triangle équilatéral
Réponses
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Bonjour Domi,
Pour moi tout est absolument correct.
L'idée du centre 0 de symétrie est excellente.
J'ai tout de même joint ton document revu et corrigé (mais rassure-toi, je n'y ai rien changé sauf quelques indices erronnés et d'autres broutilles :-)
Pour rappel, il nous faut encore maximaliser la surface délimitée par un segment donné et une ligne brisée.
Amicalement
Rudy -
Rudy et Domi,
tout à fait d'accord avec cette démo.
Pour ce qui est de la ligne brisée, ça me semble sacrément coton, ne serait-ce que le cas basique d'un segment quelconque et une ligne brisée composée de 3 segments égaux !
Aldo. -
Bonjour,
Savoir construire le poygone de surface maximum constitué d'un segment fixe et de n segments de longueur donnée, en y apportant la démonstration, voilà en effet un bien joli problème.
D'autre part, que pensez-vous de cette simple démonstration du problème précédent ? Elle me paraît tout à fait tenir la route.
Soit P un polygone équilatère convexe à n = 2k côtés et de périmètre p. Si nous y joignons 2 sommets opposés A et B nous obtenons deux nouveaux polygones P1 et P2 . Il va de soi que si P est maximum (lire la surface de P est maximum ) alors P1 et P2 construits sur AB qui reste fixe seront aussi maximum. De même, si nous considérons que P est unique (si non, il faudra juste faire un détour qui mènera à la même conclusion) alors P2 ne peut être que le symétrique de P1 relativement à AB (puisque ce symétrique est lui même max.).
Nous pouvons conclure que la droite passant par deux sommets opposés quelconques de P est un axe de symétrie de celui-ci.
D’où P ne peut être qu’un polygone régulier, en tout cas si n > 4.
A+
Rudy -
Bonjour Rudy,
je pense justement que ce qui empêche de conclure, c'est qu'on n'a pas l'unicité. Voir l'hexagone ci-joint qui a tous ses côtés opposés parallèles et égaux. Toute grande diagonale le partage en deux aires égales mais pas identiques et il n'est pas régulier.
Aldo. -
Tu as tout à fait raison Aldo. Et ça me laisse un peu perplexe.
Et à propos de notre nouveau problème, quelle nouvelle ?
Après tout, c'est toi qui en a parlé le premier, tu pourrais donc nous montrer la voie :-))
Rudy -
Bonjour Aldo et Rudy
Tout d'abord merci à Rudy pour les corrections et à Aldo de supporter sans broncher de me voir attibuer le passage de 2n à n ( comme beaucoup d"idées simples , il suffisait d'y penser ) . La symétrie centrale s'imposait aussi , c'est d'ailleurs ce qui me gênait dans les messages d'Aldo , avoir recours continuellement mais ponctuellement à deux symétries axiales d'axes perpendiculaires !
Pour en revenir au problème de la ligne brisée , je reste convaincu et ce depuis le début que la clef est dans l'étude du quadrilatère ABCD d'aire minimale avec AD donné et AB = BC = CD . La preuve que ABCD serait un trapèze répondrait à la fois et de façon très économique aux deux problèmes : le polygone et la ligne brisée . J'ai quelques pistes et je vous tiens au courant .
Amicalement
Domi -
Bonsoir,
je mets au point une demo pour la ligne brisée pleine d'imprevus..
"wait a minute"
Oump -
La figure d'Aldo me laisse également perplexe.
Ais-je bien compris ? Chaque côté de l'hexagone est parallèle au côté opposé et les deux ont la même longueur ?
Alors il me semble que l'hexagone possède une symétrie : appelons les sommets dans l'ordre $ABCDEF$. Soit $O$ le milieu de $[AD]$ ; par hypothèse $(AB)$ et $(DE)$ qui sont deux côtés opposés de l'hexagone sont parallèle, donc si $s$ est la symétrie par rapport à $O$, l'image par $s$ la droite $(AB)$ est la droite $(DE)$ ; il y a deux solutions, les angles orientés de vecteur $(\overrightarrow{OA},\overrightarrow{AB})$ et $(\overrightarrow{OD},\overrightarrow{DE})$ sont égaux ou opposés.
Dans le premier cas, l'image par $s$ du point $B$ et les point $E$ ; dans le second cas, les points $B$ et $E$ sont symétriques par rapport à la médiatrice de $[AD]$ ; pour êtres parallèles, il faut que $(AB)$ et $(DC)$ soient parallèles à $\Delta$. On raisonne de même sur les droites $(FA)$ et $(CD)$. Il s'ensuit que soit le quadrilatère est croisé, soit il admet un centre de symétrie. Mais... Il me manque un étape.
