[HorsMath] bac 2005

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Réponses

  • Cependant je pense que les démos de cours devraient etre réservées aux spe math.
  • Non pour ma part les maths sans démonstrations ça ne sert absolument à rien : les démos de cours doivent être pour tous (d'ailleurs les spé maths ne deviennent pas professionnellement matheux pour la plupart).
    Bref comme la littérazture, l'éco, la géo etc.....il s'agit de faire réfléchir DE DIFFERENTES FACONS personne ne se sert du contre -exemple sur les suites demandé cette année : tout le monde doit (devrait ) savoir qu'on ne tire pas une loi générale d'un exemple !
  • Certains ont compris ce que je voulais dire. Je n'ai rien de laxiste au fond de moi, mais je dois le devenir pour respecter les consignes. Je n'ai pas le droit de vous dire ce que contiennent les consignes en question, ce serait plus clair pourtant, mais la sale cuisine se fait en coulisse.

    N'y a-t-il vraiment rien à faire pour faire bouger le mammouth mathématique ?
  • Qui aura un jour le courage de ne pas respecter les consignes ?
  • ce n'est pas le même sujet qu'il y a deux ans, un peu dans le même style mais tout de même bien différent...
  • Pour Philémon, je ne pense pas être loin de la réalité d'un lycéen moyen, j'en ai tous les jours devant moi. Je dis que cette épreuve était faisable, il n'y avait aucune grosse difficulté conceptuelle, et ce qui m'horrifie en pensant à ce que peuvent être des élèves de TS comme j'ai eu l'an passé et il y a deux ans (j'ai eu des STI cette année), c'est que l'exercice sur les complexes qui ne contenait que du calcul formel de base sera raté dans les grandes largeurs : mener à bien un calcul littéral devient au-dessus de leurs forces, certains de mes élèves de l'an passé ayant trouvé trop difficile un calcul de cinq lignes qui ne nécéssitait que de la factorisation, des additions et des soustractions.
    Personnellement, je lis ce sujet comme "Voilà ce que l'Inspection Générale attend d'un élève de classe SCIENTIFIQUE." et je lis cela avec une extrême bienveillance. Le bac n'a pas à se mettre au niveau des élèves, c'est aux élèves de bosser suffisamment et à nous de leur trouver des sujets vraiment formateurs et pas formatés. Si nous voulons que notre matière en lycée et collège continue à s'appeler MATHEMATIQUES et pas ESM (Education aux Sciences Mathématiques) ce bac est un bon départ.

    Mais je peux me tromper.
  • non je ne pense pas que tu te trompes éric...

    je pense hélas qu'on arrivera inévitablement à un enseignement "découverte des matématiques" et peut-être même qu'on aura tellement peur de terroriser les gens qu'on ne dira plus mathématiques mais calcul...

    enfin ca ne m'empechera pas de faire des maths....

    t-mouss
  • Pour avoir eu quelques lycéens devant moi cette année, je rejoins assez l'avis d'Eric Lafosse. Le problème, en ce qui concerne l'exo sur les complexes, c'est que la plupart des TS que je connais ont traité au maximum une question de l'exo. Pourtant, cette année, nous étions beaucoup revenus sur les rotations en complexe...
    J'ai également remarqué que les sujets de l'étranger semblaient bien plus complexes que les sujets nationaux. Par exemple, je leur ai donné le sujet d'Amérique du nord 2004. Le problème était intéressant, mais nécessitait une bonne connaissance des suites, récurrence, intégrales, sommes. Il ne me semblait pas infaisable, et pourtant, même topo que l'exo sur les complexes de cette année : personne n'a abordé ce problème pourtant sur 8 points. J'ai l'impression qu'on les formate pour répondre à un certain type de questions, mais qu'ils ne savent plus réfléchir...
    Qu'en pensez-vous ?
  • Je rappelle que terminale S ça veut dire terminale scientifique
    et que le bac est censé être la fin des études pour la plupart des gens.

    Sinon peut-on encore qualifier la fac ou même la plupart des prépas d'enseignement "supérieur" ou "spécial" ?

