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Réponses
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Je viens de lire tout ton texte, et je dois dire que pour avoir passer la même epreuve que toi à l'oral 2, que je suis en partie d'accord sur certaines remarques que tu fais à propos du jury. Certes, je ne serais pas aussi virulent que toi, voire un peu plus mesuré, mais quand on me dit "pourquoi avez-vous converti les unités en euros et n'avez vous pas laissé les centimes ?" Je réponds que pour un élève de collège, 120 centimes ne représente peut-être pas grand chose, alors qu'un euro 20 oui. Là, on me reproche mon erreur pédagogique, et on me soutient qu'il fallait rester en centimes, et que c'est une erreur pédagogique. Je dois dire que je ne comprends pas.
autre chose, je propose un exercice sur l'aire d'un carré et une mise en inéquation. Un des membres du jury me dit que sur le dessin la réponse se voit tout de suite et que mon exercice est inutile. Je lui réponds qu'un élève n'a pas forcément une vision géométrique très claire au départ, et que poser une inéquation et résoudre pas à pas l'exercice est le meilleur moyen pour qu'il arrive au bout. Apparement ça n'a pas plu, car le membre du jury est resté persuadé que la solution "se voit" sur un dessin.
Je dois dire que globalement j'ai trouvé le jury [(nom du jury) modéré par moi-même] plutot borné, s'agrippant à ses positions coute que coute.
D'autre part, j'ai donné un autre exercice qui touchait un peu à la physique (avec des resistances) et je me suis trompé dans une formule de physique lors de la mise en équation, mais toute la partie mathématique était correcte. Le jury me fait remarquer que par des considérations physiques, la solution que j'avais trouvé ne pouvait pas marcher. Certes, mais à la base c'était une simple erreur de PHYSIQUE et non de maths. Je sais pas trop comment prendre cela.
Enfin, je finis mon coup de gueule en reprochant au jury de ne pas écouter les candidats. Pendant mon exposé ils parlaient entre eux, et lors de la séance de questions orales il me demandent quelles sont les étapes d'une mise en équation, étapes que j'avais explicitement citées lors de mon exposé.
J'ai vraiment eu l'impression qu'ils essayaient de me pieger à tout prix, au lieu d'écouter ce que j'avais à dire.
Cela dit, c'est juste ce jury là qui est en cause (j'ai bien envie de balancer la lettre lol), et non tous les jurys puisqu'hier, je dois dire que je suis tombé sur un jury ma foi fort sympathique. -
ça va,vous n'avez pas trop la grosse tête vous!
vous êtes débordés mais vous avez pris le temps d'écrire tout ça!
libre à chacun de penser ce qu'il veut!
mais ce qui m'énerve,c'est que c'est à cause de gens comme vous que certains galèrent pour décrocher le capes!parce que vous prenez leur place alors que vous ne voulez pas ce concours! -
J'aimerais bien savoir ce qui te fait penser que l'incompétence de certains élèves qui accédent aux études supérieurs serait due aux « grandes théories pédagogiques grandiloquentes ».
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Merci Skyrmion de faire partager ton expérience, que ça soit au niveau de ces oraux ou à propos de tes élèves de fac (si j'ai bien compris tu es prof à la fac).
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<BR>ZIDANE EN CHANTANT ET EN DANCANT (:-)-<-<
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<BR>LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL<BR> -
<B>Je me demande comment est sélectionné un jury</B>
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<BR><B>j'enseigne dans le supérieur [...] j'y ai désormais ma place</B>
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<BR>Je me demande comment sont sélectionnés les enseignants du supérieur.
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<BR>A partir d'un jeu des 7 familles?
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<BR>Du style : "dans la famille des gros mythos prétentieux je voudrais le grand père"?
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<BR>Je ne suis pas convaincue que l'enseignement des profs de collège soit responsable de la suposée médiocrité des étudiants actuels mais je suis certaine que le jours où une majorité d'enseignants du supérieur seront à peu près capable de comprendre la différence qu'il y a entre un EXAMEN de fin d'année et un concours de RECRUTEMENT, alors nos universités arreteront d'être des usines à formater des singes savants pour l'anpe.
<BR>
<BR>Je te souhaite sincerment d'avoir raté ce concours, ou plus précisement de ne pas avoir pris la place d'un candidat motivé, compétant et suffisement humble pour se plier aux exigences d'un recrutement sélectif.
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<BR>(mais au vu du récit de ta prestation, je ne suis pas trop inquiête).<BR><BR><BR> -
Skyrmion,
Je suis assez perplexe par ton récit.
D'un côté, je suis de ton avis : la pédagogie a beaucoup d'effort à faire pour devenir une véritable science en France (il suffit de regarder les résultats calamiteux que l'on a en langue, par ex, mais pas seulement. Il est acquis que nous sommes les européens qui ont le plus d'heures de cours et pourtant nous n'en savons pas plus que les autres et parfois moins). Mais cela n'a rien à voir avec le jury. C'est un fait, en France, pas un fait du jury (ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas que ça change mais cela signifie que le jury n'en pas responsable directement - sauf à dire qu'il participe à ce système).
D'un autre côté, je trouve méprisant pour tous les postulants de laisser entendre que cette épreuve est d'un niveau ridiculement bas. Je n'adhère pas du tout à cette mode qui consiste à dévaloriser les épreuves (les phrases du genre : le niveau baisse, l'agrég -ou le capes- maintenant on le donne, etc... me dégoûte. Quel mépris pour tous ceux qui le passent et le repassent, malheureusement, sans succès).
Ensuite prendre de haut le jury est vraiment très méprisant aussi. Je ne connais pas le capes pour en parler, mais tous ceux qui le font à l'agrég se font ramasser en deux, trois questions. Le plus drôle, c'est que certains arrivent à croire, après s'être fait ridiculiser, que c'est parce que le jury n'a pas compris toute la puissance mathématiques du propos.
Il faut faire attention aussi à la dérive inverse qui existe à l'agrég, par ex. Personnellement, je trouve déplorable d'être valorisé lorsqu'on présente un plan qu'aucun élève, même parmi les plus doués, sera capable de comprendre au niveau où l'on est censé enseigner. Cela n'a aucun sens. Aujourd'hui le rang à l'agrég est devenu une fin en soi, même si l'on ne souhaite pas enseigner. C'est ridicule. Et le pire, c'est de voir que certaines années le jury se réunit parce qu'ils hésitent entre tel ou tel candidat pour être premier. On croit rêver. Ils feraient de prendre le temps de regarder la queue de tableau et de se poser la question : est-ce telle ou telle personne est apte à être prof. Oui ou non. (Il est encore plus ridicule de constater que le rang à l'agrég, conditionne non seulement ta première affectation - là rien à dire - mais aussi toute ta carrière de prof - ça aussi c'est ridicule mais ce n'est pas le sujet).
Je trouve aussi rigolo, à te lire, que si tu n'es pas d'accord avec le jury c'est que forcément ce sont des cons qui n'ont rien compris... Tu reproches ne pas être écouté, je n'ai pas le sentiment que tu les aies beaucoup écoutés non plus... (à moins que ce soit un autre qui s'en plaignait, désolé si c'est le cas). -
"Comment etudiez-vous evec des 1ere la suite $u_n=sin(n)$. Je pense dans ma t\^ete que je leurs fait bien s\^ur d\'emontrer que la suite est dense dans $[-1,1]$. Je m'adresse \`a lui en disant que l'exemple ne me semble gu\`ere judicueux pour les 1eres, les notions de suites du type $u_{n+1}=f(u_n)$ sont au programmes mais ils n'ont pas encore de notions de continuit\'e raisonnables pour comprendre le sens de $\lim f(u_n)=f(\lim u_n)$. "
BRAVO ! Visiblement tu ne t'es pas encore rendu compte que ici aussi tu étais hors sujet. C'est peut-être pour te le faire comprendre que le jury a insisté ! -
Prof de fac... C'est effrayant.
Comme quoi, on a beau penser tout le mal que l'on veut des concours de l'éduc, ça reste le "moins pire" des systèmes. -
Skyrmion,
Ton récit est amusant, mais semble bien montrer que la remise en question n'est pas ton fort.
Je te déconseille de te lancer dans l'enseignement secondaire, car, un enseignant n'a rien à voir avec un étudiant doué pour faire des exercices.
La pédagogie est centrale dans notre métier, et ne s'acquiert pas sans reflexion.
Après, le discours tendant à dire :
"j'ai passé le concours les mains dans les poches, sur un pari, j'étais bourré, on m'y a forcé, même si mon niveau est bien supérieur à ce concours débile, le jury est tellement con qu'il ne comprend rien à ce que je raconte, si je le rate, c'est normal, je suis bien au dessus du niveau, je ne vais pas me mélanger à ces tas de cons...."
me fait penser que tu es très prétentieux, mais pas si doué que ça ! -
Ce qui serait bien c'est que tu mettes en ligne tes 800 pages de cours. On pourra alors examiner la bouée de sauvetage de ces pauvres étudiants de fac dont l’enseignant fait une faute à chaque ligne au tableau. On verra aussi si un piètre orateur peut être un bon écrivain.
