Capes 2020

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Réponses

  • Oshine a écrit:
    Je n'ai pas spécialement envie d'être colleur pour l'instant [...]
    Rassure-toi, un prof de prépa qui passerait par le forum ne te le proposerait pas de si tôt, je pense...

    Ca me semble assez dangereux de proposer des côlles à des certifiés. De nos jours, les derniers reçus au CAPES ne sont en rien comparables à certains étudiants de prépa.
  • C'est bien pour ça que je pense que les certifiés qui décrochent des heures de colles en étant certifiés doivent être des exceptions.
    De mon temps, mon seul colleur non agrégé était le mari de ma prof de sup... Et dans 3 des lycées autour de chez moi, j'ai demandé à des collègues qui y travaillent et il n'y a aucun colleur certifié, ce qui m'a découragé d'envoyer un CV.

  • Un de mes colleurs était un simple étudiant de M2 non agrégé je crois.
  • Les normaliens donnent assez souvent des colles dans les villes concernées et sans être agrégés. Ils peuvent théoriquement à partir du M1 s'ils sont normaliens "élèves" (admis sur concours et fonctionnaires stagiaires), ou dès la L3 s'ils sont "étudiants" (admis sur dossier).
  • Si tu es certifié et non agrégé, et que tu veux coller, n'hésite pas quand même à demander à l'équipe pédagogique des lycées où tu résides.

  • Il était simple étudiant, loin d'être normalien.
  • Je précisais bien certifié non agrégé, et pas juste non agrégé.

    Un normalien, ou étudiant en M2, n'est pas forcément (encore) agrégé mais peut ( à juste titre bien souvent) inspirer un peu plus confiance qu'un certifié. D'autant plus si l'étudiant colle dans son ancienne prépa, ou est recommandé.

    Je ne connais aucun prof de prépa donc j'avoue que ça me parait difficile que quelqu'un m'accorde sa confiance. D'ailleurs je ne peux pas dire que je suis certain de pouvoir le faire correctement, mais j'avoue que c'est une expérience que j'adorerais tenter. C'est à peu près uniquement pour ça d'ailleurs que j'ai voulu tenter l'agrégation interne.
    Je peux actuellement rajouter dans CV : admissible à l'agrégation interne, en attente de passer les oraux :D

    Je devrais surement demander oui. Je ne me sens pas vraiment légitime, c'est surement ce qui me bloque.
  • Dans ma prépa à l'époque, on acceptait les étudiants agrégés de M2 pour la sup mais que des profs de supérieur pour la spé. Il me semble qu'il faut vraiment connaître les notions de L1 sur le bout des doigts pour se sentir légitime. J'ai eu des colleurs qui me donnait l'énoncé à recopier, énoncé tiré d'un bouquin d'exo de prépa, ça fait moyennement sérieux. D'autres à qui j'avais plus l'impression d'apprendre des choses que l'inverse. Pour les profs de sup (surtout son propre prof de maths de prépa), je n'ai jamais eu ce sentiment et je ne faisais pas le fier... Après, les profs de secondaire ont tendance à être plus gentils et compréhensifs dans la période souvent compliquée qu'un étudiant de prépa traverse. Ca les rend psychologiquement plus agréables, il faut bien le dire.

    Désolé pour la digression de sujet, mais après 5 pages de ce topic, je dois pas être le premier :-D
  • Un prof de prépa peut sans doute apprécier la variété des horizons des colleurs.
    Et quant à leur niveau. Perso, quand j'ai commencé les colles en 2013, j'étais certes agrégé sur le papier mais je ne connaissais plus rien. J'ai bossé, semaine après semaine, sur les chapitres concernés. J'ai retrouvé mon niveau d'antan. Si tu es motivé par les maths, ne t'arrête pas à une histoire de diplôme et présente toi aux collègues. Par contre, vas-y en personne. Personne n'aime donner suite à une lettre reçue d'un inconnu.
  • Pour m'y présenter en personne, je suis à peu près sûr que le timing est mal choisi (:P)
  • J'ai eu la possibilité de commencer à coller lorsqu'une prépa ATS s'est installée dans mon lycée, les agrégés n'étant pas volontaires.
    La première année a été violente, mais cela m'a permis de m'y remettre, et finalement d'arriver à l'agrégation interne ensuite.
    Sans cela, cela ne me serait pas venu à l'idée.
    Dans ma ville de province, les certifiés colleurs ne sont pas rares, quel que soit le lycée.
  • Un professeur certifié peut-il être membre de jury d'agrégation externe ou capes externe ?
  • de Capes externe j'en suis à peu près sûr
  • Depuis quelques années, un prof certifié peut être membre du jury du capes. Pas à l’agrégation.
  • Alexique quel rapport entre les étudiants de prépa et ceux qui passent le CAPES ?