    Je me désole de voir qu'on considère le bac comme un examen où tout le monde finit par arriver et non comme l'aboutissement de 8 ans de collège lycée

    franchement Franz je suis d'accord avec toi.
    On formate les lycéens pour ne plus réfléchir : le premier exo avec tous les résultats admis!!!
    même un terminale moyen doit savoir démontrer que deux suites adjacentes convergent vers la même limite.
  • Bonjour,
    je suis futur ex-étudiant en terminale S cette année, et j'aimerais apporter un point de vue d'élève à votre débat :

    Pour répondre à "le poulpe", non, je ne pense pas que le bac soit pour moi la fin des études, l'an prochain je vais entrer en prépa MP, et c'est le cas de beaucoup d'élèves de mon entourage(qui se dirigent aussi pour beaucoup en médecine et HEC). Même si mon lycée (le lycée international des Pontonniers à Strasbourg) n'est à mon avis pas très représentatif de l'ensemble de la France (sans vouloir paraître élitiste), je pense que beaucoup d'élèves de terminale générale (S, ES et L) continuent leurs études après le bac pour la simple et bonne raison que c'est bien tout ce à quoi ce diplome sert aujourd'hui : à entrer en fac ou en prépa dans mon cas. Si un élève veut s'arrêter au bac, il se dirigra vers un cursus STI ou Pro, mais pas général.

    Concernant l'épreuve de maths en général, certains professeurs l'ont trouvé plutôt "piégeux" avec le vrai ou faux (qui m'a piégé d'ailleurs), pour ce qui est des complexes, pour ma part et en ce qui concerne pas mal de mes connaissances il n'a pas trop posé problème. Pour les probas j'ai utilisé pour la première partie un arbre assez long à faire, ne connaissant pas l'application du dénombrement à ce cas là (comme beaucoup d'élèves de mon entourage). L'étude de la fonction avec l'exponentielle n'était pas très compliquée, et le dernier exercice non plus. (Sauf peut-être le fait que l'unité n'était pas précisée pour la deuxième partie, mais personellement j'y ai pensé, mais en prenant le risque qu'elle ne soit pas la même les deux fois)

    Pour ce qui est des maths en général, je suis assez surpris de vos messages ayant lu l'an dernier un article du Nouvel Obs qui parlait de la place des maths dans la sélection des élèves, que le niveau depuis 20 ans était monté au point qu'en terminale S les élèves avaient un niveau comparable aux maths sup d'il y a quelques années... (je suis pret à croire le contraire venant de vous étant mieux placés que des journalistes)
    Cette année j'ai lu un article qui montrait que le bac de 68 avait, par son niveau de difficulté sensiblement plus bas (révolution oblige), donné leur chance à plus de personnes issues des classes sociales défavorisées et que les représentants de ces classes avaient intégré plus massivement la fac que les autres années, ce qui leur a permis d'obtenir de meilleurs salaires et il y a eu une répercussion sur leurs enfants qui ont également un niveau d'éducation meilleur.
    Alors faut-it durcir les épreuves et ainsi rendre plus difficile l'accès aux études supérieures ou faut-il les rendre non pas simplistes mais acceptables afin de permettre l'accès à la fac à plus d'élèves qui auront l'occaion de se spécialiser dans leurs domaines favoris ?