Bruno -
Oump,
tu nous mets l'eau à la bouche !
Pour patienter, je rappelle l'énoncé avec une figure :
Montrer que l'aire d'un quadrilatère de côtés donnés b, r, r et r est maximale lorsque c'est un trapèze.
Aldo -
Alors là vous êtes vache
Je m'absente because of correction et tout le monde arrive .
Pour Oumpapah , pas trop de surprise à attendre l'ensemble des solutions constitue un ensemble de points cocycliques dont la construction ( à la règle et au compas semble fortement compromise ) . Seul reste à établir propement que notre quadrilatère est un trapèze ( ce qui ne va pas tarder ) .
Amicalement ( tout de même )
Domi -
Pour Domi,
no pb! j'avais cru comprendre que tu n'avais pas résolu le pb de façon satisfaisante..(je parle del'histoire du quadrilatere ayant 3 cotes egaux )
Alors vas y!
je crois néanmoins que ma réponse donnera des aperçus interessants, mais ya pas le feu au lac!
Oump. -
Pour Oumpapah
No problem , les corrections ça rend c..
Amicalement
Domi -
Premier essai !
Soit ABCD un quadrilatère tel que AD=b et AB=BC=CD=r dont l'aire soit maximale.
Supposons que l'angle BAD soit inférieur à CDA. BC coupe AD du côté de A.
La première étape consistera à construire un quadrilatère A1B1CD tel A1D=AD=b, A1B1=CD=r, mais B1C plus petit que r et dont l'aire soit pourtant plus grande que celle de ABCD.
Soit E et F les symétriques de B et C par rapport au milieu de AD.
On trace FB qui coupe AD en M et se prolonge dans la direction u. On trace aussi CE. BCEF est un parallélogramme.
A partir de D, on trace la perpendiculaire à BF et CE sur laquelle on place le point G tel que DG=AD=b. G se trouve sur le cercle de centre D, de rayon DA.
On considère la translation de vecteur AG.
L'angle DAG qui vaut (pi-ADG)/2 est plus grand que DMB qui vaut pi/2-ADG, qui lui-même est encore plus grand (hypoyhèse de départ) que CBu ou EFu.
Donc les translatés K et H de F et B sont du même côté que G par rapport à Fu (à gauche sur le dessin).
A présent, CH est-il plus grand ou plus petit que r ?
Si CH est plus petit que r, le problème est résolu en considérant la ligne brisée GHCD s'appuyant sur la base GD=b.
Supposons donc que CH est plus grand que r.
Cela signifie que H est à l'extérieur du cercle de centre C et de rayon r (voir encadré violet).
Faisons alors varier un point A1 entre A et G, sur l'arc AG appartenant au cercle de centre D et de rayon DA=b.
La translation de vecteur AA1 transforme K et B en K1 et B1.
Sur l'encadré violet, on voit que B1 décrit entre B et H l'arc d'un cercle de centre D'(facile à déterminer), de rayon DB=b.
L'angle A1AD étant plus grand que GAD, nous avons l'assurance que B1 sera toujours dans le même demi-plan délimité par Fu.
Il ne reste plus qu'à choisir n'importe quel point B1 suffisamment proche de B pour que CB1 soit plus petit que CB=r et le tour est joué !
Tout ce qui a été dit sur B1 peut évidemment se transposer sur K1.
L'aire du triangle A1B1K1 es égale à celle de ABF. En revanche l'aire du parallélogramme K1B1CE (égale à CE x la hauteur) est supérieure à celle de FBCE.
Donc le quadrilatère A1B1CD répond à la question.
La suite est simple :
il suffit de prendre B2 point d'intersection du cercle de centre A, de rayon r et du cercle de centre C de rayon r.
Le quadrilatère A1B2CD vérifie A1D=AD=b, A1B2=B2C=CD=r et son aire, supérieure à celle de A1B1CD, est donc supérieur à celle de ABCD, ce qui amène la contradiction désirée.
Aldo. -
Premier essai !
Soit ABCD un quadrilatère tel que AD=b et AB=BC=CD=r dont l'aire soit maximale.
Supposons que l'angle BAD soit inférieur à CDA. BC coupe AD du côté de A.
La première étape consistera à construire un quadrilatère A1B1CD tel A1D=AD=b, A1B1=CD=r, mais B1C plus petit que r et dont l'aire soit pourtant plus grande que celle de ABCD.
Soit E et F les symétriques de B et C par rapport au milieu de AD.