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J'avoue être de l'avis de plusieurs: je ne comprends pas trop ta démarche skyrmion.
T'es-tu à un moment ou un autre posé la question de savoir que tu avais peut-être pris la place d'un honnête candidat, à qui tu as peut-être fait perdre une année ?
Je trouve ce genre de comportement complètement déplacé, immature et indigne d'un enseignant déja en poste, d'autant plus dans le supérieur. -
Je trouve ce récit très instructif pour ceux qui doivent encore passer l'oral du capes; voici un exemple (carricatural) de ce qui ne faut pas faire, de l'attitude qu'il ne faut pas avoir.
Je ne me prononcerais pas sur les pédagogues, mais, j'ai passé le capes l'année dernière sans aucune notion théorique de pédagogie mais j'ai simplement éssayé d'être logique dans la façon d'agencer la leçon et dans le choix des exercices (comprendre les notions mises en jeu n'est pas de la mastubation intellectuelle, mais un minimum pour construire un cours me semble-t-il). Tout ceci me semble assez caractéristique de ce que j'ai pu voir d'enseignants de fac ou de certains agrégatifs tentant le capes; confondant prétention et compétence.
Il ne faut pas oublier que les jurys cherchent quelqu'un pouvant enseigner dans un college ou au lycée pas d'un coq arrogant.
En tout cas skyrmion, heureusement pour vous (et non pour vos étudiants hélas) que vous n'avez pas éssayé de travailler en entreprise, je crois que vous auriez beaucoup souffert (c'est vrai que j'en ai vu des comme vous qui ne souffrait pas beaucoup mais qui au contraire faisait beaucoup souffrir les autres, mais c'est rare, et la roue tourne....). -
Rassurez-vous ..si Skirmion "a déjà sa place dans l'enseignement supérieur" elle doit être toute petite..
Il était certainement moins arrogant à l'issue de son exposé de séminaire,
et il peut se faire du souci pour son avenir.. ou alors le royaume du Danemark est vraiment pourri.
oump de passage et qui se dépêche d'aller respirer un air plus vif.. -
Des oraux de Capes que j'ai pu faire, ou auquel j'ai pu assister, et il en est de même pour l'agrégation, les seules fois où j'ai vu un jury désagréable, c'est lorsqu'un candidat était quelque peu arrogant ... hum hum...
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Je souhaite de tout coeur que tu perdes ton "pari".
En effet, j'ai rarement lu un texte où le mépris était si présent. Je ne sais pas ce que les candidats qui soient révisent, soient attendent les résultats pensent de tes propos... -
boonie a écrit :
" ça va, vous n'avez pas trop la grosse tête vous!
vous êtes débordés mais vous avez pris le temps d'écrire tout ça!
libre à chacun de penser ce qu'il veut!".
Je suis tout à fait d'accord avec toi boonie ( c'est "un peu" paradoxal tout de même !)
boonie a écrit :
" mais ce qui m'énerve,c'est que c'est à cause de gens comme vous que certains galèrent pour décrocher le capes!parce que vous prenez leur place alors que vous ne voulez pas ce concours! "
Là, je ne suis pas du tout d'accord avec toi boonie, car des gens comme lui, qui confondent LE SAVOIR et LE SAVOIR TRANSMETTRE DU SAVOIR, ne méritent "normalement" pas d'obtenir le capes et pour cela j'ai envie de faire confiance aux jurys du capes qui sont des professionnelles et très compétents et je dirai même fort sympathiques ( dans l’ensemble ).
Je suis candidat au capes cette année, et je reste persuadé, boonie, que « skyrmion» ne pourrait prendre ni ma place, ni ta place, ni celle de quelqu’un d’autre ! ( ton raisonnement aurait pu être bon si le nombre de candidats était légèrement supérieur au nombre de places disponibles, ce qui n'est pas le cas car c'est le double ! et il y a une forte probabilité (je n'ose pas parler d'événement certain) que "skyrmions" soit dans la queue du peloton )
Alors restons raisonnable et rigoureux comme nos ancêtres :
AXIOME CAPES : "Plus il y en a de « skyrmions» plus notre chance d’obtenir le capes augmente !" -
chouette vive l'axiome du capes alors!!!!!!!
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Il y a de l'exécution dans l'air...
Pour avoir été un des premiers à hurler, je tiens à dire que d'habitude, j'apprecie beaucoup les interventions de Sky, en analyse fonctionnelle notamment.
Se poser des questions sur la façon dont les enseignants du secondaire sont recrutés, c'est une saine idée de la par d'un universitaire et même de la part de n'importe quel homo mathematicus.
J'ai failli faire la même "erreur" que Skyrmion il y a quelques années (aller au Capes de maths "pour voir" à quoi ça ressemble; à la différence près que je pense que si j'étais allé au bout de cette démarche je n'aurai pas réussi l'admissibilité) et j'ai finalement décidé de me contenter d'assister aux oraux qui sont publics.
C'est une excellente façon de se faire une opinon sur ce concours.
Ca a l'avantage de permettre d'assister à beaucoup d'épreuves sans prendre la place de personne.
PS: ne vous battez jamais avec un membre du jury malheureux! Il y a un MCF qui en plus d'être un matheux et prof (un pédagogue) d'exception, est aussi moniteur de combat libre à ses moments perdus. Il fait régulièrement parti des jurys du Capes externe et des deux agregations.
Alors attention! -
POur avoir passé les oraux de l'agreg l'année derniére je dirais que mes 2 jury d'algèbres/analyses étaient plutot sympathiques et très corrects. Par contre pour ce qui est de l'épreuve de modélisation j'ai été totalement consterné.
Bon d'accord cette épreuve n'était pas mon fort et je n'ai strictement rien compris à leur texte sur un élastique modélisé par une suite infinie de ressorts infiniment petits, mais l'attitude d'un des membres a été plus que désastreuse.
Le gars monopolisait tout le tps la parole si bien que les 3 autres ont fini par ne plus rien dire et regarder mon programme qui ne marchait pas pdt que l'autre aigris m'aboyait dessus paske mes o(n) étaient soi disant mal fait et lui faisait penser à des O(n) (voyez le niveau).
Ensuite comme je m'embrouillais completement dans les n équations différentielles il me demande cash d'écrire le taux d'accroissement de ln(x) en 1. Donc bon là je suis un peu sorti de mes gonds en lui disant "quel est le rapport ?" histoire de lui faire comprendre qu'il fallait pas non plus se foutre de la gueule des gens. J'ai du me retenir de pas lui balancer le stylo a la gueule quand il m'a dit presqu'en criant: "vous ne semblez pas capable d'exprimer la différentielle d'une fonction" (alors que mon problème venait purement et simplement de mon incapacité à modeliser leur problème mais en aucun cas sur du calcul differentiel). Finalement je me suis simplement marré en écrivant ce qu'il voulait puis en le regardant avec un grand sourire "c bon c'est bien ca ???". J'ai passé les 10 dernieres minutes à regarder ma montre... je n'avais meme pas l'envie de continuer a l'écouter me conspuer de la sorte, j'ai passé l'age de ce genre de conneries... finalement j'ai eu 1 et de toute façon ma présentation ne méritait pas plus. Simplement je me serais bien epargné le défoulement d'un aigris de la vie...
Je trouve proprement hallucinant de voir des jury se permettre d'etre odieux envers des candidats. Même si la présentation est à chier ils devraient tenir compte du stress ambiant et se mefier de certains qui peuvent facilement péter les plombs.
Enfin bon il faut pas non plus généraliser, quand il y a rapports humains on assiste à tout type de comportement.
Quand au post de skyrmion c'est dommage que ca pue autant le mépris et la superiorité parcequ'il y a qd meme pas mal de choses vraies.
t-(mouss -
Bonjour Skyrmion,
Vous ne faites pas honneur au corps de l'enseignement supérieur dont tu dis être un membre. Votre récit est pathétique et plein d'arrogance; en outre vous semblez imputer aux enseignants du secondaire tous les problèmes que rencontrent ceux du supérieur avec le niveau toujours en baisse des étudiants d'aujourd'hui.
A vous lire, il semble de plus en plus nécessaire d'imposer des sémainaires pédagogiques aux enseignants du supérieur. Pourquoi trouvez vous inutile que l'on vous demande dix manières différentes de résoudre un problème de cinquième? On n'a l'impression que vous trouveriez normal par contre que l'on vous pose la même question pour un problème de première année de fac. D'autre part on vous demande la définition d'une suite divergente et manifestement vous avez donné celle d'une suite convergente (avec des erreurs de surcroît).
Comme l'a dit quelqu'un avant moi, je plains vos malheureux étudiants. Autre chose, votre initiative qui aurait dû accroître votre expérience, vous l'avez transformée en un désastre et on se demande à la fin pourquoi l'avez vous prise? A cause de votre pari fou? Permettez moi d'en douter.