    Même si je ne m'en sors pas trop mal en maths, je pense qu'il faut avouer que cette matière prend trop de place dans la sélection et le filtrage des élèves, certains n'en auront presque jamais besoin dans leur future profession et pourtant ils peuvent être refusés dans certaines écoles parce qu'ils n'ont pas le niveau en mathématiques (ce qui est loin de vouloir dire qu'ils sont bêtes pourtant).
    Je pense que c'est pour cette raison que les maths en terminale S n'atteignent pas le niveau de difficulté que certains de vous préconisent, beaucoup d'élèves choisissent de faire S parce que c'est ce qui leur donne le plus de chances d'atteindre leurs objectifs et ce qui leur ouvre le plus de perspectives, mais c'est rarement parce qu'ils aiment les maths... les vrais scientifiques se révèlent seulement après le bac.
    Ayant la chance de profiter plutôt que de subir cette "dictature des maths" comme certains l'appèlent, je pense qu'il faut tout de même arrêter de barrer la route à ceux qui n'ont pas la capacité d'abstraction que demandent les maths. Ceux comme moi qui se dirigent vers une filière d'ingénieur auront tout le loisir dans la suite de leurs études d'approfondir leurs connaissances en maths. Il faut à mon sens laisser le choix aux élèves de continuer dans la filière qui les intéresse après le lycée au lieu de leur imposer un niveau trop difficile qui ne servira qu'à diminuer leurs chances de réussite.
  • PS : Pour ce qui est de la démonstration de cours, elle était facile, mais ne figurait pas parmi les 9 que j'ai noté sur le programme officiel et à côté desquelles il y avait une croix pour "peut faire l'objet d'une question de cours au bac"....
  • <!--latex-->Tiens parlons en de cet article du Nouvel Obs sur les pauvres nenfants de terminale qu'ont une vie bien dure.
    <BR>Je l'ai lu il y a quelque temps et ça m'a causé l'une de mes plus grosses colères. Cet article est un ramassis d'aneries; c'est pas le terminale S d'aujourd'hui qui a le niveau maths sup d'hier, c'est l'inverse (et ce n'est pas choquant, il y a 20 ans, il y avait beaucoup beaucoup plus d'heures de maths).
    <BR>Dire que la sélection pour la terminale S est terrible est bien évidemment faux, dans un lycée normal, presque tous les élèves sérieux et travailleurs peuvent aller en TS par défaut. Enfin je me souviens qu'ils avaient en gros parlé de la terrible pression pour obtenir son bac; de mémoire et connaissant ce que ça avait donné pour mes petits camarades, c'est faux aussi.
    <BR>Bilan; à mon avis, c'est un article complètement déconnecté de la réalité, dont l'étude a du se limiter à des lycées hyper prestigieux (type henri IV) où là, effectivement, il existe une grosse sélection même avant la prépa.
    <BR>(et sans vouloir accuser sans fondement, ça correspondait peut être au milieu où vivaient les auteurs du papier...)<BR>
  • La seule chose qui soit vraie dans cet article est que certaines choses faites en terminale maintenant étaient faites en sup avant... du temps où mon père était étudiant, et j'ai 35 ans... (Les intégrales par exemple) Le problème est que non seulement la quantité de sujets autrefois abordés en pré-bac et maintenant en post-bac est bien plus grande, mais surtout, et ce n'est dans aucun programme, les élèves ont beaucoup moins de réflexe de calcul qu'avant, beaucoup moins d'initiative.

    Imaginez un très bon conducteur, je veux dire quelqu'un qui sait bien négocier une plaque de verglas, qui a de très bons réflexes, qui sait rouler dans des conditions moches et qui prend un sens interdit; on le lui fait remarquer et il répond que comme c'était dans la première leçon de conduite, il l'a oublié.
    Eh bien on en est là en maths ! Si beaucoup (je n'en sais rien mais je le subodore) se sont plantés à la première question du VRAI/FAUX (pour ceux qui n'ont pas lu le sujet, on demande si la convergence de u_n entraîne la convergence de -2/u_n), c'est parce qu'ils n'ont pas pensé que la division posait un problème si la suite convergeait vers 0. Un mien collègue peste contre ses TS parce qu'ils oublient toujours de vérifier s'ils ont le droit de diviser par une expression donnée en leur disant :"C'est exactement comme si vous coupiez un câble électrique sans avoir coupé le disjoncteur : il y a parfois des précautions à prendre."

