Capes 2020
Réponses
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Merci à l'administrateur, Michael je crois, qui a corrigé mes coquilles, ce qui montre qu'au moins une personne a lu mon texte. Deux même, avec Elb.
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Bonjour,
Même si je l'ai pas dit, je l'ai lu aussi, car ce que tu écris est toujours de qualité, Noix de Totos.
Cordialement,
Rescassol -
Hé bien, merci à toi : trois lecteurs, pour moi c'est bien !
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+1 ;-)
Il s’agit de post toujours très PRO.
On dirait des articles sérieux d’une revue ou mieux (pour ma part) d’un document de support de cours.
Au plaisir. -
Hé Hé ! Bon, vous aurez compris que mes derniers échanges avec Rescassol ou Dom ne sont que des petites plaisanteries...
Mais, si je me suis cassé le nœud à taper ce long texte sur les caractères de Dirichlet, c'est surtout pour O Shine qui a besoin, et c'est compréhensible, d'une illustration concrète de ces résultats mathématiques qui ont parfois tendance à sortir du chapeau d'un magicien.
Et, à mon sens, il n'a pas tout à fait tort :
- Comment accrocher sérieusement aux idéaux si l'on n'a pas en tête qu'ils ont été créés, essentiellement par Kummer, pour récupérer l'unicité de la factorisation en éléments irréductibles dans des corps plus gros que ceux habituellement utilisés ?
- Comment être vraiment motivé par la représentation des groupes finis si l'on ne sait pas que cette théorie intervient de façon cruciale dans la généralisation, par Artin, des fonctions $L$ utilisées créées quelques années plus tôt par Dirichlet et élargies un peu plus tard par Weber ?
- etc. -
De rien, noix de totos.
À l'instar de Rescassol, je lis systématiquement ce que tu écris (quand je tombe dessus, en tout cas), même si je ne comprends pas toujours tout, loin s'en faut.
J'ai trouvé ça intéressant, comme toujours (bon, je te trouve un peu optimiste quand tu dis que c'est lisible par une personne ayant atteint le niveau terminale S ;-)) -
N'es-tu pas toi-même « une personne ayant atteint le niveau terminale S », nonobstant ce que tu as appris après ?
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C’est toute la théorie sur « prendre et avoir du recul ».
Il me semble qu’on a un moment donné ou à un autre le besoin d’apprendre abstraitement.
Ensuite ça doit s’éclairer de plus en plus.
Je ne sais pas s’il faut d’abord savoir si un truc est « vraiment utile » pour l’apprendre.
Ça dépend certainement des personnes. -
Je n'ai pas compris ta remarque, Math Coss. Je réponds oui à ta question mais je ne comprends pas ce que tu veux me dire.
Si besoin, je précise ce que je voulais dire : à mon avis (mais peut-être me trompè-je), avoir atteint le niveau terminale S n'est pas une condition suffisante (elle est certainement nécessaire) pour comprendre le message de noix de totos (très intéressant au demeurant, je le redis).
S'il faut donner une raison pour justifier mon avis, en voici une toute simple : les notations utilisées ne sont pas connues d'une personne $\lambda$ ayant atteint (seulement) le niveau terminale S. -
Oui, tu as raison (je réponds à Michael) : je parle à un moment "d'homomorphisme", et cette notion a disparu des programmes de lycée depuis belle lurette.
Disions donc que pour lire ce texte, un niveau (minimal) CAPES / L2-3 devrait convenir. -
"Je ne compte pas toucher aux livres X-ENS je trouve ça inutile.
Si on maîtrise les exercices niveau Mines/Centrale c'est largement suffisant pour être admissible et admis."
L'utilité "absolue" n'existe pas, elle est toujours relative (une Ferrari n'est d'aucune utilité pour un agriculteur qui doit moissonner son champ dans l'heure ; par contre, le soir après son travail, pour aller draguer au bal des pompiers... :-D). Il faut donc préciser pour quoi ou qui ou quelle situation c'est "inutile" de toucher à certaines références.
Quant à la maîtrise des exercices niveau Mines/Centrale, encore faut-il réellement les maîtriser, et encore faut-il comprendre pourquoi c'est suffisant pour être admissible et admis. Au passage, il y a des tas de questions d'algèbre avec les groupes ou l'arithmétique dans les exercices Centrale/Mines...
"Ou ils vont à Polytechnique ou à l'ens et finissent chercheurs."