On trace FB qui coupe AD en M et se prolonge dans la direction u. On trace aussi CE. BCEF est un parallélogramme.
A partir de D, on trace la perpendiculaire à BF et CE sur laquelle on place le point G tel que DG=AD=b. G se trouve sur le cercle de centre D, de rayon DA.
On considère la translation de vecteur AG.
L'angle DAG qui vaut (pi-ADG)/2 est plus grand que DMB qui vaut pi/2-ADG, qui lui-même est encore plus grand (hypoyhèse de départ) que CBu ou EFu.
Donc les translatés K et H de F et B sont du même côté que G par rapport à Fu (à gauche sur le dessin).
A présent, CH est-il plus grand ou plus petit que r ?
Si CH est plus petit que r, le problème est résolu en considérant la ligne brisée GHCD s'appuyant sur la base GD=b.
Supposons donc que CH soit plus grand que r.
Cela signifie que H est à l'extérieur du cercle de centre C et de rayon r (voir encadré violet).
Faisons alors varier un point A1 entre A et G, sur l'arc AG appartenant au cercle de centre D et de rayon DA=b.
La translation de vecteur AA1 transforme K et B en K1 et B1.
Sur l'encadré violet, on voit que B1 décrit entre B et H l'arc d'un cercle de centre D'(facile à déterminer), de rayon DB=b.
L'angle A1AD étant plus grand que GAD, nous avons l'assurance que B1 sera toujours dans le même demi-plan délimité par Fu.
Il ne reste plus qu'à choisir n'importe quel point B1 suffisamment proche de B pour que CB1 soit plus petit que CB=r et le tour est joué !
Tout ce qui a été dit sur B1 peut évidemment se transposer sur K1.
L'aire du triangle A1B1K1 es égale à celle de ABF. En revanche l'aire du parallélogramme K1B1CE (égale à CE x la hauteur) est supérieure à celle de FBCE.
Donc le quadrilatère A1B1CD répond à la question de la première étape.
La suite est simple :
il suffit de prendre B2 point d'intersection du cercle de centre A1, de rayon r et du cercle de centre C de rayon r.
Le quadrilatère A1B2CD vérifie A1D=AD=b, A1B2=B2C=CD=r et son aire, supérieure à celle de A1B1CD, est donc supérieur à celle de ABCD, ce qui amène la contradiction désirée.
Aldo. -
Erratum :
avant-dernier paragraphe, il faut lire cercle de centre A1 et non centre A.
Aldo. -
Aldo
Je découvre ta démonstration . Désolé , je l'ai lu jusqu'au bout mais je n'ai pas eu le courage de vérifier tes affirmations point par point . Je m'étais aussi il y a peu de temps lancé dans ce type de considérations ; d'ailleurs ma figure était fort peu différente de la tienne . Je n'avais alors pas fais l'effort de rédiger proprement ma solution tant la beauté du résultat semblait opposé à la loudeur ( laideur ) des outils employés . Je reste persuadé que le problème du quadrilatère d'aire maximale admet une solution géométrique bien plus élégante, mais comme toi je cherche . Ma dernière idée ( en reprenant tes notations ) : il existe un cercle tangent au côtés [AB] , [BC] , [CD] et l'aire de ABCD s'exprime facilement à l'aide du rayon de ce cercle . Mais pour le moment rien n'aboutit . Encore une fois , je ne te suis pas d'une grande utilité mais continue , je te lis toujours avec plaisir .
Amicalement
Domi -
Domi,
Je reconnais que ma démo n'a rien de sympathique !
Mais ta remarque m'a incité à la simplifier et je me rends compte qu'il est peut-être possible de la rendre bien plus digeste
Une fois construit le point D' (ABD'D est un parallélogramme) et le cercle de centre D', de rayon b, il est assez simple de construire l'arc de cercle BB' (B' est l'intersection de ce cercle et du cercle de centre C, de rayon r.
Tout point B1 de cet arc convient. Il n'y a plus qu'à appliquer au triangle ABF la translation de vecteur BB1 et l'on a le résultat voulu.
Il peut se poser le problème de vérifier que B' est du "bon" côté (à gauche) de Bu, je n'y ai pas trop réfléchi, mais ça n'a pas l'air gênant : il suffit de choisir B1 suffisamment proche de B et c'est gagné.
Je vais vérifier tout ça, mais c'est sûr que c'est déjà plus agréable sans la construction de G.
Aldo -
J'ajouite une petite remarque amusante qui ne change pas grand chose à la démonstration :
en construisant la figure dans géoplan, j'ai pu me rendre compte que le point B' intersection est exactement situé sur la demi-droite Bu ! Tout point de l'arc entre B et B' convient donc pour le choix de B1.
