'est pas l'inclusion "traditionnelle" entre deux ensembles. Après on verra. Toute réponse du style "la science n'a pas encore assez avancé pour nourrir ma théorie..." sera évidemment sanctionnée d'une baisse conséquente de ta crédibilité, s'il t'en reste. -
Si je peux prendre la défense de **** c'est en essayant de distinguer deux exemples matériels et visuels de notre appréhension de l'inclusion : un sac de billes et un cancer avec ses métastases. Les différences ne résident pas simplement dans l'absence de connexité entre les métastases et le fait que le sac puisse contenir autre chose que des billes. La caractéristique pour les cellules d'être cancéreuses me semble se distinguer de la manière dont les billes ne se trouvent que regroupées par le sac. Vous percevez certainement comme moi que la répartition invasive de métastases disséminées que sous-tend la visualisation nous apparait une description bien plus proche de l'essentiel de ce qu'elles sont vraiment, par opposition au fait que le regroupement des billes dans le sac n'apporte que peu de précisions sur les billes, sinon qu'on peut ainsi les ranger. Mais le plus important est de savoir ce que l'on espére faire à partir de ce genre de remarque. Et je crois avoir fait ressortir par cette description imagée que l'esprit humain est très sensible à la maniére dont les choses sont présentées ou définies,c'est-à-dire à ce qui leur confère leur identité. Ainsi je crois que derrière la question de l'inclusion, qui se veut établir de façon statique une organisation hiérarchisée entre composants, en désignant de manière relative les "plus grands" comme encadrant - incluant, récursivement s'il faut - les "plus petits", se cache le but plus général consistant à identifier les choses, en connaitre une mesure et en tirer des usages et pratiques qui les expriment, qui les articulent. Or tout ceci ne peut faire l'économie des références, c'est-à-dire des interactions des phénomènes étudiés avec les processus ou le fonctionnement du système qui étudie ces phénomènes par lui-même. Et celà est valable à toute échelle de composants, même si les opérations mises en jeu y sont de complexité très différente en fonction de leur taille physique par exemple ou de leur avancée dans l'évolution.
Serez-vous d'avis que la question de l'inclusion débouche sur une vision plus large des systèmes d'identification, depuis des opérations d'indexation et de comparaison ou de reconnaissance par des sous-systèmes moléculaires, jusqu'à l'autoréférence symbolique d'un système entier lui faisant accéder à la conscience? -
non.
Petite précision : c'est quand même carrément obscur ce que tu écris Jean-Yves. Outre le fait de ne pas du tout structurer, déjà dans la forme, ce que tu déverses ici, ce qui n'est pas un cadeau pour l'hypothétique lecteur, il me semble que tu ne donnes aucune définition des inclusions, aussi plurielles voudrais-tu qu'elles soient.
Or selon tes dires :Jean-Yves Tallet a écrit:l'esprit humain est très sensible à la maniére dont les choses sont présentées ou définies
Est-ce que les billes font partie du sac ? En quel sens ?
Des définitions, des définitions...
De plus je voudrais connaître le sens de "débouche" dans la dernière question... -
Les billes font partie du sac.
Je suppose que celà signifie que les billes sont dans le sac,
càd l'intérieur de la partie dont la frontière est le sac,
tronquée à l'ouverture du sac.
Ce n'est pas vraiment l'usage que je voulais en faire,
mais pourquoi pas.
Pour moi un fragment du sac est contenu dans le sac,
un fragment d'une bille est contenu dans la bille.
Dans des parties de l'Univers où les ensembles n'existent pas ou ne suffisent pas à rendre compte de la réalité,
on peut classer par type ou catégorie (non mathématique au sens actuel des catégories mais mathématisable) certaines parties
et définir un type d'inclusion sur chacune d'entre elles. -
"Logical constants, therefore, if we are able to say anything definite about them, must be treated as part of the langage, not as part of what the langage speaks about" (Bertrand Russell, The Principles of Mathematics)
-
Bien ! Je ne savais pas qu'une telle question à la con pouvait susciter autant de réponses, et de débats aussi débiles, n'ayant aucun rapport avec les maths, et donc, encore moins avec la Topologie. Vous en avez d'autres comme ça ?
-
Oui, on en a d'autres ! B-)-
Il suffit de faire une recherche sur "les cardinaux" du dénommé **** pour s'en rendre compte... -
Dummy,
le sujet a dévié,
on ne répond plus vraiment à la question posée,
mais plutot à mon sujet .