    La majorité des étudiants de prépa vont en école d'ingénieur.

    Le niveau des étudiants du CAPES baisse de plus en plus, il n'y a qu'à voir le taux de bonnes réponses dès le début du sujet c'est inquiétant et même moi je les trouve faciles ces questions. Et il y a moins d'inscrits.

    Dans ma ville c'est une prépa faible de niveau CPP maximum (le meilleur va à Centrale Nantes) donc il n'y a pas besoin d'être un génie pour donner des kholles.
  • Il n'y a pas de juste milieu, l'agrégation c'est trop dur et le CAPES trop facile.

    Je ne comprends toujours pas le délire des épreuves d’agrégation de 7 parties où le meilleur candidat fait 2 parties et a 20/20.
    On dirait qu'ils font des dernières parties infaisables pour dégoûter les gens des maths.
    Même à l'interne.
  • Alexique quel rapport entre les étudiants de prépa et ceux qui passent le CAPES ? (désolé, je ne sais pas citer vos messages en encadrés jolis ! :-( )
    Les premiers sortent de lycées où ils ont eu pour profs les seconds (qui réussissent le CAPS), au moins plusieurs années de collège/lycée, voilà le lien !
  • « Le niveau des étudiants du CAPES baisse de plus en plus »

    Et que penser du niveau des étudiants qui sortent avec un diplôme d’ingénieur ?
    Le niveau baisse partout, non ?
  • Pour continuer la remarque de Dom, on peut dire la même chose de l'agrégation. Il suffit de comparer un sujet de la fin des années 90/début 2000 et un sujet de ces dernières années pour s'en rendre compte.
    Heureusement pour moi d'ailleurs, je n'aurais certainement pas été parmi les admissibles sinon
  • O Shine a écrit:
    Je ne comprends toujours pas le délire des épreuves d’agrégation
    Il y a déjà trop de lettres prises c'est ça qui m'embrouille. Je trouve la question ultra dure.
    je me suis arrêté à la partie 3 car je n'y comprenais plus rien et faisais que sauter les questions sans rien trouver.
    Je vais faire une pause j'arrive à rien.
    Voilà, en 4 messages récents, ce qu'on trouve dans quasiment tous les fils de O Shine. On dirait un rôle joué par Jean Lefevre.

    Finalement, il a peut-être plus de chances de réussir à l'oral, s'il arrive à émouvoir le jury ...
  • Bonjour,
    Chat-maths a écrit:
    Les normaliens donnent assez souvent des colles dans les villes concernées et sans être agrégés. Ils peuvent théoriquement à partir du M1 s'ils sont normaliens "élèves" (admis sur concours et fonctionnaires stagiaires), ou dès la L3 s'ils sont "étudiants" (admis sur dossier).

    Il y a pas mal d'ulmites qui donnent des colles dès la première année. Cette année c'est 10 à 15 personnes sur 40 à 50 normaliens ("élèves" + "étudiants"). Ce sont en majorité des anciens élèves de LLG et H4 qui traversent la rue pour coller dans leur lycée.
  • gerard0 a écrit:
    Finalement, il a peut-être plus de chances de réussir à l'oral, s'il arrive à émouvoir le jury ...