Aldo. -
L'explication est finalement assez simple : D' n'est autre que le symétrique de E par rapport à D. C est sur le cercle de diamètre ED'. Donc D'C est perpendiculaire à EC et donc aussi à Bu.
Mais D'C (qui joint les deux centres) est aussi perpendiculaire à la corde BB' donc B' est sur Bu.
Aldo -
Bonjour Aldo
Tes derniers messages me rendent confiance mais je crois qu'il faut être plus téméraire et ne pas hésiter à faire varier la longueur AD . Il me semble que pour a et b donnés l'aire maximale A(a,b) d'un quadrilatère ABCD tel que AB = BC = CD = a et AD = b est croissante pour chacune des variables . Je cherchais depuis un moment une déformation du quadrilatère qui ne serait pas un trapèze en un trapèze de même aire mais de périmètre inférieur . Il me manquait une "direction de déformation" .Celle que tu proposes dans tes derniers messages me plait beaucoup j'espère trouver un moment avant ce soir pour y réfléchir . De ton côté continue et n'hésite pas à envoyer de jolis dessins : quand on a parfois le cerveau paresseux comme moi celà aide bien .
Amicalement
Domi -
Bonjour Domi,
la surface du quadrilatère ne suit malheureusement pas la même variation que chacun des côtés. C'est ce qui m'a poussé à abandonner la piste où AD variait. Pour un AD plus petit, on obtient une aire plus grande mais ce n'est pas contradictoire. En revanche ça l'est pour le côté BC. Je reconnais que c'est très troublant.
Aldo -
Bonjour,
Il me semble que le quadrilatère convexe de côtés donnés a, b, c et d dont l'aire est maximale est celui qui est inscriptible dans un cercle.
Il s'ensuit , comme cas particulier, que si deux côés opposés (a et c par exemple) sont égaux, alors le quadrilatère maximal est un trapèze.
Démonstration (sauf erreur)
Désignons par u l'angle entre a et b et v l'angle entre c et d. U et v sont donc deux angles opposés du quadilatère.
La longueur x de la diagonale laissant les angles u et v de part et d'autre est telle que :
(1) x^2 = a^2 + b^2 - 2 ab cosu = c^2 + d^2 - 2 cd cosv
La surface du quadrilatère s'exprime par :
(2) 2 S = ab sinu + cd sinv
En différentiant (1) et (2) par rapport à du et dv et en exprimant que dS est nul il vient :
abcd sin(u+v) = 0
d'où u+v = pi , ce qui montre que les sommets du quadrilatère sont cocycliques.
Il me semble que l'on peut généraliser encore en disant que si une chaine fermée de segments consécutifs a1, a2, ... , ak, ... , an constitue un polygone convexe qui enferme une surface d'aire maximale, alors les sommets de ce polygone sont sur un même cercle.
Il suffit de considérer les triplets a1a2a3 et a2a3a4 : leurs sommets sont chacun sur un cercle et ces deux cercles ont 3 points en commun. Ils sont donc confondus et il suffit d'itérer.
Une conséquence directe est que si les segments sont tous égaux, alors l'aire maximale est enfermée par le polygone régulier. -
Re- bonjour
Erratum
la ligne (1) doit se lire :
(1) x^2 = a^2 + b^2 - 2 ab cosu = c^2 + d^2 - 2 cd cosv -
Pour Aldo
Bien sûr A(a,b) n’est pas une fonction croissante de b ( où avais-je la tête ? ) . Il me semble que pour a fixé , A(a,b) atteint son maximum pour b = a ( à vérifier ) . Donc des précautions à prendre si on fait varier AD : je vais essayer quand même . Je vais aussi me pencher sur cette fonction A(a,b) , qui recèle peut-être quelques pépites .
Pour GPP29
Ta solution n’est pas très loin de celle que j’avais proposé il y a quelques temps . Nous sommes d’accord , la résolution du problème du trapèze entaine la résolution du problème de la chaîne . Mais pour la résolution du premier nous nous étions implicitement imposé un cadre purement géométrique dont tu débordes largement me semble-t-il .
Amicalement
Domi -
Bonjour,
Pour Domi,
1) Sans doute n'ai-je pas lu avec assez d'attention les 70 messages de ce fil, mais je n'ai vu nulle part le résultat que j'avance, à savoir :
Le polygone convexe constitué de n segments de longueurs données entourant l'aire maximale est inscriptible dans un cercle.
2) Il est peut-être possible, en utilisant ce résultat, de répondre au problème posé par Rudy : construire géométriquement ce polygone.
