Disparition de la série S

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Réponses

  • A YP,
    et puis elle fait quoi la seconde moitié des lycéens qui ne l'ont pas alors :
    Des petit bouleaux :
    Tu crois que ça ve faire diminuer le chomage.

    Moi, je propose des enseignements plus poussés dès le CP (profs bons et bien formés et bons cours comme autrefois),
    et à l'arrivée on se retouve avec au moins 80 % de bacheliers qui ont vraiment toutes les qualités et les compétences.

    Pour réduire le chomage, il faut que globalement la population soit de plus en plus qualifiée :
    Etre plus qualifié c'est avoir plus de valeur ajoutée que de l'etre moins.
  • Moi, je propose des enseignements plus poussés dès le CP (profs bons et bien formés et bons cours comme autrefois),

    En fait, ta proposition consiste à résoudre les problèmes en faisant appel à 1 million de gens qu'on rendrait forts.

    C'est un peu comme si tu disais: pour soigner le cancer, trouvons un médicament qui le guérit
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • "et puis elle fait quoi la seconde moitié des lycéens qui ne l'ont pas alors :
    Des petit bouleaux :
    Tu crois que ça ve faire diminuer le chomage. "

    c'est quoi un petit boulot ? maçon, menuisier, plombier ?
  • Pour réduire le chomage, il faut que globalement la population soit de plus en plus qualifiée :
    Etre plus qualifié c'est avoir plus de valeur ajoutée que de l'etre moins.

    De toute façon votre point de vue revient à donner un statut inférieur au travail manuel par rapport au travail intellectuel.
  • je réitère ma question pour **** : qu'est ce qu'un petit boulot d'après toi ?

    j'en rajoute :
    "Moi, je propose des enseignements plus poussés dès le CP (profs bons et bien formés et bons cours comme autrefois),
    et à l'arrivée on se retouve avec au moins 80 % de bacheliers qui ont vraiment toutes les qualités et les compétences. "
    j'étais pas au courant qu'autrefois (à l'époque où les profs étaient bons et bien formés) il y avait 80% de réussite au bac, on m'aurait menti ?
  • Bonjour à tous.

    Pour moi, la disparition d'une série scientifique sérieuse est une CATASTROPHE.

    La réalité, que peu de monde veut entendre de nos jours, c'est que la science n'interresse plus personne ... Seuls les CONSEQUENCES de la science sont interressantes pour l'individu lambda : les téléphones portables, internet, et tout le toutim ...

    "la vraie science se mesure à la quantité de mathématiques qu'elle contient" (c'est une citation approximative d'un auteur dont je ne me rappelle plus).
    Cette phrase permet de situer le centre du problème : les mathématiques.

    En maths, on ne peut pas mentir facilement, et on y apprend donc la PROBITE intellectuelle, au prix d'un EFFORT. Aujourd'hui, on ne veut plus se fatiguer à fournir cet effort, on se contente de trouver un boulot pour bouffer, point.

    C'est triste, parce que les sciences sont belles, comme toutes les autres parties de la culture, mais c'est surtout catastrophique, parce que ce qui est en cause, c'est la nature humaine elle-même, sa combattivité dans le dépassement de soi, qui devrait être encouragé par l'école, et qui, au contraire, est annihilé par une politique anti-élitiste, qui n'est pas raisonnable. L'humanité a besoin d'élites en mathématiques, en lettres, en musique, ... qu'elle le veuille ou non.

    Qui sont donc ces gens qui se permettent de dire qu'au nom de l'égalité des chances, on doit tronquer les capacités des êtres ? afin d'obtenir une égalité des capacités, afin d'évaluer des "compétences". La pédagogie est devenue folle, et c'est un autre des noeuds du problème.

    Bonne fin de WE à tous.
  • Oui, mais tous à l'époque n'avaient pas accès au lycée.

    Par ailleurs je n'ai jamais dit qu'il ne pouvait pas y avoir une élite :
    Parmi les 80 % reçus au BAC dans les conditions que j'ai décrites :
    Il y en aura toujours qui seront meilleurs que d'autres.
  • Oui, donc c'est une hypocrisie que de leur faire croire qu'ils ont le niveau du bac.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Tu ne comprends donc pas que dans les conditions que j'ai décrites,
    80 % au moins des élèves auront reçu et bien assimilé des cours meilleurs et plus fournis dès leur plus jeune age,
    mais pour celà il faut de bons profs,
    or le niveau et la pédagogie des profs se sont dégradés.
  • "or le niveau et la pédagogie des profs se sont dégradés."

    tu as des arguments pour étayer cette affirmation ?
  • En augmentant le nombre d'années d'études, on a étalé un programme équivalent sur un plus grands nombres d'années,
    et on arrive moins bien à enseigner dans le primaire qu'avant les années 60-70.