    A défaut de l'émouvoir, il parviendra probablement à le faire rire....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Polka a écrit:
    Alexique quel rapport entre les étudiants de prépa et ceux qui passent le CAPES ? (désolé, je ne sais pas citer vos messages en encadrés jolis ! :-( )

    Polka :
    • Tu sélectionnes avec ta souris la partie du message que tu veux citer
    • Tu la copies (CTRL + C ou pomme + ... ou clic-droit -> copier).
    • Tu la colles dans la fenêtre d'écriture du message (CTRL + V, etc.)
    • Tu la sélectionnes.
    • Tu cliques sur l'icône avec les guillemets (le 6e en partant de la droite).
    • Tu rentres le nom de l'intervenant-e que tu cites.
    • Tu cliques sur "OK".

    (ou alors, tu le fais à la main, en écrivant les balises "quote").
  • Oshine a écrit:
    Alexique quel rapport entre les étudiants de prépa et ceux qui passent le CAPES ?
    Comme tu le dis si bien, le niveau du CAPES chûte depuis plusieurs années et celui de l'agreg (externe en tout cas) aussi.
    Si tu lis les rapports du jury de CAPES, tu verras que certains candidats ne savent pas faire une récurrence ou une intégration par parties correctement rédigée. Personnellement, je ne veux pas de ces gens-là pour faire des côlles, qui plus est à des élèves qui ont les capacités et la motivation pour avoir des concours type mines/centrale/x-ens. Ce n'est pas du mépris, c'est juste le bon sens paysan.

    Evidemment, je n'ai rien contre le fait qu'un normalien côlle, bien au contraire. On peut trouver des certifiés qui se donne du mal aussi pour progresser, qui ont peut-être eu le CAPES jadis lorsqu'il était plus difficile à avoir.
    Mais en gage de sécurité, prendre un agrégé n'est pas élitiste. Je n'ai pas les diplômes pour être boulanger donc je ne suis pas boulanger.
    On ne fait pas tous le métier dans les mathématiques, même dans l'enseignement des mathématiques.

    Et pour tes histoires de "c'est trop dur/trop facile", arrête de juger, arrête de choisir les sujets qui te plaisent pour dire ça (tu disais que tu choisissais tes sujets de CAPES ce qui est juste ridicule, on ne choisit pas son sujet à un concours, enfin pas à l'écrit et très peu à l'oral), et encore une fois, 150 postes non pourvus à l'agreg externe chaque année, ça veut bien dire que c'est un examen un peu dur et plus un concours.
  • Et encore une fois, te voir parler d'agreg, ça m'énerve tellement. Tu galères sur des exos de lycée sur le forum voisin, ici tu montres qu'à BAC+1 tu as bien du mal sur des produits de matrices et tu vas dire qu'un concours sélectif à BAC+5 est infaisable ou super dur... Réveille-toi sérieux, dans quel monde vis-tu ?

    Surtout que l'interne est un concours de promotion de corps, pas un concours pour entrer dans la fonction publique. Il est difficile de recruter dans l'éducation nationale donc normal que l'externe soit plus dur que l'interne. Une fois que le candidat est piégé dans le système, pourquoi on lui donnerait une promotion alors qu'il est déjà en service et de manière généreuse (18 contre 15h avec moins de paye etc...) ?

    Je suis étudiant à la fac, je conseille à tous ceux qui le peuvent de passer l'agreg externe, certains me répondent "je m'en sens capable, trop dur, je verrai plus tard" ce qui est une grave erreur. C'est justement quand on est jeune et toute sa tête, qu'on n'a pas de contraintes familiales, que l'on bénéficie d'une préparation universitaire encadrée de qualité, qu'il faut tenter l'agrégation externe. Elle est plus facile que l'interne et sur le long terme, il vaut mieux être agrégé à 22 ans qu'à 30 ans ou plus. J'ai entendu dire que désormais il faudrait également un M2 pour passer le CAPES ce qui fait que le nombre d'années d'études nécessaire est de 5 ans pour les deux concours (si quelqu'un peut confirmer ?). L'argument du nombre d'année (ou que financièrement, une année de plus n'est pas envisageable) ne tient plus.