Quant à mes cardinaux, BadWolf :
Il ne faut lire que les messages de Michel Coste et non les miens,
et tu verras que ce à quoi je voulais en venir c'est pas un sujet à la con. -
Le Phacochère a écrit :Je suis sûr que tu ne comprends rien à ce que tu dis toi-même.
Donne un exemple d'inclusion qui n'est pas l'inclusion "traditionnelle" entre deux ensembles. Après on verra. Toute réponse du style "la science n'a pas encore assez avancé pour nourrir ma théorie..." sera évidemment sanctionnée d'une baisse conséquente de ta crédibilité, s'il t'en reste.
On doit normalement pouvoir définir un type d'inclusion sur les catégories actuelles.
Sinon,
je ne me prétends pas comme tel.
mais si je comprends bien tu mets à la porte tous les visionnaires malheureusement trop en avance sur leur temps qu'ils aient écrit quelque chose de totalement formalisé ou non
et tous ceux qui émettent des conjectures. -
Bonjour,
A propos de Steven citant Bertrand Russel, j'aimerais pouvoir dire que je ne conçois pas de " constantes logiques ". De même que Freud parle de processus inconscients - forme adjectivale - plutôt que de " l'inconscient ", ce qui est logique n'est pas un objet ou une chose mais l'effet d'emporter notre conviction.
Or celle-ci dépend étroitement de l'adhésion préalable aux modéles de la pensée auxquels se réfère celui qui tient le raisonnement qui se veut logique. Dans ce cas, quasiment tout ou quasiment rien, n'est une constante logique. Le sentiment que l'on éprouve via un certain plaisir de bien comprendre ce qui est démontré peut se retrouver dans d'autres circonstances et constituer une telle constante qui est à la fois tout et rien par rapport à la démonstration. D'autre part tout ce qui aura participé en tant que prérequis et dispositions matérielles de votre esprit, à votre compréhension d'une démonstration, peut aussi être tenu pour ce genre de constante, parce que chaque participant de cette nature à la cohérence du résultat aura du avoir la stabilité minimale pour obtenir le dit résultat.
Aussi je me demande si la pensée qualifiée de logique n'est pas faite des tentatives d'ajustage des modéles partiels du monde que se sont donnés au cours des âges les hommes, et en chacun d'eux la collaboration des différents sous-systèmes qui composent l'intégrité de leurs perceptions et leur donne leur identité humaine. L'ajustement direct des procédures internes des individus au monde environnant, en produisant des " logiques ad hoc " correspondant à l'évolution de leurs modèles intimes et répartis, me semble considérablement restreindre l'intérêt des logiques conçues comme langagières par essence depuis Aristote. Si " logique " signifie " procéduralement adapté " les constantes ou les invariants me semblent plutôt tenir aux jeux des actions réciproques des opérations et des identités matérielles biologiques qui se précisent en se fixant temporairement les unes les autres au cours de l'Evolution. Tout recours aux langages n'est qu'un moyen de contournement partiel même si, entre nous, il est indipensable.
Jean-Yves -
Jean-Yves tu as fait des efforts :
Mais paye toi un traducteur ou apprend à normaliser ton langage afin qu'il puisse etre plus compréhensible.
Moi, j'ai lu certains passages de neurosciences de vulgarisation (livres) qui ne sont pas des plus simples à lire,
mais au moins en relisant ça finissait souvent par avoir un sens,
le reste étant du à mon ignorance,
toi, je ne te comprends pas ou très peu et ce n'est pas du à mon ignorance. -
L'Univers est un mélange de déterminisme, de hasard irréductible et de libre arbitre.
Le libre arbitre ayant surement émergé du déterminisme et du hasard irréductible.
Alors il est logique que tout ne soit pas logique dans l'Univers,
que tout ne soit pas constant,
que les états antérieurs ne soient pas équivalents à l'état présent et aux états futurs
càd qu'ils ne se déduisent pas les uns des autres par des lois ou des règles logiques.
L'équipe du neuroscientifique Gerald M.Edelman a conçu une machine (qui n'est pas en chaire et en os) qui fonctionne par sélection plus que par instructions (contrairement aux ordinateurs qui n'agissent que par pure instruction).
Pour lui parceque le cerveau est sélectionniste et possède de nombreuses réentrées :
il possède un libre arbitre partiel non négligeable et une conscience,
ce qui ne veut pas dire que la machine précédente Darwin VII possède une conscience,
il y a encore des progrès à faire en la matière.
Sinon la thèse opposée c'est celle du déterminisme absolu de Spinoza,
et d'un de ses disciples Henri Atlan,etc... ,
relativement réductrice des choses.