3) Concernant le "cadre purement géométrique" qui aurait été "implicitement imposé" et dont je déborderais "largement" je pose une simple question :
Qu'entend-on par purement géométrique ? S'interdit-on de résoudre un triangle à partir de 3 de ses éléments (angles ou côtés, dont au moins un côté) supposés connus ?
Cordialement -
Pour GPP29
Restons calme . Pour les points cocycliques , relis la réponse un peu rude que j'avais fais à l'intervention d'Oumpapah ( à ce propos es tu toujours avec nous ? ) . Pour ta démonstration à caractère essentiellement analytique ( nous ne sommes pas loin du calcul des variations tu l'admettras ) , j'avais esquissé la même idée dans mon post 06-22-05 15:59 sans la développer plus avant tant l'idée me semblait hors du cadre imposé par les posts précédents . Je sais que ce fil est un peu long est dur à suivre tant les fausses pistes et les rebondissements s'y bousculent mais on ne peut pas débarquer dans un long échange de ce type sans accepter quelques lois tacites . Pour ce qui est du purement géométrique je reconnais avec toi que celà reste un ensemble purement subjectif mais dans lequel je n'ai pas envi d'inclure ta démonstration . Ne voit surtout pas d"agessivité dans mon propos je suis rentré aussi dans ce post il y a quelques temps et j'en ai accepté l'esprit .
Mais je parle pour moi . Qu'en penses les autres ?
Amicalement
Domi -
Bonjour Aldo,
J’ai commencé à reprendre point par point ta démo avec les simplifications que tu as suggérées . J’en ai rajouté quelques unes de mon cru et pour le même prix je joins un petit dessin de ma propre main . Il me semble déjà à priori que tu ne traites pas le cas où b < x ce qui échange la position des cercles violets . J’attends tes explications ainsi que ton avis sur ma figure , suffit-elle à développer ton raisonnement ?
Amicalement
Domi -
La pièce jointe qui n'a pas voulu partir :
-
>>Domi,
Pas évident avec seulement la figure !
Ce que je vois : tu as fait le choix d'un point B' particulier sur l'arc de cercle pour obtenir un angle droit.
Dis-moi s'il y a autre chose à voir.
>>GPP29
Bravo pour ta démonstration qui apporte au moins un plus, c'est qu'elle concerne toute ligne brisée. Personnellement, ja la considère comme un nouveau défi d'en trouver une démonstration géométrique !
Par ta faute, je vais encore gribouiller plein de quadrilatères !
Aldo -
Bonjour Aldo
Je reformule ta démonstration :
On se donne deux réels b et x tels que : 0 < b < ou = 3x .
Un quadrilatère sera dit acceptable si : AD = b et AB + BC + CD < ou = 3x .
On recherche un quadrilatère acceptable d’aire maximale .
Soit ABCD ce quadrilatère supposé construit . Supposons que ABCD n’est pas un trapèze avec par exemple d(B,(AD)) < d(C,(AD)) . Notons E et F les symétriques de B et C par rapport au milieu de [AD] et G le symétrique de E par rapport à D . Soient B’ le point d’intersection dans le demi-plan de frontière (GE) contenant B de la perpendiculaire à (EC) passant par C avec le cercle de centre G passant par B . Soit A’B’F’ l’image de ABF par la translation de vecteur BB’ . A(A’B’CD) < A(ABCD) en effet :
2.A(A’B’CD) = 2.A(CDE) + A(B’CEF’) > 2.A(CDE) + A(BCEF) = 2.A(ABCD) .
Jusque là rien à redire , l’idée est même extrêmement astucieuse .
Problème : A’B’CD est-il acceptable ?
Si on note B’’ le symétrique de B par rapport à la droite (CG) , comme tu le notes dans tes remarques les deux arcs BB’’ de centre C et G ne se coupent qu’en B et B’’ donc pour tout point M de l’un des arcs on a CM < GM ou GM < CM et pas nécessairement la première égalité . Donc que ce passe-t-il si GB’ < CB’ ? ( Il me semble que cela doit être équivalent à dire que b < x ) . Ton raisonnement ne permet pas de conclure.
Amicalement
Domi -
La pièce jointe au message précédent me semble de taille démesurée .
Serait-il possible de la faire disparaître pour la remplacer par sa petite soeur bien plus raisonnable . Merci d'avance .
Domi -
Bonjour Domi,
Avec toujours AB=BC=CD, je suis d'accord sur le fait que ma démo suppose AD compris entre AB et 3AB.
Le cas AD inférieur à AB se résout par la même méthode :
Cette fois, c'est le symétrique par rapport au centre de BC que l'on construit (points A' et D').