    Je te laisse méditer.
  • Les agrégés et les certifiés font le même métier professeur en collège et lycée sauf une petite minorité qui est en prépa.

    S'il y a des candidats admis qui ne savent pas faire une récurrence, c'est triste mais encore -20% d'inscrits au concours cette année la pénurie va s'aggraver.
  • L'an dernier 308 admis pour 397 postes ouverts. Tu y vas un peu fort sur les 150 postes ;) même si ça ne change pas l'idée générale que tu développes.
  • Calli a écrit:
    Il y a pas mal d'ulmites qui donnent des colles dès la première année. Cette année c'est 10 à 15 personnes sur 40 à 50 normaliens ("élèves" + "étudiants"). Ce sont en majorité des anciens élèves de LLG et H4 qui traversent la rue pour coller dans leur lycée.

    Ah ouais? Ils signent l'autorisation de cumul dès la L3? Encore un truc d'ulmites privilégiés ça :-D, Lyon refuse systématiquement de signer toute autorisation de cumul avant la deuxième année (d'où le fait que les étudiants, qui n'ont pas besoin d'autorisation, peuvent se le permettre, mais pas les autres).

    Bref, je crois que ça devient HS du fil maintenant.
  • Tout à fait d'accord avec Alexique [size=x-small](bon, même si je la passerai sûrement pas loin des 30 ans, mais passons ...)[/size] ! Je vois vraiment l'agreg externe comme un examen au niveau duquel il faut que je sois (maturité des concepts, efficacité face aux écrits, maîtrise d'un max de leçons aux oraux, rigueur et honnêté intellectuelle qui paient plus que le grapillage, etc...). Si je la rate, c'est que je n'ai pas le niveau. Et je précise que si on lève les yeux hors des maths, c'est loin d'être le cas des autres agrégations (allez un peu voir celles de lettres modernes, lettres classiques, histoire ou philo ... !).

    PS: Merci michael !

    PS: on pourra rétorquer, en plus, que dans ces autres matières, l'agrégation est parfois une nécessité pour faire de la recherche dans le supérieur ...
  • Sinon je ne comprends pas l'intérêt des épreuves avec les dernières parties infaisables comme l'agreg interne 2018 sur les courbes médiatrices.

    Ça sert à quoi de mettre des trucs aussi dur que personne ne comprend ?102390
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  • Ton graphique montre que certaines personnes comprennent, donc ...
  • O Shine,

    tu es complétement à la masse ! Tu ne comprends même pas ce qu'est un concours !! Mais il est vrai que personne ne te l'a expliqué, ce n'est pas dans ton livre, et comme tu ne réfléchis jamais par toi-même (tu as un cerveau, tu n'utilises que la fonction mémoire) tu donnes ton avis idiot sur tout et n'importe quoi.
  • Sans même prendre en considération l'aspect concours, ça donne l'occasion de voir de jolis problèmes.
    Je n'en ai pas forcément regardé des tonnes, mais les sujets d'agrégation interne traitent souvent de problèmes que j'ai trouvés intéressants.
    J'étais effectivement incapable la plupart du temps de répondre par moi-même aux questions de fin d'épreuve, même sans limite de temps, mais en revanche je regardais avec un grand plaisir les corrections que je trouvais.
  • Romanesco a écrit:
    L'an dernier 308 admis pour 397 postes ouverts. Tu y vas un peu fort sur les 150 postes ;)

    Alors regarde l'ensemble des 10 dernières années... Quasi sûr qu'en 2016 (mon année) c'était de cet ordre là...
    Oshine a écrit:
    Ça sert à quoi de mettre des trucs aussi dur que personne ne comprend ?

    Ben visiblement, la partie IV sert à départager moins de 10 personnes mais pas 0, 10 personnes qui ont peut-être parfaitement fait tout le reste donc il faut bien les trier elles aussi. Je ne sais plus comment t'expliquer ce qu'est un concours.
    Oshine a écrit:
    Les agrégés et les certifiés font le même métier professeur en collège et lycée sauf une petite minorité qui est en prépa.