    Alors pourquoi ces manques ? Manque de temps, des programmes trop chargés etc... Une CPE me disait l'autre jour "Vous, les profs de maths, vous vous plaignez toujours de ce que les programmes sont trop chargés et quand on vous propose des allègements, vous n'êtes pas contents." Elle avait raison, mais parce que la solution, à mopn sens, n'est aps dans une réduction des programmes, mais une augmentation du nombre d'heures, et une meilleure répartition des concepts, en commençant certaines choses plus tôt et plus doucement, que les élèves aient le temps de prendre le pli.
  • C'est marrant Eric, je suis d'accord avec toi... sauf sur ton exemple!
    Pour moi c'est l'inverse, les élèves connaissent les règles mais n'ont pas l'expérience pour les appliquer intelligemment (je me suis d'ailleurs arraché les cheveux pendant les révisions du bac de mon frère en STI pour lui faire trouver des primitives élémentaires)
  • Eric tu dis beaucoup mieux que moi ce que je voulais dire vraiment
    (surtout sur la fin)
  • Oui, je suis entièrement d'accord. Et je pense aussi que le fossé, déjà très important entre la TS et la 1ère année de MP est en train de s'accroître, car même au début de la prépa, les suites adjacentes et les théorèmes associés, c'est censé être de la rigolade pour les taupins. Maintenant, il est clair que bcp d'élèves ne se dirigent pas vers la prépa. Mais j'ai donné des cours dans un lycée où les élèves de TS ont un niveau catastrophique. Pour éviter de fermer des sections, on recrute des élèves en 2nde dont la moyenne en Maths avoisinne les 5/20. Pensez-vous vraiment que ces élèves pourraient faire un jour des progrès extraordinaires et bien réussir leur TS ? De plus quand beaucoup d'élèves d'une classe de TS ont un niveau trop juste, on est contraint de niveler vers le bas et on se contente du strict minimum, ce qui peut être nuisible aux bons élèves. Ils ne sont pas préparés à la MPSI par exemple... C'est un peu dommage.
  • C'est marrant parce que j'arrive à être d'accord avec presque tous les participants à ce débat...alors que les avis sont loin d'être les mêmes.

    Moi je me demande si le problème ne vient pas justement de toute cette sélection bête et inefficace.

    Je m'entends ne serait-il pas mieux de sélectionner les élèves pour leur goût apporté aux matières plutôt que de leur dire :

    L c'est pour les chômeurs...ES c'est pour ceux qui sont mi doué en lettres et mi doué en math.. etc...et S c'est pour les génies (je répète ce que j'ai entendu plusieurs fois venant de copains et aussi de certains de mes profs), alors que moi des génies j'en ai pas rencontré beaucoup, et que le programme n'a rien de compliqué.

    Pour ma part je trouve aussi idiot cette séparation qu'on fait entre les bacs, à mon avis il serait beaucoup plus intelligent de faire un tronc commun et de laisser choisir l'élève chaque année en fonction de ces goûts les matières qu'il veut approfondir.

    Cela justifierait aussi une montée du nombre d'heures par rapport à ce qui se fait actuellement en math, mais bon comme on est en France et qu'on aime bien garder tout ce qui est bête, vieillot et inutile...

    Par ailleurs en mathématiques j'ai l'impression qu'on en est arrivé a un tel point que dans mon cas il me semblait jusqu'en 2 année de deug que les physiciens étaient plus forts en math que les matheux eux-même.