A bientôt. -
bonjour,
J'ai souvent entendu dire autour de moi:" moi j'enseigne les maths depuis 3 ans en college lycée et j'ai suivi les cours de pédagogie qu'on nous enseigne lors de la préparation du capes et ca n'a rien à voir avec la réalite."
j ai souvent entendu dire autour de moi:"moi j ai bossé comme un fou toute l'année le capes pour me faire humilier par le jury par une simple question piège qu'ils me posaient avec un petit sourire narquois.je suis degouté!"
J ai souvent entendu dire: j'enseigne les maths en collège voila un bon nombre d'année et voulant augmenter mon salaire j'ai passé le capes et stupéfaction:"je n'y connait rien à la pédagogie" ( selon le jury).
j'ai souvent entendu dire:"j 'ai le moral dans les chaussettes. le jury à l'oral m'a posé la question suivante:et vous voulez etre proff de maths ? avec un air désolé..." et moi, Je veux faire ca depuis tout petit...
j ai souvent entendu dire:"le jury m'a posé tout un tas de questions .Je savais répondre à toutes sauf à la derniere et ils m ont posé ensuite pleins de questions pour aprofondir cette dernière et m'ont gentiment remercié, je suis dégoutter je donne des cours particuliers depuis 4 ans , je suis sur que J'AURAIS FAIT un bon prof.
j ai souvent entendu dire"Le capes c'est un coup de bol, pas pour l'écrit mais pour l'oral il suffit que tu tire un sujet que tu préfère par rapport aux autres et que tu tombes sur un jury à peu pres sympa et c'est bon."
j ai souvent entendu dire" je suis degouté j ai trop stréssé, j ai perdu tout mes moyens alors que j avais trop bossé! JE VIENS DE PERDRE UNE ANNEE!"
je n ai pas encore vécu l'experience du capes mais je pense en entendant tout ce que j'entend qu'il doit y avoir un probleme...Pourquoi 3 personnes décident de l'avenir de qqn?? Mais certes il faut séléctionner, c'est un concour!
SKYRMION est trés prétentieux mais me laisse croire qu'il n'a pas totalement tort...
moi j'avais un proff en 3 eme qui ma donné l'amour des maths...il n'était pas trés fort en maths ,n'avait pas le capes d'ailleurs mais maitrisait bien le programme de 3 éme et nous enseignait les maths d'une manière tellement génial que je me suis dit à l'époque :"je veux faire comme lui!"...
Je viens davoir ma licence et j'ai trés peur de passer le capes...
Je pense que beaucoup de membres de jury ne connaissent rien à la pédagogie car proffs de fac...Je ne dit pas que tous les proffs de fac ne connaisent rien à la pédagogie mais la plupart sont trés trés fort en maths mais n'ont aucun cotés "humain".j 'ai eu de trés bon proffs de fac mais la plupart (à 80 pourcents), étaient des machines
1-je viens en cours
2-je fais mon cours et je m'énerve si un élève ne comprend pas et pose une question qui me parait si facile ...
3-je sors de mon cours. -
Bonjour,
C'est vrai que les membres du jury se doivent d'être aimables, ou tout au moins non agressifs, et un membre du jury m'a dit que ceux qui ne l'étaient pas étaient éliminés du jury (bon, il font des dégâts en attendant...). Mais enfin, ce sont des êtres humains et il est difficile d'avoir une "collection" d'être humains parfaits pour une tâche.
De plus, je ne voudrais pas jouer la vieille rabat-joie, mais n'avez vous jamais passez d'entretien d'embauche ? Vous pouvez tomber sur toute sorte de gens; le DRH qui vous fait attendre des heures pour vous poussez à bout, qui vous font passez des tests débiles et ne vous jugent que dessus sans discuter avec vous, un manager m'a même demander que j'aille lui chercher mon café car dixit "il faut que je comprenne dès maintenant qui sera le chef" et encore tout ça avec 1 diplôme d'ingé et un DESS, je n'ose pas imaginer comment ça se passe pour quelqu'un de bien moins diplômé ! N'avez-vous jamais travaillé en entreprise ? Lorsque vous avez un job ou vous travaillez avec la clientèle, vous passez vos journées à être aimable avec des névrosés qui passe leur phantasme de domination sur vous (et beaucoup sont vraiment odieux, vous pouvez même pas imaginer !); et si ce ne sont pas les clients, alors ce sont certains chefs, et les collègues frustrés qui ne répondent jamais à vos bonjours...... Il faut bien apprendre à faire avec tout ça.... Enfin, moi j'en ai eu marre, et c'est aussi pour tout ça que j'ai souhaité devenir prof. Je me trompe peut-être, mais il me semble que l'éducation nationale est quand même douce (puisque le moins personnalisé possible) avec les candidats; ce ne peut pas être parfait, mais si vous tombez sur un ronchon, souriez et attendez que ça passe, ça ne dure qu'une heure et vous ne le verrez plus jamais de votre vie, ce n'est pas si terrible comparé à un job dans un bureau ou vous devriez partager votre bureau 12h/jour avec un ronchon similaire ! -
Je pense qu'un bon matheux devrait y regarder à deux fois avant de faire des généralités sans fondements. Je pense qu'un futur prof devrait accepter la critique et ne pas rejeter la faute sur un tiers (le jury, l'état ou ses profs de fac). Je pense qu'il est préférable de faire perdre un an à un étudiant plutôt que de donner un mauvais enseignant à des collégiens.
Mais ça n'engage que moi. -
"Je pense qu'il est préférable de faire perdre un an à un étudiant plutôt que de donner un mauvais enseignant à des collégiens"
Cela s'applique clairement à propos de notre ami "enseignant dans le supérieur" : autant d'étudiants gâchés que de collégiens sauvés! -
Invité candidat au capes a écrit:
"Là, je ne suis pas du tout d'accord avec toi boonie, car des gens comme lui, qui confondent LE SAVOIR et LE SAVOIR TRANSMETTRE DU SAVOIR, ne méritent "normalement" pas d'obtenir le capes et pour cela j'ai envie de faire confiance aux jurys du capes qui sont des professionnelles et très compétents et je dirai même fort sympathiques ( dans l’ensemble ).
Je suis candidat au capes cette année, et je reste persuadé, boonie, que « skyrmion» ne pourrait prendre ni ma place, ni ta place, ni celle de quelqu’un d’autre ! ( ton raisonnement aurait pu être bon si le nombre de candidats était légèrement supérieur au nombre de places disponibles, ce qui n'est pas le cas car c'est le double ! et il y a une forte probabilité (je n'ose pas parler d'événement certain) que "skyrmions" soit dans la queue du peloton )"
oui je suis d'accord.mais je voulais dire que:en étant admissible à l'écrit du capes il a donc pris la place d'une personne.cette dernière aurait pu tenter sa chance à l'oral!
pour nous,oui,c'est une chance car j'espère et je fais confiance aussi aux membres du jury,que ce grand prétentieux ne sera pas admis!
mais pour mes amis qui ont travaillé dûr pour l'écrit en vain!!,ce genre de comportement me révolte!!ça me dégoûte -
Sauf erreur, la barre d'admissibilité ne fonctionne pas comme la barre d'admission : il n'y a pas un nombre d'admissibles à recruter fixé à l'avance (il me semble ?)
Donc Skyrmion n'a pris la place de personne après les écrits.
Quant à la place qu'il prendrait à quelqu'un s'il était admis, dans la mesure où il démissionera dès les résultats, je ne vois pas non plus où ça gêne.
Comme dit plus haut, je trouve sa démarche a priori intéressante (même si, personnellement, j'aurais plutôt essayé de visiter des classes de collège/lycée, tant le concours du Capes ne me semble pas correspondre à quoi que ce soit par la suite). C'est l'analyse a posteriori qui me choque. -
Je rappelle pour défendre le premier participant que Brighelli (ça s'écrit ainsi ?) à failli être viré du jury du CAPES de lettre où les ""pédagogues"" prétendus ont le pouvoir...de là à imaginer que c'est pareil en maths ....je conjecture ....
Bref c'est l'éternelle discussion , tous les bons matheux ne sont pas bons enseignants mais ce qui est sûr c'est qu'un mauvais matheux est un mauvais enseignant. Combien de carrière brisée par des profs qui imposent des méthodes choisies à leur élèves ? Il me semble que c'est aussi cela qui est dénoncé dans le premier post, même s'il me semblait plus judicieux de jouer le jeu jusqu'au bout plutôt que la provocation (enfin ça je suppose que skyrmion est trop jeune pour être hypocrite !)
lolo -
Je ne suis pas d'accord avec la vision de Skyrmion : enseignant depuis qq années maintenant, je sais que la pédagogie (pas celle enseignée à l'IUFM...) est indispensable, et qu'il est important, bien que difficile, de changer de point de vue pour mieux expliquer une notion à des élèves. Aussi résoudre un exo de 10 manières différentes, que ce soit en 5ème ou en fac est très instructif. Même si dans la réalité, le temps manque...
Cependant, il ne dit pas que des conneries : beaucoup de profs, mêmes jurys du CAPES acquièrent des certitudes avec l'expérience, et ça c'est préjudiciable. Une façon de faire qui s'écarte de la leur et c'est le tir à boulets rouges sur le malheuruex "original" ! Ridicule !