::o "Prends garde, mon fils, si tu continues comme ça, tu finiras chercheur !"
Avant on remplaçait chercheur par éboueur, et c'était une insulte... :-D
"En lisant le programme de l'interne, j'ai l'impression que la montagne semble infranchissable. [...]
Il y a vraiment trop de leçons et le programme de l'écrit est interminable
[...]
Faut être une machine de guerre pour apprendre tout le programme de l'agrégation interne."
Oui !!! L'agrégation interne de maths est un monstre sur le papier ! 84 leçons oral 1 + 77 leçons oral 2 = 161 leçons en tout, et pour chacune d'elle, retenir un truc à débiter en 10 à 15 minutes qui soit "un peu consistant", plus les exigences de "maîtrise" de ce qui est exposé, plus de l'informatique si possible, plus de la géométrie ou des probas ou de l'algèbre générale que très peu de candidats ont traité durant leurs études, et encore moins ont travaillé durant leurs années au collège ou au lycée... Oui, sur le papier, les exigences sont monstrueuses. J'ai déjà dit un jour sur ce forum que préparer l'agrégation interne en respectant les attentes décrites dans les rapports du jury tout en travaillant à temps plein demandait plusieurs années, plusieurs étant plutôt de l'ordre de 5 à 6 que 2 à 3. Et encore...
Pourtant, on voit chaque année des candidats qui y arrivent après une seule année de préparation. D'autres qui échouent encore après 3 tentatives. Tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, et tout le monde ne part pas sur un pied d'égalité. Il y a tellement de façons d'aborder la question du concours selon ses objectifs. Pffff... faudrait écrire trois pages sur le sujet. Quand j'aurai le temps, après le déconfinement donc ;-).
"Il y a un seul livre que j'ai aimé en lisant des passages c'est "Géométrie" de Michèle Audin."
Eh bien, tu fais tout à l'envers, mais ça ne m'étonne pas que tu aies aimé ce livre : il contient plein de choses mais pour être exploitable par un agrégatif interne, il faudrait en écrire au moins autant dans la marge. Sans compter que tous les résultats intéressants pour faire des développements ou s'entraîner sur des questions classiques sont rejetés en exercices qui sont corrigés "à la portion congrue" ! Il y a plein de références en géométrie, mais c'est deux fois plus détaillé, donc ça demande du boulot. Avec Audin, on a l'impression de tout savoir, et au final il y a plein de questions élémentaires qu'on n'aura pas vues...
"Le livre d’algèbre linéaire de Grifone, achète le les yeux fermés. Il est excellent!!"
Mouais... Je refais toujours un coup de pub pour un autre bouquin qui est excellent et beaucoup plus complet (mais aussi plus cher), en plus d'être très adapté à ce niveau, c'est Roudier, Algèbre linéaire. Je me suis toujours demandé pourquoi il n'était jamais cité...
"Si j'ai bien compris tu n'as pas le CAPES et tu te permets de porter des jugements sur des ouvrages universitaires. Il faut arrêter un peu les conneries."
Bah non, on a (presque) tous portés des jugements sur la qualité de nos enseignants (et de grands débats ont d'ailleurs eu lieu sur ce forum), et on n'était pas encore diplômés. Quand on comprend avec les explications d'un prof ou d'un bouquin et qu'on ne pige que dalle avec un autre, sa propre expérience fait qu'on est en droit de porter des jugements. Ils ne seront certes pas universels, mais ils seront bien réels, même s'ils ne seront peut-être pas vrais sur le long terme (on peut aussi changer d'avis :-D).
Moi ce que j'apprécie dans le bouquin de Rombaldi, c'est l'énorme bourde typographique qui fait rajouter œ après chaque numéro de théorème. Je me demande comment ça a bien pu passer...
"Un mot sur le Théorème 6.19 ci-dessus : ce sont les relations d'orthogonalité des caractères..."
(:D On a eu droit à ce que j'avais décrit dans un mail avant de prendre un long congé de ce forum. Un type arrive et dit qu'il ne comprend pas pourquoi $1+1=2$, et on lui répond par la théorie des extensions artiniennes transcendantes des corps de classe dans les espaces quadratiques sous-riemaniens... X:-(
Mais le pauvre ne nous demande qu'une chose : qu'on le prenne dans nos bras pour pleurer avec lui. Il souffre, il exprime toute ses peurs, et la seule chose qu'on sait faire, c'est lui en refoutre plein la g... Et le pire, c'est qu'on fait la même chose avec nos élèves, nos enfants, nos proches... On n'est pas sorti de l'auberge, pas plus que de la pandémie en tout cas :-D !