Dis-moi si c'est clair ou si tu veux que je détaille la solution, pas de problème.
Aldo -
Suite à la remarque de Domi, le cas le plus général que je puisse traiter par cette méthode est celui d'un quadrilatère ayant deux côtés opposés égaux.
Voici la démonstration montrant que son aire est maximale lorsqu'il s'agit d'un trapèze :
Soit ABCD le quadrilatère tel que AB=CD. On supposera par exemple que AD est plus grand que BC, et que la distance de C à AD est plus grande que celle de B à AD.
Les points B' et C' sont les symétriques de B et C par rapport au centre de AD.
Le point D1 est tel que ABD1D soit un parallélogramme.
Il est aisé de vérifier que C'BD1 est un angle obtus (car égal à AEB supérieur à AEC en appelant E l'intersection de AD et C'B).
Donc les cercles R1 de centre C, de rayon CB et R2, de centre D1, de rayon D1B recoupent la droite C'B dans le demi-plan délimité par BD1, du même côté que C.
Sur le cercle R2, il est donc possible de choisir un point B1 (suffisamment proche de dans le demi plan délimité par C'B du même côté que A tel que CB1 soit inférieur à CB.
On applique aux points A et C' la translation de vecteur BB1 qui les transforme en A1 et C1
L'aire du parallélogramme B1CB'C1 est supérieure à celle de BCB'C'.
Les triangles A1B1C1 et ABC' étant égaux, on en déduit que le quadrilatère A1B1CD a une aire plus grande que ABCD pour des côtés identiques.
La contradiction implique BC parallèle à AD.
Pour le cas général d'un quadrilatère quelconque, je n'ai pour l'instant aucune piste...
Aldo. -
J'ai quand même pris un raccourci abusif :
le quadrilatère A1B1CD a 3 côtés égaux à ceux de ABCD, il reste que B1C est plus petit que BC. Il faut encore montrer que l'on peut construire le point B2 extérieur à A1B1CD tel que A1B2=A1B1 et B2C=BC. Ce sera le cas si le point B1 est suffisamment proche de B pour que l'angle CB1C1 soit obtus.
C'est donc le quadrilatère A1B2CD qui aura une aire supérieure à celle de ABCD tout en ayant des côtés de mêmes longueurs.
Aldo. -
Aldo,
Je te suis de loin le cas . le cas b < x qui semblait tellement simple qu'on l'écarterait à priori se revèle bien plus ardu que le cas b > x . Ou bien faut-il envisager une stratégie différente ? Je te concède que je suis un peu stérile sur la question . Je te donne mon avis sur tes premier jets dès que je me serais fait une idée . En attendant , courage ! Je suis persuadé que tu y arriveras .
Amicalement
Domi -
>GPP29
Juste une petite question : comment s'assure-t-on qu'il s'agit d'un maximum lorsque dS=0 ?
Aldo -
Bonjour Aldo et les autres
Une solution ( à vérifier ) d’une simplicité à faire peur pour le quadrilatère ABCD avec AB = BC = CD = x et AD = b avec 0 < b < x .
Notons I et J les milieux de [AD] et [BC] . E et F les points tels que ABJE et JCDF soient des parallélogrammes alors JEF est un triangle isocèle de hauteur IJ .
On a : A(ABCD) = A(ABJE) + A(JCDF) - A(JEF) .
Or A(ABJE) , A(JCDF) et – A(JEF) sont maximum en même temps lorsque (BC) // (AD) .
Si la démonstration est validée , elle est très certainement adaptable au cas x < b .
Amicalement
Domi
-
Bonjour Domi,
je n'ai pas encore étudié ta démo, mais déjà au niveau raisonnement, à la fin, rien ne dit que A(ABJE) + A(JCDF) - A(JEF) soit max lorsque chaque terme est max.
Enfin je vais voir d'un peu plus près.
Aldo. -
Aldo,
quand je parle des 3 termes , je parle de A(ABJE) , A(JCDF) et - A(JEF) .
Amicalement , bonne lecture
Domi -
Aldo,
Les aires ne croissent pas en même temps ( trop simple en effet ) . Toutefois , une rotation du segment [BC] autour de I amenant J sur la médiatrice de [AD] devrait ne pas changer globalement A(ABJE) + A(JCDF) tout en diminuant A(JEF) . Je ne suis encore sûr de rien mais l'idée me semble tellement intéressante que je ne veux pas la garder pour moi d'autant que je ne suis pas là demain .