    Les profs d'autrefois étaient prets à consacrer plus de leur temps et à faire des heures sup gratuitement.

    C'est vrai avant pour passer le CAPES, il fallait une L2,
    maintenant il faut une L3.

    Mais il y a plus de 60 ans, le certificat d'études vallait le BAC.
  • De toute façon la notion de "niveau du bac" n'est pas bien définie. Elle varie d'une filière à l'autre, et dans le temps... La question est plutôt : les élèves qui ont le bac peuvent-ils suivre les études supérieures auxquelles leur diplôme leur permet de prétendre ? Les taux d'échec massifs à l'université prouvent que non. La seconde question est : est-il bien nécessaire s'avoir un bac+2 pour remplir les rayonnages d'un supermarché ? Ne vaudrait-il pas mieux renforcer l'enseignement professionnel pour avoir des artisans et des ouvriers compétents en nombre suffisant ?

    Mais le problème vient de loin. Déjà en 2de un taux de redoublement/réorientation de 15% est jugé excessif par l'Administration, et des consignes lourdes imposent sa réduction (on parle de fluidité...). Or si les professeurs étaient vraiment maîtres, le taux s'envolerait ! À partir de là, on entre dans un jeu de dupes où les programmes sont exigeants, mais traités superficiellement en classe, et où les élèves sont évalués avec mansuétude au bac au travers d'épreuves à l'exigence modeste - affichage médiatique oblige.
  • "En augmentant le nombre d'années d'études, on a étalé un programme équivalent sur un plus grands nombres d'années, "

    tu parles sans doute de l'époque où le collège se faisait en deux anx et le lycée en un an ?

    "Les profs d'autrefois étaient prets à consacrer plus de leur temps et à faire des heures sup gratuitement."

    donc si on te suit les profs d'aujourd'hui sont rien que des méchants qui veulent pas bosser gratuitement ?
  • Les profs ont du mérite quand même, faire un métier aussi ingrat (et pourtant essentiel pour le pays) et se faire traiter de la sorte par la société...
  • Hé oui mon bon Loïc... ça tombe sous le sens, mais un certain nombre d'abrutis ont torpillé (avec une grande réussite d'ailleurs... la seule à leur actif sans aucun doute...) le système qui prévalait avant (avant 1981 à la louche) : un enseignement professionnel possible dès la seconde... Mais c'était pas bien ça... : ouh là là que c'est mal d'avoir des gens qui partent apprendre un métier manuel dès la seconde... ouh là là là que c'est mal... non non, ce qu'il faut c'est que TOUS les jeunes puissent avoir un enseignement général, un enseignement théorique, des maths, de la physique, des langues, de l'histoire, de la géographie... toutes choses dont nous savons très bien qu'un maçon ou un ébéniste a besoin...
    Les enfants de la République française, les citoyens du pays des "Lumières" (tu parles...), ne sauraient être des manuels allons! Non il faut en faire des intelectuels soucieux de démocratie, d'égalité, de paix entre les Hommes...

    Le pire c'est que ceux qui se plaignent aujourd'hui de la médiocrité des élèves ont béni les gouvernants auteurs de ces réformes, et n'ont rien fait face à la fonte complètement délirante des programmes : a-t-on jamais vu les enseignants manifester un jour pour avoir des programmes plus consistants? Non, par contre pour avoir des salaires plus élevés... ça y a pas eu de pb... Quelle hypocrisie...
    c'est vraiment à vomir...

    Quand on voit les résultats du dernier test PISA...

    Bon allez... salut.
  • Yersinia Pestis

    Encore un qui ne sait pas de quoi il parle.

    Les maçons et autre ébénistes ont leurs formations. Dés la sortie de 3iemme les CAP et BEP leurs sont ouvert. Ils ne sont pas contraint d'entrer en seconde et faire un cursus générale comme tu le dis.

    J.