"Le seul moyen de progresser sur le groupe symétrique, c'est ..."
Encore une expérience personnelle élevée au rang de méthode magique universelle ! Désolé, mais ce n'est pas mon expérience. C'est grave doc' :-S ?
"Comment accrocher sérieusement aux idéaux si l'on n'a pas en tête qu'ils ont été créés...
Comment être vraiment motivé par la représentation des groupes finis si l'on ne sait pas..."
Bizarre, je n'ai jamais eu besoin de ça pour être motivé par ces thèmes, et bien d'autres ! Je me dis que si les idéaux font l'objet de bouquins entiers, c'est qu'ils sont utiles, et une de mes grandes joies c'est de découvrir cette utilité un jour, pour faire le lien avec d'autres pans de théories que j'ai étudiés par ailleurs. -
Curiosity a écrit:[...] et on lui répond par la théorie des extensions artiniennes [...]
Je me demande si tu as lu ce que j'avais écrit, car c'est exactement le contraire de ce que tu dis : je suis parti d'un résultat abstrait, hors-contexte (le théorème dans le livre de Rombaldi), et j'ai écrit une application dans un contexte historique, simple et lisible pour qui a fait 2-3 années de maths après le bac. -
Bah oui, mais lui ne comprend rien à tout cela, c'est ce qu'il explique depuis quelques semaines ! Tu crois qu'il est plus avancé maintenant ? Tu crois qu'il a acheté un bouquin sur les caractères ? Tu lui as parlé chinois, il a compris chinois...
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Rescassol écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1975432,2001518#msg-2001518
[Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]
C'est normal c'est un exercice d'apprentissage. Attention à ne pas juger un livre sur la base d'un exercice.
Je cite l'auteur "Les exercices d’apprentissage servent à l'acquisition des concepts fondamentaux du cours. Ce sont souvent des sujets faciles où j'ai choisi volontairement de ne faire figurer que peu de technicité."
Oshine, je te conseille vraiment quand tu en auras la possibilité de passer une journée dans une BU pour lire et choisir les livres qui te conviennent.
En livre de cours accessibles et très détaillés, tu as la collection Deboeck MPSI Rodot, Basbois, Costantini avec une couverture orange
Grifone pour l'algèbre linéaire,
Pour des exercices calculatoires il y a la collection "Bioen débuter en mathématiques" chez Cepadues
Laurent -
J’en avais marre de le mettre en boîte mais je me permets une intervention à son sujet : c’est le cas typique de l’élève qui bosse comme un fou et qui obtient 8,5/20. Alors on ose lui mettre 10/20 pour l’encourager. C’est pédagogique et sans grosses conséquences. On voudrait tout faire pour qu’il se libère, qu’il travaille autrement que le nez dans le guidon.
Mais c’est peine perdue. C’est une histoire de maturité. Ça viendra assez tôt...ou jamais (car trop tard).
Les personnes qui lui répondent sont à la fois courageuses mais aussi (presque) malveillantes. Inconsciemment bien sûr.
Il pose une question toutes les deux secondes et n’apprend rien car ne fixe rien puisqu’il ne réfléchit pas lui-même.
Pardon pour cette métaphore et cette grille de lecture de Prof (je pense au fil de Blanche Neige ouvert récemment).
Ainsi, inutile de s’engueuler.
Chacun pourra tenter une approche différente, mais aucun chemin mène à ce Rome là, sauf le temps qui n’appartient qu’à lui. -
Dom pas les bonnes méthodes de travail sûrement, mais je réfléchis quand même un peu avant de poser mes questions.
Sauf que j'ai des blocages.
Au lycée je bossais très peu et j'avais 16 de moyenne en maths. Je m'ennuyais en classe car je faisais mes exo et lors de la correction les autres élèves étaient en train de gratter pendant 2 heures sauf que j'avais tout bon.
En prépa je ne bossais pas assez et j'étais plutôt à 7-8/20 de moyenne en maths.
Je n'ai plus eu de notes en maths depuis 10 ans. Donc je n'en sais rien on verra au CAPES même si le niveau ne signifie plus rien.
LaurentL
Merci mais le bouquin Analyse de Costantini De Boeck j'ai bossé 4 mois dessus et j'ai abandonné, beaucoup de coquilles qui m'ont été confirmées par Gerard en particulier.