    Bof... Sur le papier, oui, ils enseignent et transmettent tous un savoir. Dans la pratique, enseigner les maths en primaire, c'est pas pareil qu'en collège, qu'en lycée, que dans le supérieur, qu'en thèse... Donc les agrégés qui sont plutôt en lycée et dans le supérieur ne font pas tout à fait le même travail que leur collègue certifiés et heureusement, ce n'est pas le même public, les mêmes attentes... L'expert comptable et le comptable n'ont pas le même métier (je suppose qu'il y a une dose de droit supplémentaire très importante). Ce n'est pas méprisant mais tu n'as pas l'air de comprendre. Il n'y a pas de relation d'ordre dans ce que je dis ou de "supériorité". D'ailleurs, je dirais même que dans l'apprentissage des maths, l'enseignant de primaire est plus important que celui de collège que celui de lycée etc... parce qu'on va de notions fondamentales à des notions de plus en plus abstraites. Si mes élèves ne savent pas compter en primaire, j'aurai du mal à leur apprendre les fractions au collège et les équations quotient au lycée. Et pour ma part, je suis incapable d'enseigner à compter à des écoliers. En revanche, sans prof de lycée, difficile de faire des ingénieurs. Tout ça pour dire, que chacun est mieux lôti chez soi.

    Sinon, oui les agrégés ont des avantages sur les certifiés à travail similaire dans le secondaire, mais c'est quand même la moindre des choses, non ? Si non, pourquoi s'emm** à la passer ?

    Autre débat, mais effectivement, comme je ne trouve pas l'agreg adaptée au secondaire, il m'a toujours semblé ridicule de créér cette fausse zizanie en salle des profs. L'idéal serait un CAPES (dont les oraux ne sont que sur du secondaire) uniquement pour le secondaire (avec les mieux classés bonifiés pour des voeux type lycée par exemple) et une agreg pour le supérieur uniquement (vu que le programme est axé sur le supérieur) avec du coup un nombre de postes considérablement réduits, mais enfin ça serait déjà plus cohérent...Et arrêter les promotions internes, ça crée des faux agrégés (faux parce que c'est pas l'externe, mais en même temps c'est plus sélectif certes, mais en même temps on recrute très rarement en prépa sur l'interne je suppose..). Donc un seul CAPES pour le secondaire, une seule agreg pour le supérieur, tout le monde est à égalité et on ferme le rideau. Si quelqu'un sait pourquoi on n'a pas fait ça, je veux bien apprendre :-D
  • Ca me parait important de laisser une opportunité de promotion, dans n'importe quel secteur d'ailleurs.

    Ca va faire 15 ans que j'enseigne en ZEP, RAR, REP+ ( on a souvent changé de nom ). Je me suis inscrit à l'agrégation avant tout parce que je voulais refaire des maths. *
    Mais 1) aurais-je eu envie de refaire des maths si l'agreg interne n'existait pas ( et donner à un prof de maths l'envie de faire des maths, c'est peut-être pas négligeable ) 2) je ne serais pas contre 3h en moins dans mon emploi du temps, car la fatigue commence parfois à se faire sentir, et il est possible que mon boulot s'en ressente.

    En revanche sur ça je suis d'accord. J'aurais même tendance à être plus radicale. Certains certifiés sont réellement incapable d'enseigner convenablement devant des terminales S
  • Bonjour Alexique.

    L'agreg a été créée pour recruter les profs de lycée, à une époque où le lycée comprenant les classes de la sixième à la terminale, voire même des septièmes, huitièmes, .. .onzièmes, pour que les enfants des "classes supérieures" apprennent dans de bonnes conditions, pas en primaire. Puis, avec l'élargissement du recrutement des élèves, il a fallu recruter plus d'enseignants (il y avait déjà de nombreux "non-agrégés" qui enseignaient en lycée ou collège (à l'époque, même type de classes, mais sans le latin, pour la classe moyenne et les très brillants enfants des "classes laborieuses"). Voilà, tout ça c'est des restes historiques. A une époque, il y avait aussi des "chargés de cours", des pegc et des adjoints d'enseignements, j'ai connu tout ça quand j'ai commencé à enseigner, sans compter les auxiliaires ...