    [Inutile de répéter le message précédent. AD]
  • En tout cas, il y a 50 % d'élèves qui préparent un BAC général ou qui l'ont,
    et les 50 % autres préparent ses CAP, BEP et BAC techniques :

    Vouloir réduire le pourcentage de réussite au BAC général à 45 % est pure follie :
    car on aura plus de 65-70 % de manuels et de chomeurs.

    Non, il faut réhausser le niveau des élèves à la base sans utiliser de techniques de sélection :

    donc de bons profs et de bons cours,
    après il y a effectivement la question de l'orientation,
    pour ne pas envoyés des élèves dans des sections surpeuplées ou saturées.
  • Je ne veux pas réduire le pourcentage juste pour le plaisir de le réduire, je dis juste que donner le bac comme il l’est actuellement, c’est n’importe quoi. Je me demande à quoi peut bien servir un bac quand il est donné comme il l’est aujourd’hui. Pire encore, ça encourage les élèves à ne rien faire, puisqu’ils ont bien vite compris que de toutes manières, ils doivent passer en classe supérieure, quoi qu’il arrive.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Tu sais comment j'ai eu mon BAC S : à l'oral :
    Or je n'ai jamais redoublé de la L1 jusqu'au M1 inclus.
  • Tant mieux pour toi, mais je t’assure que ce n’est pas le cas de tous les étudiants en université. Le taux de doublement en première année, à la Sorbonne, est assez fou.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • "Vouloir réduire le pourcentage de réussite au BAC général à 45 % est pure follie :
    car on aura plus de 65-70 % de manuels et de chomeurs. " ha bon, c'ets pas bien d'exercer un métier manuel ? donc d'après toi tout le monde doit être neurochirurgien ou astrophysicien ?
  • Mais il y a plus de 60 ans, le certificat d'études vallait le BAC.

    Elle est bien bonne celle-là.
  • Qu'attendez-vous pour commenter les documents du message précédent, issus de Jean-Pierre Demailly ?
  • Une petite remarque sur ce que j'ai lu (je n'ai pas tout lu, néanmoins).

    La disparition ou la diminution du calcul. Depuis l'apparition des calculatrices (début des années 80) il faut noter la diminution des techniques de calculs manuelles (extraction de racines carré, division, etc.) et en particulier l'usage des tables logarithmiques ou/et règles a calculs. De la même façon les épures ont été remplacées par des programmes informatiques de dessin industriel et projectifs. Cela est autant de savoir qui sont aujourd'hui perdus.

    On espère que l'apparition (somme toute récentes) des outils de calculs formels (maple, mathematica, etc.) ne va pas remplacer les cours de calcul intégral. Ce serait ballot.

    J.
  • Un minimum de maîtrise de calcul est indispenable ne serait ce que pour induire un sens critique par rapport à ce que peut dire une calculatrice.

    Mais entre un élève de collège qui ne sait pas faire une division à virgule mais qui sait laquelle des quatre opérations il doit appliquer dans un problème donné et un élève qui maitrise le calcul sans savoir l'appliquer il est clair qu'il vaut mieux être un élève du premier cas de figure. S'il est vrai que beaucoup d'élèves ne maitrisent pas les calculs je suis frappé de voir que ceux qui savent résoudre des problèmes ne sont pas forcément ceux qui savent faire des multiplications. Or ce qui compte c'est de savoir réfléchir et résoudre un problème y compris en utilisant des moyens modernes.

    Je ne vois absolument pas l'intérêt d'en revenir à la règle à calcul, aux tables trigo et aux tables de log (j'ai connu ça, ben franchement ce n'était pas une partie de plaisir). Tout au plus cela peut avoir un intérêt historique.


    Toutefois, l'apparition d'outils de calculs de plus en plus sophistiqués (certains candidats au bac ont les moyens de se payer des calculettes faisant du calcul formel et il y a fort à parier pour que de telles calculettes deviennent un standard pour les bacheliers des filières scientifiques (si elles existent encore...) dans les années qui viennent)) devrait dans le même temps voir l'apparition de plus de réflexion dans les exercices/problèmes donnés aux élèves de la bientôt feu terminale S. Or ce n'est pas (peu) le cas. Et c'est bien là qu'est le problème. La réforme en cours du lycée, si elle supprime les filières (dont la S dans laquelle on trouve des gens ni passionnés ni bons en maths) pour mettre des options à la place, devrait diminuer le nombre de personnes faisant des mathématiques pour augmenter la qualité de ce que l'on fait en mathématiques avec des gens qui ont vraiment choisi de faire des maths. et pas juste comme un outil pour les autres matières. Mais là allez savoir ce qui est dans les cartons de la réforme...