En ce qui concerne sa prétention, je crois que le monsieur n'a pas compris quelles étaient les exigences du CAPES, et ceci irrite naturellement le jury. Faire un cours en 5ème, 2nde ou MP* c'est 3 pédagogies différentes. Par contre il admet que lors de son séminaire, il s'est fait ramasser. Je penche plutôt pour une mauvaise communication de sa part, enfin je l'espère...
Passer un concours pour le fun, pourquoi pas ? Mais à ce moment, il est indispensable de s'imprégner de son esprit. Sinon, c'est un manque de respect par rapport à ceux qui le présentent dans un but alimentaire. -
"beaucoup de profs, mêmes jurys du CAPES acquièrent des certitudes avec l'expérience, et ça c'est préjudiciable. Une façon de faire qui s'écarte de la leur et c'est le tir à boulets rouges sur le malheuruex "original" ! Ridicule !"
C'est l'impression que j'ai eu avec le second jury avec lequel je suis passé. Le premier jury ne m'a pas du tout donné cette impression, et était même très ouvert!
Apres, un jury est composé d'hommes et de femmes aux caractères différents. -
Bonjour,
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<BR>Ouh la la, je ne pensais pas provoquer tant de réactions. Je vais tenter de répondre du mieux que je peux à certains post mais vu que je suis actuellement en vacances dans un bled paumé, j'ai seuleument une bonne vieille connexion internet par modem, la pénibilité et la lenteur de l'affichage me fera donc abréger mes réponses.
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<BR><SPAN ID="txt22">Pour kilébo</SPAN> : Je ne prétends pas que l'on donne le capes, pour réussir l'épreuve d'oral 2, il faut effectivement effectuer un sacré travail pédagogique pour se plier aux attentes du jury.
<BR> Pour ce qui est de l'agreg, je trouve que c'est un concours très sélectif et j'avoue très humblement que je serais bien incapable de l'obtenir. Je bosse un peu dans les maths seulement depuis mon dea car avant j'ai fait une maitrise de physique. Mon prof de TER avec qui j'ai continué en thèse est plutôt matheux. Bref, je l'ai suivi si bien que j'ai appris les maths uniquement de mon domaine. Je ne suis donc pas du tout au niveau de l'agreg puisque mon parcours en maths est plein de trous, mais bon ma fois cela m'est suffisant pour ce que je fais.
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<BR><SPAN ID="txt23">Pour Rémi Chautard</SPAN> : Je me suis remis de nombreuses fois en question... Et ça a été très bénéfique. Ta conclusion est le contraire de ce que je pense. Je considère en effet que n'importe qui peut réussir un parcours sans finalement en avoir les compétences. J'ai souvent piqué un crise lorsque j'entendais qu'il n'y a pas d'argent pour la recherche et que les cerveaux fuyaient la France ! Beaucoup de thésards à la sortie de leur thèse trouve choquant le fait de ne pas avoir de poste. Je trouve ca normal ! Un type commençant une thèse l'obtient toujours, sauf s'il décide de ne pas la soutenir.
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<BR><SPAN ID="txt25">Pour scalpa</SPAN> : En cours on n'a pas 25 minutes et ca donne le temps de construire son cours tranquilement, je déteste la précipitation! Je vois mal comment on peut prétendre deviner si un candidat peut-être un bon prof de cette manière. Filer une place à vie à quelqu'un me semble quand même un acte important et nécessite donc quelques précautions dans la façon de juger. Mais n'étant absolument pas dans la démarche du concours, je peux ne pas en avoir saisi le sens. Je souhaitais simplement livrer mes impressions. Je n'ai jamais vu un type affirmer après 25 minutes de talk que l'orateur était un naze (enfin si, une seule fois et ça a mal tourné). On apprend toujours en écoutant même quelqu'un qui n'a pas grand chose à dire.
<BR> Je suis en effet un orateur moyen, il y a pire, il y a mieux, mais ma fois ça ne m'a pas empêché de faire des talks et court-cours à gauche et droite sur des invitations cordiales. Et les talks c'est bien, les conférences durent de 2 jours à 2 mois et ça fait des vacances toujours dans des lieux exotiques, en hiver dans le sud au soleil, en été dans le nord au frais, ils sont doués les organisateurs !!!
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<BR><SPAN ID="txt30">Pour Alban </SPAN> : Certes mon comportement peut choquer, mais bon j'aime ça de temps en temps, je déteste les tabous. Est-ce un crime de dire que le jury de l'épreuve 2 cherche à se poser des problèmes là où il n'y en n'a pas. Les "pourquoi choisir les centimes, ou pourquoi les euros", ou "pourquoi par substitution, pourquoi par combinaison", ou "pourquoi raisonner sur le débit alors que c'est la question", c'est beaucoup de refléxion pour je le pense peu de choses. L'important n'est-il pas qu'un élève résolve le problème et de la façon qui lui semble la plus naturelle. Pourquoi vouloir formater son raisonnement et sa démarche suivant les recommandations de la puissance supérieure. Chacun à ses goûts et ses couleurs, moi je n'ai jamais pu apprendre un cours dans les bouquins de Rudin, d'autres les considèrent comme une référence, bref je suis partisan du "comme tu veux, tu choisis, <I>mais tu fais!</I>" <BR> Le discours du jury consistant à affirmer qu'il possède le sens divin de l'enseignement me laisse de marbre. Si tel était le cas, pourquoi tous ces problèmes alors que les profs font très bien leur travail dans l'ensemble ?
<BR>
<BR><SPAN ID="txt34">Pour dido</SPAN> : Je ne suis pas un tortionnaire, si on me file une solution valable, je ne vais pas aller ennuyer la personne en lui disant "non, je ne trouve pas l'approche correcte, votre façon de raisonner est mauvaise, la mienne est mieux surtout quand la sienne est meilleure en étant moins formatée.
<BR>
<BR><SPAN ID="txt36">Pour oumpapah</SPAN> : Voilà une personne très sage (la plus sage des paroles sur ce forum) qui parle et qui visiblement qui ne m'aime pas, snif j'en ai une petite pointe au cœur. Ma place est en effet petite et je me sens en effet souvent petit et ça fait un grand bien. On rencontre toujours plus grand et ca aide à grandir. Même si parfois la différence d'altitude file la nausée. Mr Oumpapah je vous prèsente mes salutations les plus cordiales, j'ai choqué un sage et je me confonds en excuse.
<BR>
<BR><SPAN ID="txt37">Pour Rouliane</SPAN> : Je ne suis pas arrogant, mais je déteste les agressions. Je suis de naturel plutôt très paisible mais je déteste me laisser emmerder quand ça n'en vaut pas la peine. Un minimum de courtoisie et de respect me semble nécessaire. Pourquoi se placer obligatoirement au niveau "je possède le savoir" et "vous devez apprendre de moi et aucun de mes dires ne pourra être contredit car je suis la connaissance originelle". Bah non, la vie c'est un échange et pas une obligation d'adhérer aux idées de quelques uns
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<BR><SPAN ID="txt38">Pour invité candidat au capes </SPAN> : Si cela peut vous faire plaisir, je me réjouirais d'être la queue du peloton. Ce serait un très grand honneur que je ne manquerais pas de mettre en évidence sur mon cv. Je ne confonds pas le savoir et transmettre le savoir. J'ai parfois fait des cours très pourries à mes débuts et ça m'arrive encore de temps en temps, et ça m'arrivera encore, oh misère. Quiconque prétend qu'il ne foirera jamais un cours est à côté de la plaque, c'est pourquoi prétendre à l'existence d'une recette infaillible me semble très incorrect. Je n'ai que très peu de savoir mais j'arrive ma fois bien à le transmettre, les questionnaires d'évaluations par les étudiants, ça existe ! Je l'ai importé de l'enseignement à Berlin où il est imposé par l'administration. On y découvre toujours des choses qui aident à se positionner pour améliorer son cours. Ca ne fait pas toujours plaisir, mais c'est fort utile.
<BR>
<BR><SPAN ID="txt39">Pour t-mouss</SPAN> : Je ne méprise pas ces personnes, même si je pense effectivement qu'une personne en particulier devrait peut-être faire sa propre autocritique avant de s'auto adjuger grand juge et détenteur du savoir. Ma fois, si ça lui fait plaisir, c'est bien pour lui. Moi je me suis quand même bien marré, cette expérience à été très instructive, pleine d'enseignements.
<BR> Pourquoi ne pas avoir exposé tes oraux avant, je trouve cela très important.
<BR> Mon écriture volontairement ironique, semble avoir choqué beaucoup de monde. Ce n'était pas mon but premier, je souhaitais simplement souligner quelques étrangetés que j'ai ressenties peut-être à tort mais qui me semblaient assez peu admissibles de mon point de vue.