J'ai du croiser plus d'une dizaine de coquilles.
Les messages de Noix de toto sont de qualité mais je n'ai pas les bagages pour les comprendre. -
En fait à te lire je me rends compte que tu n'as jamais vraiment bossé en maths.
C'est bien de là que vient le problème.
Je me faisais justement cette réflexion il y a peu sur ce genre d'élèves (dont je ne faisais pas parti car j'ai dû m'y mettre dès le collège) : Comment vont-ils réagir face aux premières difficultés qu'ils ne manqueront pas de rencontrer dans le supérieur?
Ces élèves ont bien souvent des facilités, mais acquérir des méthodes de travail passé un certain âge devient plus compliqué.
J'espère qu'ils s'en sortent mieux que toi, car tu sembles être en souffrance. Et je me dis qu'ils ont pu tout de même acquérir quelques habitudes de travail sans trop s'en rendre compte, ne serait-ce que pendant les heures de classe.
Mais toi vu que tu t'y ennuyais et que tu attendais que ça se passe, t'es un peu dans la pire des situations.
C'est là qu'on se rend compte de la nécessité de donner des exercices plus difficiles pour occuper les élèves ayant plié le contenu de notre séance en un quart d'heure.
Je te souhaite de rapidement passer un concours convenablement organisé afin de mieux te rendre compte de là où tu en es, du chemin que tu as parcouru et de celui qu'il te reste à parcourir. -
Noix de Totos a écrit:Comment accrocher sérieusement aux idéaux si l'on n'a pas en tête qu'ils ont été créés, essentiellement par Kummer, pour récupérer l'unicité de la factorisation en éléments irréductibles dans des corps plus gros que ceux habituellement utilisés ?
On fait le parallèle avec la structure de groupe. Par quoi quotienter un anneau pour obtenir un anneau?
Je suis bien d'accord que ce n'est pas ce qui a motivé l'introduction des idéaux mais il me semble que ma question est une porte d'entrée qui en vaut bien une autre.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Bonsoir,
Pour une fois, je suis d'accord avec toi, FdP.
Cordialement,
Rescassol -
elb
Mes notes au CAPES me diront où j'en suis.
Comme je l'ai déjà dit, si j'ai pas la moyenne au CAPES de maths, j'abandonne mon projet d'agrégation interne.
Oui dommage qu'en terminale je n'ai pas eu une prof qui poussait les bons élèves.
Je donne des exercices vraiment difficiles à mes collégiens de 4ème, parfois des exercices plus dur que ceux du bac de physique chimie, car j'ai quelques élèves qui ont un niveau impressionnant.
Du coup en fin de contrôle je mets des question très difficiles.
Et même les meilleurs élèves qui ont 20 dans toutes les matières me disent que la Physique Chimie c'est dur et que mes évaluations sont "trop dures". -
Toutes les évaluations sont qualifiées de « trop dures » ou « trop longues » par les collégiens ou lycéens.
Mais j’espère que tu es persuadé que l’avis du candidat est TOUJOURS faussé. -
Bonsoir,
> si j'ai pas la moyenne au CAPES de maths ...
Combien de fois faudra-t-il te dire qu'un concours n'est pas un examen, et que les notes à un concours n'ont AUCUNE signification ? Le but est uniquement de classer les candidats.
Cordialement,
Rescassol -
Un oral d'agreg ou de capes ?
Pour le capes je ne suis plus très au fait mais je ne pense pas qu'il y ait de leçon qui dépasse le niveau terminale si ?
Pour l'agreg interne, la question serait surtout : dans quelle leçon le caser ?
Dans "exercices illustrant l'utilisation de déterminants", ça me parait hors sujet.
Plutôt dans "exercices (d'algèbre linéaire) faisant intervenir les polynômes", mais il me semble un peu juste pour être un développement en revanche.
J'ai préparé cette leçon et j'ai un exercice qui reprend ce principe (pour calculer le déterminant de Vandermonde puis un autre qui s'y ramène ), mais je pense qu'il est quand même un peu plus complet que celui-là ( et ce n'est pas non plus mon développement ). -
Pourquoi c'est hors sujet pour "exercices illustrant l’utilisation de déterminants" ?
-
Encore une parenthèse, en espérant que O Shine ne m'en tienne pas rigueur.
À lire certaines réactions ci-dessus, je me demande si ma démarche plus haut a été réellement comprise...Évidemment que la notion d'idéal sert à définir la structure d'anneau-quotient, mais il y a des moments où il faut savoir mettre ses réflexes maths de côté pour faire preuve d'un peu plus de pédagogie.