    Quant au dessin industriel, pour ceux qui ont connu (et j'en fais partie) l'époque où l'on faisait tout à la main, l'ordinateur est un véritable progrès. Tout le monde se souvient de cette époque cauchemardesque du stylo à l'encre de chine qui coule, de l'erreur que l'on doit gratter à la lame de rasoir etc.

    En résumé, moi je suis bien comptant de ne pas vivre à l'époque de l'homme de Néandertal, de ne pas être obligé d'écrire sur les murs et d'avoir un minimum de confort. Et le temps que je ne passe pas à cultiver mon igname ou chasser le mammouth..je peux le passer à faire des maths (ou autre chose!)...
  • Personnellement, j'aimais bien le dessin industriel : ça obligeait à un peu de rigueur et à réviser ses théorèmes élémentaires de géométrie dans l'espace.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Voici des documents intéressants pour comparer l'enseignement d'hier à celui d'aujourd'hui de Jean-Pierre Demailly :

    http://smf.emath.fr/Publications/Gazette/2002/92/smf_gazette_92_62-69.pdf

    http://www.slecc.fr/sources-slecc/documents/reflexion/ulm/sciences_prerequis_demailly_ulm.pdf

    http://michel.delord.free.fr/man-auditgrip.pdf

    http://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~demailly/programmes.html

    Le principe d'Archimède qu'on enseignait en fin de primaire par exemple est enseigné en terminale S aujourd'hui.

    Idem pour le calcul des ppcm et des pgcd.

    Les échecs sont opaques aujourd'hui puisqu'on permet aux élèves qui n'ont pas le niveau de passer aux classes supérieures.
  • ****, tu ne confondrais pas :
    Tout corps plongé dans un liquide reçoit une poussée de bas en haut égale au poids du liquide déplacé
    Si 0 < x < y, il existe un n entier tel que y < nx

    Le second n'a jamais été enseigné dans le primaire.

    Bruno
  • Je réponds a e=mc3:

    Je n'ai jamais dis qu'il fallait revenir a la règle a calcul et aux tables logarithmiques. Je dis que il faut les enseigner "ponctuellement"pour ne pas perdre ce savoir mais BIEN EVIDEMENT utiliser au quotidien les technologies nouvelles (calculatrice en l'occurrence). L'idée est de ne pas perdre de savoir.

    J.
  • Bruno,
    en terminale S,
    il n'y a pas que des maths mais aussi de la physique.
  • Salut,

    non cette réforme ne vise pas à revaloriser la filière ES qui disparaît complètement : les professeurs d'Eco seraient peut-être plus favorables si on en les confondait pas avec les professeurs d'Eco-Droit (lesquels y sont d'un coup favorables!!!).

    Les modules d'exploration me semblent orientés vers une certaine exploration de la région ... disons... charnue ? des professeurs (et, de facto, s'étend aux élèves futurs citoyens qui, s'ils n'étaient pas correctement décérébrés pourraient ne pas être des électeurs bêlant).

    C'est une réforme bâclée pas discutée (comme ce gouvernement sait si bien les faire, les magistrats ont adÔré la carte judiciaire) et qui va faire des dégâts : comment pourra-t-on mieux suivre les élèves en 27H/semaine tout compris contre (au minimum) 28h aujourd'hui? (je parle des Secondes pusiqu'aucune définition claire des autres niveaux n'existe et encore par "claire" il faut rester très très tolérant...)

    Non, cette réforme n'est guidée que par un souci d'économie sur le dos des seuls qui ne doivent pas en subir les conséquences : c'est-à-dire les citoyens en devenir.

    Désolé je parais virulent, j'espère ne choquer personne dans mon propos car ce n'en était pas le but. Mais cette réforme me semble trop "anglo-saxonne" pour ceux qui connaissent le système anglais et sa "déraisonnable" efficacité à décérébrer ceux qui ont besoin de l'école de la République pour s'épanouir.
    Oui, je sais, je rêve encore d'une méritocratie républicaine, c'est idiot...