    Donc pour moi il est clair qu'il faut faire quelque chose pour que le niveau du bac n'en reste pas la ou il en est (il était au même niveau il y a 4 ans où si tu t'entraînais un peu tu pouvais faire ton épreuve de math en 1 heure !), mais bon cela ne doit pas se faire au détriment d'une certaine couche de la population.
  • je suis assez d'accord avec vous, actuellement en deuxième année de maths pure à la fac ce qui est quand même d'un niveau moins élevé que les prépa mp ou autres; il y a un énorme changement entre la terminale S et la première année de fac pour les cours de maths. au lycée même si pour ma part je n'avais pas trop de problème pour les démonstration et même en général, on n'est plus formé à réfléchir ou même à démontrer le moindre résultat ce qui est fait à tort pour ceux qui veulent continuer dans les maths.
    pour avoir le bon niveau en arrivant à la fac ou en prépa je pense qu'il faut essayer de lire le plus de livre de démonstration et même de cours sur le programme pour vouloir avoir un nivezu correct par la suite.
    mais il est vrai que le nombre d'heures de math en terminale est peu élevé et le problème doit surement venir de là.
    en effet en spécialité maths on avait 1h30 de cour par semaine alors que cé le seul moment ou on pouvait espérer faire vraiment "des maths" avec des démonstration et des problème approfondi mais même là on ne le faisait pas car on avait pas le temps.
    le problème ne vient pas tant du programme mais surtout du nombre d'heure car alléger le programme ne serait pas un avantage pour ceux qui veulent continuer dans les maths.
  • Pour ce qui est de la pression en terminale S, si c'est ce que tu as compris dans mon message Corentin, ce n'est pas de ça que je voulais parler, je parlais de l'élitisme des S (dont je fais partie) qui bloque l'entrée aux grandes écoles à beaucoup d'élèves qui n'en utiliseront pas forcément autant que moi en tant que futur ingénieur... Je voulais simplement dire que je trouvais dommage de les priver à cause d'une matière qui leur servira peu.
    Nous sommes en France parmis les moins bons élèves européens en chiffres de pourcentage de diplômés, rendre les maths plus difficiles ne ferait qu'accentuer les inégalités que j'ai évoqué et réduire le nombre de bacheliers, et donc le nombre d'élèves du supérieur.
    Je ne comprends pas très bien quand vous dites que le saut entre terminale S et prépa devient de plus en plus grand... les prépas ne s'adaptent-elles pas aux programmes suivi en terminale ? Je suis d'accord que les élèves ne raisonnent plus vraiment, et que le problème du bac, c'est le même que j'ai remarqué en passant le permis : on nous forme à passer un concours, pas pour avoir des outils qui nous serviront plus tard, des techniques etc.. non on nous forme à répondre à un certain type de questions, dès qu'il y a des nouveautés, les élèves sont perdus. Et à ce problème je n'ai pas de solution à proposé n'étant pas en position de les proposer.
    Etant d'origine italienne, je peux vous dire par contre qu'en Italie, les élèves sont quand-même moins enfermés par les cours en ce sens qu'ils ont moins d'heures de cours et un an de plus au lycée. Ainsi, pas besoin d'augementer le nombre d'heures. Cette année, j'avais 39 heures de cours (cours d'italien 6h/semaine pour l'option internationale), j'ai assez de mal à imaginer que l'on puisse encore ajouter des heures à mon ex emploi du temps sans faire de mon un ermite qui étudie toute la journée... Si aujourd'hui le niveau s'est tellement dégradé, combien d'heures de cours avez-vous eu éant au lycée ? Quelles sont les différences aujourd'hui ?
    La solution du tronc commun et une fusion des bacs L S et ES pourrait être une solution à l'élitisme des S, même si personellement j'étais content de commencer à faire de la vraie physique enfin en terminale et de commencer à faire des maths utiles puisqu'on utilise enfin vraiment les maths en physique.
    Mais bon, mon expérience dans la vie scolaire est de loin inférieure à la vôtre en tant que professeurs, c'était juste un point de vue d'élève, partagé je crois par pas mal de mes amis.
  • on veut pas forcément rajouter des heures juste pour en rajouter. mais pourquoi les L et les ES passent plusieurs matière du bac en première alors que les S gardent toutes leur matière jusqu'au bout?
    ça serait surement mieux que les élèves de S passe une langue ou l'histoire géo en première en épreuve anticipé pour avoir plus de temps pour faire des matière scientifique en terminale. cé exactement ce qui se passe pour les L et apparemment ça marche bien. il en est de même pour la philo qui à ce que je pense ne sert à rein en S et permettrait de mettre plus d'heure de maths ou de physique.
  • Ca marche bien pour l'enseignement scientifique des L parce que cet enseignement est moins important en contenu comme en conséquences sur leur culture générale que l'histoire géo pour les S. Quant à dire que la philo ne sert à rien en S, c'est soit le propos d'un provocateur, soit d'un intégriste des sciences qui vit avec des oeilleres. (Re)lisez Pascal, Descartes, Hawking et tant d'autres qui ont su allier littérature et réfléxion scientifique, et dites vous bien que vous n'apprendrez pas à penser de façon autonome (j'ai bien dit penser et pas résoudre des exercices) sans la pratique de la reflexion et l'apprentissage de ses méthodes en cours de philosophie.
    S'il vous faut un argument plus terre-à-terre pour être convaincu, sachez que le coefficient de l'epreuve de dissertation à l'X est le meme que celui de la physique, que l'oral de français-philosophie aux mines vaut autant qu'un oral scientifique, preuve s'il en est de l'importance à accorder à cetet matiere.
  • "S'il vous faut un argument plus terre-à-terre pour être convaincu, sachez que le coefficient de l'epreuve de dissertation à l'X est le meme que celui de la physique"