A lundi donc . Amicalement
Domi -
Bonjour Aldo
Un petit week-end à la campagne et me revoilà avec tous mes neurones à leur place . Je garde mes milieux I et J mais je troque mes parallélogrammes contre une projection orthogonale. Une démonstration pour le cas : b < x . Manque juste la démonstration de P2 qui ne doit pas être trop difficile .
On se donne deux réels b et x tels que : 0 < b < x . Un quadrilatère ABCD est dit (b,x) acceptable si AD = b , AB + BC + CD < ou = à 3x .On recherche un quadrilatère ABCD (b,x) acceptable et d’aire maximale notée A(b,x) .
Admettons pour le moment ( seule P2 n’est pas triviale ) .
P1 : x < y => A(b,x) < A(b,y) .
P2 : a < b < x => A(a,x) < A(b,x) .
P3 : a < b < x < y => A(a,x) < A(b,y) .
Remarque préliminaire .
Soit ABCD un trapèze de bases [AD] et [BC] , I et J les milieux de [AD] et [BC] alors :
P4 : 2 . IJ < AB + CD .
( Il suffit en effet de considérer l’égalité vectorielle : 2 . IJ = AB + DC ) .
Démonstration de la propriété :
Soit ABCD un quadrilatère (b,x) acceptable d’aire maximale . Si ABCD n’est pas un trapèze , notons I et J les milieux de [AD] et [BC] , (D1) et (D2) les perpendiculaires à (IJ) passant par I et J . Soit P et Q les projections orthogonales de A et D sur (D1) , M et N les projections orthogonales de B et C sur (D2) , E et F les symétriques de C et D par rapport à (IJ) .
Comme ABEF est un trapèze et que M et P sont les milieux de [BE] et [AF] d’après P4 :
AB + CD = AB + EF > 2 . PM = PM + QN .
Alors P(ABCD) = AB + BC + CD + DA > PM + QN + PQ + MN = P(MNQP) .
Notons PQ = a < b et P(MPNQ) = 3y < 3x :
MNQP est (a,y) acceptable et A(MNQP) = A(ABCD) . C’est une contradiction .
J’espère ne pas m’être pas trop fourvoyé . De toute façon il manque la démonstration de P2 ainsi qu’une petite illustration .
Dans l’attente de tes critiques , amicalement
Domi -
Bonsoir à tous
Je prépare une solution géométrique complète du problème du quadrilatère convexe ayant un côté fixe , un périmètre donné et une aire maximale . En fait tout a déjà été dit reste à mettre tout celà en forme avec un minimum de digressions et d'erreurs et un maximum de concision. Je pense avoir fini demain .
A bientôt donc pour vos critiques .
Amicalement
Domi -
image réduite
-
Bonjour à tous
Comme promis une solution géométrique complète au problème du quadrilatère . Le travail s’est montré bien plus laborieux que prévu notamment les considérations sur les A(a,x) . J’ai fais aussi l’effort de joindre quelques illustrations mais le logiciel de dessin de Word n’est pas très performent alors soyez indulgents .
J’attends vos critiques avec impatience .
Amicalement
Domi -
Bonjour Domi,
très bien, je vais regarder ta solution.
Voici la mienne. J'ai repris dès le début en allégeant un peu le cas du quadrilatère ayant deux côtés égaux.
Problème :
Montrer que l'aire d'un polygone dont les longueurs des côtés sont données est maximale lorsque ce polygone est inscriptible dans un cercle.
Comme déjà vu, il suffit de prouver que ceci est vrai pour tout quadrilatère.
Montrons que ceci est vrai pour tout quadrilatère ayant deux côtés opposés égaux :
Dans toute la suite, nous appellerons polygone maximal un polygone dont l'aire est maximale pour les longueurs de ses côtés.
On a déjà vu qu'un polygone maximal est convexe.
A (polygone) signifiera aire du polygone.
Sans autre indication, XYZ signifiera l'angle XYZ.
Figure 1
Soit ABCD un quadrilatère maximal avec AB=CD
Sans perdre en généralité, nous pouvons supposer BC < AD
Supposons BAD < CDA
Soit B' et C' les symétriques de B et C par rapport au milieu de AD
Soit D1 le point tel que ABD1D soit un parallélogramme
Sur le cercle de centre D1, de rayon D1B=DA, nous choisissons un point B1 suffisamment proche de B tel que :
- CB1 < CB
- B1CB' soit un angle aigu
Ceci est toujours possible car l'angle D1BE est obtus et plus petit que CBE (facile à vérifier).
Soit A1 et C1 les images de A et C par la translation de vecteur BB1
A (C1B1CB') > A (C'BCB'). Donc A (C1A1B1CDB') > A (C'ABCDB').