En effet :
Un etre déterministe fini ayant des connaissances limitées du monde et de l'Univers qui l'{entoure/environne},
finirait tot ou tard par se planter ou par buguer,
et je ne parle pas de sa mort :
C'est le contraire de l'adaptation qui doit savoir faire face à l'imprévisible. -
Le Phacochère par ta théorie (fraises) tagada (càd bidon, loufoque, farfelue),
tu t'es carrément foutu de la mienne et tu l'as discréditée.
C'est pour celà que je place désormais le contexte dans L'$Univers\,\,connu$. -
Bonjour,
On se plaint que je suis incompréhensible en serrant mes phrases, alors je vous propose ceci de sibyllin et qui figurait déjà quelque part dans ma contribution et que personne n'a relevé ( mais je suis peut-être trop bavard, ce qui noyerait mes propositions ):
Comment des " éléments " et des " parties " peuvent-ils " communiquer entre eux " en tant que tels ? Ma définition des parties est d'être composés d'éléments sans que la réciproque ne soit vraie.
Je connais mal la théorie de l'information mais je pense, peut-être naïvement, que le point de vue impliqué par cette question est ce qui lui manque ; avec son idée qu'entre les messages il n'y a " que " des boîtes noires " ( expression employée par Henri Atlan dans " L'organisation biologique et la théorie de l'information " ).
Cette question vous parait-elle de nature à porter des études de réseaux/systèmes d'un type assez radicalement nouveau ? Je pense que **** sera intéressé mais je souhaiterais d'autres contributeurs.
Amicalement,J.-Y. -
Jean-Yves Tallet à écritavec son idée qu'entre les messages il n'y a " que " des boîtes noires " ( expression employée par Henri Atlan dans " L'organisation biologique et la théorie de l'information " ).
Qu'entends-tu ou qu'entend Henri Atlan par "boites noires" ?
Moi, je n'ai que le tome II des étincelles de hasard de Henri Atlan,
et connais très très peu sa théorie de l'information,
le père n'est-il pas Shannon.
En tout cas Henri Atlan voit l' homme comme une machine qui fonctionne plus par instructions ou de manière aléatoire réductible mais pas pour l'homme,
il rapproche plus notre cerveau à l'architecture de celles des robots-ordinateurs,
que du robot Darwin VII de l'équipe de Gerald M.Edelman qui fonctionne plus par sélection. -
Au fait comment faire en sorte qu'il y ait organisation d'un débat entre Gerald M.Edelman et Henri Atlan ?
Ce sera un débat argumenté des plus intéressants :
entre deux thèses qui s'opposent.
Si l'un des deux l'emporte,
aucun des deux ne le saura dans un futur relativement lointain.
Si bien que si la théorie d'Henri Atlan était fausse celle ci ayant lieu bien après sa mort n'anéantira pas l'homme.
Ces deux hommes étant relativement agé mais ayant encore toute leur tete et leur lucidité,
il est encore temps de les interroger. -
Bonjour,
L'idée de boîte noire serait que l'on doit laisser de côté la connaissance des émetteurs et récepteurs de messages pour parler de l'information "objectivement". Comme si l'information pouvait être indépendante des systèmes qui lui donnent sa qualité * . Celà provenait peut-être de l'époque behaviouriste où les individus n'étaient concevables que par leurs " entrées/sorties " comme on le dit actuellement d'un système électronique. Mais il est possible que ce courant psychologique n'ait été que de la propagande et de la désinformation pour dissuader les " autres " de mener des recherches sur l'être en profondeur. Car les cybernéticiens de l'époque me semblent avoir essayé de faire tout le contraire de ce que disait la vulgate psychologique émanant de leurs collègues. Ce serait la guerre technologique conçue par eux qui en serait responsable. Peut-être aussi la mouvance conservatrice radicale aurait voulu assimiler l'homme à une " boîte noire " pour conserver des idées obscurantistes sur l'homme dont on n'aurait pas à étudier une "dissection" mentale ou intellectuelle- historiquement l'église catholique à longtemps condamné les dissections - En niant la profondeur de l'homme on se justifierait mieux d'une politique pénitencière et de maîtrise des miséreux qui ne veut pas avoir à prendre en compte les conditions qui ont créés les délits et les crimes. C'est plus confortable pour les dirigeants et les béats. Celà les conforte dans leur égoïsme. Ce serait donc l'idéologie de l'homme de la rue dans certains pays, relayée par la puissance et l'influence d'un état dominant, qui serait la cause du détournement de la philosophie de la science contemporaine. Avec des répercussions politiques... On préfère une technoscience qui vend des pillules, à former un monde de scientifiques qui savent s'entretenir et se soigner par des pratiques à la fois plus personnelles et plus collectives. On raisonnerait plus de nos jours en termes d'avoir qu'en termes d'être, au détriment des moins forts et de la planète.