    J'ai comme un doute ...
  • mais c'est pourtant vrai. J'avais oublié qu'il n'y avait plus qu'un écrit de physique pour les MP.
  • Au sujet de l'histoire géo, faut quand même être réaliste; à partir du lycée, les seules choses qu'on apprend de nouveau ce ne sont plus des connaissances pures, mais des méthodes de type compréhension de texte ou étude de cartes ( les programmes étant quand même assez redondant).
    Et ça, de même que les maths ne servent à rien pour des L, ça ne sert à rien pour des S.
  • C'est bizarre comme les discussions pédagogiques se retrouvent de lustre en lustre ! (Un lustre = 50 ans ici). J'ai passé le bac Math-élem 67, sans philo (On avait soit philo, soit histoire géo,par tirage au sort - c'est tombé sur HG cette année là). Pas de note de français; Disciplines : Maths, Physique, Sciences naturelles, Histoire géo, langue. Etions-nous mauvais ? Certains ont fait la fac de lettres, d'autres sont devenus scientifiques.

    J'ai l'impression que la priorité, si l'on veut une terminale scientifique, est de diminuer la pression des disciplies annexes (Je dis bien annexes, pas inutiles) en les supprimant du bac : Français, philo, histoire-géo, options diverses. 4 ou 5 épreuves c'est déja très lourd. Et de les maintenir dans la formation.

    Mais peut-être veut-on toujours une terminale éliteS ( S pour sérieux, S pour Savoir beaucoup SanS PenSer Sérieusement ).

    Gérard
    (Dont les étudiants bâcheliers S ne savent généralement pas à quoi sert de dériver)
  • peut être que la philo sert à quelque chose je veux bien le croire même si je suis en licence de math pure en ayant eu 5 en philo au bac et en ayant jamais travaillé cette matière que je trouve dépourvue d'interet. mais je ce que je voulais dire ne consitais pas à dire que la philo est inutile. c'était juste pour dire que jusque là on a toujours considéré le filière S comme une élité et que apparemment maintenant le niveau des élèves et leur intéret a changé et il faudrait peut être faire des épreuves anticipés pour certaine matière littéraires lors de la première S et ça laisserai e temps d'approfondir les matières scientifiques en terminale ce qui apporterait je pense beaucoup plus aux personnes voulant continuer dans les sciences.
  • D'accord pour approfondir les matières scientifiques en terminale S, mais il ne faut pas oublier que la plupart des élèves d'une TS ne vont plus faire de sciences après le bac, et ce n'est pas là une erreur d'orientation, c'est juste que l'on peut aimer de façon égale les sciences humaines et les sciences dites dures. Enfin, la plupart des entrants à HEC sont issus d'une TS, et pourtant l'enseignement en prépa HEC est équilibré entre histoire, langues et mathématiques. Que leur proposer alors comme orientation au lycée si on décide de ne plus conserver cet équilibre ?
    Et ce n'est pas parce que le niveau est soi disant en baisse qu'il faut baisser le niveau d'exigences, bien au contraire ... la filière scientifique n'a jamais été une élite que pour ceux qui voulaient croire en ce mensonge.
  • je me souviens du sujet de philo traité devoir en cours d'année il y a 23 ans :

    "que sont les mathématiques ?"

    Bien peu d'étudiants en L3 actuelle serait capable de répondre quelquechose de sensé à cette question me semble-t-il !
  • Pour Babouin : Pourquoi faire S pour entrer à HEC ? ES convient mieux, à condition que de bons élèves y aillent. Et l'intérêt pour les sciences attirera les motivés vers S, l'intérêt pour les lettres vers L, etc.
    En 1967, un bac philo était mieux considéré qu'un bac Math-élem. Et l'un de mes assistants en fac de maths avait fait sa licence en 2 ans (possible à l'époque) après un bac philo.