    Par contre, je ne vois aucune raison d'interdire les collèges aux agrégés. Les sixièmes n'ont pas droit à des bons profs ?

    Cordialement.

  • Je ne vois aucune raison non plus, par contre, agrégé ne veut pas forcément dire bon prof ...
  • je ne vois pas le lien entre "bon prof" et "agrégé"...
    en ts peut être et encore...
  • On sait définir « agrégé » mais on ne sait pas définir « bon prof ».

    Quand on parle de « les mieux classés bonifiés » j’entends, mais pourquoi « pour des voeux de type lycée » ?
    J’aurais compris « mieux classés => tu choisis » un peu comme dans les films où le premier inscrit son nom dans la case vide qu’il veut, le second dans une case vide restante, etc., et le dernier n’a plus le choix.

    Enfin, j’ai lu ceci :
    « Certains certifiés sont réellement incapables d'enseigner convenablement devant des terminales S. »

    J’ose annoncer que c’est vrai mais que la phrase est également vraie pour certains agrégés.
    Et aussi en changeant « certifiés » par « agrégés » et/ou « terminales S » par « 6e ».

    Il n’y a pas de règle, selon moi. Des tendances peut-être, mais c’est à regarder de près.
    Certains sont plus à l’aise à enseigner en TS, ici, qu’en TS, là (on peut remplacer TS par n’importe quel niveau).
    Rien que ça, ça donne à réfléchir.
  • Bon, j'ai fait un raccourci en disant "bons profs", mais il était facile de comprendre.
    Et aussi très facile de pinailler, vous ne vous en êtes pas privé ! ;-)
  • "Elle (l'agrégation externe) est plus facile que l'interne"

    Ça ne veut pas dire grand chose (même si c'est grammaticalement correct). Et je suis bien sûr que c'est faux. Bien malin qui pourra dire juste en examinant les statistiques à grosses mailles des rapports que l'externe est "plus facile" que l'interne. Sans avoir les noms et les notes, dur dur... Et ce ne sont pas quelques exceptions qui ont réussi l'externe et échoué à l'interne qui "prouveront" quoi que ce soit face à tous ceux qui n'ont même pas été admissibles à l'externes mais admissibles, et éventuellement admis, à l'interne.

    "Donc les agrégés qui sont plutôt en lycée et dans le supérieur ne font pas tout à fait le même travail que leur collègue certifiés et heureusement, ce n'est pas le même public, les mêmes attentes..."

    On est encore dans le très généraliste et très vague qui fait perdre beaucoup de sens et de poids à l'affirmation. C'est tout aussi vrai de dire que ce n'est pas le même métier d'enseigner à des 6èmes qu'à des 5èmes, des 5èmes qu'à des 4ème, etc. des terminales qu'à des 1ères : tous ces profs ne font pas "le même travail", "et heureusement" ! On peut aussi faire des variations sur la carte scolaire : les profs qui enseignent en première en centre ville ne font pas le même travail que ceux qui enseignent dans les premiers faubourgs, que ceux qui enseignent dans les banlieues. Et je ne parle pas du différentiel capitale/province :-D !
    Bref, on peut tout aussi bien dire qu'en fait, les certifiés et les agrégés font grosso modo exactement le même travail, et cela qu'ils soient en collège ou en lycée.

    "Par contre, je ne vois aucune raison d'interdire les collèges aux agrégés. Les sixièmes n'ont pas droit à des bons profs ?"

    Il ne faut pas en vouloir à certains intervenants qui utilisent plus, au niveau cérébral, leur mémoire que leur capacité de réflexion... X:-(
  • Bonjour,

    Je veux aussi ajouter une réaction à propos de la phrase suivante, quitte à partager un jugement moral très rigide (et peut-être très malvenu, car je ne suis pas confronté à la réalité du métier de professeur):
    O'Shine a écrit:
    Sinon je ne comprends pas l'intérêt des épreuves avec les dernières parties infaisables comme l'agreg interne 2018 sur les courbes médiatrices.