Mais j'aurais souhaité, ****, que tu me parles plus directement du problème que j'ai souligné d'un trait.
* C'est un point à discuter plus en détail mais les codes définis par le dictionnaire vallent par les " conventions " qu'ils introduisent. Et si le décodage est assuré au plus près du processus physique, un capteur est d'autant plus précis qu'il est spécialisé. -
C'est vrai que les dictionnaires mettent l'accent plus sur la connotation négative ou positive d'un mot en négligeant l'autre connotation :
Par exemple le mot "extravagance".
Grace à François 1er, l'académie française et les dictionnaires :
il y a eu une normalisation orthographique de la langue française,
et acceptation ou non de nouveaux mots considérés jusqu'à présent comme des néologismes qui ont fait leurs preuves dans les milieux spécialisés ou courants.
Mais, il faut dire que les dictionnaires n'ont pas la place pour mentionner tous les mots,
ni tous les noms d'hommes pourtant reconnus (comme Malbranche, Theillard de Chardin),
il faut donc dans ce cas consulter les encyclopédies.
Il y a aussi la notion d'émotion et sa fonction biologique remise en cause en grande partie par Antonio R.Damasio, neuroscientifique.
Pour les dictionnaires les émotions sont pathologiques et néfastes,
mais Damasio montre sans renier qu'elle peuvent etre parfois néfastes,
qu'elles sont nécessaires à la Raison,
notamment dans la prise de décisions
(elles donnent une valeur à chaque choix,
et ces valeurs se sont élaborées au cours de l'expérience).
Je pense que la philosophie risque d'etre profondément remanier par les connaissances neuroscientifiques d'aujourd'hui et à venir,
car la philosophie n'a pour l'essentiel fait que des spéculations sur l'esprit,
et pour cause elle n'avait pas les outils nécessaires pour l'étudier plus concrètement. -
Les éléments et les parties ne communiquent entre eux que par réseaux d'intéractions et de communication dynamiques.
Mais là on se situe dans un cadre dynamique et non pas statique comme la plupart des mathématiques sauf en processus stochastiques et en théorie ergodique. -
Comme tu le dis très bien : " Les éléments et les parties ne communiquent entre eux que par réseaux d'interactions et de communication dynamiques. " mais ce que je supposai était que ces " communications " sont dépendantes de l'identité dynamique de chaque source - éléments ou parties - dans la mesure de leur capacité respective à la " concevoir ". Ceci revient à se poser la question de l'identité respective de choses, les unes par rapport aux autres, au sein d'un être biologique, jusqu'à y repérer des mécanismes de la conscience relevant peut-être d'une plus grande intégration des mêmes " identifications ". Mais mathématiquement celà reviendrait-il à définir constructivement les parties, voire à les délimiter topologiquement ? C'est pour celà que je parle de causalité relative généralisée.
Merci pour l'idée statistique d'ergodicité et du principe stochastique mais je ne sais pas quel attitude adopter avec l'idée de hasard. Car stochastique voudait seulement dire, " avec toute l'imprécision due au hasard, y compris l'équiprobabilité de oui et de non quand on formule quelque chose dont on ne sais pas dire si c'est vrai ou faux ". Par contre le fait de " choisir " les propositions que l'on émet par rapport à celles que l'on tait ou que l'on ne formule même pas est plus informatif. Ce " choix " dépend de l'identité de celui/ce qui émet : d'où le rôle important que j'attribue à l'identité des sources, à toute échelle où celà a un sens... -
Il y a un point important à considérer :
Le système qui émerge de ses éléments n'a pas forcément les memes propriétés que ces derniers.
Ca se constate aisément en chimie entre les propriétés des atomes et des molécules.
Dans le langage écrit entre les propriétés des lettres, des syllabes, des mots, des phrases, des textes.
Donc on ne peut pas toujours déduire l'identité du système à partir de celles de ses éléments
si le tout est plus que la somme de ses parties (à cause des intéractions nouvelles qui se sont crées)
on ne peut le faire que quand le système est linéaire. -
Les neurosciences ne pourront pas prédire la conscience,
mais pourront surement la lire et l'enregistrer
càd la traduire en images visuelles, sonores, tactiles, gustatives, odorantes,
et l'enregistrer,
(Remarque : Lire la conscience est une tache moins ardue que de lire et de s'occuper de tous les processus mentaux inconscients)
et crois moi c'est déjà pas mal,
surtout quand je pense à toute l'information consciente non exprimée et définitivement perdue. -
**** écrivait:
> Jean-Yves tu as fait des efforts :
>
> Mais paye toi un traducteur ou apprend à
> normaliser ton langage afin qu'il puisse etre plus
> compréhensible.