Mettons-nous un instant à la place d'O Shine : on a ici un intervenant qui fut brillant dans un lycée devenu peu exigeant, puis qui a perdu pied en CPGE au moment où, justement, on lui enseigne les notions fondamentales. Actuellement prof de physique en collège, mais ne voulant pas passer le CAPES de physique, il cherche à remonter son niveau en maths avec une "quête de l'impossible" d'un ouvrage magique qui lui permettrait tout de go de rattraper son retard.
On peut imaginer le dialogue suivant entre lui et Fin de Partie :
- O Shine : "Ça sert à quoi, un idéal ?"
- FdP : "Ça permet de définir la structure d'anneau-quotient."
- O Shine : "Oui, mais, à quoi ça sert, un anneau-quotient ?"
- FdP : "Prends par exemple $\mathbb{Z} / n \mathbb{Z}$, c'est un anneau-quotient, c'est avec lui que tu fais des congruences."
- O Shine : "Ben oui, mais, moi, des congruences, j'en fais sans parler d'anneau-quotient"
- etc.
Ça tourne en rond, et O Shine ne me semblera pas plus avancé. Même si les propos de FdP sont exacts, il faut parfois se placer sur un autre plan. -
Entre la prépa et maintenant j'ai appris des choses. Un exemple, l'importance de l'ordre des quantificateurs dans la définition d'une limite.
Les idéaux sont étudiés dans le chapitre 1 du livre de MP de la même édition que mon livre de MPSI. Donc je ne verrai bien à quoi ils servent en temps voulu.
En parlant de questionnement, je commence à m'intéresser aux ensembles quotients que j'ai du mal à appréhender. Et j'ai toujours autant de mal avec les relations d'équivalence.
Par exemple, si $G$ est un groupe multiplicatif et $H$ un sous-groupe de $G$.
On note $g_1 \mathcal R \ g_2$ si et seulement si $g_2 \in g_1 H$
Quelles sont les classes de cette relation d'équivalence ?
Pourquoi l'application $\pi : G \mapsto G / H$ est surjective ?
$cl(g) = \{ g' \in G \mid g \mathcal R \ g' \} = \{ g' \in G \mid g' \in gH \} = gH$
J'ai du mal à conclure.
Notons $\pi(g)= \bar{g} \in gH$ donc il existe $h \in H$ tel que $\pi(g) = gh$ -
OShine a écrit:Pourquoi c'est hors sujet pour "exercices illustrant l’utilisation de déterminants" ?
Parce que cet exercice n'illustre pas l'utilisation de déterminants.
Il consiste en calculer un déterminant.
Voir les rapports du jury (agrégation interne) qui, chaque année, font une remarque sur les sujets d'oraux du type "exercices illustrant ...".
Pour tes questions sur les quotients, OShine, et plus généralement pour tout ce qui n'a rien à voir avec le sujet initial, merci de créer un autre fil de discussion. -
" Pourquoi c'est hors sujet pour "exercices illustrant l’utilisation de déterminants" ? "
Parce-que dans ton exercice tu calcules un déterminant, tu ne l'utilises pas. Mais ce n'est que mon interprétation, je n'ai pas de certitudes.
Pour donner un exemple très simple, si je change l'exercice en mettant en question principale : Montrer que la matrice est inversible ssi .... ( trouver la condition sur a,b et c ). Alors j'ai plus l'impression d'illustrer une utilisation du déterminant ( ici pour montrer qu'une matrice est inversible ) -
Ok merci.
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Noix de Totos:
Multiplier des idéaux entre eux me semble être d'un niveau conceptuel encore plus élevé que de se demander comment on peut arriver à construire d'autres anneaux comme on construit d'autres groupes par quotient.
La quête du livre miraculeux est vaine.
Il faut se concentrer sur les trucs de base et s'entraîner à rédiger des sujets de CAPES qui ont déjà été donnés.
La formation par le CNED de préparation à ce concours n'existe plus?Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Fin de Partie a écrit:Multiplier des idéaux entre eux me semble être d'un niveau conceptuel encore plus élevé que de se demander comment on peut arriver à construire d'autres anneaux
Je ne suis pas d'accord avec cette opinion, mais je n'ai pas le temps de développer maintenant. -
Noix de Totos:
Considérer que des ensembles qui ont une certaine structure peuvent se multiplier entre eux comme de "vulgaires" nombres cela me semble relever d'un niveau d'abstraction assez avancé.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Pourtant quand on parle de groupe quotients, il s’agit bien de multiplier (bon, on les note multiplicativement) des ensembles.