    Le vrai problème n'est pas le contenu des sections, mais la création d'une section de "bons élèves", bons en tout. Voir les exigences en français, philo et langues.
    "Bon a tout, bon à rien" comme disait ma grand mère.
  • Gerard tout à fait d'accord avec toi
  • l'exo de proba de cette année est nul a chi.. :s
  • Pourquoi faire S pour rentrer à HEC ? Il suffit de regarder le nombre de places offertes en voie scientifique (plus des deux tiers à une epoque) par rapport aux voies économiques et technologiques. Quant au bac philo de l'epoque pré-soixantehuitarde, il comportait pas mal de maths ? plus que la section L option math actuelle ?
  • babouin je ne crois pas que ce que dis gerard soit en desacord avec toi,je crois que ça phrase irait plutot dans ce sens pourquoi devrait on faire S pour faire HEC dans les sens ou en effet on faisait un effort pour "decentraliser" nos formations (qui n'y ait plus une filiereayant le monopole ou presque des bons eleves)on pourrait faire autrement.

    Sinon je ne sais pas vraiment si il comportait plus de math,car ma mere a fait se bac et j'avais compris je crois qu'elle n'avait pas fait de math en terminale,et cela ne l'a pas empechée de faire medecine et de reussir...
  • Comme le disait Montaigne : " mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine."
  • Salut, juste pour donner un exemple de l'utilité de l'histoire géo même quand on veut faire des maths: la filière MASS géographie = 50% maths (niveau mias) + 50% géo (niveaudeug géo)...

    Perso c'est le deug que j'ai suivi, et comme tout le monde si j'ai fait S en terminale c'est surtout parce-que je savais pas encore ce que je voulais faire + tard donc j'ai choisi la voie la + générale (celle qui ferme le moins de portes). Faut pas demander à des élèves de première d'être déjà fixé sur son futur, donc le système de spécialisation S/ES/L doit rester soft. Personnellement je trouverai ça stupide de partir du principe que l'histoire-géo, la philo ou autre n'est d'aucun interêt pour les S, on leur demande de choisir quelles matières ils veulent approfondir, pas un choix ferme et définitif sur ce qu'ils veulent faire et surtout ne plus faire... Pour rappel, en première on a 16 ans.
  • Si superman pouvait développer sa critique sur l'exo de probas...
  • pour mastica :

    "ma mere a fait se bac(philo) et j'avais compris je crois qu'elle n'avait pas fait de math en terminale,et cela ne l'a pas empechée de faire medecine et de reussir..."

    "l'un de mes assistants en fac de maths avait fait sa licence en 2 ans (possible à l'époque) après un bac philo."

    Et aussi oserais tu affirmer que sans l'histoire geo faite en terminale (par exemple si elle s'arretait en premiere),tu n'aurais pas pu suivre l'histoire geo en deug?
  • Je dis juste qu'il faut pas raisonner en partant du principe que quand on parle de terminale S les matières non-scientifiques n'ont aucune importance (puisque à tort ou raison, S c'est considéré comme la voie générale). Si on estime que le programme d'histoire-géo peut être fait en première c'est un autre argument (je suis sure qu'un prof d'histoire géo serait pas d'accord, puisque les profs estiment souvent que leur matière est laisée, mais je ne suis pas prof d'histoire-géo et je n'ai vraiment pas d'avis là dessus)


    Pour donner de l'eau à ton moulin j'ai eu 5 en histoire géo au bac!
    Après est-ce qu'il faut déduire de ton exemple qu'un bac philo ouvre grand la voie aux maths? Et peut-être que c'est justement parce-que la terminale reste encore un peu générale que ton assistant a pu réussir sa licence (enfin c'est surtout qu'il a du vachement bosser sur le plan personnel, de même que ta mère, dans ce cas on en déduit qu'il y a même pas besoni de faire cours, puisque des personnes sont capables de réussir d'elles même...)
    En tout cas je ne dis pas qu'il faut supprimer l'orientation S/ES/L mais juste qu'il faut pas que ça devienne une spécialisation extremiste
  • Après est-ce qu'il faut déduire de ton exemple qu'un bac philo ouvre grand la voie aux maths?