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<BR><SPAN ID="txt40">Pour Mary </SPAN> : Booh, il faudra que je revois mon style d'écriture qui semble me faire passer pour prétentieux, l'ironie peut-être lue sous plusieurs angles.... Je crois être sincérement tout le contraire. Mon ton ironique est surtout dû au sentiment de détresse devant la situation catastrophique dont j'ai peu à peu saisi l'ampleur. Au bout de 5 ans d'exercice, je suis lassé des répétitions de situations d'échec abracadanbrantesques (comme aurait dit l'autre) que j'ai rencontré. J'ai même fini par aller voir du côté d'une école d'ingé privé, qui m'a encore plus fait péter un cable au vue du déroulement de l'année. Des élèves s'en sortent bien sûr, mais il ne faut quand même pas être doué pour saisir qu'un truc ne tourne pas rond et qu'il serait peut-être temps de faire quelque chose.
<BR>
<BR> Bon voilà, je vais arréter là, je ne sais déjà plus ce que j'ai écris et je doute qu'au final ma discussion soit très féconde, il serait donc peut-être temps de fermer ce fil.
<BR>
<BR>Sk.<BR> -
pour skirmion
" je t'aime pas" non , je n'aime pas ce que tu as ecrit et ce n'est pas pareil..
ecrire sur un forum est propice aux debordements qui peuvent dépasser les vraies pensées.c'est un peu ce qui t'es arrivé non ? mais en prendre conscience et avoir quelques regrets est estimable..
à mon tour de revoir mon propos un peu dur : je te souhaite un progres dans ta position si tu sais en payer le prix et concilier legitime fierté de ce qu'on a réalisé et humilité permettant de se remettre en cause..
bien cordialement ( il est plus facile d'etre sage à 72 ans qu'à 72-N
avec N>=42 probablement!)
Oumpapah -
Pourquoi s'acharner sur la forme du compte rendu de skyrmion plutôt que sur le fond?
En attendant que la sagesse s'empare du style skyrmionesque, je soutiens les propos de t-mouss, Toto.le.zero, et de lolo33 qui ne se sont pas arrêtés à la soit disante arrogance de l'individu sus cité (qui nuancée pas certaine parties). Mention spéciale au sage Yann qui tout en étant en désaccord a su répondre en présentant ses idées (que je trouve justes), sans critiquer. -
Bonjour
Je préfère largement ton deuxième message, sache-le, sans doute est-il plus le reflet de ce que tu es vraiment...
Ne tire pas trop à boulets rouges sur la pédagogie: d'abord, ce que tu dis n'est pas argumenté -c'est vraiment dommage, et ensuite, tu le reconnais là, on a tous foiré des cours et c'est en foirant et en réfléchissant pourquoi on a foiré qu'on peut devenir formidable. La pédagogie, c'est simplement cela, et pas les trucs fumeux que tu décris vaguement: enseigner et tenter d'en tirer des leçons.
Tu as aussi un a-priori, je pense, contre les jurys de capes: ceux que j'ai vu oeuvrer n'ont jamais cherché à imposer un point de vue pédagogique ou didactique comme un dogme et ont été plutôt sympathiques, ouverts et à l'écoute des candidats. A leur décharge, il faut avouer qu'il est bien difficile de poser des questions à un candidat quand le sujet d'oral 2 consiste à peu de choses près en la résolution d'un système de deux équations à deux inconnues, par exemple (j'ai assisté l'autre jour à cet oral).
Enfin je suis aussi en désaccord avec ton a-priori anticalculatrice: je maintiens que l'on peut faire des choses extraordinaires en lycée avec une voyage 200, ou un tableur ou un logiciel de géométrie. Cela en aucune façon ne dispense de faire de vraies mathématiques, bien au contraire dirais-je... Et cela n'empêche pas le professeur de faire du calcul mental, et de souligner l'importance que cela a...
Voilà, je te dis cela suite à ton deuxième message plus apaisé disons. L'humour passe parfois mal par écrit et peut être perçu comme une agression gratuite: oralement, c'est plus facile et on peut atténuer par l'attitude qu'on a la dureté d'un propos. C'est sans doute le défaut de ton premier message.
Ceci étant, je veux bien admettre qu'il y ait quelques vérités dedans. Sans doute le recrutement au capes n'est pas le meilleur qui soit, mais c'est un moindre mal: c'est bien sur les compétences mathématiques qu'on peut le mieux juger un candidat, compétences mathématiques qui restent à mes yeux indispensables pour enseigner de façon à peu près correcte tant en collège qu'en lycée. Je dis à peu près correct, car à cinquante balais, j'apprends encore toujours, et je peux affirmer que pour être un prof "potable", il s'en passe des années!
Et bien finalement je peux dire que le fil de ton sujet est intéressant, et j'ai craint le pire au début.
Cordialement
Christian Vassard -
Bonjour
Je préfère largement ton deuxième message, sache-le, sans doute est-il plus le reflet de ce que tu es vraiment...
Ne tire pas trop à boulets rouges sur la pédagogie: d'abord, ce que tu dis n'est pas argumenté -c'est vraiment dommage, et ensuite, tu le reconnais là, on a tous foiré des cours et c'est en foirant et en réfléchissant pourquoi on a foiré qu'on peut devenir formidable. La pédagogie, c'est simplement cela, et pas les trucs fumeux que tu décris vaguement: enseigner et tenter d'en tirer des leçons.
Tu as aussi un a-priori, je pense, contre les jurys de capes: ceux que j'ai vu oeuvrer n'ont jamais cherché à imposer un point de vue pédagogique ou didactique comme un dogme et ont été plutôt sympathiques, ouverts et à l'écoute des candidats. A leur décharge, il faut avouer qu'il est bien difficile de poser des questions à un candidat quand le sujet d'oral 2 consiste à peu de choses près en la résolution d'un système de deux équations à deux inconnues, par exemple (j'ai assisté l'autre jour à cet oral).
Enfin je suis aussi en désaccord avec ton a-priori anticalculatrice: je maintiens que l'on peut faire des choses extraordinaires en lycée avec une voyage 200, ou un tableur ou un logiciel de géométrie. Cela en aucune façon ne dispense de faire de vraies mathématiques, bien au contraire dirais-je... Et cela n'empêche pas le professeur de faire du calcul mental, et de souligner l'importance que cela a...
Voilà, je te dis cela suite à ton deuxième message plus apaisé disons. L'humour passe parfois mal par écrit et peut être perçu comme une agression gratuite: oralement, c'est plus facile et on peut atténuer par l'attitude qu'on a la dureté d'un propos. C'est sans doute le défaut de ton premier message.
Ceci étant, je veux bien admettre qu'il y ait quelques vérités dedans. Sans doute le recrutement au capes n'est pas le meilleur qui soit, mais c'est un moindre mal: c'est bien sur les compétences mathématiques qu'on peut le mieux juger un candidat, compétences mathématiques qui restent à mes yeux indispensables pour enseigner de façon à peu près correcte tant en collège qu'en lycée. Je dis à peu près correct, car à cinquante balais, j'apprends encore toujours, et je peux affirmer que pour être un prof "potable", il s'en passe des années!
Et bien finalement je peux dire que le fil de ton sujet est intéressant, et j'ai craint le pire au début.
Cordialement
Christian Vassard -
Bonjour
Je préfère largement ton deuxième message, sache-le, sans doute est-il plus le reflet de ce que tu es vraiment...
Ne tire pas trop à boulets rouges sur la pédagogie: d'abord, ce que tu dis n'est pas argumenté -c'est vraiment dommage, et ensuite, tu le reconnais là, on a tous foiré des cours et c'est en foirant et en réfléchissant pourquoi on a foiré qu'on peut devenir formidable. La pédagogie, c'est simplement cela, et pas les trucs fumeux que tu décris vaguement: enseigner et tenter d'en tirer des leçons.
Tu as aussi un a-priori, je pense, contre les jurys de capes: ceux que j'ai vu oeuvrer n'ont jamais cherché à imposer un point de vue pédagogique ou didactique comme un dogme et ont été plutôt sympathiques, ouverts et à l'écoute des candidats. A leur décharge, il faut avouer qu'il est bien difficile de poser des questions à un candidat quand le sujet d'oral 2 consiste à peu de choses près en la résolution d'un système de deux équations à deux inconnues, par exemple (j'ai assisté l'autre jour à cet oral).
Enfin je suis aussi en désaccord avec ton a-priori anticalculatrice: je maintiens que l'on peut faire des choses extraordinaires en lycée avec une voyage 200, ou un tableur ou un logiciel de géométrie. Cela en aucune façon ne dispense de faire de vraies mathématiques, bien au contraire dirais-je... Et cela n'empêche pas le professeur de faire du calcul mental, et de souligner l'importance que cela a...
Voilà, je te dis cela suite à ton deuxième message plus apaisé disons. L'humour passe parfois mal par écrit et peut être perçu comme une agression gratuite: oralement, c'est plus facile et on peut atténuer par l'attitude qu'on a la dureté d'un propos. C'est sans doute le défaut de ton premier message.