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Je n'aime pas les sujets de CAPES je trouve les questions chiantes.
Enfin, certains sujets sont intéressants mais c'est rare. Je trouve intéressant le sujet maths 1 2018 sur les développement dyadiques et je le trouve pas évident du tout. -
Dom:
Je n'ai pas écrit que le concept de groupe quotient était le degré 0 de l'abstraction.
Mais dans ce que je racontais plus haut il s'agissait seulement de voir comment on fabrique d'autres anneaux par un procédé similaire à celui qui permet de "quotienter" un groupe. Je ne parlais pas d'autre chose.
Il s'agit seulement de voir dans cette optique pourquoi la structure d'idéal est nécessaire, rien de plus.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
OShine a écrit:Je n'aime pas les sujets de CAPES je trouve les questions chiantes.
Ne passe pas ce concours alors. :-D
C'est pénible pour la plupart des gens, que crois-tu?
Tu te concentres sur l'acquisition des bases du cours à connaître pour passer ce concours et tu fais des sujets des années précédentes je pense que cela sera déjà très bien pour réussir à être admissible à ce concours.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Je n'ai pas le temps de faire des sujets, il faut que j'avance. Après le chapitre déterminant, il y a le chapitre isométries vectorielles et espaces euclidiens.
Puis il faut que je commence la partie probabilité. Puis finir mes fiches.
J'ai du boulot ! -
A mon humble avis il faudra que tu trouves du temps pour essayer de te mettre dans des conditions les plus proches de ce concours en essayant de faire un sujet.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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Bonjour tout le monde,
Je voudrais savoir si certains d'entre vous ont des premières informations concernant la date de passage du Capes cette année.
Sur le site officiel, on est toujours sur un passage "au mois de juin et de juillet", mais peut-être avez-vous des dates plus précises?
Merci d'avance,
Guillaume. -
A ma connaissance, aucune date n'a encore été donnée pour aucun concours.
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courrier syndical que je viens de lire: les écrits auront lieu entre le 20 juin et le 20 juillet. On n'est pas plus avancé avec ça...
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Ça en devient fatiguant cette attente, bon ça va me permettre de bosser la partie proba car j'avance bien sur le chapitre espace euclidiens assez facile avec Gram Schmit les démos sont simples.
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Je viens d'apprendre que je dois remplir les bulletins 12 classes à faire pour le 25 mai ça ne va pas m'aider dans mes révisions.
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Pour revenir à la question du niveau, l'écrit du capes de l'an dernier, que j'ai passé, me paraissait pouvoir être maîtrisé par un très bon élève de terminale S. Maîtriser un minimum le niveau prépa me paraît donc largement suffisant.
Maintenant, maîtriser le niveau prépa lorsqu'on n'a plus fait de maths autres que les maths du lycée pendant x années n'est pas évident.
Perso je n'ai plus fait de maths (autres qu'enseigner les maths de lycée) pendant 15 ans puisque et lorsque je m'y suis remis "de force" en devenant colleur en prépa, j'ai pas mal trimé. Je me souviens que je n'avais plus aucune notion de ce que "diagonalisation" signifiait ou de la façon dont on trouvait des valeurs propres... J'ai mis deux ans à bosser et maintenant c'est bon.
Si j'avais un conseil à donner à un jeune enseignant qui aime les maths mais qui ne parvient à pas, vu le système, à enseigner au-delà du lycée, c'est d'être colleur tout de suite pour maintenir son niveau. -
Le sujet de l'an dernier est assez facile car très détaillé. La partie série avec moins de questions aurait été beaucoup plus dure.
Je ne connais pas trop le programme de probabilités.
Les exercices dans les livres de prépa mpsi sont vraiment durs pour la plupart.
Du coup tu prépares l'agrégation ? -
Attention, qui dit sujet facile, dit aussi davantage d'exigence sur la rédaction.
-
Ca doit être relativement rare d'être colleur sans être agrégé ?
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Mon point fort c'est la rédaction.
Je n'ai pas spécialement envie d'être colleur pour l'instant j'ai trop de trucs à apprendre. Non ce n'est pas rare dans le lycée de ma ville y a des colleur certifiés j'en connais un il fait des colles pour les prépas éco.
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