    Ça sert à quoi de mettre des trucs aussi dur que personne ne comprend ?

    Dans l'idéal, un professeur ne doit pas juste être un singe savant qui récite une leçon aux élèves: on doit s'attendre à ce qu'il soit capable à juger dans le détail des raisonnements peu orthodoxes de certains élèves, à comprendre leurs questions ainsi que les définitions implicites sur lesquels elles reposent et enfin les aiguiller vers une bonne reformulation. Bref présenter de bonnes capacités d'adaptation intellectuelle. Bien sûr, ça, c'est dans l'optique où les élèves sont là pour comprendre un truc qu'ils voudraient maîtriser un minimum et non pour avoir une bonne note à l'examen en répétant les exercices (c'est une stratégie probablement très fréquente, mais je la juge profondément perverse).

    Toujours est-il qu'une certaine souplesse d'esprit et des capacités de recherche sont donc un gros plus et il me semble donc souhaitable de départager les candidats sur des exercices pas banals et plutôt tricky.
  • Ah j'étais sûr que ça réagirait.
    Moi a écrit:
    "Elle (l'agrégation externe) est plus facile que l'interne"
    Rapport entre le nombre de postes et le nombre d'admissibles. C'est des statistiques, c'est tout.
    curiosity a écrit:
    Bref, on peut tout aussi bien dire qu'en fait, les certifiés et les agrégés font grosso modo exactement le même travail, et cela qu'ils soient en collège ou en lycée.
    Un prof de philo qui n'a que des terminale ne fait à mon sens pas exactement le même travail qu'un prof de lettres de collège par exemple. Si tu inverses leur rôle du jour au lendemain, ça va poser problème tu ne crois pas ? Par contre, bien sûr un agrégé en classe N fait exactement le même travail qu'un certifié en classe N.
    qui ? a écrit:
    "Par contre, je ne vois aucune raison d'interdire les collèges aux agrégés. Les sixièmes n'ont pas droit à des bons profs ?"
    @gerard et curiosty : Là vous ne me citez pas donc attention à bien me lire, merci. J'ai parlé de bonification pour les voeux des agrégés sur le lycée. C'est déjà le cas actuellement. Ca n'empêche pas un agrégé d'enseigner en collège et s'il en a envie (quel pourcentage en a envie ?), tant mieux. Et d'accord avec gerard, je vois pas en quoi un agrégé est mieux armé pédagogiquement qu'un certifié pour enseigner en 6ème (avec mon vécu, je dirais même bien au contraire).
    curiosity a écrit:
    Il ne faut pas en vouloir à certains intervenants qui utilisent plus, au niveau cérébral, leur mémoire que leur capacité de réflexion...
    Gratuit, je sors. Je sais pourquoi je ne m'attardais jamais dans cette partie du forum.
  • [quote=Dom
    "Enfin, j’ai lu ceci : « Certains certifiés sont réellement incapables d'enseigner convenablement devant des terminales S. » J’ose annoncer que c’est vrai mais que la phrase est également vraie pour certains agrégés. Et aussi en changeant « certifiés » par « agrégés » et/ou « terminales S » par « 6e »."]

    [/quote]

    Oui bien-sûr. Je ne parlais pas du tout de pédagogie mais simplement de compétences mathématiques.
    Et là, j'ose penser que n'importe quel jeune agrégé a un certain recul sur absolument toutes les notions abordées dans le secondaire.

    Pour le reste, il est bien évident qu'un "bon" prof de lycée peut très mal s'en sortir au collège, puis inversement.
  • Bonjour,
    si l'externe était plus facile que l'interne, on serait plus nombreux à passer les deux.
    Pour ma part, alors que je suis inscrit tous les ans, c'est la première fois que je me déplacerais pour l'externe,
    mes probabilités passant, sans les oraux, de "infinitésimal" à "très faible".
  • Pou ma part, Gérard, j'avais bien compris ton "bon prof" comme une réponse à un échange.
  • [quote="

    gerard0

    Bon, j'ai fait un raccourci en disant \"bons profs\", mais il était facile de comprendre. Et aussi très facile de pinailler, vous ne vous en êtes pas privé ! winking smiley"]

    [/quote]

    J'ai fait la remarque en passant, après avoir précisé que j'étais d'accord sur le propos !