Ceci étant, je veux bien admettre qu'il y ait quelques vérités dedans. Sans doute le recrutement au capes n'est pas le meilleur qui soit, mais c'est un moindre mal: c'est bien sur les compétences mathématiques qu'on peut le mieux juger un candidat, compétences mathématiques qui restent à mes yeux indispensables pour enseigner de façon à peu près correcte tant en collège qu'en lycée. Je dis à peu près correct, car à cinquante balais, j'apprends encore toujours, et je peux affirmer que pour être un prof "potable", il s'en passe des années!
Et bien finalement je peux dire que le fil de ton sujet est intéressant, et j'ai craint le pire au début.
Cordialement
Christian Vassard -
Au passage " Je trouve ca normal! Un type commençant une thèse l'obtient toujours, sauf s'il décide de ne pas la soutenir"
là non faut pas pousser, je suppose que ça dépend des matières, et beaucoup du directeur de thèse mais en maths pures ça arrive souvent qu'il y ait des abandons faute de résultats. Le CNU (ça existe encore ?) est là pour censurer les thèses "données" et c'est effectivement assez affligeant que d'excellents candidats doivent partir à l'étranger ...ou (selon la situation familiale) préfère un poste en prépa.
Fin de cette parenthèse un peu hors sujet.
lolo -
Au passage je signale aussi, que contrairement à ce que beaucoup croient (moi aussi au début d'ailleurs) la "pédagogie" qui régne dans les IUFM n'a rien à voir avec celle enseignée ou pratiquée par les universitaires des sciences de l'éducation ... Impossible pour ces universitaires ou leurs étudiants d'avoir des postes à l'iUFM "inutile et dangeureux d'embaucher des gens compétents au milieu d'incompétent".
Bref je voulais juste signaler cette confusion usuelle qui a tendance à fâcher inutilement des universitaires sérieux avec des matheux raisonnables.
Bien cordialement,
lolo -
Intéressante remarque lolo.
-
Si on oublie le ton du post qui n'a peut-être pas été bien compris. Skyrmion, n'as-tu pas fait un proces d'intention aux jurys (c'est ce qui moi m'a le plus embêtée) ? J'ai l'impression que tu les as traité comme des ennemis avant même d'entrer dans la salle; et s'ils ont eu la même impression, alors il est assez humain d'y répondre par l'agressivité et d'engager un dialogue de sourd. Il faut faire très attention au "langage du corp", on peut parfois dégager quelque chose (du mépris, de l'indifférence, ...) qui engendre des réactions excessives chez les autres.
Concernant la pédagogie de la seconde épreuve; j'ai discuté avec une fille en sortant de ma seconde épreuve, elle m'a raconté ce qu'elle avait fait : plein de théorie pédagogique.... c'est la 8 eme fois qu'elle passait le Capes !!! Alors, à mon avis, il ne faut pas se prendre la tête, faire simple et logique, c'est tout (en tout cas, c'est ce que j'ai fait et ça a marché.... des la première fois). -
Bonjour, juste pour contraster un peu, lorsque j'ai passé le capès mon oral2 (pédagogique donc) a été l'occasion de parler de vraies maths.
Je suis tombé sur les probas conditionnelles et voyant que je maîtrisais assez bien le niveau terminale, la prof du supérieur a embrayé par "bon allez on peut le dire maintenant c'est quoi une proba?" De là, s'en est suivie une conversation sur les mesures, mesures induites etc.
En sortant j'ai eu l'impression de m'être fait avoir, je trouvais assez limite d'avoir eu à ma placer au niveau maitrise pour certaines choses...
Mais j'ai eu une excellente note, ce jury et en particulier cette femme m'ont juste permis de montrer mon niveau réel et de m'exprimer pleinement alors que je ne connaissais rien au programme d'aucune classe, ni encore moins à la ligne pédagogique officielle.
Je garde donc un très bon souvenir de ce jury (et pas parce qu'il m'a mis une bonne note). J'ai eu le temps de parler, défendre mes choix, et même réflechir, écrire au tableau etc... -
Regardez les cahiers pédagogiques d'acadomia, là on réalise vraiment ce qu'est la branlette intellectuelle....
@ skyrmion : "Pourquoi ne pas avoir exposé tes oraux avant, je trouve cela très important."
je l'ai fait brievement, mais je ne voyais pas trop l'interet d'insister sur ce carnage d'autant que je me suis pas trop mal débrouillé dans les 2 autres oraux (8 et 7.5) en ayant préparé en tout et pour tout une seule leçon lors de la preparation à l'agreg. Disons qu'en modélisation je suis tombé sur un gros con qui a permis à ses 3 collègues de se reposer (bé oui a 17h00 ils sont plus tous frais) pendant qu'il me harponnait. Et disons aussi que je ne souhaite pas faire de généralisation, les autres membres étant plutot sympathiques et neutres.
Et sinon, pour etre totalement franc, j'ai bien aimé ton style finalement ton deuxieme message clarifie effectivement la situation.
POur conclure, je ne comprend toujours pas la pseudo moralisation qui consiste a dénigrer ceux qui présente un concour sans le préparer sérieusement, soi disant par respect pour ceux qui font ca dans un but "alimentaire" (je cite). Je trouve ca démago et hypocrite au possible. Si quelqu'un fait une meilleure prestation que moi, tant mieux pour lui et encore plus tant mieux si il l'a fait les mains dans les poches.
En fait ca me rappel l'attitude de certain congénaires de prépa qui ne supportaient pas que certains (moi entre autres) aient de meilleurs résultats qu'eux en ce mettant le crane à coté. Faut dire qu'on avait une attitude qui laissait bien entrevoir qu'on se la coulait bien tranquille à coté. Finalement, face à ce genre de réaction, j'ai tendance à en rajouter un max dans l'ostentatoire. Rien ne me fait plus rire que d'entendre quelqu'un dire "C'est dégueulasse, j'ai eu que 10 et toi 15 alors que tu branles riens." D'une ca fait tjrs plaisir d'entendre qu'on branle rien, de 2 j'ai envie de dire : "ca t'aurais rendu meilleur de me voir plafonner a 4.5 ?"
Ca me fait plus penser à de la jalousie qu'a de l'éthique mais bon... Quand on présente quelquechose c'est notre travail qui compte, pas celui des autres....
D'ailleurs si l'année prochaine un maximum de candidats pouvait se pointer à l'agreg les mains dans les poches j'en serais ravis....
t-mouss -
LoL t-mouss. Sachant que je me suis mis une miurge la veille de mon premier oral d'agreg... (pas prévu, mais bon y a des soirées qui partent en c... ) Bon, c'est vrai je l'ai bien ressenti le lendemain. J'ai qd même eu 8 à l'oral. Pas glorieux mais pas catastrophique non plus ! Pour la suite, j'ai été un peu plus sérieux...
PS : je n'ai à aucun moment fait de la morale. Et je m'en priverai bien ! relis mon post, tu verras bien... Je dis juste que je comprends que ceux qui préparent sérieusement et à fond un concours et qui pensent qu'un type qui le passe pour le fun leur pique leur place... Je ne crois pas que ce soit le cas de Skyrmion, il s'est juste mal exprimé dans son premier post c tout ! -
Oulahhh ca chauffe dur ... et des pointures ( je pense a oumpapah ) charge copieusement mr skirmion ... je pense un peu a tort .. car vu le grand age de mr oumpapah, on peut comprendre une certaine irritation a la vue de certain propos, mais il faudrait quand meme redescendre sur terre un petit peu !! Il y a les gens dans le systeme, les gens qui cherchent a y rentrer, et le systeme en lui meme ! et l histoire a montré a de nombreuse reprise dans de nombreux pays avec differents systemes politiques et administratifs, que l absurdité et l incohérence de certaines idées, décisions ou organisations ou de certains hommes, pouvait dépasser des sommets de conneries !! et a mon avis, c est ce qu a voulu montrer mr skirmion ... Certes, les jurys ne sont pas epargnés, mais allons donc, on ne peut pas cautionner tout et n importe quoi sous pretexte que les membres du jury ont un certain niveau .. qu il soit mathématique ou administratif ...
Personnellement, j ai passé les oraux du capes a plusieurs reprises et je pourrait en raconter des marrantes, et je ne cache pas qu'une certaine rage peut apparaitre au fur et a mesure des echecs successifs ... alors qu on a deja des activités d enseignant avec des resultats positifs et observables avec ses eleves ...
Cependant, j ai fini par comprendre que la tache etait rude pour le jury pour estimer en temps limiter une pseudo valeur d un candidat ... meme si certain jury cherche a montrer qui sont les jurys et qui sont les candidats ...
Mr skirmion, que je tiens a defendre, et a soutenir, a un certain charisme, et meme si son niveau mathématique pourrait etre attaquer, ca ne justifie en rien qu il doive courber l échine comme un vulgaire animal a une épreuve orale ... face a 3 ou 4 personne ... la dignité humaine n a rien a voir avec une soumission ou une humiliation hierarchique ... et sur ce point, certain jury s en donne a coeur joie !!!!!!!!!!