Donc A (A1B1CD) > A (ABCD).
Or les côtés du quadrilatère A1B1CD sont égaux à ceux de ABCD, à l'exception de B1C plus petit que BC.
Donc il existe un point B2 extérieur à A1B1CD, intersection du cercle de centre A1, de rayon A1B1=AB et du cercle de centre C, de rayon CB.
Donc A (A1B2CD) > A (ABCD)
Or A1B2CD et ABCD ont des côtés de mêmes longueurs. Donc contradiction avec le fait que ABCD soit maximal. Donc BAD=CDA et ABCD est un trapèze isocèle inscriptible dans un cercle.
A présent, quelques propriétés qui nous servirons par la suite :
Propriété 1 :
si P est un polygone maximal, tout segment joignant deux sommets A et B non consécutifs le partage en deux polygones P1 et P2 maximaux (ou réduits à un triangle). C'est assez simple : si P1 n'était pas maximal, il suffirait de le remplacer par P'1 maximal ayant les mêmes côtés pour l'adjoindre à P2 par le segment AB et obtenir un polygone de mêmes côtés que P et d'aire supérieure.
Propriété 2 (figure 2)
Si ABC sont trois sommets consécutifs d'un polygone maximal, avec AB=a et BC=b, on peut remplacer B par B' symétrique de B par rapport à la médiatrice de AC pour obtenir un polygone P' maximal dont les longueurs de côtés a et b ont simplement été inversées : AB'=b et B'C=a. Les points ABB'C sont sur un même cercle. Il en résulte notamment que si P était inscriptible dans un cercle, P' reste inscriptible dans le même cercle.
La propriété 2 nous permet immédiatement de généraliser le résultat précédent au cas où les côtés égaux ne sont plus opposés mais consécutifs :
Si ABCD est un quadrilatère maximal ayant deux côtés égaux, il est inscriptible dans un cercle.
Il ne nous reste plus qu'à démontrer le cas général d'un quadrilatère quelconque.
Figure 3 :
Soit ABCD un quadrilatère de côtés AB=a, BC=b, CD=c et DA=d, inscriptible dans un cercle R.
Soit E le point de R tel que AE=AB=a et posons ED=e
EABCD est maximal : si ce n'était pas le cas, il y aurait un autre pentagone EA'B'C'D maximal avec les mêmes côtés a, a b, c, et e
D'après la propriétés 1, EA'B'C et EA'B'D sont maximaux. Avec deux côtés égaux, ils sont donc inscriptibles, et dans le même cercle car ayant les trois points E, A' et B' en commun. Donc le quadrilatère EA'B'C'D est aussi inscriptible. Il est aisé de vérifier qu'un polygone dont les longueurs des côtés sont fixées ne peut être inscrit que d'une manière dans un cercle (par exemple en plaçant les sommets l'un après l'autre). Donc EA'B'C'D n'est autre que EABCD qui est donc maximal.
La propriété 1 appliquée aux sommets A et D nous montre que ABCD est maximal. Le quadrilatère d'aire maximale et de côtés a, b, c, d est donc ABCD, inscriptible dans un cercle.
CQFD
Aldo
-
Désolé pour tout ce blanc autour des figures. Si un modérateur peut arranger ça ...
Merci.
Aldo -
A meilleure taille
-
encore mieux ?
-
Bonjour Aldo
Je viens de finir ta démonstration . Nous avons vraiment deux approches très différentes du problème mais après tout pourquoi pas ? Je suis plutôt convaincu par l’ensemble de ton texte sauf pour un point ( ce serait trop beau ) :
[ED] et a , b , c donnés ,
EA = AB = a , BC = b , CD = c et EABCD cocycliques
EA’ = A’B’ = a , B’C’ = b , C’D’ = c et EA’B’C’D’ cocycliques
Comment peut-on affirmer que les deux quadrilatères ont nécessairement leurs sommets sur un même cercle ? Cela ne me semble pas évident du tout .
Par exemple , si on note O le centre du cercle circonscrit à EBCD en supposant que O soit extérieur à EABCD , on pourrait considérer un point O’ de la médiatrice de [ED] plus près que O de (ED) et du même côté de (ED) et R’ le cercle de centre O’ passant par E et D . Ne pourrait-on alors envisager des point A’ , B’ , C’ sur le grand arc ED de R’ vérifiant les contraintes de longueurs ? En effet l’angle correspondant à l’arc ED est plus grand pour R’ que pour R mais le rayon est plus petit .
Dans l’attente de ta réponse,
Amicalement
Domi
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Bonjour!
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