    Si on enlève les "pinaillages", le forum risque d'être beaucoup moins actif.
  • Je suis d'accord avec Alexique. Un capes pour le secondaire et une agreg avec peu de places pour le supérieur.

    Et augmenter le salaire des certifiés.

    Après je ne pense pas tenir mes révisions pour l'interne, j'ai peur de bosser 2 ans pour échouer. Je n'ai aucune confiance en moi.

    Avant j'aimais faire des maths sans rien préparer mais l'objectif d'un concours me stresse et me met trop de pression. Il est possible que si j'ai le CAPES j'abandonne définitivement pour ma santé mentale.

    Il y a des brutes quand même à l'interne, certaines questions difficiles sont quand même trouvées par 50 candidats minimum. Je ne sais pas comment ils font pour rester à ce niveau en travaillant en même temps.

    En fait les maths d'un niveau trop élevé comme l'agrégation interne ont tendance à me dégoûter un peu.

    Je prends du plaisir à faire des épreuves abordables comme CCP. Quand la difficulté est trop élevée et que certaines parties sont infaisables ça me dégoûte un peu et j'ai envie d'arrêter.
  • "Rapport entre le nombre de postes et le nombre d'admissibles."

    C'est un peu cavalier de résumer cela en une formule lapidaire et un peu électoraliste du style "c'est plus facile". Non ?

    "Un prof de philo qui n'a que des terminale ne fait à mon sens pas exactement le même travail qu'un prof de lettres de collège par exemple."

    Il existe une agrégation de philo et une de lettres, ce n'est sûrement pas un hasard... ;-)

    "Si tu inverses leur rôle du jour au lendemain, ça va poser problème tu ne crois pas ? Par contre, bien sûr un agrégé en classe N fait exactement le même travail qu'un certifié en classe N."

    Si l'on inverse le rôle d'un agrégé en lycée et d'un certifié en collège, ça ne devrait pas poser problème, sauf adaptation locale bien sûr. Bref, les deux sont théoriquement interchangeables, et presque du jour au lendemain (ce qui peut être le cas par exemple s'ils sont remplaçants).
    Le problème ici est que n'a pas été défini ce qu'on entend par "travail"... Je maintiens donc tout ce que j'ai écrit plus haut.

    "Gratuit, je sors."

    Non, certainement pas ! Pas gratuit, mais réponse sur le même mode à un intervenant qui a répondu ainsi à un autre en trouvant certainement cela tout à fait normal. Inutile donc de le prendre personnellement, ça ne t'était pas destiné. Tu peux revenir, et on ira boire un coup dès que tout sera réouvert :)o. Je ne me vois pas d'ennemi sur ce forum ni sur aucun autre. Je ne suis pas souvent d'accord avec les uns et les autres, mais ça n'en fait pas des personnes à abattre pour autant !

    Pinaillage... pinaillage... Mouais, bon. Un agrégé est un meilleur prof qu'un certifié de toute façon, non :-D ?

    Bonne chance à tous !
  • Par contre, je ne vois aucune raison d'interdire les collèges aux agrégés. Les sixièmes n'ont pas droit à des bons profs ?

    Au contraire, je pense qu'il est beaucoup plus pertinent de nos jours d'enseigner en 6ème que d'enseigner en Terminale, où l'on enseigne des notions qui passe 10 km au dessus de la tête d'une majorité d'élèves. A un moment donné il faut ouvrir les yeux : Ramon n'exagère pas tant que cela, on croise régulièrement des TS capables d'écrire $2x = 0$ suivi de $x = -2$, ou incapables d’additionner des fractions, ou qui calculent $-9 +2$ ou $12 \times 10$ à la calculatrice.
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