    Pas du tout,ce que ça signifie c'est que ce n'est pas la quantité de choses assimilées qui compte, ou la diversité, mais la qualité,dans le sens ou une personne qui à apprit à reflechir par elle meme,au lieu de recracher betement tout ce qu'on lui dit sera bien plus efficace dans le superieur.

    Pour ma part je n'ai pas d'assistant :),je faisais reference à gérard,par contre oui il s'agissait bien de ma mere ,qui ne comprends pas non plus, pourquoi on selectionne les futurs medecins au lycée par leur niveau en math et en physique.
  • Ben d'abord vu le niveau en terminale on ne sélectionne personne sur les maths depuis longtemps non ?
  • Bien vu, lolo. Tout le monde parle de sélection, mais enfin allez voir le niveau de maths des lycéens et expliquez-moi qui on sélectionne par les maths !
    Franz a touché le problème du doigt en écrivant
    "Pour éviter de fermer des sections, on recrute des élèves en 2nde dont la moyenne en Maths avoisinne les 5/20. "
    C'est exactement le problème, on adapte la scolarité de nos élèves à nos établissements et pas l'inverse. Je me rappelle que dans mon précédent lycée, on bourrait tant bien que mal les deux 1°ES avec 24 élèves, sinon cela voulait dire qu'un de nos deux très sympathiques profs d'éco allait nous quitter. Nous aurions tous été forts marris, mais il faut bien se rendre compte que nous avons fait passer l'intérêt des collègues avant l'intérêt des élèves... (On a d'ailleurs moins de scrupules avec des enseignements optionnels comme le latin ou le grec...)
  • Pourquoi ? Les profs de lettres classiques étaient moins sympas ?! lol
  • J'appuie complètement ce que dit Eric.
  • Je sais pas si les profs de lettres classiques sont moins sympas mais si un jour on ouvre une classe de grec dans mon lycée, je m'y inscris tout de suite !
  • Pour Babouin :
    " Quant au bac philo de l'epoque pré-soixantehuitarde, il comportait pas mal de maths ? plus que la section L option math actuelle ?"

    Celui de 68, je ne sais pas (nouveau bac A). Celui de 67 et avant : Pas de maths, pas de sciences; Du français, de la philo, du latin (sauf en moderne), des langues. Un niveau d'orthographe et de grammaire d'une exigence à décourager un journaliste actuel.

    Par contre, en première (moderne, celle que j'ai faite, mais sans doute aussi classique, celle avec du latin-grec) : limites, définies par les epsilon, beaucoup de géométrie (le rapport harmonique était vu en seconde) et des problèmes du second degré de partout, avec paramètres, évidemment. Mais mon copain de première qui a eu 1 de moyenne en maths en première a fait philo sans soucis (et est devenu urbaniste).

    Tout ça juste pour renseigner.
  • "d'une exigence à décourager un journaliste actuel"
    C'est pas très restrictif :))
  • D'accord, Corentin. Mais ce sont des spécialistes de la langue, normalement.
  • bon j'avoue que pour la selection en faite je ne connais le cas general .

    Parce que j'étais dans un lycée pas comme les autres ,et que j'etais tombé sur une equipe de prof pas comme les autres aussi...
    (dans le mauvais sens du terme)

    Par exemple à l'epoque ma prof de seconde avait convoqué ma mere pour essayer de lui faire croire que j'etais dislexique(cette prof en question ne savait pas que ma mere etait medecin :) )
  • On parle beaucoup de cours de philo dans ce post. Pour information, on est le seul pays au monde à en faire à ce niveau.

    Sinon, si j'ai bien compris, le débat vise à trancher entre plus de spécialisation dès le lycée ou moins?

    @+
  • pas tellement le debat c'est plutot comment faire pour que les mathematiques dans le secondaire redeviennent des mathematiques.
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