Alors, vous me direz : pour etre prof, il faut avoir des nerfs solides ... d accord, mais dans ce cas la, ou est la limite pour rester digne ... doit on pousser un candidat au suicide comme dans certaines classes prépas ... ( propos entendus a plusieurs reprises aupres de chercheur dans des domaines tres variés ... et meme dans les labos de recherches, ca se suicide aussi !) sous pretextes qu ils sont fragiles ? Bon, je disgresse un peu, revenons au capes, doit on pousser un candidat a se faire humilier quand il n a pas repondut ce qu on attend de lui, meme si c etait facile ? est il humain de le pousser jusqu a ce qu il chiale ? imaginons qu un candidat doivent reussir son concours pour avoir de quoi crouter a la fin du mois : dans un etat de stress .. sa vie en dépend ... doit on considerer qu il a l air fragile et qu il ne pourrait pas faire face a une classe ? ... dans ce cas la ... les petits branleurs qui n en ont pas grand chose a foutre ... doivent avoir l air beaucoup plus solides et capables d etre prof !!!
tellement intelligent que j en ai connu deux ( un fumeur de joint a +20 par jour et un buveur de biere a environ +10 par jours ) qui ont eu leur capes et eu un mal fou a se faire titulariser apres leur.... 2eme année de stage ... bref, mr oumpapah ... comprenez vous mieux ce que veut dire mr skirmion ? Ce qu il a ecrit prend la tournure d une mise en cause des jury, certes, desagreable ... mais il faudrait aussi prendre conscience que les gens qui passe ce putin de concours de merde !!!! pardon, zen , relax ... HUMMMMFff , je disait, il ne faut pas oublier, que les gens qui passent ce concours compte parfois enormément dessus .. leur vie en dépend ... et donc on est en droit d attendre des vrais questions, une évaluation sincere ou plutot neutre .. c a d un regard neutre de la part des examinateur et non pas avoir un gars qui vous regarde avec un air de dire : quelle brele ce candidat !!!! perso j y ai eu droit ... j ai eu droit a l ironie ... aux regard desespérés .... a l indifférence ... bref ... je ne suis pas parfait, certe ! mais j ai quand meme eu des jury exeptionnel ... de neutralité ... un regard vide d emotion ... des questions posées de maniere neutre ... et quand je me suis fait piéger sur une grosse connerie que j avais écrite au tableau, il ne se sont pas attardés dessus ... et sont passés a une autre question ... bref, je me suis pris la plus grande tolle de ma vie ... mais je suis ressorti de la salle d examen debout sur mes jambes ... et j ai pu passé la 2nde épreuve dans des conditions psychologiques normales ...
Voila, en esperant n avoir pas trop mis de l huile sur le feu, mon temoignage devrait je pense recadré le debat sur le fond plutot que sur la forme ...
Philou Le Cocker -
Attention cocker sous vodka-redbull en veille de finale de coupe du monde !!
Non sans dec je suis assez d'accord avec ce que tu dis... Ne t'en fait pas si tu n'as pas ton CAPES, tu pourras toujours {travailler/être exploité} (merde je me transforme en foucart_guillaume ARRRGGHHHGGHHHARRRAR) chez Acadomia qui t'expliquera comment ca marche la pedagogie.
POur Yann : je ne te visais absolument pas en parlant de moralisation et consorts. C'est juste que tes propos m'ont rappelés certains faits beaucoup plus profonds. Effectivement y a de quoi etre un peu vert de voir des gars se la mettre comme des pochtrax de haut niveau (methode ruskoff) et cartonner a un concour qu'on a buché. Cela dit c'est dans ses moments qu'il faut se recentrer sur SON travail et sur SES atouts/points faibles.
Cependant je pense qu'une des interventions vraiment interessante de ce fil est celle de dido (extrait) : "n'avez vous jamais passez d'entretien d'embauche ? Vous pouvez tomber sur toute sorte de gens; le DRH qui vous fait attendre des heures pour vous poussez à bout, qui vous font passez des tests débiles et ne vous jugent que dessus sans discuter avec vous"
Faut arreter de se plaindre de ce genre de situation : jury/epreuve/stress etc.. Quand on voit a quoi on peut etre soumis dans le privé où l'arbitraire et les injustices sont roi/rennes. Redescendons quelques minutes sur terre ... le tps de chercher 7,8 bieres et de remonter voir la finale ^^ (ca y est je suis corrompu par le foot !!)
t-mouss -
Je souhaiterais rebondir sur le message de t-mouss.
Je partage tout à fait son point de vue lorsqu'il dit que si une personne réussie sans rien faire c'est tant mieux pour lui. Par contre, j'ai remarqué que l'on tombait souvent dans l'excès inverse (je ne parle pas de toi t-mouss, je parle en général). Personnellement, ça m'attriste de voir que l'on vit dans un système où ne pas avoir besoin de travailler est valorisé. Je le répète : c'est tant mieux. Mais pourquoi le valoriser par rapport à ceux qui obtiennent les même résultats en travaillant davantage (voire de façon acharnée) ?
Permettez-moi de vous exposer mon expérience (désolé, je ne cherche pas à tirer la couette de mon côté mais j'essaie simplement de parler de ce que je connais i.e. vécu).
Au cours de mes deux années de fac (DEUG à l'époque i.e. l'équivalent du L1/L2), j'avais quasiment 20 de moyennes en Maths et 17,5 de moyenne générale. J'avais la chance, à l'époque, de ne pas avoir à fournir de gros effort pour cela et cela a été perçu par beaucoup d'élèves comme de l'arogance mais particulièrement valorisé par les profs et surtout pour mon recrutement en école d'ingé alors même qu'il était interdit de rentrer dans une école d'ingé sur dossier si l'on avait le DEUG en trois ans même si l'on avait, au final, les mêmes notes. Faudra que l'on m'explique pourquoi. Si l'on peut comprendre ce choix de sélection pour certains magistères qui font le L3 + le M1 en une seule année, cela est par contre vraiment discutable pour une école d'ingé où, pour la plupart d'entre elles, le rythme est, comme chacun le sait, nettement moins soutenu qu'en prépa. On dit souvent que le plus dur est d'y rentrer : c'est vraiment pas faux.
J'ai connu ensuite le cas exactement inverse. J'ai été obligé de me donner deux années pour espérer obtenir un rang qui m'aurais permis d'accéder à enseigner en prépa. Or, il existe à l'agrégation un circuit particulier pour accéder à ces postes et cela commence par un entretien lors des oraux avec un(e) inspecteur(rice) général(e).
Lors de ma deuxième année, j'ai donc passé cet entretien et, naïf que je suis, je n'ai pas caché que je passais l'agrégation pour la deuxième fois pour améliorer mon rang. J'ai instantannément vu sur le visage de l'inspectrice (pour laquelle j'ai aucune estime, désolé) que j'avais perdu toute chance d'accéder à ce poste que je convoitais tant à cause de cette confidence. Visiblement, et sans penser à se remettre en cause, cette femme c'était enfermé dans la certitude qu'être un bon prof est sans aucun doute n'avoir jamais redoublé de sa vie et avoir suivi la voie royalle.
Cela est fortement regrettable.
Heureusement (sic) que j'avais d'autres circonstances aggravantes : je n'avais pas fait de prépa moi-même (là, je rigole car je venais de passer une année en prépa agrég et le moins que l'on puisse dire c'est que l'expérience n'a pas été inutile. De la même façon, j'avais en fait une préparation entrée en école d'ingénieur à la fac et cela n'avait pas été de tout repos. La preuve : je donnais des cours à mon frangin qui était en sup quelques temps plus tard).
Je ne dis pas cela par rancoeur ou autre. J'adore le métier que je fais actuellement et je ne sais pas dire si j'aurais été un bon prof. Je dis cela surtout car je trouve que l'on marche sur la tête de nos jours. Quel est le prof qui ne se plaint pas que le niveau baisse d'année en année ? (Je n'en sais rien si cela est vrai mais en tout cas tout le monde s'en plaint !). Et qu'entend-t-on ? Que les élèves ne se donnent pas la peine de travailler et de réussir. Oui, et bien si vous voulez que vos élèves travaillent commencer à leur faire comprendre que leur travail sera valorisé ! C'est la moindre des choses !
Combien d'élèves s'entendent traiter de polards par leurs camarades ? Combien d'élèves portés en gloire car ils n'ont rien foutu de l'année et sont rentrées dans une grande école ou une ENS ? Combien de profs expliquent à leurs élèves que s'ils ont besoin de travailler cette année, qu'est-ce que ce sera l'année suivante, etc... etc... Personnellement, je trouve cela répugnant. Et que penser de la prime à la jeunesse dans les concours ? Quand, tout simplement, il n'y a pas un age à ne pas dépasser...