    L'heure passe mais cette réforme n'a rien de bon pour moi. Ite Missa Est. (:D)

    Amicalement,

    F.D. (moins furax qu'il n'en a l'air)
  • Allez, une couche encore:
    l'enseignement des mathématiques est mort et enterré.
    Réagissons bon sang ou nous mériterons tous ce qui va nous arriver.

    F.D.
  • D'accord avec vous!!!

    Je rêvais aussi d'un programme alourdi et plus d'heures pour en apprendre plus à mes élèves...

    Se résigner? Que faire? On ne nous demandera pas notre avis!

    Avez-vous vu (infos) que les mathématiques ne seront même pas dans le tronc commun!!!
  • boun Écrivait:
    > "Vouloir réduire le pourcentage de réussite au BAC
    > général à 45 % est pure follie :
    > car on aura plus de 65-70 % de manuels et de
    > chomeurs. " ha bon, c'ets pas bien d'exercer un
    > métier manuel ? donc d'après toi tout le monde
    > doit être neurochirurgien ou astrophysicien ?


    chirurgien, c'est un métier très manuel, non ? ou alors, je me demande par qui j'ai été opéré ?
  • szd ,
    tu ne vas tout de meme pas comparer un chirurgien
    qui a fait 12 années poussées de médecine avec un boucher.
  • "Avez-vous vu (infos) que les mathématiques ne seront même pas dans le tronc commun!!!"

    MOi on m'avait dit qu'en seconde c'était la SVT et la physique qui n'étaient pas dans le tronc commun.

    Personnellement je trouve cela plutôt bien d'avoir des élèves qui auront un minimum choisi ce qu'il veulent faire.

    Mais je ne me fais aucune illusion, si les maths sont facultatives, la pression sociale est telle que plein d'élèves qui n'aiment pas spécialement les maths (pour ne pas dire plus) choisiront quand même un module de maths (j'ai d'ailleurs du mal à concevoir qu'on ne les oblige pas à choisir au minimum un module de maths de base en lycée).
  • e=mc3, il s'agit du tronc commun de 1ère et Terminale mais je suis d'accord avec toi sur la pression sociale.

    F.D.
  • Allez, une couche encore:
    l'enseignement des mathématiques est mort et enterré.
    Réagissons bon sang ou nous mériterons tous ce qui va nous arriver.

    De toute façon "réagir" ce n'est pas écrire quelques lignes, de tps en tps, sur un forum

    De plus, j'ail'impression que ça fait bien lgtps qu'il est mort (sans être enterré). Si j'en juge par ce que je découvre et jusqu'où c'est allée, je pense qu'on dispenser maintenant 90% des lycéens de leurs cours de maths, ils ne s'en porteraient pas plus mal.

    Réussir des exos au bac ou en controle en recrachant par mimétisme quelques formules, et marquer des points parce que les auteurs des exams ou des controles font TOUT (et n'y arrivent même pas) pour que tlm (90%) réussissent l'exo sans strictement ne rien comprendre même superficiellement s'appelle-til un enseignement qui existe encore. On est même descendu en dessous de zéro dans la mesure où une certaine "addiction" faussement travailleuse s'est emparée des acteurs.

    Il y a bcp de profs sur ce forum, mais combien s'aperçoivent-ils que leurs élèves ont des "trucs" pour mémoriser et reproduire des corrections-type et qu'ils n'ont strictement aucune idée de ce qui leur est enseigné, et qu'il suffit de chagner un paramètre ou 2 lettre pour mettre en lumière le pot aux roses?

    Si certains avaient quelques vélléités de me contredire, mettez donc, par exemple, les exos suivants (évidents et débiles) dans votre contrôle, vous dormirez bien:

    Soit f une fonction dérivable sur IR telle que pour tous réels a,b f(a)=f(b).
    Justifier que f'(a)+f'(b)=0.

    résoudre l'équation [x²+tx+1=0; inconnue t] sachant que x=3, et comptez les discriminants qui vont vous aterrir ds les copies (proche de 100% tte filière confondues, S y compris)

    Ou n'importe quoi d'autre qui ne soit pas un exercice-type (dont le squelette a été appris par coeur par l'élève)

    Il y a quoi à sauver? L'enseignement des maths s'est suicidé tout seul avec bcp d'heures pourtant qui lui étaient consacrées. Que reste-t-il à pérenniser?

    Je ne connais pas la réforme en cours et me doute qu'elle est, comme tout les sarkisysmes "précipitée" et non expertisée, mais parler dans le vide pour sauver des cadavres de la grippe...
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Réagissons bon sang ou nous mériterons tous ce qui va nous arriver.