>
> Moi, j'ai lu certains passages de neurosciences de
> vulgarisation (livres) qui ne sont pas des plus
> simples à lire,
> mais au moins en relisant ça finissait souvent par
> avoir un sens,
> le reste étant du à mon ignorance,
>
> toi, je ne te comprends pas ou très peu et ce
> n'est pas du à mon ignorance.
Pas d'accord, jean-yves est de loin le plus lisible des 2. -
ça me fait penser à ces petits logiciels sur le net qui, lorsqu'on choisit différents bouts de phrases ou mots-clés, assemblent le tout pour former une bouillie grammaticalement correcte.
Bien joué Jean-Yves, il y a des gens qui essaient vraiment de comprendre ce que tu écris.
PS : "Ceci mérite d'être formalisé" c'est énorme -
jaybe
Bien vu ! Comme ce petit guide du parler-creux sans peine que j'avais proposé comme exercice de dénombrement à mes élèves de 4ème.
-
Le "Parler creux sans peine" est une théorie très appropriée et meme excellente pour étudier le langage de Jean-Yves.
Au fait comment le "Parler creux sans peine" a t-il été élaboré ?
Oui, je sais :
Il faut que les phrases soient grammaticalement correctes mais n'aient aucun sens. -
Jean-Yves est plus littéraire, alors que **** aligne des phrases les unes derrière les autres bien plus dans le style "parler creux sans peine":
\begin{tabular}{c|c|c} Les neurosciences & prédisent & la conscience \\ \hline Les éléments & communiquent avec & les parties \\ \hline Les inclusions & définissent & l'essence de l'Univers \end{tabular}
-
371293 phrases de langue de bois...Les politiques n'ont pas fini de nous mener en bateau.
-
Steven Neutral ,
arrete de me mettre sur la meme ligne que Jean-Yves et meme hypocritement de me caricaturer en pire (Ton tableau me concernant ligne par ligne est totalement faux).
Moi, je m'exprime très bien dans la vie et dans mes messages emails
et j'espace mes phrases car je ne suis pas dans la logique des éditeurs qui veulent économiser du papier.
Moi, je veux que mes textes soient plus agréables et plus rapides à lire.
Là où je suis faillible c'est quand je me lance dans une théorie en terres (quasi totalement) inconnues,
sinon si je fais un mémoire ou une thèse dans une discipline déjà bien développée ayant déjà ses fondements et ses outils,
là mon travail est et sera beaucoup plus cadré :
Je ne risque et risquerai pas dans ce cas de développer une théorie fumeuse ou très mal formalisée ou partiellement bonne. -
"Les éléments communiquent avec la partie (dont ils font partie)"
ou phrase initiale :
"Les éléments et les parties ne communiquent entre eux que par réseaux d'intéractions (et de communication) (dynamiques).
" (désolé pour les termes redondants) :
Et oui :
Imagine toi un neurone dans un réseau de neurones,
ce neurone est en relation avec d'autres neurones qui eux memes sont en relation avec d'autres neurones ... etc,
si bien (qu'en général) ce neurone est en relation avec tout le réseau de neurones (certes indirectement). -
Je n'ai jamais dit que "les neurosciences prédisent la conscience" :
J'ai dit que les neurosciences pourront (un jour) lire et enregistrer la conscience (dans le temps),
mais ne pourront pas la prédire. -
Devinette:
qui accepte de mettre une note sur 20 à JYT pour évaluer une (éventuelle*) fine maitrise de l'art du troll.
Très honnêtement, qui ne s'est pas fait pas avoir? Levez la main...
Perso, je mets 16,5/20.
9.5/10 pour la réussite à ne pas s'être fait prendre
4,5/5 pour le fait d'avoir "capter" un vis à vis qui a répondu, déroulant une dialectique apparente (apparente n'implique pas irréelle)
2,5/5 pour (spéculatif) la réussite à avoir été lu in extenso
* un soupçon n'est pas une certitude, tu peux continuer JYT, si ça te sort des tripes... -
De toute façon,
on a tous troller à notre manière dans cette discussion,
et d'ailleurs les modérateurs l'ont laissée pour laisser divaguer moi et Jean-Yves.
Mis à part ça :
Steven Neutral, j'ai des doutes sur la dernière phrase de ton tableau.
Cette discussion a été fermée.
Bonjour!
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