Pour revenir à mon inspectrice chérie, j'ai vraiment été choqué qu'elle ne se s'intéresse absolument pas à mon expérience professionnelle. Je crois encore aujourd'hui que cela peut constituer une sacré chance pour des élèves d'être encadrés par quelqu'un qui connaît le monde de l'entreprise et surtout le métier qu'ils auront à exercer. Mon dieu c'est tout le contraire ! Cela a quelque chose de suspect ! Effectivement, cela l'est sûrement si l'on s'enferme dans la logique actuelle qui consiste à penser : prof un jour, prof toujours (ce qui, entre parenthèses, est vraiment dangereux car même si le prof est nul il est invirable...). Personnellement, j'aurais sûrement fait une année ou deux. Je sais ça peut paraître bizarre mais cela ne change en rien la réelle motivation que j'avais à l'époque. Etre prof était pour moi un idéal. Même si, aimant mon métier, cet idéal n'aurait pas duré à vie.
(Désolé pour ce long message impudique mais je pense qu'il participe bien au débat de ce post : que pensez des méthodes de sélection de l'éducation nationale). -
J'ai un peu l'impression que tu as dévie du sujet général, kilébo, mais décidément, tu me plais de plus en plus...
-
Mais j'ai déjà bosser pour acadomia !!! mouarf ... Cela dis, je n'ai pas eu à goûter à leur pédagogie ... En général je travaille en ours ... Je n'aime pas ce qui vient de l'extérieur ... Sauf si ça vient de gens que je connaît et dont je suis certain que ce sont des profs fiables ( en fait, il n'y a que 2 personnes ! lol )
Le problème avec Acadomia, c'est qu'ils font " crunch " sur le salaire du prof ... Un même prof, au black, n'a pas besoin de passer par acadomia pour dire aux parents d'aller voir leur banquier pour demander un chéquier de chèques emploi service ...
Enfin, j'arrête là car je vais m'énerver ... Et demain c'est coupe du monde ... Peut-être la plus mémorable des 20 dernières années ... alors faut pas gâcher !
Philou Le Cocker -
Je vois plus de mépris dans certaines réponses que dans le message initial. Même pour quelqu'un qui ne fait pas du CAPES une priorité, passer ce concours met une certaine pression, pour ne pas dire une pression certaine, sur les épaules de la quasi-totalité des gens qui tentent leur chance.
Ceux qui se gaussent sur le mépris apparent d'un candidat vraisemblablement déstabilisé par son épreuve et qui s'exprime "à chaud" devraient prendre une seconde où deux pour se rappeler à quel point un concours peut faire du mal au système nerveux... -
Je crois que les candidats du CAPES peuvent remercier Skyrmion : en un seul message, il rassemble tous les défauts qu'il ne faut pas faire le jour de l'oral. Je me permets de coller ici quelques extraits du BO rassemblés sur ce site <http://www.aix-mrs.iufm.fr/formations/filieres/mat/> :
1) Oral 1 : le BO spécial no 5 du 21 octobre 1993 indique :
« La préparation s’effectue sans document, sauf le texte des Instructions du CAPES et les BOEN ou brochures du CNDP contenant les programmes de mathématiques des lycées et collèges ; il est conseillé aux candidats de s’en munir. »
Notons qu’une mise au point sur les règles à observer est réalisée lorsque le candidat se présente (Rapport 1999, p. 31) :
« Un membre de la présidence accueille les candidats avant chaque épreuve afin d’en préciser les modalités et rappeler quelques instructions à son sujet. »
Il convient certainement de s’efforcer de mémoriser un plan d’exposé relatif à chacun des sujets proposés : la chose ne souffre guère discussion. Mais attention ! Mémoriser ne signifie pas nécessairement « apprendre par cœur ». Et c’est même – à l’opposé – à une « rumination intelligente » des plans d’exposés élaborés au cours de la préparation qu’il faut viser. Car c’est surtout le bon usage de cette mémorisation lors des épreuves orales qui est problématique : le recours à la mémoire ne saurait dispenser le candidat d’engager sa « responsabilité mathématique personnelle » devant la commission qui l’examine. À cet égard, le rapport 1999 indique (p. 68) :
« … il est fortement déconseillé de se borner à apprendre un plan par cœur que l’on va recopier servilement au tableau. En effet, l’expérience montre que dans ce cas le candidat s’effondre à la moindre question, ce qui est du plus mauvais effet. Il est indispensable de présenter un exposé bien construit et dominé, prouvant la réflexion personnelle du candidat sur le sujet. »
S’agissant de l’usage du tableau, le rapport 1999 indique (p. 69) :
« Bien que le candidat soit autorisé à effacer en cours d’exposé, il serait bon de conserver une zone sur laquelle le candidat peut faire ses démonstrations de manière à ce qu’à la fin des 25 premières minutes l’essentiel du plan figure encore sur le tableau. S’il n’est pas nécessaire de tout écrire, il est impératif que les énoncés des définitions et théorèmes principaux soient écrits très précisément. »
2°) Bien « paramétrer » les exposés oraux
Le candidat s’adresse… au jury! En aucun cas il ne doit feindre de « faire cours » devant de vrais faux élèves de collège ou de lycée.
En revanche, le candidat doit présenter… :
- à des professionnels de l’enseignement des mathématiques (les membres du jury)…
- un exposé relatif à un authentique projet d’enseignement du sujet choisi…
- à des élèves « génériques » de tel niveau de classe ou de tel ensemble de niveaux de classe.
La situation est analogue de ce qui peut se passer dans un établissement où des professeurs de mathématiques travaillant en équipe…:
- ont chargé l’un d’entre eux (le « candidat ») de préparer et de leur présenter (ils constituent le « jury »)…
- un projet d’enseignement relatif à un thème mathématique nouveau ou ancien (le « sujet »)…
- comprenant un « cours » (c’est « l’oral 1) et des « exercices » (c’est l’oral 2).
Les épreuves orales d’admission peuvent dès lors être regardées comme d’authentiques gestes professionnels dans le cadre d’une organisation rénovée de l’enseignement. Ce type de gestes devra être accompli:
- par le candidat au CAPES, élève de 1re année de l’IUFM, dans le cadre de sa préparation, et, bien sûr, lors des épreuves d’admission ;
- par le lauréat du CAPES, élève de 2e année de l’IUFM, lors de la présentation, en principe hebdomadaire, de son projet d’enseignement à son maître de stage, et, de loin en loin, au GFP dont il est membre.
Puisque le candidat s’adresse, non à des élèves des niveaux précisé, mais à des professionnels de l’enseignement des mathématiques, il peut faire appel dans la présentation de son projet d’enseignement à des mathématiques qui ne sont pas enseignées au niveau visé, mais qui sont des outils pertinents pour élaborer et présenter un projet d’enseignement. Le rapport du jury du CAPES 2000 (p. 28) indique à cet égard :
"Les candidats peuvent, s’ils le souhaitent, faire appel à l’intégralité du programme complémentaire portant sur des concepts dont les bases sont peu approfondies dans l’enseignement secondaire (…). Par exemple, les candidats peuvent faire appel aux paragraphes concernant les espaces vectoriels, la géométrie vectorielle euclidienne…"
Les variations entre petites classes de collège et 2e cycle d’université doivent toutefois être maniées avec la plus grande vigilance. On méditera, à cet égard, sur ce passage (relatif à la première épreuve orale) du rapport du jury du CAPES 2000 (p. 65) :
Certains candidats fixent d’entrée de jeu leur exposé à un niveau très élémentaire (par exemple, la classe de quatrième), d’autres à un deuxième cycle d’université (…). La première attitude est à proscrire : le jury attend du candidat qu’il montre son aptitude à enseigner à tous les niveaux de l’enseignement secondaire. Quant à la seconde, elle se révèle le plus souvent catastrophique […]. Le niveau souhaitable pour l’exposé est donc celui d’une bonne classe de terminale et peut se situer en partie au niveau d’une première année du premier cycle universitaire.
3°) Calculatrice
Le programme du CAPES stipule que « les candidats doivent se munir d’une calculatrice scientifique programmable, alphanumérique ou non, et graphique. Ils doivent savoir utiliser leur calculatrice dans les situations numériques et algorithmiques liées au programme »
Dans le rapport sur le CAPES 2001, le jury mentionne qu’il a particulièrement apprécié les utilisations suivantes des calculatrices :
– la capacité à écrire un algorithme correspondant à un problème donné ;
– la capacité à programmer cet algorithme sur une calculatrice (démarche pouvant être effectuée pendant la préparation) ;
– la capacité à justifier le choix d’un test d’arrêt dans un programme itératif ;
– la comparaison de différentes méthodes dans l’approximation de nombres par exemple ;
– la gestion des arrondis par la calculatrice ;
– la mise en évidence de la complémentarité des aspects numérique et graphique dans l’étude d’un même problème ;
– la conjecture de phénomènes mathématiques.
On voit donc que, s’il est majoritaire, le recours à la programmation n’est pas la seule capacité attendue par le jury à l’oral. Dans l’annexe consacrée à l’utilisation de la calculatrice, on trouve ainsi :
Certains sujets ont donné lieu à des prestations réussies : approximations de nombres ; programmation d’une dichotomie ; programmation de l’algorithme d’Euclide ; programmation d’une suite récurrente ; courbes intégrales d’une équation différentielle ; limites d’une fonction : asymptote position relative ; représentation d’un nuage de points et droite d’ajustement linéaire...
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