    Nous le méritons (collectivement). Nous sommes profs, nous n'étions pas sensés agir comme d'aveugles exécutants.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Salut,

    je précise que ma réaction sur ce forum n'était que cathartique.

    Bien sûr que ce ne sont pas quelques lignes sur un forum qui changeront le monde, ni quelques exercices tout juste bons à faire plaisir à leur auteur, d'ailleurs...;)

    Il y a peu de matières enseignées au lycée qui rendent réellement intelligent et, au fond, nos gouvernants ont besoin de moutons qui bêlent devant leur télé, achètent avec leur carte bleue et un crédit révolving etc.

    Bref, je ne vais pas perdre mon temps et faire perdre celui de ceux qui lisent ces messages. Pardon d'avoir déjà trop trollé, ma carrière d'enseignant va toucher à son terme d'ici peu et basta!

    Amicalement,

    F.D.
  • FrançoisD

    donc en seconde les maths sont dans le tronc commun alors?

    Combien d'heures par semaine.

    Et les modules de maths en première terminale sont ils vaguement définis aujourd'hui avec une vague idée du nombre d'heures hebdomadaires (c'est ce nombre qui va conditionner ce qu'on met dans les programmes)?
  • normalement en seconde les élèves auront 27h de cours par semaine avec des modules de 3h, reste à savoir s'il y aura une option maths en seconde, la physique et la svt ayant de bonnes chances de devenir quant à elle des options ...
  • 3 heures de maths par semaine?


    Tous les modules auront donc la même durée. Il s'agit donc d'une seconde de détermination pour savoir ce que l'on veut faire. Dans ce cas là pourquoi ne pas imposer de survoler un maximum de matières pour se "faire une idée" (plus de matières et moins d'heures par matière).

    Je ne comprends pas comment quelqu'un qui n'aurait pas suivi par exemple un module de physique ou de maths en seconde pourrait en suivre un en première. Ou alors on fait de l'enseignement disciplinaire hyper compartimenté. Bref, les gens qui vont choisir un module de physique c'est qu'ils ont quand même dans leur tête l'idée de continuer la physique au moins jusqu'au bac. Alors pourquoi ne pas leur servir dès la seconde un programme (et un volume horaire) à la hauteur de leurs attentes?


    Au fait 27/3=9 neuf matières. COmbien y en a-t-il dans le tronc commun?
    27 est il un maximum? Si oui quel est le nombre minimal de modules à prendre en sus du tronc commun?


    quelles sont les neuf matières concernées?

    Quelle est la liste exhaustive des modules possibles?
    Quelle est la liste minimale des modules que tout lycée devra dispenser?
  • 11 modules semestriels de 3h parmi Lettres, Maths, LV1, Histoire-Géographie, LV2 et EPS, 4 modules d'explorations (SES, Histoire de l'art, Sciences, ...) et 3 modules d'accompagement dont le contenu n'est pas précisé, 18 modules sur l'année donc 9 par trimestre, j'en sais pas plus, on aura la surprise prochainement ...
  • "11 modules semestriels de 3h parmi Lettres, Maths, LV1, Histoire-Géographie, LV2 et EPS"

    11 parmi 6 c'est possible?
  • SAlut ! avec une intonation particulière sur le A. Ça veut dire quoi ?

    Merci.

    J.
  • c'est possible en prenant maths au premier et au deuxième semestre par exemple, ce qui veut aussi dire que certains élèves ne feraient plus qu'un semestre de maths au lycée, m'est avis que ça va être un sacré bordel pour organiser ça
  • Mais je souhaite que ce soit un sacré bordel... il manquerait plus qu'on leur souhaite que leur réforme suicidaire se fasse facilement
  • A mon avis en 2nde ce sera du style :
    Français 4h (toute l'année)
    LV1 3h (idem)
    LV2 3h (idem)
    Maths 3h (idem)
    HG 2h (idem)
    Sport 2h (idem)

    Chaque semestre 7h de "modules exploratoires" (ex : 1er semestre : 3h ses, 2h droit, 2h compta / 2ème semestre : 3h ses, 2h pâte à sel, 2h flûte des andes)

    +3h par semaine d'aide aux devoirs et autres amusements (avec possibilité de choisir le module : perfectionnement en pâte à sel).

    Bonsoir
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